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[RP] Taverne le Rat Crevé

---fromFRSualtam_Black_Douglas
Sualtam sourit quand le visage de son interlocuteur s'anime enfin. Voila qui était mieux. Il sursaute cependant quand il se met à faire un drôle de mouvement au dessus du comptoir, sa main droite venant chercher dans son dos dans un reflexe. S'en éloigne dès qu'il s'aperçoit que le danger n'est pas aussi imminent. L'écossais se détend à nouveau. Entends avec plaisir qu'il accepte la proposition. Sourit, crache dans sa main et lui tend :

" Soit ! Et va pour Marlou, ce nom en vaut bien un autre. Je suis Sualtam et voici Morag. Tu ne regrettera pas ton choix, tu es gagnant dans les deux cas. Et sache que mon bras peut-être encore prolongé, si le besoin s'en fait sentir. "

Il indique du pouce une garde qui dépasse de l'arrière de son tartan, dégagé au moment ou il avait tendu la main en arrière.
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---fromFRMorag Black Douglas
Morag les regardait faire, presque indifférente.
Les vapeurs âpres qui s'élevaient de la marmite immonde, la fumée de la cheminée qui stagnait dans la pièce , la brûlure de l'abominable rinçure.. le mal remontait dans sa gorge, lui serrant les cordes vocales, et toute son attention se centrait sur le fait de ne pas tousser en public. Tousser eut montré leur faiblesse.
Elle avala sa salive préniblement, presque convulsivement, voulant retenir la montée du monstre. Tousser, si seulement.. Cracher ses poumons étaient les mots justes! Combien de temps avant que le mal ne soit irrémédiable, fatal? Peut etre déjà trop tard.. Alors son soigneur teutonique, le marlou acrobate pourrait bien l'envoyer cueillir des pétunias!!
Elle ramena un pan de son plaid devant son nez, pour filtrer un peu l'air, et atténuer le bruit des premiers accès, encore modérés, de toux.
Sualtam semblait satisfait, désignait sa claymore... l'affaire était faite?
Elle n'avait pas suivi.. quelle affaire? Dans quoi Sualtam les avait il engagés?
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pnj
Marlowe's regarde la main tendue de l'homme, crache dans sa paume et l'empoigne, salive contre salive, peau contre peau, l'engagement de la parole, le seul qui vaille dans les bas-fonds.

Vendu. Je ne regrette jamais rien, je serais mort autrement.

Il écluse son verre, l'ivresse point, parfait, il la recherche, manque juste la musique, la danse et le sang, ça viendra, tout vient à la Cour, même l'incongrue et la surprise, peut-être ça qu'il recherche au final, il a envie de se sentir vivant, funambule remettant en cause sa mort à chaque pas.

Le geste de défense de Sualtam est renforcé par l'indifférence et la pâleur de sa compagne, il fait taire la lueur de protection en son coeur, il n'est plus là pour ça. Et pourtant, ses pensées dérives un instant vers Libertad, que deviennent-ils, la nouvelle garde, l'ancienne a subit son lot de perte. Tout a un prix, l'amour comme la liberté. Marlowe's refuse la crainte naissante, ils s'en sortiront, et si d'aventure on ose toucher à l'un d'eux, alors le cri retentira, cela, rien ne l'empêchera.


Tout doux compère, l'épée longue n'est pas la meilleure arme en taverne, avoir une arme et savoir s'en servir est bien, la tirer au bon moment est un art. Mais je ne t'apprends rien je gage...

Soudaine montée d'alcool, il en goûte le plaisir en connaisseur, la chaleur envahit son corps, il sourit en coin aux deux écossais, posant ses coudes sur le comptoir. A eux de voir jusqu'où ils sont prêt à aller...
---fromFRSualtam_Black_Douglas
Le marlou accepte. Très bien. tous les deux y gagnaient, de toute façon. Soit il était des meilleurs comédiens, soit lui aussi avait des choses à oublier. De toute façon, qui voudrait se souvenir et être ici. Sualtam vide son gobelet, le liquide lui brule le gosier, le réchauffe encore petit à petit. Mais il n'a pas encore cette brume familière qui monte. Il le tend à nouveaux.

Citation:
Tout doux compère, l'épée longue n'est pas la meilleure arme en taverne, avoir une arme et savoir s'en servir est bien, la tirer au bon moment est un art. Mais je ne t'apprends rien je gage...


" Pardonne mon geste, mais ici plus qu'ailleurs, les mouvements brusques me rendent nerveux. Et ce n'est pas une épée longue non plus. C'est bien plus que cela."

L'écossais dévoile le haut de son Tartan, au niveau de la nuque pour laisser apparaître la garde caractéristique d'une Claymore. Presqu'aussi grande que lui et touche presque le sol, la lame est emmitouflée dans les plis et replis de son ample vêtement.

"Dans une taverne classique, il est vrai que les piliers et le mobilier génerait le maniement d'une telle arme. Mais ici..." Il désigne de la main le bois pourri des poutres de soutènements... " Tout partirait en copeaux... Et au pire, j'ai d'autres arguments. Mais laissons cela, point n'est besoin de la sortir. Pour l'heure, boire avec quelqu'un dans une humeur mélacolique me sied plus que devoir distribuer coups et horions. Quand à la sortir au bon moment... Si la sortir en premier est souvent signe de victoire, la rengainer en dernier est ce que je préfère de loin."

Sualtam regarde alors Morag, plus pâle que tout à l'heure. Répriment à peine un grognement, il retend son gobelet.
"Allons, buvons... Tu m'as parlé d'un Teutonique. Qu'est-ce qu'un germain, eclesiastique et chevalier viendrait faire dans ce trou perdu du regard de dieu et des hommes ?"
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---fromFRL'Epervier de sang
Après avoir erré un peu dans les rues, et à force de suivre les divers ivrognes croisés, il avait fini par tomber sur une taverne. Ou du moins, ce qui s'en rapprochait le plus. L'établissement était extérieurement proprement infect.

Lorsqu'il pénétra dans les lieux, il se rendit compte que l'intérieur ne valait guère mieux. Il passa rapidement par le comptoir prendre une bouteille de l'alcool le plus fort qu'il pouvait trouver ici et alla s'asseoir dans un coin, gardant ainsi un oeil sur la porte et sur l'ensemble de la taverne.

Ses yeux se posèrent sur un homme pour le moins étrange, au visage tout peint de blanc. Un imbécile eut pu sourire, mais en y regardant de plus près, on comprenait vite qu'il valait mieux ne pas le provoquer, car le combat n'était pas gagné d'avance. Ses yeux s'attardèrent sur lui, puis il s'évada dans ses pensées, les yeux toujours posés sur l'homme, mais inexpressifs, comme s'ils étaient morts.

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La mort n'est qu'une récompense pour avoir enduré la vie...
---fromFRMorag Black Douglas
Elle n'en pouvait plus, il lui fallait sortir, se libérer dehors, loin du regard inquiet de Sualtam. De toutes ses forces, elle retenait la montée de la toux. Elle buvait de toutes petites gorgées, le liquide frais figeant deux secondes la douleur au fond de sa gorge.. deux secondes, pas plus.. après venait le feu! Il fallait sortir, vite!
Elle reposa le gobelet, et murmura, voix éraillée et contenue, à son cousin:

A ghra mo chroi, je sors un instant, j'étouffe ici! Continue avec lui..

Elle s'appuya un furtif instant contre lui, cherchant du réconfort dans le contact trop bref. Lui, son clan, sa famille, son protecteur..
Sans vouloir montrer sa précipitation, elle se retourna et alla vers la porte, vers l'extérieur. Elle contourna la table du nouvel arrivant, lui accordant un bref regard. Peu importait son allure, l'objectif était la porte!

Enfin dehors, où l'air glacial lui saisit la peau. Elle aspira l'air, carpe perdue hors de son eau vitale, espérant rafraichir la terrible douleur. Mais le monstre explosa, retenu depuis trop longtemps, la pliant en deux, arrachant ses poumons..
Toussant à en mourir de douleur, elle s'éloigna de la taverne, vite, vite! Que Sualtam ne l'entende pas! Il la savait malade, mais pas si atteinte!

Un répit.. elle regarda autour d'elle, reprenant son souffle.. Une nouvelle quinte s'annonçait déjà, elle montait sournoisement, écorchant ses bronches au passage. Morag vit au coin d'une ruelle adjacente, au fond, un tonneau apparement destiné à récupérer l'eau des gouttières. Elle y courut, perdant le souffle à nouveau, et asséchant sa gorge, rendant la nouvelle toux encore plus abrasive! Les mains en coupe, elle but l'eau saumâtre, mais si fraiche, oui, si apaisante! Oui...
Un répit, encore. La crise n'était pas finie, non, mais avec l'aide de cette eau à peine sale, si fraiche, glacée par l'hiver rigoureux, ça irait..
Répit fini!! Elle se courba à nouveau en deux, expectorant son mal, pleurant de rage sur sa douleur, s'horrifiant de voir de fines gouttelettes de sang sur le pavé! Ne pas mourir ici, non...si loin de son pays! Non, son pays était Sualtam! Il était son clan!

Des pas.. Tournant la tête, elle vit un groupe d'hommes approcher. Elle avala une dernière gorgée d'eau, essuya ses larmes et s'éloigna très vite, sans trop voir où ses pas affolés et affaiblis la menaient...
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pnj
Ils continuent de boire, verre après verre, sur la mer de l'ivresse, tout les naufragés sont frères. Marlowe's écoute les paroles de l'écossais, en admirant l'arme de taille puissante à son dos, elle lui rappelle un peu les gigantesques tranchoirs utilisés par les condottieres contre les cavaliers, user de pareille lame demande une force et une précision à la portée de peu. Il se racle la gorge en signe d'approbation, esquissant un geste fluide du poignet.

Je te l'accorde, elle est belle, et respire son histoire. Pour ma part je tiens plus du jongleur du fil d'acier, de la respiration précise de la danse des dagues. Adepte de la légèreté et du mouvement... Baste, le résultat est le même, et nôtre humeur mélancolique se ressemble ma foi. Rien à pardonner donc, tu n'as pas à me faire confiance outre mesure.

Il commet l'erreur de n'avaler immédiatement la gnole, la laissant brûler ses papilles, il fait claquer sa langue avec un degoût surjoué. Dans le fond, un homme s'est assis, inconnu au demeurant, solitaire, laissant traîner sur lui des yeux vides, signe d'une certaine attention en ces lieux. Marlowe's rends le regard, sans appuyer, indiquant juste que la présence est notée, avant de reprendre d'un ton pensif.

Gunther... Je n'ai jamais trop su. Il parle peu, si ce n'est pour conter aventures d'orient, ayant abjuré son ordre bien avant ma naissance, vivant depuis de bière et de pain, enfin, surtout de bière, gardant un ancien monastère convertit en léproserie. Il est revenu de Palestine en compagnie d'un ladre...

Sa voix laisse entrevoir une fêlure, vite effacée par une nouvelle gorgée.

Ces deux hommes furent en bonne part pour ce que je suis devenu. L'un, l'an passé, est mort, Gunther l'attend à son tour, il peste chaque jour que la faucheuse l'a oublié.

Un sourire rajeunit à nouveau son visage, un rien étonné par la facilité à se confier aux oreilles de cet inconnu vêtu étrangement. La pâleur de Morag s'accentue, une brève phrase et la voilà sortant dans une hâte contenue. Marlowe's joue un peu avec son gobelet, semblant hésiter avant de couler un regard en coin à son interlocuteur.

Je ne sais si... Nous sommes à la Cour, et c'est la fête des fous. Deux bonnes raisons pour que les nouveaux venus ne se séparent point. Les venelles sordides grouillent de prédateurs, et la valeur d'une femme ne se jauge ici à ses bonnes manières.

Il grimace en regardant le reste de sa boisson. La prime ivresse coure dans ses veines, et une envie de changement, tant d'alcool que de lieu lui vient. Puis il s'en veut un peu de prêter garde à la sûreté d'autrui, foutue conscience, foutue stupide sensation de responsabilité.
---fromFRSualtam_Black_Douglas
Sualtam écoutait avec toute l'attention que la gnôle lui laissait le discour de Marlowe's. Sourit quand il lui parle de la danse d'acier.

"Chez nous la "danse" existe. Les danseurs représentent les saints...Mais j'avoue que ce n'est pas comme cela que je pratique, oui."

Il se sourit à lui même, se remémorrant des souvenirs précis, regardant Morag. Elle n'a pas l'air bien, cependant.. Marlowe's se met alors à parler du soigneur, captant toute l'attention de l'écossais. Il ne la voit pas sortir, et lorsque Marlowe's le met en garde, il ne comprend pas, ne pouvant imaginer une seconde qu'elle se soit aventurée dehors, seule...
Il tourne la tête, la cherchant dans le rade. Son absence le dégrise d'un coup. Sans un regard pour son acolyte, il fonce dehors, pour ne trouver que le vide de la rue...


Il hurle son nom, ne lui répond que le silence... Qu'avait-elle dit, déja... Elle étouffait... Ou pouvat-elle être allée... Morag...Qu'as-tu fait...

Il avance, regardant partout, guettant le moindre indice... Ce tonneau? Se pourrait-il qu'elle ait... Il s'en approche, voit à terre des larmes de sang... comme celui qu'elle crache de plus en plus souvent... Il serre les lattes du tonneau à les briser... Où peut-elle être allée...

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---fromFRL'Epervier de sang
L'homme l'avait vu. Son regard ne trompait pas. L'Epervier sut que cet homme pouvait l'aider. Il n'était venu là que pour une seule chose, combattre. Et cet homme là semblait connaître les lieux, il semblait être un grand habitué. Et vu les lieux, les combats étaient légion ici. Donc, il savait ce qui se tramait, et où se rendre pour combattre.

La cause, L'Epervier s'en moquait. Il ne cherchait que son comptant de sang, de combat et de violence. L'autre homme de la table se leva et se rua dehors. Sans doute à la recherche de la femme qui était sortie quelques instants plus tôt.

L'Epervier se leva et se dirigea vers la table de l'inconnu. Une partie de lui se révoltait contre ces agissements. Il se dit que c'était peut être une erreur. Peut être ne trouverait-il qu'une lame en allant voir cet homme. Mais peut être pas. Et la perspective de mourir ici ne lui importait guère.

Il arriva à hauteur de la table et s'assit sans même demander l'autorisation. Il plongea ses yeux dans ceux de l'homme. Il se rendit alors compte qu'il avait du connaître de grandes souffrances et de nombreuses batailles.


Votre ami étant sorti, je me suis permis. J'aimerais vous parler, si vous avez quelques minutes, et que vous avez encore soif.

L'Epervier leva le bras pour commander à boire au tenancier de ce bouge et attendit qu'on le serve et que l'homme réagisse.
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La mort n'est qu'une récompense pour avoir enduré la vie...
pnj
Marlowe's lampe son fond de gnole, fait doucement craquer sa nuque, il tapote un instant sur le comptoir, front plissé, la précipitation de Sualtam à voler au secours de sa compagne, son attention de tout les instants, éveille un écho en lui. Sa main agit d'elle-même, en un geste lent et fluide, retire un coutelas fin, équilibré, fait pour fendre l'air, de son étui dorsal, la pose sur le bois avec un léger cliquetis, repart d'un mouvement semblable, revient ornée d'un poignard trapu, trancheur massif de chairs, issu de sa botte, continue son parcours, torsion du poignet, une dague surgit à sa senestre, sortit de son fourreau d'avant-bras en mailles d'acier. Il allonge les deux armes au coté de la première, se contemplant dans le puzzle de leur reflet, pensif.

Conscient soudain de l'écoulement des temps, son départ de l'Alençon, son équipée à Béziers, combien de jours, de semaines, sans nouvelles de Libertad. Sa voix égrène les noms en murmure.


Mara, Lithian, Calembredaine, Lorenz, Ilmarin, Vvarnëleen, Nimroden, Tythia... Les disparus, l'Homme du nord, la Balafre, Ris Dantesque, les morts, le Prophète, Garnulf. Et elle... Sélène, la folie nous consumeras tous. Ce chapelet est mien, ses grains écorchent la pulpe de ma mémoire, mais le chant refuse de s'éteindre dans mes os, s'étreint à mon corps.

Un homme s'approche, sûreté du geste, hésitation infime de l'oeil. Marlowe's fait disparaître ses lames en trois mouvements rapides. Une nuit de rencontre solitaire. Il laisse l'Epervier lire son regard, puis arrête d'un signe le tenancier et ses cruches de tords boyaux.

J'ai toujours soif. Pour l'heur, mon gosier est satisfait de l'assommoir servis en ces lieux. Vous désirez m'entretenir ? Suivez ma course vers le Palazzo, à défaut, si vôtre conversation est légère, le vin sera de qualité.

Rajustant l'épée sur son flanc, il se dirige vers la sortie. Seul le son flottant de ses bottes indique son ivresse avancée, les écossais devront s'en sortir seuls, faire leur preuve sur le pavé de la Cour, mais une parole a été donné, il compte bien la mener à terme. Marlowe's inspire une goulée profonde d'air froid, le temps est presque à la neige, la nuit est presque à l'aube.
---fromFRLev
Dzięki bogu, jedna tawerna !

Voix bourrue à l'accent puissant, c'est le poing, bien plutôt que la paume, qui écarte la porte. Le pas botté entre brutalement, suivit avec discipline du second. Un regard cupide et assoifé balaie la pièce avec attention, l'homme bombe le torse et grogne avec satisfaction à la vue du comptoir. D'un pas lourd, il s'approche, s'accoude à la lourde planche de bois, s'apprête à expliquer poliment au tavernier qu'il a la gorge qui pèle tant qu'on dirait les miches de sa grand mère et qu'il lui faut fissa ce qu'il a de plus fort, sans quoi il lui passe (tout aussi poliment) son couteau dans l'oeil, puis se ravise : c'est sa troisième taverne depuis qu'il a atterri dans ce pays de chiffes molles et il a fini par comprendre qu'on ne comprenait pas sa langue. En désespoir de cause, il exhibe son arme, agite son poing dont le pouce indique le fond de sa gorge pour mimer son envie - que dis-je, son besoin ! - de boire et grogne avec délicatesse :

De vodka ?

L'homme en face est perspicace, peut-être aussi est-il habitué : aussitôt, une chope d'un ignoble tord-boyaux apparaît, suivie d'une main attendant juste rémunération qui sonne assez vite, l'homme acceptant volontier de cracher au bassinet quand on le sert promptement... et qu'il a vidé assez de poches autres que les siennes au préalable.
Ce jour ci, il est même d'humeur parfaitement aimable et courtoise, aussi remercie-t-il le tavernier avec bonhomie :


Dzięki, ogłupiały.

Satisfait, il commence à écluser son bien honnêtement acquis avec la mélancolie propre aux étrangers :

Gówno !
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Horobi
Horobi , grand coureur de chemin, est arrivé de nuit par les voies du net et ne sait dans quel pays il est égaré. Il a dormi sous le porche de la Taverne et assiste à la scène.
Le matin l'étranger est écroulé, son verre toujours à la main .

Horobi se retire sous sa capuche et attend la suite des évènements


[mode La Succube modo on]

La voie du net ? est-ce une nouvelle ruelle de la cour des miracles ? Jamais entendu parler...
En revanche, à toutes fins utiles, sortez donc de dessous votre capuche pour aller lire les us et coutumes http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=125766
et sauf erreur de ma part, la taille de vos chaussons là... pas bonne du tout... image bien trop grande... c'est normal des pieds aussi grands ? je me demande.

[mode La Succube modo off]
---fromFRLev
Un ronflement puissant et régulier berçait la taverne, alors que l'homme gisait, affalé sur le comptoir, sa main toujours resserrée sur une énième chopine tout aussi honnêtement acquise. De temps en temps, l'homme avec des ronflements plus gras et plus agités que l'on différentiait difficilement d'une sorte de grognement bestial et légèrement -mais si peu - teinté d'alcool. Puis, soudain, le réveil lucide, clair et bonhomme.

Ze ? Co ?

Tête qui se lève lourdement, main délicate qui masse avec douceur un cou endolori. Etonné, il observe la scène avec un regard de nouveau-né. Il a cru voir un homme juché sur un oiseau surgir dans la taverne, l'oiseau était énorme et buvait comme pas un, il avait vidé tous les fûts, ce sombre abruti, sans rien lui laisser à lui. Un cauchemar si saisissant ne pouvait que l'éveiller avec des sueurs froides.
Mais bien vite, il compris qu'il avait rêvé et imputa la faute à l'alcool du tavernier, lequel se trouva bien vite informé de la qualité de son produit avec tact et délicatesse.


Gówno, świński !

Il allait le châtier pour être si négligeant à propos de ses produits quand il aperçut une ombre encapuchonnée qui l'observait, à l'entrée. Bizarre, le type, tout de même. Il fit une grimace, se détourna du comptoir et fit quelques pas lourds et encore patauds vers l'homme, puis grogna à nouveau - toujours aussi civilement :

Co to za cyrk ? Ty opuścić oczy !

Il lui parlait sans conjuguer, comme on parle aux sauvages, espérant en cela qu'on le comprendrait mieux : l'homme était diplomate. Mais cela risquait de ne pas suffire.
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---fromFRLev
L'homme, en face, n'eut pas le temps de répondre. L'ukrainien n'avait pas le coeur à le laisser gâcher de son souffle quand c'eut été inutile et dès qu'il se rapella brillament qu'il était attendu et qu'il avait déjà été mis en retard par sa douce et paisible sieste matinale, il le poussa délicatement du poing en meuglant :

A ! Niech cię pan bóg skarze !

L'air agité, l'homme s'élança dans la rue, au hasard, ne se souvenant de vaguement comme il était arrivé là. Du travail, on lui avait proposé du travail et il allait bêtement le perdre.

Z opóźnieniem !

Ah, oui, ça, il pouvait le dire. L'aube était levée depuis longtemps, même qu'il en avait des gargouillis plein l'estomac. C'est que l'alcool conserve mais ne remplit pas. Peut être que s'il était engagé, il aurait de quoi se payer de la barbaque. Il fouilla dans ses poches avec distinction pour en tirer trois piecettes de piètre valeur. Las ! Il était sans le sou, le malheureux.

Gówno !

Ca aussi, il pouvait le dire. Et, d'ailleurs, qui l'en aurait empêché ?
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---fromFRbrisenuque
Il entre dans la taverne , une petite bière après cette longue route cela ne fera pas de mal.
A peine la porte ouverte une odeur le saisit, la moiteur et la puanteur des lieux, odeur de vinasse de sueur mélangée n'est pas des plus agréables.

Il faut bien commencer à chercher quelque part et ici au moins on ne lui demandera pas ce qu'il fabrique avec une telle arme.

Il zigzague entre les tables évitant une serveuse les bras chargés qui s'en va distribuer ses commandes, pour venir s'asseoir à une table .
Il jette un regard a l'assistance, elle ne lui avait pas mentit en lui parlant de la cour, ici se tenait ce qu'il lui semblait les pires des ruffians et des scélérats du royaume. Il devrait se montrer prudent s'il ne voulait pas finir la gorge béante dans une sombre ruelle.

La serveuse repassant pret de lui il l'apelle.


Holà ma belle si tu pouvais m'amener une biére pas trop chaude je t'avoue que celà me ferais bien plaisir.
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Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.
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