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[RP] Taverne le Rat Crevé

---fromFRL'inexorable
Shaïtan regarda son interlocuteur en attendant que celui-ci lui dise s'il l'engageait ou pas finalement l'individu parla et le Sarazin l'écouta puis répondit en conservant son sourire.

Une bonne femme veut la peau de la femme que vous me demandez de chercher ? Alors pourquoi ne me mettez vous pas directement en relation avec cette femme ? Il se peut qu'elle me paye plus que ce que vous pouvez me donner....

L'Inexorable se tut un moment comme s'il réfléchissait à ce qu'il allait dire puis il reprit sans perdre son sourire.

Si vous voulez je peux baisser le tarif mais il faut pour cela que vous me donniez 100 000 écus tout de suite... Et en se qui concerne mon professionnalisme vous ne serez pas déçu... Vous n'avez jamais entendu parler de meurtres atroces tous signer par un mot en anglois marqué au fer rouge sur le corps de la victime ?
Si oui sachez que je faisais partit de la très grande famille qui commet ce genre de crime...


Avec un large sourire Shaïtan commanda deux verres de chouchen avant de se retourner vers son interlocuteur.

Quand vous saurez où se trouve cette femme prévenez moi.
---fromFR[Cadfael]
Cadfael sourit mais il dirait pas qui l’a embauché.

J’vous dit pas qui c’est parce qu’même moi j’en sais rien. On m’paye alors j’pose pas d’questions. Et d’façons c’est pour moi qu’vous allez bosser, pas pour elle. Et non elle vous aurez pas payé plus. Elle a eu du mal a m’payer c’qu’elle me d’vait.

Après il parla monnaie. Cadfael sourit encore. Il était gourmand c’bonhomme.


Ca fait beaucoup c’te somme. Mais vous l’aurez. Et ouais j’ai cru entendre parler d’ça mais ça r’monte a loin. Bon, j’vous tiens au courant comment ? Vous logez là ? Et j’vous dirai comment elle est, et comment elle s’appelle. Et où elle est aussi.

Cadfael se leva après avoir eu le moyen de joindre ce type. Il allait faire vite. Plus l’temps passait et plus il avait envie d’la revoir. Il la turait pas tout de suite. Il voulait en profiter avant.
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Si je te déteste encore ? On sera bientôt fixés.

Lâcha t-elle suite à la dernière question. Enfin, l'enseigne du Rat Crevé se dessinait. La taverne était insalubre et mal fâmée.
Exactement ce qu'il leur fallait. Là un groupe d'hommes bavassannt haut et fort. Au fond, un homme ivre mort, affalé sur sa chaise. Le tavernier était derrière son comptoir et parlait avec un homme encapuchonné. Ce petit monde occupé ne remarqua pas leur entrée, le va et vient était constant ici.
Tennant toujours le Louvelle par le poignet, elle se dirrigea vers une table isolée dans un coin de la salle. Elle s'assit. Peu de lumière, les traits de Perturabo n'étaient pas très distincts ; tant mieux, il devait en être de même pour les siens.
Lentement, elle commenca à s'enlever un gant, doigts après doigts, puis le deuxième. Puis, elle fit glisser sa cape de ses épaules. Elle prennait son temps. Elle voulait qu'il s'impatiente ; après tout, elle ne lui avait pas dit la raison de ce rendez vous.
Enfin, elle plongea la main au fond d'une poche de sa cape, et en sortit un parchemin froissé, légèrement usé. Il avait dût être souvent manipulé, souvent ouvert et même sûrement mis en boule. Elle l'ouvrit sur la table, entre eux deux. Se penchant vers lui, comme pour instaurer une certaine intimité, elle commenca à parler.


Tu reconnais ? C'est ta ... Demande particulière. Cette lettre m'a intriguée. Tu m'y as invitée, si je me souviens bien. Et tu parles de notre relation comme de « chamailleries ».Elle se recula et s'adossa à sa chaise en croisant les bras.Je voulais te voir pour ça. Je sais qu'un Louvelle est une crapule. Un Louvelle n'est gentil que lorsqu'il souhaite quelquechose. Que veux-tu ?

Elle leva le menton et fixa ses yeux sur le visage du Louvelle. Sûre de ses paroles, elle cottoyait cette famille depuis bien trop longtemps maintenant. Et lui, ne pouvait déroger à la règle.
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La silhouette néfaste de la taverne du Rat crevé se dessinait devant eux.
La blonde prend les devants et ouvre la porte la première : déterminée, farouche, inconsciente !

Il observe, attend la suite des évènements, la suit jusqu'à une tablée.
Qu'importe les quelques regards qui se posent sur le couple-qui-n'en-était-pas-un, il n'y prête guère attention.
Pas un des deux ne prononcèrent mot tant qu'ils ne furent assis. Un coin isolé, pour ne pas attirer l'attention, mais aussi pour ne pas qu'on les observe de trop.

Quel plan retors avait-elle prévu ?

Alors elle prit place, et invita le Louvelle à faire de même.
Un gant, lentement, doigt par doigt. Le deuxième.
Quelle patience ... Fort contraste avec la dame surexcitée qui l'avait emmenée jusqu'ici. Pas l'air de se vouloir se presser. En fait, il avait tout son temps, le Louvelle. Elle déballe une lettre -très- froissée, ce qui laisse à supposer que le même courrier n'avait pas laissé la Bretonne indifférente. Il sourit intérieurement, une touche d'affection ?


Tu reconnais ? C'est ta ... Demande particulière. Cette lettre m'a intriguée. Tu m'y as invitée, si je me souviens bien. Et tu parles de notre relation comme de « chamailleries ».
Moment de silence, elle croise les bras et l'observe.
Je voulais te voir pour ça. Je sais qu'un Louvelle est une crapule. Un Louvelle n'est gentil que lorsqu'il souhaite quelquechose. Que veux-tu ?

Tâchant de réfléchir à une quelconque excuse, il aurait éclaté de rire en temps normal, mais la situation n'y prêtait guère. Elle avait voulu le revoir parce qu'il avait osé l'inviter ? C'était incompréhensible.

J'ai soif, et toi ? Je vais passer commande.

Il avait commencé de se lever de table. Il tenta alors une explication avant qu'elle ne puisse répondre, bien que cela était plus compliqué que ça ne le laissait paraître.

Il y a des choses qui ne s'expliquent pas. J'ai voulu t'inviter, pour te revoir.
Ne la laissant toujours pas répondre, il enchaîna.
Alors, que prends tu ?
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Un chouchen s'il te plaît...

Un grand sourire faussement innocent dessiné sur le visage. L'occasion était trop belle ! Elle le regarda partir. Petit à petit, son sourire s'évanoui.
Quelle ordure ! Evincer la question. Elle détestait ça. Elle prit la lettre et la mis en boule. Vexée, elle était vexée, tout simplement. Normalement on répondait à ses questions.
Elle appuya ses coudes sur la table et posa sa tête entre ses mains. " Il y a des choses qui ne s'expliquent pas " . A quoi jouait il ? Elle le regardait, de dos, auprès du tavernier, ses yeux inspectant le Louvelle de haut en bas.
Une autre personne, ce n'était pas lui. Les relations peuvent elles changer à ce point ? Pourquoi étaient ils presques gentils, si soudainement? Pourquoi se sentait elle nerveuse ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi.
Un soupir, long et désabusé. Elle le voit revenir et se compose une attitude de circonstance, elle se redresse et lui sourit.



Merci. Tu deviens trop aimable.
Elle prend le verre et le porte à ses lèvres. A peine celles ci trempées, elle ne se contient plus et repose son verre d'un geste sec.
Ca en est assez. Tu as vraiment cru que tu allait t'en tirer avec des réponses aussi vastes ? On ne contourne pas mes questions...
Elle sourit, mais c'est cette fois ci sincère. Un sourire en coin. Elle quitte le dossier de la chaise et se rapproche
Entre ancien brigand et ancienne bretonne, on peux tout se dire. Non ? Comprend tout de même ma surprise. On se menace à chaque fois qu'on se voit, il paraît même que tu dois... M'empaler il me semble... et soudainement, tu veux me voir ? Je te manque tant que ça Louvelle ?

Un sourcil arqué et un sourire narquois, la blonde le regarde dans les yeux. C'est sa dernière chance. Il répond ou il se prend un verre plein sur la tête. Ou même un paire de claque, ça faisait longtemps.
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Dégustant sa choppe, tout en l'écoutant attentivement. La Bretonne craqua la première, ne pouvant se retenir de conserver un certain équilibre entre leurs deux personnalités si différentes -ou si communes ?-.
Il eut fallut qu'elle se déchaîne, pour ne pas changer.

Elle le menace, elle debout devant lui qui n'est qu'assis.
Elle qui a pris l'initiative de jeter par terre les fondements d'une amitié qui aurait pu être, uniquement pour assouvir ses désirs.
L'infâme femme de Breizh.


Je dois t'empaler, est-ce vrai ? Sourire moqueur, presque hilare. Si tu me manques ? Il n'y a pas une femme dans ton genre ni en Peirègord, ni en Engolmès !
S'interrompant quelques secondes, face au regard interrogateur de la blonde. Il changea totalement de sujet.
Il te démangeait tant que cela de me menacer, m'injurier ou me hurler au visage ? J'aurais cru que vivre en Domaine Royal et côtoyer des grands t'apporterait un peu de savoir-vivre. J'ai du me tromper. Mais après tout, on ne pouvait attendre mieux de la part d'une Bretonne.
Il s'était retenu de la nommer "catin". Il ne fallait pas non plus tomber dans son jeu.
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Sa main droite était allée à la rencontre de la joue de l'impoli face à elle. Sèche. Incontrôlée. Soulagée.
Les secondes après ce geste furent exquises. Satisfaction. Mais aussi détente. Son visage de détendait au fur et à mesure, et ses muscles contractés par l'énervement se ralâchaient. Elle soutenait le regard furieux du Louvelle, et retourna à sa place, assise face à lui avec une incoryable sensation de sérénité.
D'une voix extraodinairement calme pour elle, elle commenca à parler.


Je ne suis pas étonnée que tu sois juge. Tu vois les menaces partout. Vous devez avoir une jolie fosse par chez toi. Elle baissa la tête, suivant du regard son index qui faisait machinalement le tour de son verre. Je ne vois pas pourquoi j'aurais à changer. Je suis arrivée en Domaine Royal, je suis arrivée ou j'en suis, à cottoyer des grands, avec ce caractère, et ce sang vif. Je suis comme ça, qu'on le veuille ou non. Et puis... Elle releva le visage avec un sourire taquin. Je serais très froissée que tu trouves une personne de mon genre en Peirègord ou en Engolmès !

Elle se tut, et regarda avec atention le visage de Perturabo. Etrangement, elle était presque attendrie. Sur sa joue naissaient des rougeurs. Culpabilité. Elle avanca cette même main et l'y posa sur la joue meurtrie.
Je... " Dis lui ! Dis lui que tu n'es qu'une harpie, dis lui que tu es une folle bien trop excessive. Avoue que tu es désolée ! " C'est... De ta faute. Tu as la qualité, ou le défaut, de me pousser à bout avec ta façon de tourner autour du pot. On dirait des minauderies de jeune pucelle.

Sa main retourna vite sur la table. Quelle sotte ! Se laisser aller de la sorte... Elle se promit de se mettre une claque à elle, une fois en privé.
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    - Quelle garce !

C'est ce qu'il se dirait lorsqu'il aurait repris ses esprits.
Il ne l'avait pas vu venir, cette main sur sa joue. En fait, il avait été complètement pris au dépourvu, incapable de l'éviter, et quelle force dans cette poigne !
Plus qu'irrité, il n'osa se laisser aller à lui rendre la pareille.
Il adressa à la femme de Breizh un regard noir, comme celui d'un homme qui imagine les cruautés futures qu'il pourrait lui infliger.
Mais il ne pouvait frapper une femme, surtout lorsqu'il avait légèrement le béguin pour celle-ci.

Il la laissa parler, mais c'était vain : elle avait osée le claquer.
Il n'avait plus rien à attendre d'elle.


- Je vois qu'avoir des responsabilités t'as fait devenir bien plus arrogante et égocentrique qu'avant.

Elle poursuivit, osant même lui caresser la joue.
Comme si elle pouvait le charmer, lui, un Louvelle.


- Inutile. Tu ne m'auras pas, comme tu as eu bien d'autres mâles avant moi. Méritai-je seulement, de recevoir ta main en pleine figure ?

Passablement vexé, il attendait une réponse. Peut être, quitterait-il la taverne. Si elle croyait qu'il n'avait que son temps à perdre, uniquement pour qu'elle lui adonne des "caresses amicales" comme tant données par le passé, alors elle se fourrait le doigt dans l'œil.
Mais, un peu de chantage ne pouvait pas faire de mal. Et si ça pouvait la faire parler, tant mieux.
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Je vois qu'avoir des responsabilités t'as fait devenir bien plus arrogante et égocentrique qu'avant

Elle riait. Un petit rire moqueur. Il n'était pas le premier à le lui dire. Mais son arrogance était sa carapace, seuls si que le souhaitaient vraiment arrivaient à percer cette image. Seuls ceux qui avaient la volonté de la connaitre. Ainsi, elle était protégée, protégée contre les hommes. Les profiteurs étaient vite évincés. Egocentrisme ? Si il savait !

Inutile. Tu ne m'auras pas, comme tu as eu bien d'autres mâles avant moi. Méritai-je seulement, de recevoir ta main en pleine figure ?

Résistance ? Futile. Au fond il savait. Et elle savait. Mériter la claque ? Elle haussa les épaules. D'une main lasse elle commenca à enfiler un gant. Elle était fatiguée, déçue. Encore un qui ne le connaissait pas, un qui s'arrêtait au simples barrières d'un caractère trop excessif. Un, comme tant d'autres. Superficiel.

J'ai espéré. J'ai espéré qu'on arriverait à enterrer la hâche de guerre. Et nos " chamailleries". Oui, je t'ai mis une claque. Oui, je suis... Elle gromella un " désolée "entre ses dents, faites qu'il n'ai pas entendu ! Mais tu m'as poussée à bout, tu connais mon caratère, mais au fond, tu me connais si mal ! Te rend tu compte de l'effort, à quel point j'ai pris sur moi pour t'écrire que je souhaitais te revoir ?

Elle marqua un blanc, regardant ses mains gantées. Elle poussa un soupir et passa sa cape sur ses épaules.

Mais nous ne sommes toujours que deux orgeuilleux. Je dois être utopiste en plus d'être arrogante. A croire que nous ne grandirons jamais, qu'aucune évolution est possible ! Je ne suis pas prête de te manger dans la main, ni à t'aduler comme le font tant de pauvres filles. Ca ne sera jamais le cas. Je déteste la facilité, je la méprise. Mais j'ai cru à une acalmie. Je suis sotte, on ne peux rien espérer de quelqu'un comme toi, mis à part un détroussage sur un chemin désert. " En quel honneur" était au fond, ma seule question aujourd'hui.

Elle se leva et regarda le Louvelle. Durant toute si tirade, elle ne l'avait regardé. Elle avait vidé son sac, et c'était extrèmement rare dans ses relations avec autrui, surtout lorsque celles ci touchaient son coeur comme ses nerfs, mélange explosif et bien trop dangereux. Essayer, une dernière fois. La dernière fois qu'il la verrait avouer de la sorte quelle n'était au fond, qu'une simple humaine avec de l'espoir. Elle se jurait déjà mentalement de lui pourrir tous ses jours à venir si à son tour, il n'essayait pas d'être un minimum respectueux et franc. Les cartes étaient entre ses mains.
---fromFRL'inexorable
L'Inexorable sourit en entendant l'homme parler de celle qui l'avait embaucher pour s'occuper la femme de Shaïtan allait devoir enlevée... Il réfléchit un instant avant de répondre aux questions de l'homme.

Je loge bien ici vous n'aurez qu'a transmettre une lettre au gérant en lui demandant de me la remettre... Vous savez écrire au moins ?

Le Sarazin sourit lorsque l'homme lui répondit et partit... Shaïtan resta au comptoir le temps de finir sa chope puis il fit rouler quelques écus jusqu'au tavernier.
L'Inexorable se leva et se dirigea vers les escalier qui menait aux chambres il avança droit vers la chambre où il avait laisser Lily Rose et frappa.


Rose, je peux entrer ?
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Il aurait éclater de rire si la situation n'aurait pas été si ... particulière. Etrange, dramatique, confuse, particulière, comme quelque chose jamais vécu auparavant.
Ou plutôt, une situation connue, mais dont le dénouement était plus qu'à redouter.


Te rend tu compte de l'effort, à quel point j'ai pris sur moi pour t'écrire que je souhaitais te revoir ?

En fait, non, il n'avait pas compris. Elle lui crachait ses paroles, pour le mettre devant le fait accompli.

Je n'ai jamais eu la prétention de te connaître ...

Il allait poursuivre, mais elle commença à se vêtir, comme pour s'en aller. C'est donc ce qu'elle allait faire ? Pas avant de lui sortir tout ce qu'elle avait sur le cœur ... Il se serait bien passé de cette scène. Les gens qui se confiaient à lui, généralement, l'indifférenciaient. Excepté quand cela pouvait être important. Que ce soit la personne ou le fait. Mais là, c'était différent.
Il la connaissait depuis quelques temps, sans pour autant qu'ils soient intimes, ni même "amis". Mais il n'appréciait pas, et n'aurait su dire pourquoi.

    - Elle va partir. Et te filer entre les doigts.
    - Je sais. Mais je déteste avoir le choix.
    - Laisse la partir. Il y en a d'autres.
    - Ne la laisse pas partir. Tu le regretteras.
    - Je le regrette déjà.

Il avait peu aimé de l'entendre lui parler d'elle, et de lui. Avait-il grandit ? Oui ! Elle se trompait. Ça n'aurait pas été la première fois.
Elle n'avait osé le regarder droit dans les yeux. Lui, avait posé son regard ailleurs. Le Louvelle détestait devoir choisir.


Attends.

Il lui avait attrapé le poignet, sans serrer trop fort, alors qu'elle s'apprêtait à partir.

Reste.

Un mot, un seul. Il l'invita à se rassoir. Par les filles-catins d'Aristote, qu'il détestait ça ! Grognant pour lui-même, il laissa s'écouler quelques instants avant de lui répondre. Yeux dans les yeux.

Je ne t'ai jamais demandé de m'aduler, ni quoi que ce soit. Je ne t'ai jamais rien demandé, hormis de te revoir. Et c'est ce qui m'a, ce qui nous a conduit ici.
Crois-tu réellement que si je t'attachais si peu d'importance, je serais ici aujourd'hui, en face de toi à devoir te parler ?

Il jette distraitement un coup d'oeil dans la taverne. Puis poursuit.
Crois-tu que tu me laisses indifférent ? Oui, j'ai voulu te revoir. Je ne peux expliquer pourquoi, mais ... S'essaye à continuer, mais ne peut. Quel trouillard. Je voulais te revoir. C'est tout. Ne pars pas maintenant, je t'en prie.

Il continue de la regarder. Détourne le regard. Trop dur. Mais pourtant, il achève sa "plaidoirie", comme un accusé face à un juge.

Reste avec moi pour la nuit. Les routes sont peu sûres, le soleil va bientôt se coucher, et il fait froid.

Il n'avait pas osé lui dire qu'il s'inquiéterait pour elle. Quel abruti. Trouver des basses excuses pour l'intimer de rester, c'était pathétique.
Tomber sous son charme, ça aussi c'était pitoyable.
---fromFRle ch'ti gosse
Il court, il court toujours le Gaspard. Il n'a certes pas compris ce qui était écrit, mais il sait que Mange va revenir. Et en plus, cette fois, ce sera pour être fort et puissant. Et rallier toute la Cour derrière lui!

Alors pour sûr qu'il ne veut pas manquer ça, le Gaspard...

Il entre en furie dans la taverne, regarde à peine qui est là, ou pas, et dépose quelques affiches à l'attention des plus curieux. Pour finir, il en placarde une sur la porte, juste à l'entrée, afin que tous les clients, habitués ou pas, puissent lire les nouvelles.

Bientôt, très bientôt il sera là! Gaspard en garde un sourire fixé aux lèvres depuis qu'il l'a appris.


Citation:
Sébastien, dit « Mange-rats », chef de la confrérie « Libertad » par la volonté d’icelle fondateurs,
Au peuple de la Cour des Miracles qui va s’étendant de la Grande-rue Saint-Denis à la Porte Montmartre en la Ville de Paris,
Salut :

Etant su par chacun que le dernier Rey de la Cour des Miracles connu sous le vil nom de Danilo fut chassé de son trône par la confrérie « Libertad »,
Etant entendu qu’ainsi la confrérie a en toute légitimité hérité de la souveraineté dudit Danilo sur la Cour des Miracles,
Etant entendu que les derniers membres fondateurs de cette confrérie, connus sous les noms de Marlowe’s et Sélène l’ont choisi pour être leur successeur,

Qu’il soit dit et su qu’un nouveau Rey règne sur la Cour des Miracles en le nom de « Mange-rats »,
Qu’il soit su que désormais nul mandataire de la couronne de France ne sera toléré en la Cour des Miracles sans l’expresse autorisation de son Rey,
Qu’il soit répété que le nouveau Rey est prêt à traiter avec chacune des bandes de son nouveau domaine,
Qu’il soit bien su que le Rey est prêt à recevoir les doléances de ses sujets en sa demeure provisoire de l’aile nord du Palazzo di Ekarlate.

Proclamé en la ville de Paris, le 1er de décembre, l'an de grâce 1455 et de son règne le premier.

« Mange-rats », par la volonté de Libertad, Rey de la Cour des Miracles

_________________
La marmaille braille pas, piaille pas, chiale pas.
Elle agit.
---fromFRLily Rose
Lily Rose s’était couchée, tenant le masque de Shaïtan devant elle. Allait-il remonter pour le reprendre ? S’en était-il seulement aperçu ? Comme elle espérait le revoir. Depuis tout ce temps. Mais ce n’est pas de cette façon qu’elle imaginait cet instant. Pourquoi avait-il fallu que ce soit à la porte de cette bâtisse ? Pour qui devait-il la prendre a présent…
Devait-elle le rejoindre dans ce pays qu’est la Bretagne ? Elle ne connaissait pas du tout cette partie du Royaume. Elle avait toujours vécu ici. Jamais elle n’avait voyagé… Et elle devait faire le voyage seule. Jamais elle n’y arriverait.
Lily se redressa et se tourna pour regarder la porte. Après avoir entendu la voix de Shaïtan, elle se leva et alla jusqu'à la porte. S’arrêtant devant et fermant les yeux, elle l’ouvrit et regarda l’homme qui lui faisait face. Rougissante, elle fit signe de la tête.


C’est votre chambre…

Lily Rose s’effaça pour le laisser passer. Elle aurait donné n’importe quoi pour qu’il lui dise qu’il reste, qu’il souhaitait rester avec elle. Mais elle ne voulait pas se faire d’idées. Il n’était revenu que pour son masque… Elle se rendit près du lit et n’osa pas le lui donner, espérant qu’il resterait un peu plus longtemps. Elle avait une folle envie de le regarder, de graver son image mais elle n’osait lever le visage vers lui. Cela était bien trop dur de le voir indifférent, de penser que pour lui tout était fini.
---fromFRL'inexorable
Après avoir frapper à la porte Shaïtan se demanda si Rose ne s'était pas endormie. Si s'était le cas il devrait se prendre une autre chambre peut être aussi qu'elle ne voulait pas lui parler suite à la réaction qu'il avait eu plus tôt... Il allait partir quand il entendit un bruit derrière la porte il s'immobilisa et sourit lorsque Rose lui ouvrit la porte.

Non c'est votre chambre vous êtes libre de me jeter dehors si jamais l'envie vous prend.

Il entra dans la chambre et regarda la pièce comme s'il s'attendait à voir subitement quelque chose qui n'était pas là la première fois. Mais il n'y avait rien mis à part un masque. Shaïtan haussa les sourcils et dit un peu surprit:

Ah c'est ici que je l'avais oublier....

Il s'avança du lit et prit le masque qu'il accrocha à sa ceinture.

Je sais qu'après ma réaction il y a peu cela peut paraître culotté mais je suis venu ici pour vous demander si je peux venir dormir avec vous... Je ne vous impose pas ma présence si vous ne voulez pas de moi dîtes le moi et j'irais dans une autre chambre...
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Il l'avait retenue. Interieurement, elle exultait. Satisfaction et fierté. Elle nota qu'il fallait quelle use plus souvent d'une attitude de pleureuse pour parvenir à ses fins.
Elle l'écoutait. Chaque mot sonnait comme une victoire. Il la priait maintenant ? Elle se retenait de sourire, de rire, elle avait envie de marquer son coup, de partir, le laissant là, penaud.


Reste avec moi pour la nuit. Les routes sont peu sûres, le soleil va bientôt sr coucher, et il fait froid.

Brutale. Butalement, elle quittait son petit nuage. La joie avait tendance à lui enlever toute capacité de reflexion. Là, suite à cette phrase à la fois espérée et redoutée, elle se rendait compte de la situation. Certes, elle était arrivée à ses fins, mais en se dévoilant. Elle déglutit.
Le regard du Louvelle avait été fuyant. Il avait répondu. Plus aucune raison de se montrer excécrable.
Ils s'étaient mis en difficulté. Elle détestait ça, détestait perdre le contrôle d'elle même. Mais n'y a t il pas des moments ou il faut faire abstraction de soi et de son égo démesuré ?

Le silence devenait pesant. Elle fixait la porte. Que faire ? Son poignet, toujours entre sa main, comme une attache à la fois dérisoire et puissante. Oui, le soleil se couchait. Elle sentait déjà le froid de la nuit envelopper ses épaules. Paris, la nuit, seule, elle avait peur.
Ses yeux se posèrent sur le Louvelle. Etait-elle plus en sécurité avec lui ?
Un rire, son premier vrai éclat de rire depuis un moment déjà.
Elle se connaissait. Il n'était pas des plus affreux et elle nétait pas insensible, à lui, à sa façon d'être comme à sa tête à claque.
Les phrases de son ami lui vinrent s'enchainer dans son esprit " Db, laisse toi aller ! Db, prend le temps de vivre ! "
Elle dégagea sa main et s'assit sur la table à côté. Ses pieds ne touchant pas le sol, battaient l'air en cadence. Son rire avait laissé sur son visage une sorte de joie enfantine.


Suis-je vraiment en sécurité avec toi ? Je peux toujours aller dormir dans mes bureaux, qui ne sont pas si loins. Mais tu y es interdit, j'aurais trop de srcupules à te laisser. Je reste. Tu l'auras voulu !

Légère, soudainement légère. Comme l'impression que rien ne l'arrêterait. Elle sauta sur ses deux pieds et attrapa le bras du Louvelle pour l'inciter à se lever.

Je te laisse payer, rejoint moi dehors !


Elle partit vers la sortie, le laissant régler les boissons. Elle poussa la porte et s'appuya contre le mur, juste à côté. Oui, le soleil se couchait. L'air froid entra dans ses poumons. Le bruit d'une ville qui se transfomre la nuit. Ou allaient-ils? Elle n'en savait rien, mais n'avait en aucun cas l'envie de rester dans cette taverne, ou une partie de sa fierté y resterait à jamais.


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