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[RP] Taverne le Rat Crevé

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Elderlyne fronça les sourcils en entendant la proposition d'Anne Bony. Détrousser des vagabonds ? C'était purement et simplement du brigandage, pas un boulot de mercenaire comme promis... enfin, 20 écus... Mais elle voulait quelques éclaircissements.
Elle but une gorgée de son vin et pris la parole.


- M'dame, excusez mais votre histoire c'est pas clair. Dans la plupart des comtés que je connais, et j'en ai traversé pas mal, ce genre de pratique finit imanquablement derrière des barreaux, dans le meilleur des cas. Ca s'appelle du brigandage. Un mercenaire, ça se vend à un seigneur, pour la guerre, pas pour détrousser les passants, mais admettons...
Vos 20 écus par tête, ça couvre quoi au juste ? 20 écus par prise ? 20 écus par jours d'attente sur les routes ? 20 écus par jour de prison ?
Désolée de paraitre si curieuse, mais si je dois risquer ma tête, je préfère savoir combien ça va me rapporter, en ennuis ou en espéces sonnantes et trébuchantes.

Le brouhaha à la table voisine se faisait plus bruyant. Elderlyne lança un coup d'oeil et vit l'homme prendre 2 coups, sans réagir. Il avait du sang froid celui là. Revenant à son interlocutrice, elle attendit sa réponse en la toisant du regard. Cette belle femme avait elle jamais eu de soucis avec la loi ? Elderlyne en doutait fortement. Se lancer dans une aventure, c'était tentant, mais il fallait choisir les bons partenaires.
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Anne rejoignit donc les deux personnes assises. Il resta là un instant accoudé au comptoir plongé dans ces pensées. Il porta son verre à ses lèvres, et le but à petite gorgée lentement.

La jeune femme semblée d’après son visage quelques peu déçut de la proposition d’Anne. Il se demandait bien ce que cela pouvait être.

Soudain deux hommes entrèrent. Ces deux inconnus se montrèrent comme de grosses brutes, comme tout ceux que l’on peut croiser au détour d’une ruelle ou d’une taverne à la cour. Rien d’extraordinaire.

Trez posa son verre désormais vide, et s’approcha d’Anne et des deux inconnus.


J’espère que je ne vous dérange pas…il jeta un rapide coup d’œil sur Anne afin de voir ce qu’elle pensait de son intrusion. Puis se tournant vers les deux autres.

B’jour. On m’appelle Trez. Il sourit à la jeune femme se rappelant l’avoir déjà vu. B’jour…Vous étiez sur la place contre Bâton Noir ? …Je crois me rappeler vos traits…votre visage dans le tumulte.

Il s’assit à leur côté, d’un air assuré et son regard allait de la jeune femme, au barbu cherchant à distinguer leurs pensées.
---fromFRJehan Rictus
Jehan fut déçu par la proposition de cette Anne_Bonny; du vil brigandage, pensa t-il, et mal payé de plus. Il ne laissa pas sa déception se marquer sur ses traits.

Il avait une oreille sur cette table, l'autre à la table voisine; un oeil discret sur ces hommes bruyants, l'autre regardait l'homme que Anne_Bonny avait dit s'appeler Trez.

Il voulut dire à Anne_Bonny qu'il n'était pas intéressé, que son offre n'en était pas une, tout au plus une aumône. Il n'en eu pas l'occasion, Elderlyne posait déjà des questions. Il ne l'interrompit pas, il voulait garder leur entente intacte. Surtout devant les autres.

L'homme se joignit à la tablée avant qu'Anne_Bonny pût répondre. Il se présenta et d'emblée reconnut Elderlyne. Il semblait qu'ils s'étaient déjà rencontrés, ou aperçus. Bâton Noir, encore un nom, pensa Jehan, encore une histoire à découvrir...

Jehan ne laissa pas à Elderlyne la possibilité de répondre à Trez. Il prit la parole:


J'suis Jehan. Jehan Rictus. Il gardait un oeil vers l'autre table en observant Trez. Quelque chose lui déplu; Trez affichait un trop grand calme, tel un seigneur assis mollement au coin de l'âtre, qui pouvait paresser car protégé par des gardes, des murs, la crainte des serviteurs. Mais Trez n'était pas un seigneur en son château. Jehan enchaîna les paroles: Quéqu'tu che'ches toué? D't'avail? J'c'ois pas qu't'as b'soin d't'avail, p't êt'e qu'tu che'ches des b'as solid's?

Jehan planta ses yeux dans ceux de Trez un court instant. Il regarda ensuite vers Elderlyne, se demandant si elle approuverait sa brusquerie.
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P’têt’ ben qu’un jour gn’aura du bon
Pour l’ Gas qui croit pus à grand’ chose,
Qu’ a ben sommeil, qu’ est ben morose
Et qui bourlingue à l’abandon ;
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Trez, puisqu'il s'appelait comme ça, s'était approché de leur table avant qu'Anne ait pu répondre aux questions d'Elderlyne. Il l'aborda. Le massacre, Bâton Noir.... Oui, elle s'était bien trouvée là après ce sinistre massacre. Jamais elle n'oublierait. Des morts, sur les champs de bataille, elle en avait déjà vus beaucoup, beaucoup trop, mais ceux de la cour, c'était différent. Les femmes, les enfants, des vieillards... ils n'avaient rien fait pour mériter ça.
A l'évocation de ces sinistres souvenirs, la jeune femme frissonna. Elle foudroya Trez du regard. Elle lui en voulait de faire remonter en surface des choses qu'elle souhaitait effacer de sa mémoire. Elle allait répondre vertement quand Jehan intervint.
Sentait il son malaise ? Voyait il un rival en la personne de Trez ? L'homme lui déplaisait il, tout simplement ? Elle n'en savait rien, mais elle fut soulagée qu'il réagisse à sa place. Il lui laissait le temps de se reprendre, de chasser les images que Trez avait ramenées dans sa mémoire.
Mais Jehan était nerveux, provoquant. Ca n'était pas l'endroit pour causer un esclandre. Souhaitant le calmer autant que se rassurer, Elderlyne posa sa main sur l'avant bras de son compagnon, puis pris la parole.


- C'est vrai, nous nous sommes déjà croisés, en des temps pénibles. Elle déglutit, baissa la tête et reprit, Je me souviens vous avoir vu, ici même après la bataille. Que voulez vous ?

Le ton d'Elderlyne était froid, neutre, annociateur d'orages pour ceux qui la connaissaient. D'une main, elle retenait Jehan, ou se retenait à lui, de l'autre, elle tenait la poignée de sa dague sous sa cape. [/i]
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Trez soutint le regard de Jehan, puisque tel était son nom. Il sorti sa pipe de sa poche, laissant le temps à ses interlocuteurs de fulminer tranquillement. Il bourra sa pipe avec des gestes rapides et familiers. Puis l’alluma. Les regards tournaient vers lui étaient malveillant.
L’accueil de Jehan et la jeune femme s’était montré froid et peu encourageant à son arrivée.
Aussi après avoir prit une grande bouffée de fumée, il laissa échapper un sourire.


Hé bin…Restez calme…Il posa une main se voulant ferme sur le bras de Jehan.
Content de te connaître le Barbu…Jehan ? C’est donc ton nom ? Je m’en souviendrais.


Il tourna ses yeux vers la jeune femme, elle semblait prise d’un certain malaise, son visage c’était fermé subitement à l’évocation de Bâton Noir. Peut être lui serait-elle utile pour la suite ? Avant de dire quoi que ce soit d’autre, Trez se leva et se maintint ainsi devant la table, la pipe à la main.

J’vais vous dire ce qui m’amène. La demoiselle me comprendra certainement. J’n’sais pas ce que vous a dit Anne…Moi, mes projets serait de continuer ce que certains on déjà fait à mes côtés. Je me suis étonner du très petit nombre de notre groupe à ce moment là…C’est donc à la suite des événements de la cours, c'est-à-dire de l’intrusion de l’inquisition et de tout le carnage qui a pu suivre.

Il jeta un regard, à la jeune femme.

Mon but est de rendre la monnaie à tout ceux qui nous ont fait souffrir. J’ai fait un saut à l’église de Brignole, Lieu où se trouve Bâton Noir, qui est actuellement curé et Maire de la ville…Mon action est en réalité un travail de dur labeur, tout d’abord montrer que nous sommes là, prêt à se venger, en terrifiant et en menaçant toutes les communautés présentes dans les villes, qui ne sont pas montrer, et qui par cette inaction ont soutenu de façon indirecte, les actions de l’inquisition. Je sais qu’ils ont été jugés par ce qu’ils ont fait. Mais certains d’entre nous, on tout perdu, leur enfants, leur parents, tout ce qu’ils avaient à été piller ou voler. J’ai déjà attaqué lors d’un office, une église, celle d’Argentan…Cela au lendemain des événements, nous n’étions alors que trois. Ce peu d’engouement, j’l’explique par tout ces pauvres gueux de la cour…

Il fit un geste en direction des brutes à la table voisines.

Voyez ces gens qui se montrent si brutaux avec de pauvres gens, sont incapables de se battre contre plus fort qu’eux…Trop peureux, moins sur de leur force peut être. Hé hé…

Trez ricana et prit une nouvelle s’emplit une nouvelle fois ces poumons de cette fumée si apaisante. Il fouilla de son autre main dans sa poche, et en tira de petits bouts d’os et les jeta sur la table.

voila, les reliques de l’église d’Argentan…Aucun de ces pieux croyants, ne m’a empêcher de les prendre…Personne ne c’est défendu…Voilà, ce que je veux faire terrifier, tout ces pauvres gens qui croit en l’inquisition, en l’église, en tout ce qui sème la violence sur le bas peuple, sur tout les pauvres, sur tout ce qui ne peuvent se défendre.

Trez porta la main à sa ceinture d’un geste vif, sans qu’aucune personne n’ai eu le temps de bouger. Et en sortit son coutela, il le planta au centre de la table.

Ce pouvoir central, doit mourir, et la cour a les forces nécessaires pour ébranler l’inquisition, je le sais, et je l’ai remarqué lors de cette bataille…Je sais que ce pouvoir peut être bafoué et mis à mal.

il jeta un regard un regard à Jehan, à la jeune femme, à Anne puis se rassit, calmement.

J’ai besoin d’homme, pas forcement de gros bras, mais de personnes qui sont sensibles à ma cause et prêt à se combattre si il le faut. Mon action sera fait de rapide coup d’éclat, de façon à disparaître rapidement…Je ne vous propose rien, seulement je vous dis, que si vous partagez mon idée, ou si vous manquez d’action, sachez que vous pouvez venir me trouver. Je suis très souvent à la cour, pour le moment, je n’ai encore rien commencé tout n’est qu’une ébauche un vague projet…Mais je veux que la cour soit crainte et fasse parler d’elle…Mais dans le tout le royaume, et non pas seulement, ici dans les venelles…

Il s’arrêta de parler laissant ses interlocuteurs réfléchir, discuter, penser, s’imaginer ce qu’il venait de leur dire. Il planta simplement son regard dans chacun de ces yeux braquaient sur lui, et portant sa pipe à ses lèvres.
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Anne regardait Trez, elle avait failli l’interrompre vivement. Elle s’attendait parfaitement à cela. Elle se doutait que sa proposition était bancale…le brigandage car c’était bien de cela qu’il s’agissait n’avait rien de très interessant au vue des risques encourus…
elle réfléchit donc quelques instants laissant Trez finir… quand il eut finit, elle le regarda d’un œil noir…

Tu as du manquer quelques-uns de mes propos tout à l’heure Trez… J’ai à te parler, peux-tu venir une minute ?

Sur ces mots Anne se leva regarda Jehan et Elderlyne

Excusez-nous quelques instant, il faut que je parle à Trez, nous vous laissons réfléchir à l’une et l’autre des propositions…

Elle s’éloigna alors dans un coin sombre de la salle loin de toute table, elle attendait Trez.
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Anne semblait hors d’elle. Son regard furieux braquait sur lui en laisser deviner long sur ce qu’elle allait lui dire. Trez ne dit aucun mot. Il jeta un regard à Anne qui allait s’isoler dans un coin, puis regarda, Jehan et la jeune femme. Il leur sourit.

Pardonnez moi, je dois m’éclipser quelques instants…Réfléchissez, si ce que je vous ai dit vous intéresse vous savez où me trouver.

il leur jeta un dernier regard plein de malice, fit une dernière réverrance moqueuse qui aurait pu être produite par n'importe quels riches en écus en guise de salutation, puis il s’en fut rejoindre Anne, dans le recoin sombre de la taverne où elle c’était réfugiée.

Hé…Anne que ce passe-t-il ?

Il la regarda avec curiosité, attendant quelle s’explique sur le fait qu’elle soit parti soudainement et sur cette discussion privé entre elle et lui.
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Anne vit Trez approcher, malgré la pénombre elle le regardait dans les yeux et fit un effort pour ne pas élever la voix. Elle abattait ses dernières cartes…

Qu’est ce qui se passe ? Tu oses poser la question ? Ne t’avais-je pas interdit d’intervenir ?

Elle jeta un regard à Jehan et Elderlyne.

Enfin… elle soupira, je me doutais que ma proposition était bancaleajouta t-elle sans quitter le couple du regard. Puis elle planta à nouveau ses yeux dans ceux de Trez.

J’en ai donc une à te faire, admettons qu’ils acceptent ce que tu leur propose, combien tu leur donnes ? Accepterais-tu qu’il travail pour toi, au nom des mercenaires du BA ? tu comprendras qu’il met difficile de recruter sans que mon organisation soit connue, j’accepterais donc également de me joindre à toi… pour l’aventure finit-elle en souriant.

Qu’en penses tu ?
Anne continuait de le regarder dans les yeux un sourire aux lèvres
---fromFRdephie
Apres avoir erré un moment dans les ruelles elle se decida a entrer se rechauffer dans une taverne, et c'etais la premiere qu'elle avait trouvé...
Poussant la porte doucement, sa capuche lui recouvrant toujours le visage, elle entra discretement, jetant a peine un coup d'oeil aux personnes presentes. Apres un instant d'hésitation elle s'assit a une table dans un coin peu eclaire et attendit que qu'elqu'un vienne la servir

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Dis-moi tes signes et dis-moi ton langage
Dernier combat...

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Il sourit devant la proposition et l’air mystérieux que prit Anne pour lui expliquer son problème. Ainsi ce n’était donc que ça.

En fait, tout dépend d’eux, si je comprend bien…

Il jeta un regard au couple

Tans qu’ils ne me donnent pas de réponse, je ne peux rien te promettre. Et comment je pourrais leur expliquer que je les engage, si ils sont d’accord, au nom des mercenaires du BA, alors que moi-même je n’en fais partie d’aucune façon.

Il essayait de rassembler ses pensées qui arrivaient brusquement en tentant de résoudre le problème d’Anne.

Je ne sais pas si ma proposition les intéressera. Il faut être motiver pour faire ce que je demande, et ne pas avoir peur des conséquences, et pour ce qui est de la rémunération, je ne peux rien promettre si ce n’est le partage du butin éventuellement rassemblé après la prise d’une église.

Il porta distraitement la main à sa ceinture, son couteau n’y était pas, son regard alla à la table qu’il venait de quitter et le vie encore planté, il irait le reprendre après leur conversation
Je fait cette action au nom de la cour…Je veux que la cour sorte de sa torpeur, et se venge…se venge de ses enfants tués lors des combats, de tout ces massacres qui ont suivit l’intrusion de l’inquisition à la cour.

Ses yeux se portèrent sur ceux de la jeune femme.

Bon…J’aviserais selon leur réponse. Pour ce qui est de faire connaître ton groupe, le fait de me suivre pourrais te servir, puisque, je compte bien attaquer les villes de tout les royaumes, et peut être même attaquer les cathédrales, mais cela je le verrais en fonction des forces que je pourrais avoir.

Il aperçut une femme qui entrait dans la taverne, il la reconnue aussitôt Dephie, il l’avait croisé dans la ville d’Argentan. Mais que pouvait-elle bien faire ici ? Il la suivit du regard, puis s’en revint à son interlocutrice attendant sa réaction.
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Trez avait fait son discours, puis il était parti discuter avec Anne. Ces 2 là semblaient avoir des choss à régler.
Faisant tourner le vin dans son verre, Elderlyne replongea dans ses pensées.
La cour... son retour... le sang partout sur les murs, les entrailles glissantes, les gémissements des mourants... oui, elle se souvenait trop bien de tout ça, comme l'oublier.
Bâton Noir, elle le connaissait aussi. Elle était née dans le village voisin du sien. Elle avait guidé Blackbible jusque là-bas. La cour avait réagi, contrairement à ce que Trez semblait penser. Mais quand ils étaient arrivés à destination, ils avaient découvert que les encapuchonnés avaient déjà fait le nécessaire et les soldats entouraient le village. A 3, il ne leur rester plus qu'à remonter. Au retour, Black s'était donné la mort, rejoignant les victimes de Baton Noir. Tout cela, Elderlyne l'avait vécu....
Le souvenir de toutes ses horreurs était encore vivace dans son esprit. Réalisant que ses mains tremblaient sur le verre à cette simple évocation, elle le serra de toutes ses forces pour se calmer.
Redynamiser la cour, pourquoi pas... La lame ecarlate était morte, le masque semblait inactif, Libertad était en proie à des combats internes, Andom était mort... Quant aux encapuchonnés et aux In Tenebris, ils vivaient reclus.
Soupirant, elle retira machinalement le couteau de la table et s'amusa distraitement à essayer de le faire tenir en équilibre sur son doigt. Ses mains tremblaient toujours. Elle aurait aimé effacer sa mémoire, oublier le sang et les larmes.. Soupirant, elle se tourna vers Jehan. Essayant de maitriser sa voix un peu chevrotante, elle demanda :


- Alors Jehan, tu en penses quoi de tout ça ?
Personnellement, piller les plus pauvres que moi sur les routes pour un salaire , bof. Une journée de brigandage en solo peut rapporter plus que ça, et je n'aime pas profiter des plus faibles que moi. Je connais trop bien ce que veut dire se coucher l'estomac vide... Quant à l'autre proposition... Il l'a vraiment fait à Argentan, j'en ai entendu causer...

Le regardant, elle attendait sa réponse avec anxiété. Sa décision était prise, s'il voulait bien d'elle, elle le suivrait. Le reste importait assez peu, elle éviterait juste de détrousser des traines misères. Ca ne rapporte rien que des ennuis et elle n'aimait pas ça. [/i]
---fromFRRobertLeVaillant
Voyant l'amibance s'échauffer, Robert ferma les yeux tentant de rester dicrêt mais ouvrit grand les oreilles !

Des Mercenaires ?!! Voilà ce qu'il cherchait ! Il n'avait peur de rien : ni de la mort, ni des massacres... Rien ! Rien ne le faisait trembler !

Au fond de lui il sentait une force forte et grandissante : Il avait besoin de vengance ! Il s'allierait à eux coute que coute !

Gentleman il était, il serait ! Mais sa vengance était plus grande que tout !

Un affreux rictus se dessina sur son visage.
---fromFRJehan Rictus
La main d'Elderlyne sur son avant bras lui fit comprendre qu'il s'emballait. Du moins, c'est ainsi qu'il l'interpréta. Il pouvait bouillonner à tout instant quand on le faisait attendre, quand il avait le sentiment qu'une situation lui échappait, et dans bien d'autres circonstances encore.

Elderlyne, par une espèce de magie, Jehan n'aurait pu expliquer le pourquoi, avait la capacité de le calmer. Il lui accordait des privilèges qu'il ne tolérait pas des autres. Il n'aimait pas les familiarités; une main se posant sur lui l'agaçait profondément. D'autant plus d'une personne inconnue.
Et Trez posa une main sur son bras!
Jehan se retira vivement, comme si la main lui avait causé une brûlure. S'en était une, de brûlure, pour Jehan.

Jehan s'irrita encore plus quand Trez se leva pour leur parler. Il ricana intérieurement, il pensa que Trez devait être plus habitué à discourir devant une assemblée de gras bourgeois.
Décidément, cet homme lui déplaisait de plus en plus. Il l'écouta se gausser, ainsi Jehan interprétait l'attitude et les paroles de ce Trez, des exploits dont il se serait commis. L'attaque d'une église. Jehan pensait qu'il n'y avait rien de bien courageux à s'en prendre aux paysans recevant leur justification hebdomadaire pour leur souffrance quotidienne.

N'eut été la main d'Elderlyne restée sur son avant bras, il aurait retiré le couteau de la table et l'aurait planté dans la cuisse de son propriétaire. Il enragea de ne pouvoir le faire. La main de sa comparse le lui interdisait, il pensait qu'elle voulait le calme pour mener à bien la discussion, il ne le lui refuserait pas; bien que la connaissant depuis peu, il l'appréciait déjà beaucoup. Il se rasséréna rapidement: qui sait, pensa t-il, l'occasion de montrer à ce fanfaron que trop d'arrogance finit toujours par se retourner contre son auteur se présentera encore, sans doute très prochainement.

À peine Trez eut-il lâché son dernier mot qu'Anne_Bonny lui réclama un aparté.

Jehan avait plus confiance en cette femme. Il regrettait seulement qu'elle leur proposait de s'en prendre à des pauvres bougres.

Il les observait du coin de l'oeil pendant qu'il parlait avec Elderlyne:


J'vas t'dir', j'aim' pas c'te chapon là. 'L'a des maniéres qui m'déplais'nt. Y va no's m'ner d'dans un' sal' histoi'e.

Mais l'Anne, el' propose rien d'bien poétique. Dét'ouser d'pauv'es hères, c'est pas un boulot po'r l'Jehan.

Qué qu't'en penses?

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P’têt’ ben qu’un jour gn’aura du bon
Pour l’ Gas qui croit pus à grand’ chose,
Qu’ a ben sommeil, qu’ est ben morose
Et qui bourlingue à l’abandon ;
---fromFRSoldats In Tenebris
Mastlich et Krusnorv entouraient toujours l’homme à la tête coiffée d’un haume. Ils avaient quémandé à ce dernier de faire couler la bière pour leur compte. Celui-ci semblait les ignorer et s’emportait en excuses inutiles qui ne leur dessècherait pas le gosier. L’homme visa ses poches pour en extirper 20 deniers. Mastlich empoigna les piécettes sans attendre.

Il se leva, se dirigea vers le comptoir et revint s’asseoir à la table, tendant une chope à Krusnorv et portant la seconde à ses lèvres. Il se rapprocha de l’étranger, plongea son regard sombre dans le sien puis lui lança alors après avoir envoyé claquer sa main sur l’arrière du crâne de l’inconnu :


Tin ! V'la une bonn' taloche. 'Coute moi bin.
J’crois bin q’t’viens d't’endetter p’tite frappe. T’nous doit c’te t’rnée, au Mastlich et à moi.
Pis c’qu’on n’aime point qu’on nous doiv’ l’ jonc, nous.

Va falloir qu’t’rouves un moyen d’nous rembourser pour c’te bière qu’t’nous paye. On s’off’ point des canons quand on a pas l’sou.

Comment t’vas ti point nous r’donner not’ monnaie ?

T’l’était gard’ corps p’tite frappe ? Et t’sais manier l’joujou ?
, ajouta Krusnorv en picotant de sa dague le bas ventre de l’étranger, un sourire aux lèvres.
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в тенебрис !
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Citation:
J'vas t'dir', j'aim' pas c'te chapon là. 'L'a des maniéres qui m'déplais'nt. Y va no's m'ner d'dans un' sal' histoi'e.

Mais l'Anne, el' propose rien d'bien poétique. Dét'ouser d'pauv'es hères, c'est pas un boulot po'r l'Jehan.

Qué qu't'en penses?


La voix de Jehan chassa les fantômes de l'esprit d'Elderlyne. Cette voix puissante et son accent inimitable. Est ce que la poésie avait finalement le pouvoir d'éloigner les démons ? Elderlyne faisait très rarement confiance à qui que ce soit, mais pourtant, elle avait instantannément fait confiance à Jehan, elle en comprenait pas pourquoi, mais elle suivait son instinct. Il n'aimait pas Trez, très bien, ils éviteraient donc Trez. Le plan d'Anne était complètement bancal pour le moment, ils le mettraient de côté, peut être pour plus tard.

- Ce que j'en pense ? Hum... pas grand chose de bon en fait. L'homme a raison sur pas mal de points, sauf qu'il ne s'en prend pas aux bonnes cibles. C'est pas les curés de campagne qui sont en cause dans l'affaire du massacre de la cour, c'est l'inquisition. Piller des églises où les pauvres hères viennent chercher du réconfort, je ne vois pas trop en quoi ça peut aider à se venger de l'inquisition.
La proposition de Anne, comme tu dis, elle manque de poésie. Il n'y a rien de glorieux à dépouiller les serfs ou les mendiants. Bon, je crois qu'on a perdu notre temps hélas.... A moins qu'ils se mettent d'accord sur autre chose à nous proposer. Pourquoi tu crois qu'ils ont l'air de négocier ?
Personnellement, j'essayerai bien de retrouver l'aubergiste du piège à Ours, il serait p'te prêt à payer pour qu'on trouve qui a cramé son auberge et qu'on l'aide à se venger. A moins que tu ais une autre idée ?

Elderlyne souriait à présent. Son malaise était terminé, comme si la force de Jehan était passé en elle par le simple contact de sa main sur son bras. Elle remplit à nouveau leur verre, but une gorgée pour chasser les derniers restes de fumée dans sa gorge jetta un coup d'oeil à la table voisine, où les choses semblaient s'envenimer.
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