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[RP] Taverne le Rat Crevé

---fromFRbrisenuque
Il attaque son assiette, il faut bien avaler quelques chose après tout, la seule qualité qu'il trouve au plat c'est qu'il est chaud.

Une autre chaleur vient de l'envahir, elle a posé nonchalamment sa main sur la haut de sa cuisse en lui parlant du freluquet au comptoir qui continue son manège, sans se douter sûrement qu'a tout moment il peut prendre un mauvais coup.

La cuillère n'arrive pas a sa bouche , surprise ,plaisir de sentir le contact de sa main ,mélange des deux sûrement. Une douce sensation l'envahit ,elle ôte rapidement sa main, mais la chaleur persiste encore quelques secondes , douce , agréable.


Bon où en étions nous ? Les Libertad t'intéressent semble t il ?
J'en ai entendu parler vaguement , je sais que certains d'entre eux rôdent par ici


Il a relevé la tête , elle semble gênée confuse, elle tente de faire diversion en reprenant le cour de leur discussion.

Oui du moins l'une d'entre elle.

Il répond machinalement, l'esprit ailleurs. Elle n'arrive pas a se laisser aller cela l'étonne, le désarçonne même. La vie incertaine qu'elle a dut mener sans doute, ne jamais faire confiance, ne jamais s'abandonner ,toujours être sur la défensive.
Certes ici cela est nécessaire mais que cela doit être triste au final de ne pouvoir jamais se reposer sur une épaule amie .

Il ne sait pourquoi mais il a envie d'être cette épaule pour elle, mais elle le veut elle, acceptera elle de relâcher un peu sa garde, pour un moment du moins?
Il lui sourit et à son tour,en la fixant dans les yeux il vient poser sa main sur sa cuisse , lentement la fait glisser jusqu'au genoux, remonter jusqu'à venir sur son ventre.
Il lui parle mais les mots semblent être seulement là pour meubler , le dialogue est ailleurs, dans leurs yeux, dans leurs gestes, dans le frémissement de leur peau.


Mais je ne crois pas que ce soit cette nuit que je la trouverais d'ailleurs il se fait tard.
_________________
Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.
---fromFRmitateur
mitateur entra dans la taverne , ses cheveux fllotaient sous la légère brise qui circulait en dehors de la taverne !
Après le guerrier s'assit et demande un bière au tavernier , malgré l'odeur nauséabonde qui circulait dans la taverne il resta et but sa bière .
Aussi infecte qu'elle soit il la cracha et observa de ses yeux rouges le monde autour de lui qui a chacun de ses regards abaissait la tête vers sa chope ...
soudain il repris une autre bière la but et la musique et bavardages pu enfin reprendre (ainsi que l'odeur nauséabonde)


mita n'était ps souvent dans cette taverne à vrai dire il était inconnu à la cours des miracle soudain il regarda l'homme au bar et lui dit :

hey toi , dépêche toi de me dire combien jte doit mon magasin m attend .... allez plus vite que sa !!
après sa, l'homme tendit les pièces de bronze au bar man et s'empressa de retourner à son échop vide depuis quelques heures
bon jyvais .... salut tout le monde et n'hésitez pas avnir à mon échop ...
puis claqua la porte derrière lui...
_________________
~~Mitateur D'Alençon.~~
Alchimiste, herboriste.
Manie l'arme et les sciences.
"..NON NOBIS, DOMINE NON NOBIS, SED NOMINI TUA DA GLORIAM..."
---fromFRAnonymous
A peine a t elle enlevé sa main qu'il a posé la sienne . Le jeu recommencerait il ?
Il la rend folle, la pousse dans des retranchements qu'elle craint, pour ne pas les maîtriser, et beaucoup trop de sentiments qu'elle ne connaît pas viennent se bousculer dans sa tête pour qu'elle les laissent s'approprier sa raison.
Une fois de plus elle est partagée entre l'envie folle de le laisser faire, de laisser cette main s'aventurer encore mais elle lui jete finalement un regard furibond, se penche un peu plus et lui murmure à l'oreille qu'elle frôle de ses lèvres :


ne t'ai je pas déjà dit de ne pas recommencer, Brise ?
Faut il donc que tu cherches les ennuis ?


Mais c'est son corps qui la trahie maintenant après sa main, son coeur s'emballe , sa respiration s'accélère, tout son corps n'existe plus qu'à travers le contact de cette main qui continue son aventureux parcours .
Elle s'est résolue , suffit de se laisser mener par ces inlassables tourments qui la possèdent

elle a posé une main ferme sur son poignet,
l'a serré violemment ,
son autre main s'est aventurée aussi mais dans ses poches ,
a trouvé les pièces rutilantes en a saisi rapidement une poignée mais finalement n'en a pris qu'une sans qu'il s'en aperçoive, toujours penchée sur lui en murmurant:


Crois tu donc que parce que j'ai pris un peu de plaisir avec toi , je t'appartienne ?
Manifestement les Libertad t'importent peu, Brise de je-ne-sais-où
dit elle en se redressant.
Alors finis ton repas et ensuite si tu veux les trouver, va à un endroit nommé l'antre , je crois que certains d'entre eux rôdent par là bas....,et merci pour le repas

Puis elle se lève affichant un sourire équivoque , son cœur bat , mais elle ne veut pas l'entendre, elle se penche à nouveau et écrase un baiser sur ses lèvres beaucoup trop rageur pour être détaché totalement,
s'en apercevra t il ?.
Elle lui tourne en suite le dos , lance la pièce d'or à la servante qui fait semblant d'être affairée derrière son comptoir


Sers lui encore une pinte qu'il boira à ma santé

Elle jette un dernier regard à Brise par dessus son épaule qu'elle voudrait narquois , puis se dirige vers la sortie

sors vite avant ta raison succombe pense t elle en serrant les mâchoires

mais la porte est si loin soudain, il lui semble que son coeur va exploser , son estomac est serré .
Mais que fait donc cette porte qui s'éloigne alors qu'elle voudrait s'en approcher ..
partir vite
sans se retourner
ne plus croiser ses yeux
ne rien entendre
fermer les yeux un peu pour masquer l'angoisse qui s'y dessine et le doute, l'affreux doute qui la tourmente depuis quelques heures
pourquoi se sent elle si mal de partir ainsi ? Pourquoi a t elle l'impression d'avoir mal au ventre comme si la faim la tenaillait encore
vite la porte , vite dehors la nuit, l'ombre et l'oubli réconfortant
---fromFRAnonymous
Mortuis vit enfin arrivé ses trois commandes...

AH !!!!!!!! ENFIN.....

Il but juste une seule des trois choppes et tournat le dos au comptoir, se demandant où il y avais une auberge... "Pourquoi pas le demander aux personnes ici ? aller je me lance, je n'ai pas à les craindre..."

EXCUSEZ-MOI !!!!! y a t'il une personne pouvant m'indiqué une auberge s'il vous plais ???

Il laiçat un temp de silence après sa phrase..
---fromFRbrisenuque
Sa main saisit son poignet avec force, pas suffisamment pour contrer la sienne, mais il n'est pas question de puissance dans cette sorte de combat qu'ils se livrent.
Le jeu de l'amour et du hasard, je te veut tu me veut ,mais aucun des deux n'est prêt à capituler devant l'autre.
Les méandres de la vie les ont modelés, par des chemins différents ,mais vers une réaction commune ne pas céder ,jamais ,ne pas laisser la place à ce que d'autre nomment les sentiments.

Elle à sortit une pièce d'il ne sait ou, sûrement de sa bourse, mais cela n'a aucune importance, dans un dernier geste de provocation elle la lance à la servante pour lui payer un verre à sa santé.
Fin dérisoire du petit bout de chemin qu'ils ont fait ensemble.
Elle se dirige vers la porte.


Et les petites voix qui recommencent.
Laisse là donc partir, ce fut bien, mais il y en aura d'autres aussi bien peut être mieux ,peut même même dés demain.
Puis une autre.
Bien aussi bien? a tu connut si souvent connut aussi bien, a tu si souvent perdu tous repaires ainsi, ne te ment pas ce n'est pas le moment.

Elle s'éloigne un dernier regard ,un sourire , toujours ce défi dans les yeux. C'est donc finis elle a décider de continuer seule son chemin.
Mais au moment de tourner la tête le regard n'est plus aussi narquois, il croit y lire une lueur, comme celle qu'il à déjà perçut dans la ruelle sous la lune.


Il sert la chope à la faire exploser, les doigts blanchis sous la pression, incapable de bouger ,clouer à sa chaise par son orgeuil.Déjà elle arrive à la porte.

La dernière petite voix, celle qui habituellement lui souffle les solutions les moins raisonnables.
Sombre idiot tu va le regretter.

A t'elle besoin de le lui dire cette voix, bien sur qu'il sait qu'il va le regretter. Tout se bouscule dans sa tête les choses les plus contradictoires. Pourquoi a t'il la terrible sensation qu'elle emporte avec elle quelque chose de précieux.
La choppe explose sous la pression de sa main, le blessant au passage. Mais cela semble le sortir de ses doutes. L'homme d'action reprend le dessus. Il se lève brutalment renversant sa chaise, provoquant des regards dans sa direction, des mains qui se portent rapidement à leurs armes.
Sans y prêter attention il se précipite vers la porte qu'elle vient à peine de franchir. A t'elle entendu que l'on sortait rapidement à sa suite? Difficile à dire , mais déjà elle s'engage dans la ruelle.

Il est sur elle ,passe ses bras autour de sa taille plaquant son torse à son dos, sa bouche dans ses cheveux proche de son oreille il laisse sortir les mots, ceux que son regard avaient déjà dut lui dire, mais qu'elle veut peut être entendre de sa bouche, du moins l'espère t'il.


Je t'en prie reste.
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On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.
---fromFRAnonymous
Finalement elle a posé sa main sur la poignée et est sortie ,dissimulant ses regrets , mais tendue vers son avenir, voulant à tout prix continuer sa route malgré les milliers de mains invisibles qui la tirent en arrière l'agrippent , les milliers de petits fils tendus entre elle et lui qui la retiennent.
Dehors soudain , seule .
La lune est là qui la regarde de sa douce lueur bienveillante et fait briller le coin de ses yeux
est ce sa pupille qui scintille ainsi ? pas sur ...
Les petites mains se sont transformées en petites voix qui sussurrent, vrombissent dans sa tête qu'elles envahissent sans scrupules
qu'as tu fait ? Mais qu'as tu fait ? Il est temps encore ....arrête ce jeu ridicule ...


Mais elle avance encore persuadée qu'elle a raison , que seule la fuite est raisonnable...
mais est ce bien sa raison qui la guide ou son orgueil incommensurable.
Elle s'y vautre et s'y réfugie dans cet antre égoïste qu'elle croit protecteur

Se protéger ? Mais de quoi ?de qui se protège t elle ? si ce n'est d'elle même de ses doutes et ses peurs mais sûrement pas de Brise .


Orgueil, mon doux orgueil qui me damne et me condamne à affronter mes peines , me laissera tu en paix ...es tu sur d'avoir raison ?

Raison...... orgueil .....doute

laisse tout cela et regarde en face , droit devant toujours , la croisée des chemins , jamais derrière

Une fois encore, elle est face aux ruelles qui se séparent , elle n' avait pas trop hésité à choisir sa route un peu plutôt . Maintenant elle attends, ne sait que faire , le temps passe , elle rage , choisir est devenu si difficile

dépêche toi , va t'en loin d 'ici , vite

perdue dans ses pensées , elle ne l'a pas entendu arriver , plongée dans son tourment elle n'a rien vu, même pas son ombre qui pourtant envahit la scène , la lune voudrait tellement qu'elle attende encore. Elle se souvient avoir été si bien tant qu'il était là.
Il s'est plaqué contre elle soudain , elle a fermé les yeux si fort , s'est arrêté de respirer , elle ne s'y attendait pas mais le voulait tellement ,elle n'a même pas sursauté .L'aurait il entendu transpirer par tous les pores de sa peau , qu'elle ne voulait que lui ?
qu'a t il fait ?
Pourquoi l'a t il fait
serait ce autre chose qu'il attend d'elle

et il a murmuré les mots
pas les mots qui avouent , qui soulagent , ceux si faciles à dire , égoïstes
il a dit les mots qui demandent , qui attendent , qui se donnent et qui sont si difficiles à dire car la réponse attendue angoisse et paralyse .

Son souffle court, anxieux , soulève les cheveux de sa nuque, caresse son oreille et vient mourir sur son visage

Je t'en prie reste.


A qui s'adresse t il ?
A elle ? Ce n'est pas possible , pas une prière de sa part ? pas pour elle ?
Il n'est pas homme à demander mais à prendre et à recevoir parfois sûrement
est ce bien lui ?
Aucun doute
tout son corps le reconnaît ,le respire , là dans son dos serré , empressé
la nuque de Malanguise fond , se relâche et vient se poser sur son épaule juste là .
Répondre il le faut, mais comment ? Quoi ?
Des mots suffiraient ils pour dire ce qu'elle a à dire ?
Comment le dire ?
Tout simplement , qu'elle veut rester mais qu'elle a peur ,
que si elle reste elle s'attache , se lie .
Que si elle reste elle le tient le ficelle et l'emprisonne .
Réfléchir vite ...
mais elle n'en est plus capable ,

fais taire cette raison , c'est elle qui t'emprisonne
lâche prise une fois de plus mais ce n'est plus une histoire de corps et de chair

c'est bien plus , une histoire d'âmes et d'esprit noués.

Elle n'ose plus bouger , attends que sa bouche veuille bien répondre , mais c'est si difficile , sa gorge est nouée elle aussi . Elle se retourne doucement, vois son visage qui la contemple, la supplierai presque
est il donc fou ? Inconscient ?
Elle ne sourit plus, grimace même sous le poids du choix à faire , lève son visage vers le sien , cherche la réponse au fond de ses yeux


mais où donc voudrais tu donc que je reste , Brise ?
---fromFRAnonymous
Vin, voyant que l'ambiance de la taverne été craintif..même si des brigands été partout dans la Cour, il y avait tout prêt de lui un brigand qui tentait de chaparder un étranger qui apparement de parler pas trop le français..

Vin, laissa sa chope sur la table..réajusta sa robe de bure..sous sa capuche, il évitait les regards des ivrognes et autres gens de la taverne..il se dirigea vers le comptoir, fît un signe discret de la tête au tavernier et déposa quelque écus sur le comptoir..

Puis, d'une voix claire mais légère..Aurevoir..

Vin, reprit sa route en direction de la porte..l'ouvrit..la porte fesait toujours un bruit térrible, personne ne pouvait rentrer dans la taverne discretement..

*Et maintenant..Où vais-je donc allez..à la recherche d'une autre taverne moins dangereuse...hum..c'est difficile ça je pense..*

Puis Vin partit dans la petite ruelle en direction d'une autre taverne..
---fromFRbrisenuque
La porte de la taverne vient de se refermer sur un client qui la quitte les laissant à nouveau seuls dans la nuit .

Elle a eut un geste d'abandon quand il la rejointe, délicieuse récompense à sa propre offrande.
Il a retrouvé le contact de son corps doux et chaud contre le sien , sa nuque qui brièvement est venu contre son épaule. Cette sensation étrange qui l'envahit dés qu'elle est dans ses bras. Bien plus qu'une envie d'elle , un besoin irrépressible de la toucher, sentir les effluves de son corps, les frémissements de sa peau.
Mais déjà elle se dérobe à nouveau se retourne le visage crispée le regard inquisiteur cherchant à plonger à travers ses yeux au plus profond de son âme .

Que veut elle y chercher, que cherche t'elle a y prendre?


mais où donc voudrais tu donc que je reste , Brise ?

Nouvelle dérobade ou impérieux besoin que les mots prennent le relais des gestes des regards des non dis.
Lui que la mort n'effraie pas, se retrouve soudain presque désarmé, fragile ,incertain, devant une simple question dont il connaît pourtant la réponse.

La lune leur complice les éclairent bienveillante , sa bouille ronde face à lui semble fendue d'un sourire narquois.


Moque toi , vas y , rajoute a mon embarras pense t'il .

Que lui répondre qui ne soit le laisser désarmé , il a ouvert la brèche avec cette demande ,simple ,mais aussi pleine d'interrogations sur leur devenir.
Reste, c'est sans doute ce qu'il souhaite le plus, ce que son coeur surmontant tout ,lui a intimé de lui dire. Mais reste pour quoi c'est ce que ses mots et ses yeux lui demande.

Une soudaine envie de fuir, de disparaître de mettre fin a ce tourment qui le taraude, mais impossible le lien invisible qui les relient le retient, l'attire à nouveau vers elle, plus fort que la raison, plus fort que l'orgueil, plus fort son amour propre qui lui murmure de ne pas se laisser aller .

Il veut qu'elle reste une heure , un jour ,une semaine .......l'idée de la voir disparaître au coin de la rue lui est insupportable.
Alors il capitule ,lui qui n'a jamais reculé devant le danger, rend les armes devant ses yeux qui le questionne.

Plus de sourire amusé, plus de piques d'humour, l'enjeu est soudain devenu trop important.


Reste avec moi .
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---fromFRAnonymous
Mortuis n'ayant pas eu sa réponce ce dit qu'il ne devrais pas faire la moindre vague... Il n'étais pas là pour... Il prix donc la direction de la porte et une fois dehort il ntat sur sa monture resté en liberté dans la ruelle, se demandat si il trouverais ce qu'il cherche ici... Il prit donc une direction au hasard sans savoir où celà le mènerais...


[suite : dans une des nombreuse places de la cour]

[mode LS modo on]

Est-ce bien nécessaire de nous écrire trois lignes pour passer d'une place à une autre. Ce n'est ni plus ni moins que du flood... et ceci est à proscrire. Vous avez déjà eu quelques rappels à l'ordre il me semble, il serait temps d'en tenir compte...

[mode LS modo off]
---fromFRAnonymous
Reste avec moi
Les mots pénètrent son crâne et résonnent , rebondissent en tous sens , heurtant les dernières velléités de rébellion, malmenant les derniers remparts fièrement dressés contre elle même , écornant la litanie raisonnable des principes enchâssés dans sa vie .
Prisonnière de ses bras , a t elle seulement le choix maintenant ?
C'est l'évidence qui s'impose toute nue , sans ambages
cette évidence qui brille dans ses propres yeux et dont elle lit le reflet dans ceux de Brise
une si terrible évidence qu'elle les ferme , ses yeux , pour ne pas brûler son regard sur cet implacable jugement

Reste avec moi
Les mots sont venus percuter son coeur de plein fouet, elle qui n'en faisait plus cas de ce coeur à l'abandon. Ce coeur qui bondit tellement qu'elle a l'impression qu'il va sortir de sa poitrine

Reste avec moi
les mots sont venus faire trembler ses entrailles et hérisser chaque centimètres de sa peau d'une multitude de frissons qui n'ont de cesse de remonter le long de son dos et de sa nuque

Elle , n'aurait jamais osé ,elle, n'aurai jamais dit une chose pareille
Lui le fait, le dit sans détour , comme ça, avec ces mots tous simples et si lourds de sens
Il demande, il attend , il donne ......C'est tout ce qu'elle voit au fond de ses yeux
rien d 'autre que tout cela .
Qu' a t elle fait pour qu'il le fasse ?
Elle n'est que Malanguise , petit chat sauvage de la Cour des Miracles , perdu dans son dédale de contradictions.

C'est à lui qu'il faut qu'elle donne , mais que peut elle donner ?
C'est avec lui qu'elle doit rester mais le mérite t' elle ?

Un autre client sort de la taverne et part ,monté sur un cheval qui soulève un nuage de poussière autour d'eux . Elle voudrait partir aussi au grand galop sur ce cheval, partir avec Brise , c'est cela l'évidence .

Elle rouvre les yeux , il ne rit pas , ne sourit même pas ,a l'air si mal à l'aise ,
Tu l'a bien vu , il n'y a rien en dehors de lui au delà de ces ruelles , tu n'as pas su partir , parce que tu ne voulais pas partir . C'est donc que c'est le mieux pour toi .

que tu reste avec lui, non ...
tu restes pour lui .

Nul part tu n'as jamais été aussi bien que dans ces bras là ,nul part tu ne trouvera quelque chose d'aussi précieux que ce que tu viens de voir au fond de ses yeux.
reste pour cela

elle pose alors ses mains sur ses tempes, ferme doucement ses paupières avec ses pouces et murmure en souriant, certaine de son choix si évident soudain:


cache cela bien vite que personne ne me le prenne

Puis elle approche ses lèvres des siennes et l'embrasse aussi tendrement qu'elle sait le faire

Je te dois une pièce d'or , il faut donc que je reste si je veux te la rendre un jour
---fromFRbrisenuque
Ses pouces viennent doucement mettre fin, provisoirement, à l'échange brûlant de leurs regards, dont l'intensité commençait à prendre des allures de promesses.
Son baiser si tendre vient confirmer ses gestes et ses mots.
Leur bouches se cherchent leurs langues se trouvent dans un échange de plaisir partagé.

Pas d'engagement ,mais une brèche dans sa rébellion, son rejet de toutes attaches, dans sa fuite en avant.
Mais que peuvent ils pour l'instant attendre de mieux l'un de l'autre?D'un coté un petit chat sauvage qui brandit son indépendance en barrière à ses craintes. De l'autre un homme que la vie n'a pas épargné et qui avait lui même enfilé une armure pour se protéger.
Elle se fendille cette armure sous les coups de boutoir de sa tendresse,le désir impérieux de retrouver à nouveau le frisson du plaisir d'être deux.

Pas de passé ,pas d'avenir ou si peu, mais un présent qui sous la douce lumière de l'astre crépusculaire prend un goût de miel.

Elle reste et c'est pour l'instant la seule chose qui compte.

Dans ce lieu ou la violence et la mort rivalisent avec le sordide, leurs deux corps enlacés apportent une petite touche d'espoir, un signe que même ici la beauté peut renaître.

Quelques clients entrent et sortent de la taverne ,passant près d'eux, sourire narquois ou rire gras, mais qu'importe ,ils ne savent pas ceux là, ce qu'un baiser au milieu d'une ruelle infâme peut valoir.
Ce baiser qui se prolonge comme s'il ne devait jamais finir, comme si il était à la fois le prémisse et l'aboutissement de leur attirance.

Lentement leurs deux bouches se séparent , se reprennent ,avides, incapables de se rassasier des baisers de l'autre, jusqu'à ne plus avoir de souffle.
Le vent frais de la nuit faisant voleter ses cheveux qui viennent caresser son visage, la fait frissonner, ou est ce l'étreinte de ses bras ,il ne peut le dire.

Un bruit de bottes sur le pavé un peu plus loin les ramènent à la réalité du lieu, le danger imminent qui peut se révéler à tout moment, les forcent à suspendre pour un instant le délicieux échange.
Il garde un bras autour de sa taille en s'adressant à elle, un nouveau sourire aux lèvres.


Je ne pense pas que ce soit l'endroit idéal pour poursuivre ma belle. Peut être pourrions nous trouver un endroit plus approprié pour nous reposer un peu.
En connaît tu un ou nous pourrions le faire?

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---fromFRAnonymous
Qu'il lui était étrange mais si bon de se laisser aller enfin à ne plus combattre, Tout était dit, ne restait qu'à prendre le temps à venir. La nuit n'en finissait pas de durer , sans doute parce que la lune ne se lassait pas de les accompagner et ne voulait pas partir.
Malanguise ne savait plus que faire si ce n'est rester là avec lui, elle qui avait tant rechigner à cela . Cette fois ci elle le laissa prendre sa taille , et lui répondit d'une voix tranquille :



Se reposer dis tu ?
Se reposer de quoi ?
Es tu donc las déjà ?

De le faire dis tu encore ?
de le faire... quoi ?

Se reposer ?
Est il vraiment nécessaire
de le faire ?

Quoi ?
se reposer bien sûr ...

mais le faire !
point de lassitude encore
j'espère ?


Puis elle partit d'un grand éclat de rire :

tu as entendu ça , mignon, je fais des vers , qu'est ce donc là que ce poison que tu as mis dans mes veines ?quel effet as tu donc sur moi qui me réduise à cela ?
Tu le sais bien Brise , je n'ai pas d'autre d'endroit où aller maintenant que là où tu sera.
C'est à toi de choisir , tu avais bien quelque chose à faire de précis quand tu es venu en cet endroit maudit ?
Veux tu continuer ta quête ? N'est elle pas importante pour toi ?
Moi je n'ai pas de projet , pas de domaine à conquérir , ni de but à atteindre .
Seul aujourd'hui, maintenant, cet instant, cette seconde m'importe...
---fromFRbrisenuque
Il éclate de rire en entendant la jeune femme déclamer ses vers, pas de moquerie mais de la manière qu'elle emploie pour lui poser une question .

Tu te découvre de nouveaux talents ma belle, si nous finissons par retrouver ma soeur ,vous pourrez rimer toutes les deux .
Me lasser? pas d'inquiétude crois moi , veut tu que je te le prouve à l'instant.


Nouvel éclat de rire ,pendant qu'il l'enlace ,pour l'embrasser à nouveau. Mais il arrête net son baiser, du coin de l'oeil il vient de surprendre des mouvements dans l'ombre, furtifs ,donc suspects.

D'un geste protecteur il la place derrière lui dégainant la grand hache à double tranchant.
En grognant elle le repousse sortant sa dague pour venir se placer à son coté.Elle a vu également les ombres qui s'approchent.
Bien sur se dit il que crois tu, ce n'est pas une oie blanche que tu serre dans tes bras, elle n'est pas du genre à tourner de l'oeil en voyant le sang couler et encore moins à rester derrière toi s'il doit y avoir du grabuge.


Dans un geste rapide il lui serre doucement la main , besoin de ce contact , avant d'affermir à nouveau sa prise sur son arme.

Assez joué, montrez vous ,que l'on voit si vous êtes aussi farauds , quand la surprise ne fait plus son effet.

Combien sont ils, rapide coup d'oeil de l'autre coté de la ruelle ou il distingue également quelques mouvements furtifs.

Un homme sort de l'ombre ,l'arme à la main, un sourire mauvais aux lèvres, un borgne le visage et l'oeil traversé d'une vilaine cicatrice.
Il crache dédaigneusement au sol et fait un geste, trois malandrins armés de dagues ou d'épées courtes s'avancent à leur tour.


Il rage intérieurement deux contre un c'est beaucoup, même si son arme lui donne la supériorité de l'allonge, ils ont nettement la supériorité du nombre.
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Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.
---fromFRAnonymous
D'un bras vigoureux , Brise repousse Malanguise derrière lui, mais elle aussi avait perçu le mouvement dans la pénombre.
L'instant n'était plus aux doux baisers échangés et autres caresses langoureuses.
Se dégageant de son emprise , elle vint se placer à côté de lui. Étonnamment la main de Brise vint serrer la sienne mais elle n'y prêtât pas attention.
Ses yeux scrutaient l'ombre qui envahissait la rue à cet endroit, son instinct s'était remis en action , tous ses sens sur le qui vive.
Fermement campée sur ses jambes, elle attendait que le danger se dévoile.
De façon tout aussi instinctive et automatique , elle avait saisi sa dague . D'une caresse presque affectueuse de l'un de ses doigts connaisseurs , elle s'assura du tranchant finement aiguisé de la lame .

Quatre malfrats apparurent soudain devant eux . L'un d'eux fort laid les narguait de son oeil unique.

Malanguise fît le compte rapidement, apprécia leur armement et grimaça la machoire crispée .
Bien que Brise les domine largement de sa stature, son arme gigantesque n'était pas appropriée aux combats de rue , relevant le plus souvent du corps à corps . Sans doute allait il être gêné dans ses mouvements , Malanguise sentit pointer en elle une brève seconde d'inquiétude qu'elle refoula bien vite pour ne pas se laisser distraire .

L'heure était sérieuse , elle ne les quittait pas des yeux prenant soin de ne perdre aucun des lascars de son champ de vision. Le borgne commença à onduler devant eux tel un serpent en ricanant .
Ses trois autres complices occupaient toute la ruelle si étroite et propice au traquenard.
---fromFRle borgne de la cour
Crache au sol. L'oeil mauvais de voir ses pigeons sortir ainsi leurs armes et vouloir en découdre. ceux là semblaient pourtant bien tendre.
Il se fait vieux le borgne s'il ne sait plus reconnaitre les pigeons aux faucons.

Le regard mauvais se tourne vers la femme, elle est vêtue comme celles qui maraudent comme lui dans les ruelles de la cour, pourquoi donc prend t elle la défense de son client?


Toi la catin tu ferais bien de ranger ta dague et de te faire gentille. Si tu montre coopérative , une petite gâterie au borgne et tu t'en tire à bon compte. Si tu insiste ,ils te passeront tous dessus et pas forcément de la façon la plus agréable , avant de te trancher la gorge ou de te laisser les yeux crevés au milieu de la place.

L'homme l'inquiète un peu, il semble trop sur de lui pour le paysan que l'on pourrait imaginer au premier abord. Certes ils sont quatre contre deux , mais il aimerait autant ne pas perdre la moitié de ses hommes dans l'histoire.
De toute façon plus possible de reculer maintenant.


Et toi tu veut finir éventré au milieu de la ruelle pour quelques écus? Donne nous ta bourse, ton arme ,tes belles bottes et file le reste ne nous intéresse pas.
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