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[RP] Taverne le Rat Crevé

---fromFRDélecta
Un sourire se dessina sur son visage, la jeune femme à la langue bien pendue avait bien visé.

En effet, vous avez du flaire chère amie. Comme vous l'avez dit je suis de cette sorte. Est-ce de vos affaires que j'ai un métier d'aussi bas étage... je ne crois pas. Est-ce que vos paroles m'insulte? Je ne crois pas, puisque vous dite la vérité.

Elle se retourna vers l'inconnu et l'embrassa fermement, j'espère que vous avez quelques écus, puis lui prit la main et lui indiqua un chemin pour poursuivre ce que le jeune homme souhaitait.
---fromFRExXKarnage
Exx accepta ce baiser sans hésitation et avec grand plaisir. La beauté de cette demoiselle méritait bien quelques écus et il allait avoir une raison de plus de rester à la cour.

Bien sur jolie demoiselle, lui répondit-il.

Puis Exx se laissa guidé par la main qui tenait la sienne.

La jeune femme semblait forte de caractère malgré sa délicatesse. Elle avait l'air d'accepter sa situation malgré ce qu'elle en pensait. Il le fallait probablement pour se laisser tripoter par toutes sortes de gueux.

Je ne crois pas que vous devriez voir votre métier comme étant de bas étage. À chacun son métier et si aucune jolie dame comme vous le faisait, beaucoup d'homme seraient très malheureux, lui dit-il, peut-être pour l'encourager ou pour se convaincre lui-même. Il ne savait pas trop et préféra ne pas en rajouter.

Il trouvait que les événements l'avait beaucoup trop attendrit envers cette jeune dame. Il ne fallait pas s'attacher dans la cour, beaucoup trop dangereux.


Au fait, vous ne m'avait pas dit votre nom... ni moi le mien, je m'appel Exx et vous?
---fromFRDélecta
Pour l'instant je me nomme Délecta à votre service...

Elle s'inclina légèrement, amusé par cette coutume stupide que certaine personne tenait à faire.

Je me soucis guère de ce qui peut se dire ici, personne ne vaut mieu l'un que l'autre... nous avons tout subit des événements nous oubligeant à être ce que nous sommes aujourd'hui. Si l'on me dévisage pour mon attitude inconsciente dans la cour des miracles, ça met totalement égale. Sur ce je ne crois pas que mes paroles vous intéresses, mais plus ce qu'il y a en dessous de mes jupons.

Continua sa marche vers l'endroit en question.
pnj
Elderlyne revint finalement prendre sa place dans la taverne.
La foule s'était éparpillée, et l'entrée avait pour seuls habitants 3 mendiants pouilleux qui tentèrent de lui prendre quelques monnaies à son entrée.
Elle les chassa à coups de botte et poussa la porte.
Quelques tables et chaises avaient brulés, des cadavres de rats étaient encore visibles. Bientôt, ils ne seraient plus que chose informe, mélés aux détritus qui tapissaient déjà le sol de l'endroit.
Des rats survivants dévoraient déjà leurs congénères morts... Il ne faut pas laisser perdre la viande.

La table du fond où Elderlyne avait coutume de se tenir avait disparu. Il n'en restait qu'un amas de bois noirci.
Envoyant voler quelques rats à grands coup de pied, la jeune femme s'accouda au comptoir, saluant d'un signe de tête l'homme qui s'y trouvait déjà. Prenant ses distances, elle commanda du vin, puis son verre à la main, se retourna pour avoir l'oeil sur la salle.

La vie de la taverne reprenait son allure habituelle, mais quelque chose clochait. Une tension dans l'air, une gène... Quelque chose allait se produire. Elderlyne le savait, son instinct la poussait à être encore plus méfiante qu'à l'accoutumée.
Semblant siroter son verre, elle observa, essayant de deviner qui était l'intru en ce lieu, qui provoquait cette attente, et pourquoi ... Puis, lassée d'attendre, elle sortit de la taverne pour aller trainer ses guêtres ailleurs... histoire de chercher l'aventure
---fromFRluna.ciredutemps
On a bien tenté de mettre les malades dehors… On a bien tenté mais ils sont entrés tout de même.
A la recherche d’un dernier verre, à la recherche d’un havre…
Ils se sont servis, ont pillés la cave, découvert les réserves de bon crus, renversé les tonneaux, brisé les bouteilles… Ont bu jusqu’à plus soif et ont bu encore…

Mais la maladie les a bu plus vite encore et plus efficacement… Demain, la peste n’aura pas la gueule de bois…

Le vin, la bière se mêlent maintenant aux pus des bubons qui éclatent… Odeurs écœurantes de vins aigre et d’infection galopante.
Même les chiens galeux qui se nourrissent de tous les déchets ont renoncés à ce festin… Les rats eux ne sont pas si regardant… La taverne est à eux et ils ont bien l’intention d’en profiter.



hrp : cf : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=171902
pnj
Il boit du vin. Pour assourdir les frissons de rages, remontant en lampées brûlantes du fond des tripes. Il boit du vin. Comme le noyé s'accroche à son esquif disloqué par la tourmente. Il boit du vin. Recherche l'ivresse, ne la trouve point.

En regardant la taverne il se souvient de sa première visite en ce lieu. Tout cela lui parait lointain. Une autre vie, d'autres émotions. La salle lui parait morte, vide et grise soudain.

Il saute du comptoir, attrape le tonnelet, le cale sur l'épaule, donne un coup de pied dans rat fureteur, grimace un rictus à la femme l'ayant salué et sort. Une nuit à dériver entre les astres...
---fromFRExXKarnage
Pour l'instant.... ça pourrait changer? Décidément, cette femme est des plus intéressante, pensa Exx. Elle lui plaisait beaucoup et il se comptait chanceux d'être tomber sur elle. Mais ne pas s'attacher, elle est destiné à une autre vie.

Vous avez bien raison cher Delecta, lui dit-il avec un grand sourire coquin, et vous ce sont mes écus qui vous intéresse, n'est-ce pas?

Il n'avait point l'habitude de sourire ainsi, mais les femmes de la cour sont si.... différentes des petites paysannes. Étaient-elles toutes ainsi ou avait-il rencontré une femme unique... Il se perdait dans ses pensées en se laissant guider vers une destination inconnue.

Où allons-nous comme ça? lui demanda-t-il.

Son mentor avait bien raison à propos des femmes. Un danger qui nous fait baisser notre garde et embrouille notre esprit. Mais comment résister?
---fromFRDélecta
Effectivement, seulement vos écus m'intéresse...mais si vous voulez je peux dire que vous m'intéressez..enfin c'est vous qui choisissez. Nous irons dans une ruelle où rare sont ceux qui y passe.

Ils continuèrent leur marche jusqu'à destination. Elle était un peu nerveuse, l'événement précédent l'avait sortie de sa sensation d'alcool. Qui pouvait se passer de boisson pour faire ce type de métier.
---fromFRExXKarnage
Il la sentait nerveuse, peut-être inquiète. Ne sachant point si c'était dû aux récents événements ou parce qu'elle n'avait pas encore l'habitude de faire ce métier.

Peu importe car il allait pouvoir caresser ce jeune corps si adorable et y prendre son plaisir. Un acte charnel que toutes les fibres de son corps lui soufflaient de faire sans tarder.


Arrivé à destination, sans dire mot, il la plaqua dos à un mur et l'embrassa férocement n'attendant rien d'autre d'elle qu'elle lui laisse son corps. Il fit tomber sa robe, dévoilant son corps si somptueux. Il prit quelques instants pour bien la regarder, de haut en bas. Ses yeux jouissants au regard de cette femme. Ses mains parcoururent son coprs fermement, profitant de chaque courbes sensuelles. Et puis, il fit ce qu'il avait à faire, sans ce soucier d'elle car elle n'était là que pour lui, lui seul. Tel était son métier, lui donné la joie de la jouissance.

Et finalement le tout ce termine. La libérant de son étreinte et reprenant ses esprits, il lui dit : Ce fut merveilleux! Voici tes écus, Delecta. Il lui donna son dû en lui caressant la main. Une caresse douce auquel elle ne s'attendait point après les derniers moment passé avec lui.

Elle remarqua qu'il y avait plus d'écus que nécessaire dans sa main.

Malheureusement, je dois vous quitter à présent, le travaille m'attend.
Où pourrai-je vous trouvé si je désir vous revoir?
En espérant nous voir plus longtemps la prochaine fois.


Après c'est quelques paroles, il lui baisa la main. Décidément, cette femme l'adoucissait beaucoup, mais il ne pouvait se l'empêcher.
---fromFRDélecta
Ce rhabillant, Délecta se dit intérieurement qu'elle avait besoin d'une bonne dose d'alcool, après avoir passé ce moment avec cette homme. Habituellement elle en avait plus ou moins conscience. Tous les écus qui lui avait offert en échange, allait rapidement faire oublier tout ce qui c'était passé. Espérant qu'il revienne puisqu'il était généreux en écus, la jeune femme un peu perdue fit comme si ça lui avait plus. Elle tourna autour de lui, passant ses doigts sur le corp de l'homme.

Je suis partout ou nul part, soyez à un endroit et j'y serai. Sinon il y a d'autres femmes... se fut très plaisant lui fit un clin d'oeil. À bientôt dit-elle d'une voix sensuelle.

Puis partie vers une taverne pour bien s'enivrer avant les autres clients.
pnj
La pluie tombait maintenant à seau à l'extérieur. Une forme enveloppée d'une cape poussa la porte grinçante de la taverne.
Un regard dans la salle mal éclairée, c'est vide.
Un feu crépite dans l'âtre, preuve que les lieux ne sont pas tout à fait abandonnés, mais personne derrière le comptoir et pas un client dans la salle. Vu le temps, les gens ne sortent sans doute pas.
Entrant dans la pièce, elle rabattit sa capuche trempée et s'approcha de la cheminée.
Décidement, sa cape était trempée et une trainée humide marquait son passage.
La détachant, elle prit une chaise et étala le lourd vêtement près du feu, puis, elle alla s'asseoir à une table proche, comme à son habitude, dos au mur et face à la porte.
Elle attendait.
---fromFRJehan Rictus
Jehan prit tout son temps avant d'entrer. Il laissa la pluie le laver de toute trace de suie. Après la chaleur de l'incendie, la fraîcheur de la pluie était un pur bienfait.
Il l'appréciait tout particulièrement. Il aimait la pluie; elle fait fuir se réfugier les plus faibles.
Le bruit des gouttes tombant dans une mare était une mélodie qu'il pouvait écouter pendant des heures.
Mais à la cour, point de mare. Il s'émerveilla des 'plic' et des 'ploc' qui se bousculaient tant la pluie était drue.

Finalement il poussa du pied la porte de cette taverne et entra.

Il resta dans l'entrée. Il fit un léger signe de tête à Elderlyne. Il s'étonna de constater qu'ils étaient les seuls clients. Le silence avait été le dernier occupant de la salle, avant leur arrivée.
Puis, avisant l'âtre, il s'y dirigea, confiant aux flammes le soin de le sécher. Il se frottait les mains pour se réchauffer, il tordait ses vêtements pour en expurger l'eau.
Faisant cela, il chantait des vers:


V'là l'printemps
L'joli temps
Les mam'zelles sont belles
Com' des z'irondelles
V'là l'printemps
L'joli temps
Elles chant'nt des ritou'nelles
Elles mont'ent leur' z'ailes
V'là l'printemps
L'joli temps
Elles mang'nt des mirabelles
Elles vol'nt-en ribambelles
V'là l'printemps
L'joli temps


De la vapeur avait commencé à envelopper Jehan.
_________________
P’têt’ ben qu’un jour gn’aura du bon
Pour l’ Gas qui croit pus à grand’ chose,
Qu’ a ben sommeil, qu’ est ben morose
Et qui bourlingue à l’abandon ;
pnj
Le temps que Jehan entre, Elderlyne avait fini par se réchauffer auprès du feu. La pluie l'avait plus ou moins lavée, mais elle avait encore des traces de suie sur ses loques humides.

Quand Jehan entra, elle avait la main sur sa dague, prévenue par le grincement de la porte.
Il s'approcha du feu, en chantant. La chanson était joyeuse et pleine d'optimisme. En hésitant, elle méla sa voix fluette à la voix grave.


V'là l'printemps
L'joli temps
Les mam'zelles sont belles
Com' des z'irondelles
V'là l'printemps
L'joli temps

Les gars sont fiers,
Ils rentrent de guerre
Leurs belles s'affairent
De leur guerrier retirent le fer

Jehan se chauffait devant la cheminée. En riant, Elderlyne s'approcha du comptoir et prie 2 chopes qu'elle remplit au tonneau. Ca ressemblait à de la biere.
Son jupon mouillé entravait ses mouvement, mais elle se rapprocha de la cheminée, et posa une chope à côté de l'âtre.


- Tiens, voilà pour patienter. Tu fumes Jehan, tes vêtements sont trempés. Tu devrais peut être les étaler un peu, pendant qu'il n'y a personne.

Songeuse, elle le dévisagea quelques instants. Depuis qu'elle l'avait rabroué à la Pochée, il s'était passé tellement de choses. Finalement, elle ignorait toujours tout de lui, et elle s'en moquait. Il avait choisi de la suivre et elle en était heureuse. Autant profiter de l'instant présent.

- Jehan, je ne sais pas pourquoi tu m'as suivie, j'espère juste que ce que nous proposera cette Anne nous portera chance. Tu as déjà été mercenaire ?
C'est curieux que cette taverne soit vide. Je l'ai toujours connue pleine de monde.... Enfin, attendons ... un feu, une chope, un ...ami, que demander de plus après tout.
pnj
Les trois cavaliers pénétrèrent dans la ruelle de la cour. Ils ralentir leur allure, Trez descendit de cheval puis le tenant par la bride, il continua d’avancer. Ils passèrent dans plusieurs ruelles avant d’atteindre le cœur de la cour. La pluie tombait fortement, des flaques se formaient entre les pavés disjoints. Lorsqu’ils passèrent prêt de la taverne du rat crevé, Trez s’arrêta, laissant ses deux compagnons là, il entra rapidement. Il jeta un bref regard sur l’ensemble des personnes présentes, mais il ne vit pas la personne qu’il recherchait. Il sorti rapidement. Black devait être tout proche, mais où, il n’en savait rien, mais finirait bien par tomber dessus à un détour d’une ruelle. Ils avaient besoin de lui rapidement aussi devenait-il urgent de le retrouver. Trez resta immobile semblant chercher dans ses souvenirs où Black aurait pu aller. Mais cet homme était si imprévisible, et pris de subit sursaut de folie, qu’il abandonna rapidement l’idée de le retrouvait dans les prochains instants. Il fit tomber l’excès de boue qu’il avait sous ses bottes.

Restons là, un instant…Moi, je vais rester là pour prendre un verre de liqueur. Que faites vous ?

Il regarda Netra et Gerhardt, plantés sur leurs montures. Ils semblaient fatigués par le long voyage qu’ils avaient parcourus d’une part pour venir jusqu'à Paris, puis, pour venir jusqu’ici. Ils n’avaient pas traîné en chemin, impatient de lancer l’assaut. Vengeance quand tu nous tiens…Trez soupira. Il se sentait toujours bien ici. Il tendit les rênes de l’animal à Gerhardt.

Gerhardt, tu gardes les chevaux ? Je ne reste pas longtemps. Juste histoire de me décrasser la gorge, et puis je reviens. Si j’ai des nouvelles sur Black, et si je peux apprendre où il se cache, alors, nous irons le chercher. Sinon tu peux te mettre en quête d’un abri. Nous aurons besoin d’un lieu de rencontre peu emprunter pour se retrouver. Netra si tu veux l’accompagner suit le, sinon tu peux venir avec moi.

La pluie tombait drue, Trez entra donc rapidement dans la taverne sans se retourner. Dans la taverne, un feu brûlait, il faisait bon. Trez retira son manteau, trempé et le déposa sur le dossier d’une chaise, puis il alla s’accouder au comptoir. Il commanda un verre de cette liqueur rougeâtre que lui avait conseiller Panthère. Il observa les gens présents. Un barbu et une jeune femme qu’il avait déjà croisée auparavant.
pnj
Anne avait suivit Jehan et Elderlyne dans la rue, la pluie avait alors commencé à s’abattre sur la Cour, comme après chaque incendie, elle venait étouffer les flammes…
Anne avait eu vite fait d’être trempée sa cape ne la protégeait gère de la pluie. Arrivée à la taverne, elle croisa deux hommes sur leurs montures, méfiante elle posa une main sur la garde de sa dague, mais continua son chemin. Anne poussa la porte grinçante de la taverne, il faisait sombre malgré le feu dans la cheminée, la taverne était vide, Jehan et Elderlyne étaient là près de la cheminée, une autre personne était présente, Anne avait connu la taverne plus vivante… Après tout c’était mieux ainsi, pas d’oreilles indiscrètes.
Anne avait pris une chaise et y avait, comme Elderlyne, étendue sa cape pour qu’elle sèche. Elle allait engager la discussion quand elle regarda l’autre personne présente, son visage ne lui était pas inconnu. Malgré tout elle réfléchit un instant avait de se souvenir de son nom

Trez ?
Se risqua t-elle avec un sourire.

Enchantée de vous revoir…

Anne ignorait s’il l’avait reconnu, en effet, cela faisait déjà longtemps…
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