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[RP] Taverne le Rat Crevé

---fromFRJehan Rictus
Il fut content qu'elle chantât avec lui. Leur voix, si différentes, donnait plus de modulation.

Elle déposa une chope de bière près de lui. Il allait la prendre quand elle lui dit:
Tu devrais peut être les étaler un peu, pendant qu'il n'y a personne. Il la regarda tout surpris. Puis ôta sa chemise. Le pantalon, il hésitait; si quelqu'un entrait, que penserait-on!

Elle s'inquiétait du travaille que la femme, Anne_Bonny, allait leur proposer. Il était plus circonspect; il écouterait ce qu'elle proposerait avant de s'en inquiéter.


On verra bin c'qu'elle nous p'opose!

J'vas t'dire, j'ai été un merc'naire pus so'vent qu'un braf' gas. Fôt bin manger...


Un homme poussa la porte, ressortit aussi vite. Il avait interrompu leur dialogue. Jehan l'avait à peine aperçu.

ils n'eurent pas le temps de reprendre leur conversation que l'homme rentrait à nouveau, se dirigeant droit sur le bar. Jehan l'examinait quand Anne_Bonny fit son entrée. Le temps qu'elle dépose sa cape à sécher, elle s'adressa à l'inconnu. Elle semblait le connaître, elle l'avait appelé Trez.

Jehan restait silencieux. Il observait l'homme et Anne_Bonny.

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P’têt’ ben qu’un jour gn’aura du bon
Pour l’ Gas qui croit pus à grand’ chose,
Qu’ a ben sommeil, qu’ est ben morose
Et qui bourlingue à l’abandon ;
---fromFRRobertLeVaillant
En cette nuit noire et pluvieuse, l'homme cheminait dans les ruelles puantes de la cour des miracles. Trempé jusqu'aux os, il avait bien besoin de chaleur et poussa la porte espérant y trouver un peu de chaleur. Il avait besoin de boire un verre et quelque chose de fort mais aussi il avait envie de caresser une peau soyeuse ! Il poussa la porte lentement la porte de la taverne.

L'atmosphère était étouffante, les émanations d'alcools chatouillèrent ses narines. Serrant sa dague, il évita les ivrognes qui trainaient dans la taverne et s’approcha du comptoir.

Il commanda un verre de ce que le tavernier avait de plus fort puis s’assit dans un coin pour observer les ébats des uns et des autres.
pnj
Alors que le tavernier lui apportait ce qu’il avait commandé. La porte de la taverne s’ouvrit laissant le passage à…Anne. Il porta son verre à ses lèvres, Anne l’interpella. Trez lui fit un léger signe de la tête en guise de salut. Anne n’était-elle pas une de ces amies ? Cela faisait un moment qu’il n’avait pas eu l’occasion de croiser une connaissance de longue date, depuis Black bible lors de sa dernière visite, il n’avait revue personne. Ils avaient défendu une cause commune dans le passé. Il n’avait revue la jeune femme qu’une seule fois en coup de vent depuis cette époque. A ces lèvres si dessina un sourire, il le lui rendit.

B’jour Anne. Je suis également content de vous revoir…Notre dernière rencontre remonte au couronnement du Scorpion, non ? Peut être que ma mémoire, me fait défaut. Tous ces événements à la cour embrouille mon esprit.

Il observa la jeune femme. Elle semblait au sommet de sa forme, malgré les gouttes d’eau dégoulinant de ses cheveux détrempés. Elle sembla fixer les deux personnes qui discutaient prêt de la cheminée. Alors qu’il parlait avec Anne, le verre à la main. Il sentit un regard posé sur lui, il tourna la tête, le Barbu semblait le dévisager. Mais cela était chose commune à la cour. Aussi n’y prit-il pas garde. Il se tourna ensuite vers le tavernier, et commanda un verre de liqueur pour Anne, qui trempée comme elle était, allait certainement tomber malade sans un solide remontant.

J’espère que tu n’as rien contre cette liqueur ?...Moi, j’en raffole.

Un homme entra derrière Anne, commanda un verre lui aussi, et alla s’asseoir dans un coin. Trez ne le connaissait point, sa silhouette lui était encore inconnue. Son regard revint à la jeune femme qui se tenait toujours devant lui.
---fromFRGerhardt
Gerhardt restant là sous la pluie, les rênes du cheval de Trez entre les mains. Celui-ci avait disparut dans la taverne. Ils restaient là, Netra et lui, sous la pluie. Une silhouette passa à leurs côtés, et entra dans la taverne. Dépité et las d’attendre, Gerhardt fit pivoter son cheval. Il fallait se mettre en quête d’un abri, cela était une chose essentielle.

Netra, je propose que l’on se sépare. On aura plus de chance de trouver un abri comme ça, si tu trouves qu’que chose, on peut se donner rendez vous, ici.

Sur ces derniers mots, Gerhardt parti au galop tenant toujours la bride de la monture de Trez. Le bruit des sabots martelant le pavé. Il faisait tellement froid. Gerhardt laissa échapper un juron, quand il passa sous un toit où une gouttière trop pleine lui offrit une eau en cascade froide, et sale. Par réflexe il avait lâché les rênes du cheval de Trez, celui-ci apeuré par la pluie et ses pas raisonnant sur le pavés fila comme le vent dans une ruelle, et disparut au yeux de Gerhardt. Peut être aurait-il mieux fallu attendre à la taverne au chaud, histoire que la pluie cesse de tomber aussi drument…Voilà, qu’il venait de perdre un cheval, il était trempé jusqu’aux os. Un frisson lui parcouru le dos. Cette pluie…Il leva les yeux vers le ciel peut être pour y puiser de quelconque ressource, puis il reparti, et disparut dans la ruelle où la monture de Trez avait disparue.
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pnj
Jehan avait commencé à se sécher près du feu. Elderlyne avait pris sa chemise et l'avait soignement étaléé sur une chaise. La taverne ressemblait de plus en plus à une buanderie.
L'arrivée inopinée d'un inconnu mit fin à ce petit moment de complicité. Aussitôt, Elderlyne reposa sa main sur sa dague et s'enfonça dans l'ombre. Elle répondit au salut de l'homme d'un bref signe de tête. Où l'avait elle déjà croisé ?
Anne_Bony arriva finalement, trempée également, tirant Elderlyne de ses souvenirs.
Elle allait se diriger vers eux quand elle fut attirée par l'homme au bar, et engagea la conversation.
Elderlyne jetta un coup d'oeil inquiet à Jehan, lui aussi observait et paraissait tendu. Torse nu devant la cheminée, il observait la scène. La jeune femme réalisa alors qu'il ne semblait pas armé. Il venait pourtant de lui dire qu'il avait été mercenaire.
Personne ne semblait la regarder, elle releva rapidement sa jupe et tira un fin poignard de sa botte. Le cachant derrière son dos, une main toujours en évidence sur la poignée de sa dague, elle se rapprocha de Jehan et se colla contre lui.
Elle lui déposa le poignard dans la paume en murmurant à son oreille :


- Tiens, prends ça, discrètement. On est jamais trop prudent dans ce genre d'endroit et les muscles ne font pas tout.

De loin, on aurait pu croire qu'elle lui murmurait des mots doux à l'oreille. Son geste avait été discret et quasiment invisible. Pour ne pas détruire l'illusion, elle resta contre lui, attendant que Anne s'interessent à eux, du moins, c'est l'excuse qu'elle se donnait. Comme pour confirmer ses dires, un autre homme entra dans la taverne et alla s'installer un peu plus loin, tandis qu'une folle cavalcade se faisait entendre au dehors.
---fromFRnetra
Netra et Gerhardt attendaient tout les deux depuis quelques instants devant la taverne. La pluie semblait s’intensifier. Netra contemplait les cataractes tomber du ciel. Sa cape lui était maintenant inutile imbibée qu’elle était. Gerhardt à ses côtés commença a s’impatienter il lui jeta quelques mots puis partit rapidement à travers les rues. Son galop se fit de plus en plus lointain et finit par être tout à fait couvert par la pluie redoublant d’intensité.

Netra resta ainsi quelques instants ne se souciant plus de ce qui se passait autour de lui. Puis vivement il donna un cou de talon et son cheval et partit dans la direction inverse de Gerhardt. Il lui fallait maintenant trouver un abri. L’eau dégoulinée des masures. Les rues étaient vides. Pas une bêtes pas un homme ne s’attardait sous ce déluge. Les nuages noirs au-dessus des têtes rendaient l’atmosphère sombre, lugubre. On ne voyait pas à dix pas. Les bougies étaient allumés à l’intérieur des battisses. Tache d’or dans une nuit sans lumières.

Netra, trempé, amena son cheval sous un porche. Il ne fallait pas espérer trouver un refuge par ce temps…Les événements ne les aidés pas dans leur tache. Un mouvement dans l’ombre, le surprit dans ses réflexions. Il scruta l’endroit et y décerna une silhouette. Ne sachant à quoi s’attendre en ces lieux. Il resta sur son cheval fixant l’individu qui ne semblait pas décidé à bouger.

L’attente se fit longue, Netra essayant de discerner l’inconnue comme une menace ou non. Il se rendit compte que s’il était animé de mauvaises intentions il l’aurait montré. Il descendit alors de son cheval. Au moment où il posait son pied a terre il surpris un bruit derrière lui. La lame sorti, Netra se retourna, pour distinguer à travers le rideau de pluie une ombre disparaître en courant.

Il sourit, et rangeât son arme puis il chercha un endroit du pavé qui ne soit pas trempé par l’eau ruisselante. Il s’assit, la tête appuyée contre le mur du porche. La bride de son cheval dans une main, l’autre posée sur le manche de son arme. Il ferma les yeux attendant que la pluie cesse ou du moins se calme.

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pnj
Il l’avait finalement reconnue, Anne s’était alors approchée.
Le couronnement du Scorpion, elle soupira, en effet cela fait longtemps… la cour a bien changé depuis…
La porte de la taverne s’ouvrit, quelqu’un entra, Anne posa sa main sur la garde de sa dague et suivit la silhouette du regard. Un simple client. Trez lui proposa alors à boire, Anne avait sourit puis, se rappelant pourquoi elle était là, se tourna vers Jehan et Elderlyne, ils semblaient occupés… Anne reporta son attention sur Trez
J’accepte avec plaisir dit-elle avec un sourire avant de s’assoire à ses côtés
Anne le regarda un moment, lui aussi était trempé, comme tous les clients qui entraient. Elle était heureuse de retrouver quelqu’un qui avait connu le scorpion, son heure de gloire et sa fuite… heureuse de retrouver un visage connu, tant de choses avait changé..

Alors qu’est-ce qui t’amène dans ce lieu obscur qu’est la cour des miracles ? Lui demanda t-elle toujours souriante.
Attendant sa réponse elle but quelques gorgée de liqueur qui commencèrent à la réchauffer.
---fromFRJehan Rictus
Le regard de l'homme qu'il regardait rencontra le sien. Jehan ne chercha pas à se dissimuler, son regard resta franc, sans animosité, sans bienveillance, neutre.

Anne_Bonny avait rejoint cet homme. Qu'elle ne montrât aucun signe de venir leur parler, irrita Jehan. Si l'affaire lui plaisait, il ferait monter les enchères. Plus elle les ferait attendre, et plus Jehan exigerait avant d'accepter.
Lorsqu'il n'avait rien à faire, il regardait le temps s'écouler paisiblement, serein. Mais qu'il attendît et chaque seconde comptait pour une heure.


Elderlyne s'approcha, murmurant à son oreille elle lui glissait quelque chose dans la main. Il saisit cette chose et reconnut au toucher le métal d'une lame. Il en caressa le fil pour s'assurer du tranchant, par réflexe. Il se sentit bien embêté; d'un poignard, hormis pour couper le pain, trancher la viande, cueillir un morceau de fromage, il ne s'était jamais servit.
Il ne laissa rien paraître. Elderlyne se montrait rassurée qu'il en fût équipé, il ne voulut pas l'inquiéter.


Les musc'es neni, approuva t-il en murmurant, mins j'a m'têt', c't'elle qui fait l'travaill'. C'lui qu'à un a'me, quand qui voit qu't'en a pas, y 'ésite. C'est l'momint d'l'i fout' une raclée.

Il se mit à rire joyeusement pendant que des sabots martelaient le pavé de la ruelle.



Il entendit quelques mots de la conversation entre Anne_Bonny et l'homme au bar.

Il demanda, glissant les mots dans l'oreille d'Elderlyne:
T'la connais c'te géline, l'Anne_Bonny? Èt l'sco'pion, y t'dis quéq'chose c'te nom?
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P’têt’ ben qu’un jour gn’aura du bon
Pour l’ Gas qui croit pus à grand’ chose,
Qu’ a ben sommeil, qu’ est ben morose
Et qui bourlingue à l’abandon ;
pnj
Elderlyne était contrariée de devoir attendre, même si cette attente lui permettait de sécher un peu.
Jehan la fit sourire.


- Prendre l'ennemi par surprise, soit, mais je préfère toujours avoir une deuxième chance. Ma dague en premier, et le poignard au cas où. La chance et l'agilité sont parfois des alliées peu fiables.

Elle réfléchit quelques instants à la question sur Anne_Bony et Trez. Elle n'arrivait vraiment pas à se souvenir d'un quelconque Scorpion.

- Hum, des scorpions, j'en connais quelques uns, mais je ne pense pas que ça soit en rapport non. Anne_Bony, ça n'est pas une habituée de la cour, elle doit venir de province je pense. Trez, c'est un habitué lui. Je l'ai déjà croisé en taverne à plusieurs reprises. Il reste dans son coin généralement.
Bon, j'en ai assez d'attendre debout moi, viens, on va s'asseoir, elle sait où nous trouver de toutes façons.


Joignant le geste à la parole, elle prit place à la table placée contre la cheminée. Sa chemise était encore humide et collait désagréablement, mais elle se voyait mal imiter Jehan et la retirer. Ses cheveux collaient désagréablement dans son cou. Elle defit le lien de cuir qui les maintenait attachés sur sa nuque et les étala sur ses épaules pour qu'ils sèchent. Quitte à attendre, autant se mettre à l'aise.
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C’était exactement ça, le couronnement du Scorpion jusqu'à sa disparition. Oui, c’était là leur dernière rencontre. Le couple présent tournait sans cesse leurs regards dans leur direction semblant attendre quelque chose. Ils se mirent à parler tout bas.

Il observait Anne, elle n’avait guère changé depuis le temps.

Qu’est ce qui m’emmène ici ? J’ai quelques projets et j’ai trouvé plus sûr de me réfugier ici. La justice me pose quelque problème, seul la cour reste un refuge efficace contre eux. Je suis venu avec certains de mes amis, peut être les as-tu remarqué en entrant. Je dois également voir, si je ne peux pas trouver d’autres personnes ici.

Il but une gorgé de son hydromel, pour s’humecter les lèvres et repris.

Si tu été là lors de la venue de Bâton Noir, tu dois savoir quel massacre à eut lieu ici. J’ai décidé de lancer un projet par pure vengeance dans un premier temps, puis par intérêt ensuite. L’attaque d’églises…Ma nouvelle activité. Je l’ai déjà fait une fois, en compagnie de personnes de la cour, nous n’avons pas fait couler de sang, mais avons montré que nous étions là et que nous ne craignions pas l’inquisition. Je suis prêt à recommencer. Mais j’ai tout un programme en tête pour l’attaque.

Il observa le couple qui désormais discutait dans son coin. Il les montra d’un geste de la tête :

Qui sont-ils ? La femme, je l’ai déjà croisé, mais le barbu, lui, je ne l’ai jamais encore vu. Tu as affaire avec eux ?
pnj
Anne commençait à se réchauffer et à sécher, elle écoutait Trez en buvant de la liqueur
Bâton noir... cela ne me dit pas grand chose, j'ai du m'absenter de la cour quelques temps, j'avais des ennuies... mais j'ai effectivement entendu parlé de ce massacre...


Anne se tourna vers Jehan et Elderlyne elle ne les avaient pas oubliés

Je suis en affaire avec eux, j’ai du travail à leurs proposer… et toi tu cherches qui comme personne pour tes… projets ?
pnj
Il regarda de nouveau Anne.

Ils sont en affaire avec toi ? La fille je l’ai déjà vu auparavant, le barbu, lui non, il m’est complètement inconnu.
Sinon pour les personnes que je cherche ? hum…N’importe qui, ayant pour but de se venger de Bâton noir, ou bien alors, par plaisir de l’aventure tout simplement. Si tu as des personnes intéressées tu peux me les envoyer…Je saurais les recevoir. Et pour toi ? Quelles sont ces affaires pour lesquelles tu as besoin de ces deux personnes ? Aurais tu des projets en tête toi aussi ?


Il jeta un regard à l’inconnu qui était entrée dans la taverne, il était toujours immobile…Son regard alla de nouveau aux deux personnes, il fit un geste de la main pour les désigner à Anne.

Veux-tu qu’on les rejoigne ? Je ne voudrais pas qu’ils s’impatientent…Ils ont l’air bien s’entendre remarque.

Il eut soudain une lueur amusée dans ses yeux.

La cour, est parfois source d’étranges rencontres...j’espère que ça ne t’dérange pas, que je vienne leurs parler avec toi ?

Il s’en voulait de se montrer soudain si indiscret, peut être que les affaires d’Anne, étaient sécrètes, et qu’elle n’avait aucunement l’intention de s’encombrer d’une personne tel que lui…
---fromFRSouffre-Jour
Souffre-Jour poussa la porte de la taverne sans savoir ce qu'elle allait y trouver. Elle avait traversé pour la première fois la cour des miracles dans la journée et avait été assaillie par des relents de pourriture, de maladie, de faim à chaque coin de rue. Elle s'était efforcée de rester droite, de ne pas montrer à quel point tout ceci pouvait la rebuter, à quel point elle était au bord de la nausée. Après tout, valait-elle mieux qu'eux? Non, elle avait bien conscience de n'être née que du bon coté du lit. Sans être une de noble, elle estimait qu'être née dans un drap d'honnête paysan n'était pas si mal que ça.

Seulement voila, la roue de la fortune tourne, ou ne tourne pas. Pour certains elle reste en haut pour plusieurs générations, des petits chanceux que les rois de France, pour d'autre elle tournait à toute vitesse, et enfin, pour la cour des miracles, elle semblait bloquée en bas. Aux yeux du profane en tout cas. Un rendez-vous. Voila ce qui pouvait expliquer que souffre-jour rentre dans un tel tripot. Un homme, quoi d'autre? Chacun ses faiblesse vous rétorquerait-elle si vous essayassiez de lui faire la morale.

C'est en pensant à ce rendez-vous qui faisait autant battre son coeur que la peur de l'inconnu qu'elle entra dans la taverne. Souffre-jour jeta un regard autour d'elle. Tout le monde semblait en grande discussion et personne n'avait l'air de s'interesser à elle. Heureusement, sa courte expérience de la vie lui avait toutefois appris que les apparences pouvaient être trompeuses et la pâle silhouette blonde emmitoufflée dans une cape rouge dont la couleur avait fané s'accrochait au bout de métal froid qu'elle serrait contre elle de toute ses forces.

La démarche raide, elle s'assit à une table, héla une serveuse, commanda une bière et attendit. Son regard se promenait sur toute la pièce à toute vitesse. Quand elle estima qu'elle ne risquait rien de plus que dans la rue elle laissa tomber son capuchon, libérant une foule de mèches couleur or. Accrochée à sa pinte, elle se contenta désormais de fixer la porte.
---fromFRPück
Pück poussa la porte de la taverne tout en se reculant légèrement, les mains à la hauteur des hanches. Après avoir jeté un rapide coup d'oeil à l'entrée, il pénétra dans la chaude et odorante pièce où flottait une brume graisseuse qui gommait les détails et laissait sur le corps son empreinte.

Il marqua une pause et passa rapidement son regard sur le visage et la tenue des clients .... ses yeux capturèrent un reflet d'or, c'était bien elle. Les hommes autour n'avait point remarqué sa beauté et la grâce de ses formes à peine dissimulé par sa vesture.

Il l'observa à loisir, heureux de la voir enfin.

La cour des miracles était encore secrète pour lui. Il aimait ce lieu, dur mais loin des embrouilles politiques qui blessent l'âme plus qu'une messe noire ou qu'un coup de couteau.

Il commanda en passant deux chopes de bière et ainsi équipé s'approcha d'elle. Il s'inclina


Bonsoir Souffre-jour, enfin tu es là. Puis-je m'asseoir ?
---fromFRSouffre-Jour
Le grincement de la porte la tira de ses rêveries pour le moins agitées, elle leva les yeux et le reconnu. C'était bien lui, identique à son souvenir. Il s'approcha du comptoir, la démarche assurée. Si c'était feint alors il était meilleur acteur que ce à quoi elle s'attendait. Mais après tout, n'était-ce pas ça qui l'avait poussée? Découvrir l'autre facette.

Il avait deux chopes et il les posa sur sa table à elle! Il l'avait vue, il se rappelait de son nom. Sa voix était coulante, aux oreilles de Souffre-Jour en tout cas, et ses mots toujours aussi pesés.


- Avec grand plaisir ... Pück.

Elle glissa avec grace le long du banc lui laissant la place de s'assoire à coté d'elle. D'un coup de poignet léger elle sépara les deux chopines, s'emparant de l'une d'elle d'office avec un sourire.

- Une sorte de taxe de passage.
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