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[RP] Taverne le Rat Crevé

---fromFRSualtam_Black_Douglas
Sualtam lui prit la main qu'elle tendait. Elle disparut complètement dans son énorme paluche. Il lui murmura :

"Morag, ici, c'est le pire endroit ou nous sommes jamais allés. Ici, la seule loi qu'ils connaissent, c'est celle du plus fort. Cela ne change rien de la ou nous avons grandit, si ce n'est qu'ici, les cafards ne se cachent pas.
De toute façon, ici, on arrêtera de fuir. Et demain, c'est la fête... Profitons en tant que nous le pouvons..."

Sualtam reprit sa marche en avant et pénétra dans la pièce centrale. Vit un couple se disputer, et probablement qu'un des des deux resterait sur le carreau. Ne voulant pas déranger, il chercha un aubergiste du regard.
Ne voyant personne, il entraina sa cousine vers un escalier branlant semblant mener a ce qui servait de chambre, restant toujours entre les amoureux et Morag. L'odeur était pire encore que ce qu'il pensait. Les marches ployaient sous son poid, menaçant de rompre à tout instant. En haut, il avisa une pièce presque vide.

Un reste de paillasse presque pas entièrement moisie tronait au milieu. Un cadavre dépouillé était appuyé sur une chaise à trois pieds. Il prit le corps et la balança par l'ouverture qui servait de fenetre. Prit un peu de la paille du "matelas" pour en dégager les restes à moitié liquide. Se tourna vers Morag. Vit sa tête...


"Jamais arrière."
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---fromFRMorag Black Douglas
Appuyée au chambranle de la porte, elle le vit s’affairer à ses préparatifs d’installation. Jeter un cadavre par la fenêtre, oui….en essuyer les morceaux qui traînaient encore, oui..
C’est peut être là qu’elle s’endurcit, en le voyant méthodiquement lui installer un semblant de confort, avec toute sa fierté de chef de clan, comme s’il lui installait un boudoir. Le fait même de faire du ménage dans cette pièce si abominable, que « sordide » était encore un compliment, avait un quelque chose de si dérisoire , et pourtant primordial ! Jamais arrière ! ! Son cousin était dans le juste ! Il fallait continuer, faire contre très mauvaise fortune mauvais cœur, mais faire face tout de même !
Il serrait les dents, agissant avec efficacité, comme toujours ! Alors elle se devait d’agir, d’être à la hauteur, honorer son clan, être digne de son cousin. Elle leva le menton, entra décidée dans leur nouveau château, et posa sa petite patte sur le bras de Sualtam, qui avait retrouvé un barreau de bois, et en équipait la chaise bancale, pour qu’elle puisse leur servir à nouveau, telle un trône !

Ce sera bien, ici. C’est désormais chez nous !

Elle tenta un sourire.. tourna sur elle-même, les bras écartés.

Regarde, deux membres du clan sont ici, nous sommes donc comme au château ! Pas de fauteuil, pas de baldaquin, mais quatre murs autour de toi et moi! Pas d’agents du Roy Jacques … l’anonymat et la sécurité!
Sualtam, va voir l’aubergiste, paye le grassement pour cette chambre, comme pour un palais, et demande aussi une chandelle ! Enfin, grassement, …sois généreux dans les remerciements, plutôt!


Morag sentait ses poumons et sa gorge s’offusquer de leur nouvel environnement, et devinait l’arrivée d’une toux qui serait bientôt irrépressible. Il fallait à tout prix que Sualtam quitte la chambre quelques minutes, qu’elle puisse donner libre cours à la maladie.. Toujours sourire, elle se racla la gorge, puis remarqua quelque chose par terre. Se pencha, le ramassa..

Oh, un doigt..

Le jeta par la fenêtre, et s’essuya la main contre son jupon.
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pnj
La porte s'ouvrit à nouveau. L'air froid et puant de l'extérieur se mélange à l'air tiède et puant de l'intérieur. Toujours les mêmes trois petites marches branlantes avant d'accéder au sol, terre battue, plancher, pavés, allez savoir avec la crasse, de la taverne.

Un bref coup d'oeil circulaire permit à Marlowe's de jauger les changements. Aucun. Un bref instant, il crût s'apercevoir dans un coin sombre, fraîchement arrivé à la Cour, aussi impatient qu'un puceau devant son premier tendron. Il secoue la tête, pas le moment des souvenirs.

Un couple en discussion, peut-être du monde à l'étage, tranquille, parfait. La fête des fous va bientôt battre son plein, et il n'y participera que convenablement ivre. Et ça, va lui falloir un bon moment, pas certain même qu'il le soit à temps.

Il s'assoit sur le comptoir, le dos à un pilier, commande d'un signe une cruche de tord boyaux, plus de sciure que de fruits là dedans, pour sûr.


A la mémoire des incrédules...

L'alcool le réchauffe immédiatement, mais va lui en falloir un peu plus pour qu'il se mette à chanter.
---fromFRMorag Black Douglas
Au retour de Sualtam, il n'y paraissait plus rien , sauf une légère coloration des pommettes.

Tu as payé? Tu as trouvé l'aubergiste? Pouvons nous rester là?

A sa tête furibonde, elle devina que non. Elle alla tout contre lui, lui sourit pour lui montrer qu'elle n'etait pas fachée.

Après tout, qui dit que cette auberge a un tenancier? Nous n'avons vu personne! Redescendons ensemble, tentons de nous restaurer, de boire de quoi nous réchauffer, et meme de quoi oublier!
Veux tu? Et voyons qui le destin mettra sous nos pas. Des rats, des cafards, des punaises, certes, mais il n'y a pas que des cloportes, ici! Enfin, j'ose le croire!


Elle prit sa grande main entre les siennes et l'attira vers la porte. Bravache et courageuse, elle lanca:

Allons, peut être que le ragoût servi céans ne contient que de la viande animale, et peut etre meme pas d'insectes! Il parait que les larves cuites ont le gout des noisettes! Qui sommes nous pour avoir peur du gout des noisettes? Viens il nous faut quelque chose de restaurant.

De toutes ses forces, elle l'attira vers la porte, tout réticent qu'il semblait être à l'idée de la laisser sortir de leur abri relatif..
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---fromFRSualtam_Black_Douglas
Sualtam grogna. Elle tirait vers la porte avec une force qui n'avait rien à voir avec sa frèle silhouette.

De toute façon, il doutait de trouver quoi que ce soit de solide à manger dans ce bouge. Mais elle avait faim, cela se voyait, et il leur faudrait tôt ou tard trouver quelque chose. Il descendit devant elle. L'homme accoudé au comptoir l'avait regardé passer sans broncher tout à l'heure, et n'avait pas bougé. Le couple se regardait, ivre de colère, ils ne pipaient mot. A moins que ce ne soit d'autre chose. Avisant une marmitte sur le feu, il s'approcha de l'âtre, n'osa pas se demander ce qui brulait en dessous et en souleva le couvercle. Perdit le maigre sourire qu'il avait eu à l'idée de se remplir l'estomac.

Peste. Manger liquide leur suffira pour ce soir. Il laissa Morag près du feu, loin des deux autres et alla au comptoir.
Sualtam commanda une cruche et vit la serveuse lui donner la denrière au moment ou son voisin finissait la sienne. Elle partit en chercher ailleur, il ne voulait pas savoir ou, mais vit son voisin ennuyé. Sans un mot, le scot lui versa un verre.

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pnj
La première cruche fut élégante, sachant se faire oublier aisément. La seconde mit enfin une distance convenable entre lui et le monde, à présent, tout l'art consiste à rester sur la crête de l'ivresse, sans choir dans l'abysse noirâtre des souvenirs. Un exercice délicat, une danse sur la pointe d'un poignard.

Malgré l'alcool ingurgité, son maquillage reste d'un blanc nacre, et sa larme d'amarante. Seul l'éclat de ses pupilles trahit le souffle de l'alambic dans ses veines. Dans son dos, l'escalier menant à l'étage craque, l'homme à la vesture étrange se montre à nouveau, accompagné d'une damoiselle portant couleurs semblables. Il ne sait ce qui les lie, hormis une affection et un soin de l'autre évident.

Plus par désoeuvrement que par précautions, il les suit des yeux, sans quitter sa posture entre souplesse et avachissement. Bien que marqués par la fatigue et la faim, leurs traits conservent finesses. Exilés à la recherche d'un refuge, ou curieux venu s'encanailler à la fête des fous, peu lui importe, la Cour est un lieu d'accueil permanent, accueil sauvage parfois.

Un frémissement agite ses lèvres à la vue de la mine désappointée de l'homme envers la marmite, le fricot du rat devait porter son nom. A son approche il n'esquisse pas plus de gestes que de lamper son dernier verre. Dans les parages, beaucoup aime marquer leur territoire par main sur épée, voir en dégainant pour un regard mal placé, pourtant une lame se tire pour tuer, non pour menacer ou parader. Marlowe's laisse les siennes à leur place, le sang coulera bien assez tôt dans son avenir.

Un cillement de surprise lui vient au geste de Sualtam. Il lève le gobelet à nouveau remplie.


Honneur à celui comprenant les besoins de l'ivresse.

De l'extérieur parvient musique dissonante et cris de joies, les fous sont lâchés, les cages de la démence collective ouverte, une fois encore, la Cour vacille en sarabande.
---fromFRMorag Black Douglas
Sualtam ne l'avait pas servie. A l'évidence, le rata devait avoir goût de noisettes! Et alors? Elle aurait bien, même, grignoté le petit doigt trouvé dans la chambre, qu'elle avait bêtement jeté dehors par la fenêtre! Sa dernière quinte de toux l'avait ravagée comme une lame de fond, et elle devait reprendre des forces. Pour elle, mais surtout pour lui, ne pas être un poids mort, ne pas être une charge. Ne jamais lui donner le regret d'être ici avec elle!

Il parlait avec un client. Un client un peu avachi, l'ivresse au bord des yeux, mais alerte et tendu.. Comme les bruits de la rue s'amplifiaient, elle n'entendit pas s'ils se parlaient ou pas. Sa faim la dévorait quand elle aurait voulu dévorer à sa faim!
Elle se leva , ramassa sur une table une écuelle sale, la rinça d'un fond de pichet rance, jeta le liquide en versant l'assiette au dessus de l'âtre qui grésilla.
La marmite...En soulevant le couvercle, elle se demanda si mijotait là le repas des chiens! Un premier haut le coeur passa, mais Doe or Die, elle allait manger, car elle avait faim! Point! Elle se marmonna entre les dents: Il n'y a pas de rats frais, à Paris?
Espérant ne pas être vue de Sualtam qui lui tournait le dos, à présent, elle se servit une louchée de la potée de viandes suries, au milieu desquelles flottaient quelques rutabagas et navets malingres. Elle reposa le couvercle en silence, et s'attabla.
La première bouchée fut immonde! Autant que l'odeur l'annonçait!
La seconde bouchée fut infâme! Autant que l'aspect l 'annonçait .
La troisième bouchée fut infecte! Mais elle passa tout de même!
Elle sortit de sa bouche une aile de blatte, craquante et rigide, plutot fade..
Vint alors le second haut le coeur. Elle serra les dents, déglutit avec application, et respira très profondément par le nez. Ravala le tout..
Droite et crispée sur son banc, face à son assiette qu'elle n'osait plus regarder, elle ferma bien fort ses paupières, pour endiguer la crue de larmes de rage qui menaçait. Goût de bile et goût de sang..
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---fromFRSualtam_Black_Douglas
Sualtam souleva son verre, pensif… Ses doigts se crispent sur le métal du gobelet, le déformant légèrement. Puis il se relâche, jette la tête en arrière dans un grand éclat de rire aussi soudain qu’explosif qui secoue ses épaules puissantes, se tourne sur sa gauche, en direction de son voisin :

" Bien parlé ! Je crois que rarement dans notre vie, nous avons eu autant besoin d’oubli, celui de nous même ou celui des autres… Mais je ne suis certainement pas le premier ni le dernier dans ce cas ici! "


Il vide son verre cul sec, secoue la tête, remplis à nouveau le sien, celui de son voisin, puis sort de son tartan un autre pour Morag. Il se tourne vers elle et la voit, tenter de manger la mixture… Elle croise ses yeux…

Il grogne, ménage une place à sa droite, en écartant les détritus divers qui jonchent l’endroit, et y pose le gobelet, sans un mot. Cela n’avait rien avoir avec ce qu’ils avaient l’habitude de boire, c’était même très loin du malt distillé deux fois dans les caves du château, mais cela lui ferait passer le goût de ce qu’elle mangeait. Il le remplit aussi. Lorsqu’elle se lève et s’avance pour venir s’installer à côté de lui, il y voit l’incarnation de la grâce. Il la regarde un moment, puis tourne doucement la tête vers son voisin, attentif à la façon dont il la regarde venir vers eux…

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---fromFRMorag Black Douglas
Délaissant sans regret son assiettée répugnante, surement déjà revomie dans la marmite, Morag s'avançait vers Sualtam. La place qu'il tentait de rendre présentable à ses côtés était forcément pour elle, il tentait toujours de lui adoucir la vie.
En s'avançant vers lui, elle jeta un coup d'oeil alentour...les bas fonds de Paris... Lui, chef de clan, et elle, ici, fuyant les sbires du bon roy Jacques..Penser au clan ajouta à son humeur maussade. Le clan.. décimé! Elle eut une pensée pour le petit Archibald.. Archi, as tu réussi à te sauver?
Mais Sualtam avait rit avec l'étranger. Déjà une affaire conclue? non, pas si vite, pas déjà.
Elle voulait profiter d'un peu de repos, un peu de chaleur: fuir en plein mois de décembre n'était pas à conseiller, même à ses pires ennemis! les nuits au fond des granges, parfois chez un allié, ou parfois sous un pont, et si la justice divine existait, Jacques paierait pour celà. Pour ses poumons moisis, le château brûlé, pour les femmes violées, pour leur fortune dérobée, et leur blason sali, et ahhh, pour Archi perdu dans la lande, et peut etre rattrapé par les soldats..Le petit garçon était il en vie?
Elle s'installa sans un mot aux côtés de Sualtam.
Pour se rassurer, Morag frola furtivement du dos de la main le poignet de son cousin, et posa son bras sur le comptoir, restant main contre main avec lui. Curieuse, elle leva la tête vers l'homme assis sur le comptoir. Qui était il? Il n'avait pas une tête à les aider à trouver un meilleur refuge, ou quelque activité qui se monnaye, sans tenter de les arnaquer au passage! Pouvait on accorder le moindre crédit aux gens qui peuplaient ce lieu de perdition?
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---fromFRAnonymous
Apres avoir lancé un dernier regard a la femme qui avait tentée de le tuer,Tedeso vit entrer avec l'odeur bestiale de la cour trois personnes.
Il passa un coup sur son bras,virant toutes les bêtes qui étaient encore dessus,et ouvrit la porte en bois,respirant a pleins poumons cette odeur putride,puis se didirgea vers les berges de la seine,le bras toujours endoloris par cette attaquer."tout ca pour une bagu"pensa t il,et ils esquissa un sourire bref qui disparut tres vite lorsque Tedeso reprit conscience des lieux
Vilissë_morna
La Cour est bien trop calme, ça en devient même triste de voir que cet endroit est ainsi délaissé. Mais bon, tant pis. Sombre arriva finalement non loin du Rat crevé, lieu incontournable pour boire un verre ou deux...eheheh. La demoiselle se retourna pour vérifier si la cavalière la suivait bien. Elle haussa les épaule, pourquoi s'être embarassée de cette femme après tout ? Pour quelques malheureux écus seulement ? Quelle imbécile elle fait, à force de proposer son aide à tous elle va finir un couteau planté dans le dos, il serait dommage que cela arrive...Morna fit un signe de main à la cavalière puis poussa la porte de la taverne, laissant le soin à la demoiselle de s'occuper de sa monture...Elle ne va pas en plus attendre dehors par les températures actuelles!

Les effluves d'alcool ce faisait sentir depuis le seuil, une chaleur se dégage de chacune des tavernes de la Cour, une chaleur humaine. Commes des rats dans un abris les protègeant du gêle. Chacun veut ce montrer plus fort que l'autre, quitte à mourir sur le champ. Morna referma la porte délaissant totalement la jeune femme dehors. Après tout elle n'est pas bien loin, au pire elle fera une rencontre, mais sans plus. Pour le moment la jeune fille se contenta de s'installer à une tablée et demandé de quoi se réchaffer les entrailles.

Les personnes présentes n'étaient pas très nombreuses, deux personnes près du comptoire et un troisième assis sur celui-ci. Il y a vraiment de drôles d'oiseaux dans les bas fonds de Paris lorsque l'on regarde bien...eheheh. Mais outre ces quelques personnes du peuples rien de très intéressant...
Ayumi
Ayumi suivait la jeune fille quand celle-ci entra dans la taverne sans l'attendre...

Trop aimable...

Elle chercha une écurie mais on aurait dit qu'il n'y en avait pas dans cet endroit, à contre coeur elle s'pprocha de l'oreille de la jument et lui murmura quelques mots dans sa langue et la flatta avant de prendre bourse et armes en les cachant dans sa cape et en entrant dans la taverne à son tour, elle repéra celle qui l'avait aidée et s'assit en face d'elle le visage toujours aussi sérieux

Alors? On peut faire les présentations maintenant?
Ayumi...je viens...d'un pays lointain et j'ai 17 ans.

Elle tendit sa main qui découvrit son poignet où était gravé sur un bracelet en cuir le tigre rouge, le symbole de sa lance. Le voyant elle ramena sa main et tendit l'autre en souriant
Vilissë_morna
Quel sérieux dites moi. Avec un peu de chance elle est dans l'armée celle la à en croire sa courtoisie. Mais bon, en même temps ici son statue si elle en a un ne lui sera en rien utile, il lui serait peut être plus de mauvaise augure qu'autre chose. Le sujet des présentations était revenue, elle ne lâche pas prise facilement celle-ci...La demoiselle se présenta la première en gentil fille qu'elle était. Une fleur sauvages au milieu des corps en putréfactions...Peu après Ayumi lui tendit une main, un étrange bracelet de cuire se découvrit alors, intéressant, ça doit valoir une petite somme...Mais bon, elle n'est pas là pour dépouiller la demoiselle en question. Morna finit par prendre la chope que le tavernier venait de poser sur la table tout en lançant un regard dédaigneux aux deux demoiselles. En voilà un qui manque de gaieté. La jeune fille finit par regarder l'autre main que venait de lui tendre Ayumi, une poignée de mains peut être ? Sûrement, oui... Sombre leva un sourcil mais finit par prendre la main de la jeune femme dans la sienne et la serrer légèrement, en général quant on prend la main dans la sienne par ici c'est pour la trancher d'un coup de couteau...mais passons cela.

Morna...Fille de la Cour à ton service pour quelques temps, juste le temps de te sortir d'ici ma belle...après tu continuera ton petit bout de chemin seule...j'ai rien à faire avec toi au départ, j'vois pas pourquoi j'changerai mes habitudes pour tes beaux yeux...eheheh

La jeune fille finit par lâcher la main de Ayumi et s'en désintéressa de plus belle. Cette femme n'est pas ici pour rien, elle est là pour trouver et donner une leçon à des hommes...Seule contre des hommes de la Cour ? Aucune chance de s'en sortir...Par ailleurs si elle est là pour les quelques rumeurs qui courent au sujet de deux chevaliers là elle à une petite chance, si elle donne de quoi convaincre quelques personnes bien entendu...Tout à prix ici, même le fait de vivre est payant, ou bien tu paye, ou bien tu crève. Mais bon, cette histoire est quand même intéressante...

Mais dis moi Ayumi, tu as dis être là pour deux hommes, dis m'en plus à leur sujet...que j'me fasse une idée des pigeons qui roucoules dans les ruelles de la Cour attendant tranquillement qu'on les déplumes...
Ayumi
Le sourire d'Ayumi se crispa, décidément elle avait perdue l'habitude de ce genre d'exercice mais qu'est-ce qu'elle se sentait bien! Ici elle risquait sa vie en permanence et elle pouvait tester ses talents d'éclaireurs tout comme retrouver son ancien métier et son interlocutrice mettait la barre haute dès le début...ce qui lui plaisait bien sur.

Lors que le tavernier les regarda l'air méprisant elle le fixa dans les yeux l'air dur avant de se détourner quand Morna lui posa une question, pour qui se prenait-il?


Les deux hommes? Et bien ce sont des étrangers à la Cour tu as dut les apercevoir...y en a l'air pompeux avec sans doute une belle armure et une belle épée, l'autre ressemble à son écuyer qui le suit partout où il va...c'est le maitre qui m'intérresse mais je pourrais pas "l'affronter" toute seule, je ne connais pas la Cour et cet homme est réputé au combat.

Quant à tes habitudes tu ne pourrais pas...les changer? Pas pour mes beaux yeux comme tu dis mais pour un peu d'action dans cet endroit qui me semble vide et un peu d'argent bien sur...

Ayumi défia du regard la jeune fille, si elle cherchait de l'action Ayumi pouvait lui en donner mais pour l'argent...bah si le tavernier repasse elle pourra toujours lui prendre la bourse...ou alors peut être que Diego en a lui...après tout ils vivent ensemble elle le remboursera après! Mais bon...faut le retrouver mais avant tout trouver quelques hommes manières...
---fromFRCelan
Voila qui faisait un bon moment que Celan ne passait pas au Rat Crevé. Il était enfaite allait faire un tour a Paris esseyant d'y trouver une proie intéressante. Ses recherches furent vaines. Une fois qu'on connait les noblillons et les curetons, ils sont tous aussi inintéressants.
Né a la Cour des Miracles et vouée a celle-ci, Celan connaissait tous et chaqu'un des recoins et tenait dans la tête les visages et les noms d'un grand nombre de ces habitants.
Jeune, entre les 17 et les 18 ans, il était très large et mince, toujours le dos courbé et le pas lourd. En tout cas, c'est l'impression qu'il donnait. Mais ses yeux bleu et vivaces étaient la preuve du contraire. Souvent caché, peu de gens le connaissaient, il jouait avec l'ombre comme l'on joue avec une alliée qui peut toutefois vous tromper. Ainsi c'était la Cour des Miracles.

Ombre glissante sur les toits comme le lui avait appris son amie, il sauta a terre face a la porte de la taverne.
Il enleva de ses habits toute la poussière qu'il avait fait volé dans son silencieux atterisage et mettant un main a l'épée il poussa la porte de Rat Crevé.

La porte se referma silencieusement. Il n'y avait pas grand monde, mais une silouhaite connue se dessinait.

Il l'approcha pour s'apercevoir qu'elle était en compagnie d'une autre femme. Avec un clin d'oeil Celan salua Morna d'un geste de la tête.


Tiens tiens, qui voici? mon amie Sombre!

Celan la contourna pour apercevoir le visage de sa compagne tout en laissant le sien dans l'ombre. C'était une autre jeune fille, pas plus agée que lui et que Morna, mais visiblement inconnue de la Cour.

Il laissa sa main glisser le long du dos de Morna et fini par s'assoire près d'elle, decouvrant ses cheveux noirs, son teint brulé par le soleil, ses traits droits et fins et ses perçants yeux bleu.
Assit, il appela le tavernier et lui comenda un bibe en sortant une piècette de la poche. Il en avait rarement des piecettes le jeune Celan, alors face a un possible regard interogateur de l'Ombre il repondit.


Arrète Morna, celle-ci je l'ai gagnée honêtement, l'vieux était trop fatigué de porter sa bourse, je l'ai aidé a se defaire du poids!

Il porta sa main a la ceinture et fit resonner une bourse bien garnie et la montra sous la table a Morna, la chachant a l'autre fille.
La bierre arriva et il la porta a ses lèvres.
Ignorant completement l'autre jeune fille, il se tourna sur sa chaise de sorte a se trouver face a Morna.


Tu sais la belle, je reviens de la Place Centrale... Devine ce que j'ai vu? Hehe, un joli chevalier. Je t'assures, ses pas trop bien elevés et sa voix cachaient quelque chose, c'était pas compliqué de reconaitre en lui un étranger, et puis aussi il y a un autre homme qui l'a reonnu. L'homme il portait une cape et hésitait trop pour avoir vécu ici... Après je sais plus, ils étaient menés par une femme que j'ai déjà apperçut dans les recoins mais je connais pas son nom... t'sais, la folle qui marche a quatre pattes...
Je crois qu'ils viennent par ici, mais j'ai vite fait de venir depenser ce que je peut depenser, le reste je le doit a l'Hesten et a la Raclure.


Dessinant un gros sourire, il reposa ses lèvres sur la chope et regarda l'autre jeune fille.

C'est quoi ton nom l'inconnue?
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