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[RP] Taverne le Rat Crevé

---fromFRJehan Rictus
T'as bin raison. L'brav' curé, y est bin p'us so'vent en rogne su' l'inquisition qu'les pauv' paysans. Gna des brav' curés, j'en ai d'jà connu...

Jehan fronça les sourcils. Il réfléchissait à ce que venait de lui proposer Elderlyne. Aidez le patron du Piège à Ours à identifier l'auteur de la flambée. S'en suivraient les représailles. Ce qui ne serait pas pour lui déplaire. Il espérait que la vieille de la Pochée était derrière tout ça. Non par vengeance, mais parce qu'il prendrait du plaisir à la voir dans une situation périlleuse.

Il sortit aussi brusquement de ses pensées qu'il y avait plongé :


'Coute mué! On va 'couter c'qu’y z-ont à no's di'e. Et si y chipotent trop, on leu' dit "O'voir la compagnie" et on fait c'que t'as dit pou' l'Piège à Ou's.

Ça t'va ?

_________________
P’têt’ ben qu’un jour gn’aura du bon
Pour l’ Gas qui croit pus à grand’ chose,
Qu’ a ben sommeil, qu’ est ben morose
Et qui bourlingue à l’abandon ;
pnj
Elderlyne opina de la tête. Le visage de Jehan avait retrouvé sa bonne humeur habituelle, semblait-il et elle préférait ça.

- Ca me va Jehan. On va voir ce qu'ils proposent... Les négociations ont l'air ardues !
Tiens, buvons un coup en attendant, on aura pas tout perdu comme ça. Désolée de t'avoir retenu tout à l'heure, mais je ne voulais pas qu'il t'arrive quelque chose....

Consciente de s'embrouiller dans des explications oiseuses, Elderlyne s'occupa les mains en remplissant les chopes et en surveillant alternativement les brutes d'à côté et ses futurs employeurs potentiels.
pnj
Anne soupira, tout tenait à la réponse que donnerais Jehan et Elderlyne. Anne n’avait pas répondu tout de suite, elle réfléchissait…le feu de la taverne avait refait jaillir de vieux souvenirs… un visage lui apparut, Ambre
Son regard revint sur Trez. Elle le regarda quelques instant dans les yeux.


Très bien dit-elle résignéenous verrons ce qu’ils en pensent… Elle lui sourit En tous cas, tu peux compter sur moi je te suivrais…mais nous aurons déjà le temps d'en reparler... tu me permettras quand même de faire une dernière proposition…

Sur ces mots Anne le regarda encore quelques instants dans les yeux puis se dirigea vers la table qu’elle avait quittée… en chemin elle remarqua un homme souriant étrangement, elle le regarda un instant puis elle s’assit à la table.
Anne commença par se servir un verre de rhum, elle vida la moitié du contenu avant de prendre la parole.


Je m’excuse une nouvelle fois de vous avoir fait attendre, j’ai conscience que ma proposition n’a guère d’intérêt pour vous et a vrai dire, je ne tiens pas à brigander pour le moment.


Anne regarda tour à tour Jehan et Elderlyne dans les yeux, elle jouait sa dernière carte, s’ils n’acceptaient pas elle trouverait quelqu’un d’autre…


Je vais donc vous faire une unique et dernière proposition avant de voir ce que vous décider, voyez-vous l’incendie de tout à l’heure m’a rappelé quelqu’un, une femme du nom d’Ambre avec qui j’ai quelques comptes à régler… si vous la trouvé et la ramener ici je vous donne milles écus chacun, et cinq cent avant votre départ afin de régler les frais de nourriture et les risques bien entendus… mille cinq cent écus chacun


Sur ces mots Anne finit son verre de Rhum, elle tourna une nouvelle fois la tête vers l’homme qui souriait étrangement… puis revint à Jehan et Elderlyne, elle attendait leur réponse.
pnj
Il écouta Anne, elle sembla plongé soudain dans d’étrange pensées, un voile passa sur son visage, puis son sourire revint. Elle se leva, pour se diriger vers les deux personnes.

Trez la suivit de prêt, il repris sa place initial en ne disant mot, se contentant de fixer le barbu de son regard inquisiteur. Il repris son couteau qu’il avait laissé, il avait remarqué que la jeune femme avait joué avec un instant. Il le remit dans sa ceinture, d’un geste pensif. Il posa son bras sur la table. En écoutant Anne faire sa dernière proposition. Le barbu semblait être de plus en plus lointain…Il semblait désintéresser, le regard froid et vide de tout sentiment.

Trez le dévisageait depuis un certain temps, il détourna son regard vers la jeune femme, elle semblait plus attentive, mais son visage montrait désormais un certain détachement, comme si elle avait déjà fait son choix.

Trez se passa rapidement la main sur sa tête, puis se frotta le nez à l’aide de sa manche. Il observa les différentes personnes encore présente dans la taverne, chacun des groupe semblait ignorer les autres…Un simple jeu de regard parfois dénoter d’un intérêt éphémère pour un éclat de voix plus fort que les autres ou un frottement, ou pour un raclement de chaise sur le sol…La méfiance, régnait en maître à la cour. Son attention revint à sa tablée. Et attendit que le couple prenne une décision. Il ne fit pas un geste, pas un soupir, il se contenta simplement de les fixer tour à tour, allant de l’un à l’autre dans un silence profond.
---fromFRRobertLeVaillant
Le regard de Anne croisa le sien quelques instants, il y vit une invitation. Lentement, il se leva, soutenant toujours son regard.

Il se diriga d'un pas décidé vers la jeune femme, ne la quittant plus des yeux. Il salua la tablée d'un geste de la tête puis s'adressa à elle.


Pardon de vous importuner Madame, mais j'ai surpris quelques unes de vos paroles. J'ai cru comprendre que vous recherchiez quelques hommes de mains. Ai je bien compris vos intentions ?

Il tira une chaise puis s'assit sans plus rien ajouter à la tablée.
pnj
Anne avait vu l’homme se levée de sa chaise, elle avait quelques secondes auparavant vu son sourire… sa main droite s’était alors glissée sous la table et avait saisi la garde de sa dague.
Entre temps, Trez l’avait rejoint. Avait-il vu que cet homme approchait, elle l’ignorait… A peine en avait-elle eu finit avec sa proposition qu’une voix s’éleva.
Anne surprise, tourna la tête et sortit d’instinct la dague de sa ceinture. Voyant l’inconnu s’asseoir, elle posa son arme sur la table, bien en évidence…


En effet, messire vous avez fort bien entendu, je me nomme Anne Bonny et comme vous le voyez, je suis pour le moment en affaires, il vous faudra donc attendre votre tour…


Anne le regardait, elle n’avait pas sourit, sa voix était calme et posée. Elle reporta ensuite son regard sur Jehan et Elderlyne attendant comme Trez une réponse.
---fromFRRobertLeVaillant
Il écouta les paroles de la jeune femme, son nom de lui semblait pas indiférent mais il aima à l'entendre. Quand elle eu fini, il lui sourit tout en plongeant ses yeux dans les siens.

Enchantée Madame ! Je ne souhaitais pas vous déranger, mais juste vous proposer mes services.

D'un mouvement rapide il posa sa main sur la dague, recouvrant l'arme de sa main puis la poussa lentement vers la jeune femme.

Rangez donc votre arme Madame, vous n'en aurez pas besoin avec moi !
---fromFRJehan Rictus
1500 écus pour ramener une femme. Jehan remâchait cette proposition. Il comprit que le travail serait dangereux; personne n'est assez sot pour proposer une telle somme si l'entreprise est facile. D'un autre côté, ils auraient 500 écus rapidement, il leur suffisait de dire oui. C'est ce point qui le tourmentait; Anne_Bonny ne les connaissait pas et elle parlait de leur donner 500 écus pour dire oui. Jamais il n'aurait donné une telle somme à deux personnes qu'il ne connaissait pas.
Jehan pensait qu'il y avait une raison qui lui échappait pour expliquer un tel agissement.

Il but à la chope qu'Elderlyne lui avait remplie.

Il chercha le regard d'Elderlyne.

Quand elle le regarda, il abaissa les paupières pour lui dire qu'il était partant. En même temps, ses lèvres firent une moue pour lui dire qu'il s'en remettait à elle, que si elle voulait refuser, il l'approuverait.
Il espérait qu'elle comprendrait les signes.

Il vida la chope.

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P’têt’ ben qu’un jour gn’aura du bon
Pour l’ Gas qui croit pus à grand’ chose,
Qu’ a ben sommeil, qu’ est ben morose
Et qui bourlingue à l’abandon ;
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1500 écus pour ramener une femme ici. Son coeur fit un bond soudain. 3000 écus à 2 ? Qui pouvait disposer d'une telle somme ? Et qui était prête à dépenser cette fortune pour retrouver une femme ? Elderlyne dévisagea Anne quelques instants, devinant que sous la façade calme se cachait certainement un besoin insasiable et plus fort que tout, la vengeance. C'était le seul moteur assez puissant qu'elle connaisse pour justifier une telle somme.
Elle tourna la tête vers Jehan et croisa ses yeux. Elle y perçut un signe d'acceptation. Evidemment, 2 pauvres gars de la cour ne pouvaient pas cracher sur une pareille somme.
A l'instant où elle allait prendre la parole toutefois, un homme s'assit familièrement à leur table, le même qui les avait déjà importunés à plusieurs occasions.


- Messire, je ne me souviens pas que nul ne vous ait invité ici, veuillez partir immédiatement ou vous taterez de ma lame. Il me semble qu'on vous a demandé d'attendre, ça ne voulait pas dire installez vous, mais bien le contraire.

Ponctuant ses paroles, Elderlyne sortit sa dague et la pointa sur l'inconnu, menaçant clairement sa gorge s'il ne faisait pas mine de bouger. Tout en tenant l'inconnu en respect, elle répondit à Anne.

- Dame Bonny, il va falloir que nous parlions sérieusement de cette affaire, mais considérez dès à présent que la recherche d'Ambre est commencée.

D'un mouvement sec de sa dague, elle poussa légèrement l'importun qui tardait à partir, ses yeux le foudroyant du regard. [/i]
---fromFRdephie
Il n'y avait donc pas de serveuse ici, elle etait fatiguee d'attendre mais les discussions semblaient tendues, ce n'etais pas le moment de se lever et d'attirer l'attention.
Cet homme l'avait reconnue apparament, elle pensait que sa capuche et son accoutrement auraient suffit a la masquer, elle devrait etre plus prudente.
Baissant un peu plus la tete, elle attendit que l'ambiance s'appaise avant de bouger.

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Dis-moi tes signes et dis-moi ton langage
Dernier combat...

pnj
Anne avait jeté un œil noir à l’homme qui venait de s’asseoir, il avait posé sa main sur sa dague… Anne le regarda dans les yeux comme il l’avait fait quelques instants plus tôt et dit en lui rendant son sourire.

Ne vous avisez plus de toucher à l’une de mes dagues messire, j’en ai tué pour moins que cela…

Sur ces mots, elle avait repris son arme et l’avait remise à sa ceinture. Elle regarda à nouveau Jehan et Elderlyne. Le barbu semblait réfléchir, et c’est Elderlyne qui pris la parole pour tenter de chasser l’inconnu qui était venu s’assoire.

Anne se leva pour essayer de calmer la situation.

Laisser dame Elderlyne… il peut rester… à moins qu’il ne vous dérange bien entendu ?

Anne jeta un œil à l’inconnu, elle ne tenait pas à perdre un employé potentiel, il était déjà assez difficile de recruter.
Elle avait sourit en entendant les dernières paroles de la jeune femme. Anne se rassit.

Dans ce cas parlons.
Anne se servit un nouveau verre de rhum et put quelques gorgées avant de reposer le verre sur la table.
---fromFRRobertLeVaillant
Anne avait, avec son fabuleux sourire, détendue la situation. Il plongea ses yeux dans ceux de Elderlyne, puis les descendit lentement sur la lame qu'elle tenait.

Déterminé et calme, il poussa doucement la main de la jolie jeune femme tout en lui souriant. Il jeta un coup d'œil vers Jehan, guettant sa moindre réaction puis se rassit sans mouvement brusque.

Il soupira et ne murmura alors que quelques mots à leur unique intention


Calmons-nous, si vous le voulez bien. Je ne vous ai rejoints que dans un seul but : le vôtre !
pnj
Trez observait la scène, son regard allait de l’un à l’autre étonné de ce qu’il entendait. Du messire par là, du Dame, par ici…La cour des miracles ça ? Non, trop de politesse, trop de manière pour bien peu de chose. Il sourit devant le toupet de l’inconnu qui vint interrompre les débats durant un bref instant…En voilà qui n’a pas de code, à moins que ce ne soit une simple apparence. Trez se leva soudain et jeta un regard à Anne.

Je dois y aller, si tu veux parler de mon projet, tu n’as qu’à me retrouver. Je suis à la cour, me trouver ne sera pas bien difficile. Jehan, et vous, jeune inconnue, je vous remercie pour votre attention, à très bientôt…je suis persuader que l’on se retrouvera.

Il jeta en disant ces mots, un derniers regards sur le Barbu, un regard ironique…Puis, il se retourna vers le reste de la taverne, les hommes étaient toujours là, il se dirigea vers la porte. Il devait retrouver, ses acolytes, ces hommes prêts à se battre pour une cause, et non pas pour de l’argent, si la cour, était riche elle aurait été dépouillée depuis longtemps par ces habitants.
Il ouvrit la porte, remonta le col de son manteau, et sorti en se courbant devant le vent.
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Il avait touché sa lame.
Avant que quiconque ait pu seulement le prévoir, le poing libre d'Elderlyne jaillit et alla s'écraser sur le visage de l'inconnu, qui recula et tituba sous le choc. Furieuse, la jeune femme donnait brusquement l'impression d'avoir grandit. Elle repointa sa dague en avant, en garde à présent, et prête au combat. D'une voix grave et glaciale, elle dit :


- Je sais pas qui tu crois être le bellâtre, mais apprends déjà une chose, si tu veux survivre ici : nul ne touche ma lame et nul ne me touche sans mon accord. Je choisis aussi les gens avec qui je travaille, j'embarque pas avec des momes. Si la dame veut de toi, elle viendra te le dire, décampe ! Le prochain avertissement sera sanglant. T'es à la cour ici.

Les sens en alerte, elle vit du coin de l'oeil Trez qui quittait la taverne. Toujours en position de combat, elle reprit la parole en direction de Anne.

- Soyons clairs. Le pourquoi ne nous regarde pas. Le comment ne vous regarde pas.
Je veux juste savoir où je trouve cette femme et si nous devons vous la ramener vivante ou morte. Ensuite, on vous retrouvera pour vous prévenir que le boulot est fait. La moindre entourloupe, et on vous retrouvera. Montpensier n'est pas si grand. On est d'accord ?

Elle sentait la présence de Jehan derrière elle, elle savait qu'il surveillait leurs arrières. Toujours menaçante, elle attendait la réaction d'Anne.
pnj
Anne en avait assez elle se leva une nouvelle fois, elle regarda Elderlyne puis l’inconnu et dit à l’attention de ce dernier.

Allez m’attendre à la table du fond, là bas je vous y rejoins dans un instant. Elle pris la bouteille de rhum et la lui tendit. Et prenez ça avec vous…

le ton était froid, glaciale même, elle n’attendit pas qu’il eut bougé pour regarder Elderlyne, elle continua sur le même ton.
Quand Trez quitta la table, elle le salua d’un signe de la tête, si elle avait besoin de lui, elle le retrouverait…

Ramenez-moi cette femme vivante, ici, à la Cour, pour ce qui est de la trouver… penser vous que si je savais ou elle était, je vous demanderais de la chercher ? Anne avait sourit en entendant le nom de son village
Vous me connaissez mal… et vous ne devez pas connaître Montpensier… enfin Anne soupira pour ce qui est de votre avance, allez à la place centrale quelqu’un vous remettra votre du…
En avons nous fini ?

Anne regarda Elderlyne et Jehan tour à tour, elle attendait…
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