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[RP] Taverne le Rat Crevé

---fromFRPück
Pück prit place à ses côtés et percevant immédiatement le doux parfum de son corps si légèrment agrémenté de quelques fragrances dont les femmes ont le secret.
Il sourit à sa remarque


Vous me prenez un point, je salue votre finesse. Ce sera donc oeil pour oeil !

Ses yeux le captivèrent et c'est à regret qu'ils se détachèrent d'eux.

As tu faim ? ou préfères-tu dormir pour que demain nous puissions entreprendre la découverte de ce monde dans le monde ?

Il l'embrassa avant qu'elle ne réponde, d'un baiser délicat au toucher mais empli de force cependant.
Bienvenue à la cour des miracles ! je baptise ton entrée ici
---fromFRSouffre-Jour
Et dent pour dent, une chance pour elle, elle l'avait encore saine. On saluait sa finesse? Son dos se tendit, les compliments les plus flatteurs cachaient toujours quelque chose. Non, rien à craindre, pas de Pück, et puis, elle n'avait rien à offrir. Personne ne connaissait encore Souffre-Jour et son instinct lui disait que c'était la meilleure chose pour ne pas finir égorgée dans une ruelle. Sa bourse était vide. Elle se détendit.

Il lui posa une question, alors qu'elle outrouvrait les lèvres pour répondres elle sentit quelque chose de doux et chaud à la place de l'air habituel se poser dessus. Les lèvres qu'elle avait longtemps espéré, tout simplement. Elle les sentit se détacher d'elle à contrecoeur. Elle en voulait encore! Elle décida alors de tromper son envie en plongeant dans la bière. grossière erreur, la mousse de la bière n'était pas comparable. Une torture de plus dans ce bas monde.

Elle se mit alors à réfléchir à la réponse qu'elle allait donner. Tout à l'heure elle aurait volontier prit n'importe quoi pour caler sa fringale. Une galette de mais, une miche de pain rassie. Mais là, tout de suite, c'était une autre sorte d'appétit qui lui coupait le ventre. Ses bras, elle voulait ses bras, et sa chemise ... avec les dents. Oh oui, elle voulait de choses. Elle répondit d'une voix qui se voulait neutre. Heureusement que l'on ne réussit pas toujours tout dans la vie.


- Je n'ai pas très faim. Voir même pas faim du tout. J'ai sommeil .... très sommeil. Si nous, enfin, si je, si j'allais dormir.

Souffre-Jour se morigéna. Quand cesserait-elle d'enchainer gaffe sur gaffe. Elle passait sa vie à mettre les pieds dans le plat. Elle jeta un regard hasardeux sur Pück pour voir sa réaction et tomba sur ses larges épaules. Au diable la pudibonderie! La cour des miracles représentait une nouvelle vie, où l'on faisait fi de ces convenances bourgeoises. Oui, elle avait envie de lui, et non, elle n'avait pas à s'en cacher. De toute façon, elle était mauvaise menteuse.

- Et puis, comme les rues sont pleines de coupe-gorges, vous allez venir me protéger, vous allez faire le pied de grue dans ma chambre. Seulement ma peau est délicate et elle n'aime pas les morpions qui grouillent dans les paillasses il va falloir opérer une surveillance ... rapporchée. Vous m'emmenez où?
---fromFRPück
Pück l'enveloppa de ses deux bras, il sentit son corps chaud et soyeux contr lui, ses formes imprégnaient le sien de leur marque brûlante.
Il murmura à son oreille


J'ai organisé ton arrivée, j'ai un logis à deux pas d'ici, il est sûr, c'est le quartier des bohémiens, j'ai des liens de sang échangé avec eux, ils m'ont élevé quand j'étais enfant.
ils m'ont fourni de quoi équiper une chambre, la paillasse est propre, les draps viennent d'une bonne maison pillée pour le besoin, il y a tout ce qu'il nous faut. Tu pourras te restaurer aussi.

Sa lèvres partirent à la recherche des siennes, ses mains la caressèrent, son dos d'abord, puis ses seins

Partons ! j'ai faim de toi.

Il se leva, finit sa chope, rajusta sa cape qui découvrait ses deux lames trop brillantes. Il lui tendit la main pour l'aider à se lever.

Il salua les convives et ils quittèrent la taverne.
---fromFRJehan Rictus
Jehan s'assit à la table avec Elderlyne. Il avait prit la chaise à côté d'elle.

Il gardait un oeil sur Anne_Bonny et l'homme, un oeil sur Elderlyne. Il s'ennuyait. L'ennui lui était tombé dessus d'un coup. Comme un rideau qui tombe. Comme un fruit trop mûr se détache de la branche qui l'a vu se développer. Sans raison. Sans précipitation. Mais inexorablement.
Ses épaules s'affaissèrent. Son dos se courba à nouveau. Son visage devint inexpressif. Les mains posées sur la table, inertes.
Il ne cherchait plus à capturer des bribes de la conversation d'Anne_Bonny et de l'homme aux cheveux blancs.
Il était devenu amorphe.

L'entrée d'une femme suivie d'un homme ne le sortit pas de sa torpeur. Il les entendit entrer, entendit les bruits de leurs mots. Son esprit s'était détaché de son corps. L'esprit flottait vaguement. Toute volonté l'avait soudainement quitté. Toute velléité aussi.



Son esprit était sur un chemin désert. Le soleil était au zénith. La chaleur était presque étouffante. Le murmure d'un ruisseau se faisait entendre comme une promesse. Les oiseaux ne chantaient pas. Quelques insectes vrombissaient, stridulaient. Les arbres retenaient leurs feuilles de frotter les unes contre les autres.

Au loin, tout au fond de l'horizon, un nuage de poussière vacillait. Le nuage n'était pas plus gros qu'un frelon. Le soleil cuisant la poussière, le nuage donnait l'impression de danser. Et il dansait. Tout alentour, le silence régnait, plus pesant à mesure que le nuage grossissait. Encore imperceptiblement.

L'esprit rentra dans la forêt, derrière le premier arbre. Il s'éleva dans l'arbre, se cala contre le tronc. Une corde fut tendue à l'aide d'une manivelle. Un carreau posé.
Plus rien ne bougea.

Le nuage grossissait plus rapidement maintenant. La tension appesantit la forêt, les respirations retenues la retenaient.


L'esprit s'envola haut dans le ciel.

_________________
P’têt’ ben qu’un jour gn’aura du bon
Pour l’ Gas qui croit pus à grand’ chose,
Qu’ a ben sommeil, qu’ est ben morose
Et qui bourlingue à l’abandon ;
pnj
Assise auprès de Jehan, Elderlyne réfléchissait aux derniers évènements : son arrivée à la cour, au milieu de la débacle de Baton Noir, les morts partout, les blessés, puis l'invasion fugace des rats, son arrivée à la Pochée avec cette horrible femme. Tout lui avait semblé laid et rude à cet endroit, jusqu'à ce qu'un inconnu veuille chanter. De mauvaise humeur et fatiguée, elle se souvenait l'avoir rabroué. Un sourire rêveur lui fit tourner la tête vers Jehan. Il avait repris sa position habituelle qui donnait l'impression qu'il était bossu. Il paraissait perdu dans ses songes, endormi les yeux ouverts.
La chope d'Elderlyne était vide. Elle commençait à en avoir assez d'attendre, mais au moins, elle était sèche maintenant.
Elle lissa sa tignasse rouge avec la main et la rattacha. Fichue chevelure flamboyante qui lui avait valu bien des déboires. Dans son village natal, on l'accusait d'avoir eu commerce avec le malin, d'être une fille du diable, le rouge, couleur du mal. C'est ça qui l'avait poussée sur les routes pour trouver un endroit où elle ne serait pas rejetée, mais les superstitions étaient les mêmes partout, et elle avait fini par arriver à la cour. Fin de son voyage, ou début d'autre chose...
Songeuse, elle se leva et alla récupérer la chemise de Jehan sur la chaise, elle était séche et chaude également.
Revenant près de lui, elle hésita à le tirer de sa rêverie. Quels fantômes le hantaient lui ? Elle le connaissait si peu.
Doucement, elle plaça la chemise encore chaude sur ses épaules voutées et souffla à son oreille :


- Jehan ? Où es-tu parti mon ami ?

Le laissant dans ses rêves, elle se rassit, foudroyant du regard Anne_Bony et l'homme qui se faisait appeler Trez. Elle n'était guère patiente et sentait qu'elle n'allait pas attendre encore éternellement.
---fromFRLucius.Vorenus
Lucius entra dans cette taverne, il avait entendu dire que de nombreuses rencontres s'y faisaient, il était à l'affut de la moindre aventure intéressante financièrement.

Il venait de revendre à un receleur ses rapines de la journée, à peine de quoi prendre un repas chaud et de quoi boire, rien de bien intéressant, mais c'est comme ça qu'il avait toujours vécu, sans but précis.

Lucius repensa à son passé, rien de bien intéressant, sauf son premier meurtre, la première fois est toujours la plus difficile, mais avec l'habitude, ça devenait presque un plaisir.

Il commanda son repas chaud, avec une bière, éventée. Il restait discret dans son coin en s'alimentant.

_________________
La fourberie ne se voit jamais de face qu'à l'oeuvre.
pnj
Anne écouta Trez en finissant sa liqueur, entre temps un homme et une femme étaient entré puis reparti, ils avaient réussi à arracher un sourire à Anne qui eu un peu de mal à reporter son attention sur son interlocuteur. Peut-être les enviait t-elle, certainement. Malgré tout ça dernière question l’avait interpellée. Elle plongea alors son regard dans le sien.

Tu peux venir, mais c’est moi et moi seule qui suis en affaire avec eux, et je ne te permets pas d’intervenir, suis-je clair ?

N’attendant pas sa réponse Anne quitta sa chaise pour se diriger vers le tavernier, elle passa commande et alla rejoindre Elderlyne et Jehan avec une bouteille de vin et du Rhum. En s’approchant de la table elle vit Jehan endormit. Elle posa délicatement les boissons sur la table et pris une chaise essayant de ne pas faire de bruit puis se tournant vers Elderlyne elle lui murmura.

Je vous prie de m’excuser de vous avoir fait attendre, je n’avais pas revu mon ami Trez depuis longtemps…Anne se retourna pour voir ou était Trez, d’ailleurs il va nous rejoindreson attention se porta alors sur les boissons qu’elle avait amenéej’ignorais ce dont vous vouliez j’espère que cela vous conviendra…

Sur ces mots elle s’assit, il valait mieux attendre que le dénommé Jehan se réveille pour parler affaires.
---fromFRSouffre-Jour
Souffre-Jour déposa sa main dans celle qu'on lui tendait, gracieusement, précieusement presque. Elle allait se lever avec un sourire pincé de rigueur quand elle se rappella qu'elle était dans une taverne, et quelle taverne. Elle oublia les bonnes manières, durement acquises et se contenta de faire glisser le banc, qui racla le plancher dans un bruit sinistre.

[g] - Un chambre, des draps presque propres? Je crois que je vais me laisser tenter. [/g]

Après une chaude étreinte trop vite terminé elle jeta la cape rouge passé sur ses épaules, jeta le capuchon sur ses cheveux et sorti rejoindre les effluves nauséabondes de la rue. Elle se cramponnait au bras de Pück, moitié parce que les ruelles la dégoutaient, moitié par plaisir.
pnj
Anne_Bony était finalement venue les rejoindre, 2 bouteilles à la main. Elle proposait à boire.
Elderlyne, méfiante, ne savait pas trop ce qu'était le rhum, sans doute une fantaisie exotique. Aussi, prudente et préférant garder les idées claires, elle s'en tint au vin dont elle avait une certaine habitude. Elle remplit sa chope et y trempa légèrement les lèvres.


- Merci m'dame, ça fait du bien après les dernières émotions. Votre ami va nous rejoindre dites vous ? Lui aussi propose du travail ? Ca va être dur de se couper en 2.

Jehan était toujours plongé dans un état second, présent physiquement, mais ailleurs. Elderlyne posa une main sur son épaule et le secoua doucement, espérant le faire sortir de son engourdissement.

- Jehan ? Tu m'entends ? Reviens parmi nous, j'ai besoin de toi ... Jehan ?
---fromFRSoldats In Tenebris
Mastlich et Krusnorv poussèrent la porte du Rat crevé. Ils avaient quitté l'Antre quelques instants afin d'aller vider quelques chopes, voir... trouver... si l'occasion se présentait à eux... Ils scrutèrent les clients attablés la et remarquèrent un homme seul dont la tête était couverte d'un haume brillant. Il était placé dans un coin discret de la taverne. Ils s’approchèrent de lui.

Ils s'essayèrent de chaque côté de ce dernier, l'entourant afin lui fermer toute opportunité de fuite. Sans attendre, Mastlich lui assena un violent coup de coude dans les côtes et s'octroya cette chope pleine qui lui faisait face. Krusnorv écrasa le pied de l'étranger sous la table et s'accapara son plat chaud. Les deux hommes souriaient d'un air de défi.

Mastlich engagea la conversation :


Qu'est s' t'viens foutr' dans l'coin' p'tite tête ?

Il vida d'un trait la chope qu'il venait de saisir puis ajouta à l'homme :

N'a soif, l'Krusnorv et moi. T'la pay' ta t'rnée ?
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в тенебрис !
---fromFRJehan Rictus
L'esprit s'envola haut dans le ciel.


Un grondement croissant se mêla au nuage de poussière. Comme un roulement de tambour effréné. Plus menaçant à mesure que la distance diminuait.

Des silhouettes se détachèrent d'entre la poussière. Des silhouettes humaines. Des silhouettes chevalines.

La forêt expulsa des carreaux par dizaines. Tel du pollen emporté par le vent. Mais à plus grande vitesse. Le carreau perce le feuillage et déjà il emporte sa cible. Des cris fusèrent. Des râlent. Des hennissements. Des jurons aussi. De rage et d'impuissance. La poussière restait suspendue, vaguant autour des cris. Puis elle commença à tomber. Avec les corps, soulevant la poussière, plus mollement...


Jehan vit la main d'Elderlyne venir vers son épaule. Il n'avait rien perdu de ce qui s'était passé autour de lui. Il avait remarqué la nervosité de sa comparse. L'arrivée d'Anne_Bonny. Il avait remarqué son langage élégant; elle devait avoir eu une douce vie, l'aventure un piment sans doute. Il entendit le nom de l'homme: Trez.

Elderlyne secoua doucement son épaule. "j'ai besoin de toi" Ces mots lui firent plaisir, même si il était convaincu que c'était faux; elle était plus forte que lui, et plus au fait de la Cour. Pas lui.

Il lui adressa un sourire bienveillant puis se tourna vers Anne_Bonny.


Asteure dis no's c'que t'ch'ches! J't'as entendu pa'ler d'merc'naire. Qué qu't'veux faire?

Son regard surveillait discrètement les derniers arrivants. Il sentit instantanément que ces hommes étaient dangereux.
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P’têt’ ben qu’un jour gn’aura du bon
Pour l’ Gas qui croit pus à grand’ chose,
Qu’ a ben sommeil, qu’ est ben morose
Et qui bourlingue à l’abandon ;
---fromFRRobertLeVaillant
Toutes ces paroles paroles et paroles... l'endormirent...

Robert piqua du nez longuement puis s'affala lourdement sur la table !

Il était épuisé et sa tête tomab lourdement dans ses mains.

Un sommeil léger l'accabla quelques longues secondes, puis d'un sursaut il releva la tête et cria


Anne ! Anne ! Mais de quoi parlez vous ?

Il ouvrit des yeux hagards, prit un long soupir, secoua la tête pour reprendre ses esprits

Heuuuuu Pardon : je vous ai interrompu ! Vous parliez d'une troupe d'hommes à recruter non ? Je peux aider !
pnj
Jehan avait enfin réagi. Elle s'en senti soulagée. La négociation avait commencé, et Elderlyne se voyait mal prendre une décision à sa place.
Un sourire éclaira le visage raviné de Jehan, le premier sourire depuis qu'elle le connaissait. Elle lui rendit son sourire, puis se tourna a nouveau vers Anne Bony.
Des hommes poussèrent la porte et pénétrairent dans la taverne. Brusquement, Elderlyne se figea. Les cheveux sur sa nuque se hérissèrent et elle posa la main sur sa dague en les fixant du regard. Du coin de l'oeil, elle réalisa que Jehan avait eu la même pensée qu'elle. Son attitude avait changée, lui aussi sentait le danger.
Ils ne semblaient pas s'intéresser à eux pour le moment. Les gardant à l'oeil, elle se concentra sur la discusion. Un inconnu à une table voisine semblait vouloir prendre part à leur conversation. D'où sortait il celui là ?
Elderlyne se sentait mal à l'aise, prête à bondir de sa chaise à la moindre alerte.


Citation:
Asteure dis no's c'que t'ch'ches! J't'as entendu pa'ler d'merc'naire. Qué qu't'veux faire?


Elle attendait la suite des évènements, et la proposition d'Anne.
pnj
Anne sourit, Trez n’était les avaient pas encore rejoint, c’était tant mieux, elle n’avait pas l’intention de se laisser prendre de court.
Attendant que Jehan, se réveille Anne s’était servie un grand verre de Rhum, elle but quelques gorgées puis regarda un instant Jehan et Elderlyne.
Regardant cette dernière elle lui dit :


Il n’est nullement question de vous couper en deux, le premier arrivé le premier servi… si ma proposition ne vous intéresse pas, je vous laisserais bien entendu considérer celle de mon ami…

Anne but à nouveau, ce rhum n’était décidément pas mauvais du tout. Un sourire passa sur ses lèvres. Elle regarda entrer des hommes, un de ses mains s’était rapprochée d’une de ses dagues. Elle se pencha un peu puis murmura quelques mots.

Je suis à la rechercher de mercenaires qui voudraient travailler pour moi, ce… travail consisterait simplement à attaquer des vagabonds ou des villages si l’opportunité si prête… afin dans un premier temps de faire connaître ma guilde. Si cela vous intéresse, vous serez bien entendu payer pour votre travail, vingt écus par tête

Anne savait pertinemment que son offre, n’était pas des plus intéressante comparer à celle de Trez. Elle décida donc d’attendre son arrivée avant d’abattre sa dernière carte…
---fromFRLucius.Vorenus
Soldats In Tenebris a écrit:
Mastlich et Krusnorv poussèrent la porte du Rat crevé. Ils avaient quitté l'Antre quelques instants afin d'aller vider quelques chopes, voir... trouver... si l'occasion se présentait à eux... Ils scrutèrent les clients attablés la et remarquèrent un homme seul . Il était placé dans un coin discret de la taverne. Ils s’approchèrent de lui.

Ils s'essayèrent de chaque côté de ce dernier, l'entourant afin lui fermer toute opportunité de fuite. Sans attendre, Mastlich lui assena un violent coup de coude dans les côtes et s'octroya cette chope pleine qui lui faisait face. Krusnorv écrasa le pied de l'étranger sous la table et s'accapara son plat chaud. Les deux hommes souriaient d'un air de défi.

Mastlich engagea la conversation :


Qu'est s' t'viens foutr' dans l'coin' p'tite tête ?

Il vida d'un trait la chope qu'il venait de saisir puis ajouta à l'homme :

N'a soif, l'Krusnorv et moi. T'la pay' ta t'rnée ?


Lucius voulait observer, et c'est lui qui subissait. Il subit les deux coups. Il savait qu'il ne pouvait faire le fier face à ces deux types. Il garda son calme.

Baaah, j'vens chercher du travail. Marre d'crever d'faim ou de m'taper cte truc infect. Etre à mon compte c'est pas bon.. çaaa non. J'préferais quand j'tais avec ...

Il s'arreta quelques instants, puis reprit
J'étais comme un garde du corps. Moi c'est les couteaux que j'connais. Enfin l'est mort maint'nant.
Pour vot' tournée...
Il vida ses poches, et trouva 20 deniers.

Peux rien offrir avec ça moi.
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La fourberie ne se voit jamais de face qu'à l'oeuvre.
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