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[RP] Taverne le Rat Crevé

pnj
Guen' vagabondait dans la ville et s'était finalement perdue dans les ruelles,elle avait erré sans savoir ou cela la mènerait et vu avec appréhension que le quartier qu'elle traversait à présent n'était pas un des plus côtés.

*Bon'doué,ou me suis je donc encore fourrée!!!C'est pas possible*

Elle commençait sérieusement à trembler de tout son corps et regrettait en ce moment de n'avoir pas laissé l'assassin séduisant mais traitre l'accompagner car ici....c'était vraiment......effrayant,comme dans un bouge,on entendait des cris ,des rires gras,des bruits de pas discrets,les rues étaient sales,immondes,les rats couraient d'un bout à l'autre,elle se décida à entrer dans une taverne miteuse histoire d'être un peu plus à l'abri mais une fois dedans elle commença à regretter son geste,des hommes armés conversaient autour d'alcool..

*Pas un présage très bon ça,inconsciente que je suis va,ça m'apprendra!!M'enfin z'ont l'air plutôt calmes ces rustres là*

Essayant vainement de se rassurer elle alla s'asseoir à une petite table dans un fond de la taverne
pnj
Les Mercenaires du Chaos tournèrent la tête quand la femme fit son apparition. Ils se jetèrent des coups de coude faisant des commentaires mesquins et se léchant les babines.
Une belle proie ! Quelle inconsciente de se balader seule à la Cour des Miracles.

Elle était grande et menue. Mais son allure peu sûr d'elle et le fait qu'elle ne soit pas armé ne fit que renforcer les convictions des Mercenaires du Chaos.
Ce serait tellement facile que de la coincer, de la faire crier jusqu'à ce qu'elle se casse les cordes vocales et qu'enfin elle demande grâce ...

Chacun des hommes imaginaient à leur manière la mort de la jeune femme un sourire froid et sans pitié ...

Ils continuèrent de l'observer et éclatèrent de rire quand elle voulut boire sa bière mais la trouva si mauvaise qu'elle sorti.
Les Mercenaires du Chaos se levèrent et la suivirent.

Arme de pugilat, dagues, poignards et tout autre arme de ce genre furent déployées prévue pour un massacre anodin tel qu'il y en avait chaque jour à la Cour ...
---fromFRGrive
Un baton férré, des muscles secs et noueux, un tabard sali et une capuche pour la classe, Grive entra dans la taverne. Une barbe ridicule lui mangeait le visage, des traits... agréables, par ailleurs. Et des yeux d'un bleu profond, qui promettaient la mer.
A Paris pour affaires, a Paris pour la bière et les femmes, jeune homme pas encore... pas encore adulte. Trop frais pour être un guerrier, trop sale pour un assassin, trop lourd pour un voleur, assez maigre pour être acrobate. Ou danseur. Ou musicien.
Il entre, contemple le spectacle. Un spectacle qu'on lui a dit être habituel. Comme tous les Couriens, il espere s'en sortir par sa verve, ou son épée.


"Salut la compagnie !"

Ce n'était certainement pas la meilleure chose a dire.
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Vagabond à la recherche d'un engagement .
---fromFRAlanysfolle
Parcourir tout le royaume pour arriver dans l'une des tavernes les plus connues.
Tel avait été son but.
Lorsque seul l'alcool permet de tenir le coup.
Elle perdait tout petit à petit.
Parce qu' elle le décidait. Parce que la peur de perdre ce à quoi l'on tient le plus au monde est si grande, que l'on préfère tout faire pour ne plus tenir à rien.
Il en avait été de tout. Sa vie. Ses amis. Lui.
Et lentement elle sombrait.

Soir. Temps humide, ciel gris, orage pas si loin. Elle débarque à Paris. Repère immédiatement le coin. Puis finalement après plusieurs jours à tenir avec son corbac sur ses réserves, là voilà.
Mèche blonde sur son visage. Regard éteint que seul l'anis parvient à faire luire. Elle titube. Se retient au pan de la porte avant de la pousser et de pénétrer dans les lieux. Chaleur et vifs éclats de voix. Odeurs entêtantes de vie, sueurs, bière, souffles, bois qui brûle dans l'âtre. Une ambiance qu'elle aime, qu'elle recherche. Parce qu'ici, elle se confond. Alanysfolle, troubadour. Le mot pour rire. Le mot pour vivre. Le rire est sa vie. Mais ce soir...
Elle va s'asseoir, son oiseau sur son épaule s'envole, se pose sur une armoire non loin de là et lance un joyeux CroÂniSseMent. Elle le regarde quelques secondes, attendant qu'une de ses grasses brunes viennent lui proposer un verre.
Ce soir...
Elle pense à lui. Voilà bien longtemps qu'elle n'avait osé penser à celui qui avait fait battre son coeur, si fort qu'elle avait fini par s'enfuir sans prévenir. Où pouvait-il bien être? Etait-il seulement heureux? Remercier la serveuse d'un signe de tête, qui s'en va en haussant les épaules: "a-t-on idée d'aller venir boire seule, jolie comme elle est".
Doigts qui tapent machinalement sur la table. Un tic qu'elle traînait avec elle depuis bien longtemps. Un tic. Comme seuls les alcooliques peuvent en avoir. Elle a un problème. Ce n'est pas nouveau. Voilà près de 5 ans qu'elle l'a. Aujourd'hui elle n'y prête plus attention. Chez elle on dit: mangeons rapide, mangeons liquide. Elle suivait ce précepte à la lettre depuis ce temps là.

Pensées qui s'évadent. Engourdissement de corps et de coeur. Ne plus sentir que cette chaleur qui pénètre vos veines.

Claquement de verre sur la table. Elle se lève. Tapote son épaule. Plumes noires qui s'envolent pour venir la rejoindre. Porter son regard autours d'elle. Sa vie. Ecarter les bras, renverser sa tête en arrière, sans penser une seule seconde à la vision drôlesque qui s'offre à la vue des autres. Blondinette et oiseau. Sourire, paupières fermées. Prendre une décision. Rester quelques jours de plus à Paris, le temps de rependre des forces.
Et aller à la recherche du seul.
Cornelulus.

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---fromFRRicard
En v'là une drôle de vie.
Une patte légèrement plus courte que l'autre. Pour tanguer autant que sa maîtresse. Imaginez deux éclopés qui tentent en vain de s'accrocher. Humeur de sa folle pas à la joie ce soir.
Alors la suivre, histoire d'être l'aile sur laquelle se reposer.
En v'là une drôle d'affaire.
Un oiseau se veut réconfortant. Alors que faire? La soif le tiraille aussi. Voilà déjà quelques jours qu'ils sont là, et elle se la joue économe, pour ne pas dire radine. Non mais!

C'est pas possible de laisser crever de soif son compagnon de route! Alors lorsque taverne apparaît, ni une ni deux, lâcher un puissant:

CroÂniSsssssSsssssssssssssE

Et piaffer d'impatience d'enfin se frotter à la racaille des rues. Couleurs éclatantes, voix qui déraillent de tout côté. Il la laisse dans son coin ruminer ses pensées, tandis qu'il s'envole, le temps d'observer un peu les lieux. Grand brun qui passe sous lui. Chevelure ébouriffée, réfléchir si il serait bien vu d'aller venir y faire son nid. Tête qui penche sur un côté, paupières qui se ferment, claquement de bec.
Se laisser tomber en avant, espérer qu'il arrivera à redresser l'embarcation.
Viooooooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnn.
Se prendre pour plus grande machine volante qu'il ne l'est, freinage sous jupe d'une rousse passant, cri scandalisé de ladite dame. Se poser le temps de dire: Anis! sur la cuisse d'un effronté, la bouche prise par la langue d'une coquine.
Se reposer sur hauteur, et contempler le bas peuple.
Si haut, si fière. Il farfouille sous plume, chercher la puce qui le dérange, qui le démange. Qui le quoi? Euhhh, j'sais plus, j'ai perdu le fil...
Voir la blonde qui se réveille.
Cerveau qui tourne, comme il aimerait le faire dans cette salle. Mais se raviser, remarquant le regard noir du tavernier, visiblement scandalisé par sa présence: ba quoi l'embouché? ferme la bouche, et laisse l'emplumé vivre en paix.
Voir la blonde. Voir sa blonde. Tapotement d'épaule.
Non mais quoi encore, j'suis qu'ton piaff, pas ton chien.
Penser à modifier les termes de son contrat. Qu'il la suive, qu'elle le paye à coup de pastis chaque tour qu'il fait, accompagnant ses folleries, il dit pas. Mais ces derniers jours, ses gains furent bien petits pour les services accomplis.
Mais passons, l'heure n'est pas aux revendications salariales. Alors répondre à l'appel. Nicher son bec derrière l'oreille de la vilbelle. Réconforter la changeante. La voir sourire.
S'il pouvait penser, on aurait pu imaginer un: sacré nom, c'est po moi qu'lui a arracher c'sourire.
S'il pouvait penser.
Espérer qu'elle le laisserait tranquille ce soir, envie d'aller s'faire une oiselle croisé en chemin. Le repos des braves...

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---fromFRGrive
Il s'est tu, s'est assis, à posé le baton férré au coin de sa chaise. Il finit par regarder de gauche et de droite, de mines patibulaires en ivresses solitaires, détaille avec discrétion la femme et son corbeau... Et s'accorde un plein verre d'eau de vie, histoire de décrasser les conduits et d'anesthesier le palais .
Deux verres plus tard, il est déjà joyeux. Il tire de sa manche un petit couteau, acéré et aiguisé, et, d'une main rapide et adroite, entreprend, à une vitesse modérée mais de plus en plus rapide, de le planter sur la table, entre ses doigts écartés.... Et ce, avec un rire d'enfant, ses yeux pétillent de joie, il sourit.
Il regarde l'assistance ...


"Chez moi, on apelle ca un défi ! qui pour le relever ? j'offre la bouteille a qui me vaincra a ce jeu..."
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Vagabond à la recherche d'un engagement .
---fromFRDamien d'Emeraude Jolie
Moi, Damien D'emeraude Jolie, je remarque quequand je commence a vous conter mes aventures, je commence toujours de la même façon, qui est celle des premiers mots. Relisez si vous n'avez pas compris.Mais nous ne sommes pas la pour parler de ça, au non.Boic l'histoire...
Je marchai d'un pas rapide, malgré mon statue de noble, vers la cour des miracles, quand, miracle, c'est le cas de le dire, j'aperçut une taverne qui avait l'air, malgré son nom "au rat crevé", assez bien tenue. Qu'importe ! j'avais soif, et la soif passe avant toutes choses, mais après les femmes et le bordel bien sur ! Qu'oi qu'au bordel, on peut y boire et avec une femme aussi. Mais je m'égare.Comme d'habitude, le son de la canne se répercutait sur les murs de façades décrépit et vieux, un peu mollement car elle s'enfonçait le plus souvent dans la boue, malgré que je tienne, comem a mon habitude, le haut du pavé. J'arrivai donc devant la taverne et je frappai a la porte, en vieux bois tout...ridé, enfin, je trouve plus le mot, mais voila, ça veut dire pareil, avec ma canne. Pouc ceux qui ne suivait pas, je viens de frapper a la porte avec ma canne. De mes gants blancs, qui avaient une teinte marron indéffinissable, j'actionnai la poignée et j'entrai a l'intérieur de cette...Taverne...On peut appeller ça comme ça. Et dès que la porte fut ouverte, j'entend une phrase qui me fait oublier la boisson, enfin, j'entend surtout la fin :
"j'offre la bouteille a qui me vaincra a ce jeu..."
Voila, qui en plus, contentera mon ex-soif, mainteannt disparu. Je déclarai alors en fermant la porte :
"Moi, Damien d'Emeraude Jolie,je te défie, toi et ta bouteille, manant ou monsieur ?."
Voila qui était fait. Je m'approchai de lui et je m'installai a ça table en le dévisageant. Mouais...Un style a part allons nous dire !

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Habitant de Lyon
Duc de minceruisseau
Marquis de Carabas
Prince de Conti
---fromFRAstäröth
La cours des miracles… cité anarchique bâtie selon les besoins de ses résidents. A l’image de ceux-ci elle n’avait rien d’ordonnée ni de stable. Nous étions aux antipodes des grandes cités royales, géométriques et bien pensées.

Il avançait sans un bruit, serpentant dans ce labyrinthe que forment les ruelles de la cours.
Il ne savait pas encore ce qu’il allait faire. Peut être entrer dans un bordel pour prendre du bon temps ou alors continuer à arpenter les rues à la recherche d’on ne sait quelle distraction.

Sa longue bure noire trainait sur le sol s’abimant un peu plus à chacun de ses pas. Elle était bonne à changer mais les finances n’étaient pas au beau fixe. Ses derniers plans avaient tous été des échecs et aucune occasion de s’enrichir un peu ne s’était présentée dernièrement. Mais ce n’était pas le plus important, il avait besoin de changer de paysage et d’un peu de repos aussi. Les affaires attendraient.

Arrivé au centre d’une large place il s’arrêta puis leva la tête pour observer la voute étoilée. Cela faisait trop longtemps qu’il n’avait pas écouté ce que les étoiles avaient à lui dire. N’ayant pas ses instruments d’observation à portée de main, ce soir là il se contenterait de les admirer sans essayer de les comprendre. Regarder le ciel l’apaisait et il en avait grand besoin en ce moment. Il resta planté là, debout la tête levée vers les cieux, pendant plusieurs minutes, songeur. Puis une goute de pluie vint le frapper au visage. Il avait bien vu le ciel s’obscurcir, mais perdu dans ses pensées il était resté là sans bouger. La goute fut suivit d’une autre et d’encore une autre et bien vite l’homme se retrouva seul sous une pluie torrentielle.

Il s’échappa alors de ses rêveries qui devenaient de plus en plus fréquentes ces derniers temps, enfonça sa capuche sur sa tête et se mis à la recherche d’un abri sur. Il ne connaissait pas du tout l’endroit et avança en se fiant à la chance.
Ses pas le menèrent devant une taverne qui semblait avoir bien vécue au vu de l’état de délabrement de la façade. En lettre crasseuses et bancales, pendant au bout de vieilles chaines rouillées, on pouvait lire « le rat crevé ».
Sans hésiter il poussa la lourde porte de bois et entra dans l’établissement.

Il traversa la pièce sans prêter attention aux personnes présentes et alla s’asseoir au comptoir pour commander une bonne cervoise. Au moins quelque chose qui le remontait à coup sur.
Restait plus qu’à attendre la fin de l’averse en essayant d’oublier le brouhaha des clients, l’odeur pestilentielle et la pauvreté du décor… Pire que tout, ce bruit régulier et agaçant, ce bruit de doigts qui frappent la table de façon monotone et très désagréable.
Il le faisait aussi parfois, quand il était énervé, mais il ne supportait pas ce bruit, surtout quand ce n’était pas lui qui le produisait…

Il se retourna pour chercher la source du perturbateur sonore et se leva pour mieux voir. Il avança de quelques pas en direction des autres personnes quand dans un tourbillon de plume et de croassement un corbeau vint le frapper en pleine tête. La bête, loin d’être étourdie reprit immédiatement son envole et entama d’autres voltiges en plein cœur de la taverne.


Il n’en fallut pas plus pour enrager l’étranger.

« Je sais ce que je vais manger ce soir mon pauvre ! »

Il sorti sa dague et lança un regard noir au charognard tourbillonnant.

« Ca ne vaut pas un bon poulpe mais je m’en contenterais… »
---fromFRDamien d'Emeraude Jolie
L'homme en face de moi ne me répondait toujours pas, prit dans une sorte de torpeur. Mouais. A ma droite, un homme tapait des digts sur la table, imitant un cheval a galop. Un autre homme, adossé au comptoir se retourna pour mieux voir et un corbeau entra dans la taverne pour attaquer l'homme aux doigts. Oula, ça faisait beaucoup d'un seul coup, ça !Et en plus l'homem au doigt s'énerve et sort une dague en demandant ce qu'il va manger. Prenant part a la conversation, je lui répond :
"Une miche de pain. Peu cher et bien bon."
L'homme aux doigts, je ne savais pas son nom, donc je l'appellerai pour vous Gus, se retourna et me dévisagea. Ce fou furieux de Gus avait toujours sa dague a la main.Je plantai mon regard dans le sien, mais Gus lança sa dague qui fit envoler mon chapeau. Je me levai, l'époussierai, et le remit sur ma tête, malgré sa trouaison.Je prit la dague en main et je déclara :
"Il me semble que cette dague est votre"
Puis, je la lançai sur sa manche, qui se déchira, laissant apparatrr un bras poilu de poils noirs et dru. Je retournai m'assoir en attendant sa réaction.

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Habitant de Lyon
Duc de minceruisseau
Marquis de Carabas
Prince de Conti
---fromFRDame_Louïse
Elle galopait depuis... pfiou... peut être deux jours... peut être trois... peut être même quatre... elle commençait à avoir mal au dos ainsi qu'à l'arrière train... Mayna faisait pourtant de son mieux pour éviter les bosses, Louise le savait, mais une seconde d'inattention et ... Aïe. De plus que sa cuisse... oh, sa cuisse... valait mieux ne pas en parler! Mais ce qui était sur, c'est qu'il fallait se reposer... au moins un peu...
Le jour se levait, peu à peu. Elle voyait enfin où elle allait. Oh, un chemin, une fois de plus! Ça alors... Bof, pas besoin de savoir où elle va, vu comme elle est organisée. "Descendre", c'est ce qu'elle s'était dit. Aller au Sud jusqu'à arriver en Lorraine... pourquoi pas!
Le chemin s'arrête là, pour laisser place à un village... ou un quartier... ou un truc du genre quoi... elle n'était jamais venue ici... cet endroit lui paraissait quelque peu... sombre, malgré la lumière... ça sentait pas très bon... et puis, il n'y avait pas grand monde dans les rues... faire demi-tour? Non, trop tard. Regard circulaire... à droite... à gauche... Une taverne, là-bas! Soupire de soulagement. Se remémorer la dernière fois qu'elle avait fait une halte... quelle honte! S'écrouler devant tout le monde, en larme, puis un assassin japonais qui te monte dans une des chambres de la taverne... oh la la. Pas une seconde fois, ça non. Bon, peut être que là-bas, c'est un peu mieux.
Le bruit des sabots de la jument s'arrête. Jolie vue! Juste devant la porte. Bon, maintenant, descendre de Mayna... ça, c'est autre chose. Se dégager de la crinière noire de la jument... soupirer... essayer de lever une jambe... la non-handicapé, si possible... encore un soupire... passer la jambe par dessus la selle... aaaaaaaah perdre l'équilibre, chbaaam... et voilà la petite Louise à terre, dans la boue. Respirer, tranquillement, ZEN !! Se relever, fermer les yeux, luter contre la douleur... faire comme si...
Regarder la porte... une poignée quelque part ? non... ah si! Ça, c'est de la poignée... elle pousse lentement la porte...
Aussitôt qu'elle fut ouverte, elle entre en la taverne en titubant... fichue cuisse..., tête baissée, puis se dirige vers le comptoir. Relève la tête, regarde le tavernier:


Une tisane, s'il vous plaît...

Ridicule... une tisane! De toute façon, une bière, ça coûte trop cher... main qui frôle sa besace... la dague est là, pas grand chose à craindre...
Pluie

Poussé par une faim tenace, il s’est décidé à quitter sa chambre sous les toits.

Il n'a plus que quelques sous en poche. Son dernier mauvais coup remonte à deux heures, à peine. Un échec ! Malgré son habileté, ses longs mois de pratique, sa cible, un bourgeois ventripotent, a décelé la présence d’une main fine explorant rapidement les poches de sa redingote.

L’idiot s’est mis à hurler comme un goret qu’on égorge ! Ameutant la foule autour de lui ! Encourageant les plus téméraires à le poursuivre. Promettant même une récompense.

Fuir ! A travers les ruelles encombrées !

Fuir encore ! Bousculant sans retenue les passants qui lui barrent la route !

Disparaître à bout de souffle à l’abri d’une porte cochère. Libre mais bredouille.

Le jeune truand au visage d’ange reste dissimulé de longues minutes, comptant et recomptant ses dernières pièces, retirées précieusement de ses poches, et qu’il ne désirait nullement dépenser. Mais la faim est obsédante, plus rien d’autre ne compte lorsqu’elle vous tord les boyaux, et le jeune homme doit bien se résoudre à quitter sa cachette.

Et Pluie se fait invisible. Longeant les murs, il n’est plus qu’une ombre. Il n’est plus qu’un regard perçant, guettant une proie inattentive exhibant imprudemment quelques signes de richesse.

Soudain, une jument noire passe à sa hauteur, montée par une gracieuse amazone blonde.

Gracieuse ? Oui, sans doute … apparemment … mais lorsqu’elle enjambe sa monture pour en descendre, la mignonne se révèle bien maladroite, elle dégringole de son cheval et heurte le pavé de son joli séant. Déconfite, elle essuie d’une main pressée sa tenue couverte de boue, puis se résout à pousser la porte d’une taverne, le Rat Crevé.

Pluie l’observe en souriant. Il ignorait qu’il existait dans ce monde des personnes aussi empotées que lui.

Euh … mange t’on dans cette gargote ? Il l’ignore, mais qu’importe, il aura la réponse à l’intérieur de l’établissement. Il pénètre également dans l’estaminet, et s’installe à la table voisine de la blondinette. Il lui offre son plus joli sourire. La brillante écuyère est vraiment très mignonne.

Il se décide à lui adresser la parole, un brin moqueur. Gentiment taquin.

Pas de mal, jeune fille ? Jolie pirouette pour descendre de votre jument, vous êtes très douée …

---fromFRDame_Louïse
Rêveuse, Louise observait la carte qu'elle avait étalé sur la table. Elle imaginait ce que ça ferait si elle irait là-bas... où peut être là-bas... quoi que, là c'est mieux...
Quelques fois, elle marmonnait, parler à voix basse toute seule. Le peu de personne, dont le tavernier, qui se trouvaient dans la taverne devaient la prendre pour une folle... ou pire, une sorcière... n'importe quoi !
Elle entendait la porte s'ouvrir, mais n'y prêtait aucune attention. Elle ne voulait montrer qu'elle s'intéressait à cet endroit, encore moins à cette taverne. Elle voulait avoir l'air... normal peut être? oui, tout simplement.
Dos à la porte, elle jetait quelques coups d'œil à sa hanche, espérant qu'elle ne veuille plus faire des siennes, jusqu'à ce qu'un jeune homme vint s'asseoir à la table voisine. Elle se demandait pourquoi venait-il là, en face d'elle? De plus qu'il avait un de ces sourires... jamais elle n'en avait vu pareil, et elle espérait qu'au moins, celui-ci serait sincère.
Ne faisant guère attention à l'homme, elle replongea dans sa carte, quand


Pas de mal, jeune fille ? Jolie pirouette pour descendre de votre jument, vous êtes très douée …

Petit sursaut sur place, très discret. Cette fois, elle regarde avec un peu plus d'attention. Blond, jeune, toujours ce sourire quelque peu moqueur... Ah oui! Il lui semblait qu'elle l'avait rencontré, avant d'entrer dans cette taverne. Enfin, rencontré, croisé serait plus juste. L'avait-il regardé alors qu'elle descendait de sa jument? Ses joues deviennent roses. La honte! En plus, il se moquait d'elle là, non ? Enfin, en même temps, elle n'allait pas lui expliquer que des brigands sont venus la racketter, l'ont blessé, et que maintenant elle ne pouvait marcher normalement sans se raccrocher à quelque chose! Alors descendre d'un cheval, mon dieu! Que dire...

Merci de vous inquiéter pour moi, mais je n'ai rien. Je n'ai jamais eu d'enseignement particulier m'expliquant comment monter et descendre correctement d'un cheval, on fait donc avec les moyens du bord...

Petite moue en plus de ses joues roses, elle remet en place une de ses mèches rebelles blondes derrière l'oreille. Elle disait là des mots qu'elle ne connaissait même pas elle-même.
Pluie

Sa remarque, un tantinet narquoise, ne désarçonne pas la mignonne. Elle lui explique aimablement qu’elle a appris d’elle même à monter à cheval, puis lui adresse une petite moue charmante. Le rose de ses joues lui va à ravir. Coquette, elle arrange quelques boucles blondes qui enveloppent sa jolie frimousse.

Pluie se lève, et s’approche d’elle, adoptant instinctivement un tutoiement amical. Le vouvoiement, les longues formules de politesse fades et impersonnelles, les tournures de phrases pédantes et pontifiantes, très peu pour lui. Il laisse ça à la noblesse et à la bourgeoisie, qui n’ont rien de mieux à faire que de s’écouter parler toute la sainte journée.

Tu permets ?

Et sans attendre la réponse, il s’assied à ses côtés.

Pluie … Je m’appelle Pluie … Désolé d’avoir été un peu moqueur, c’est souvent plus fort que moi. J'éprouve du mal à me contrôler. L’essentiel c’est que tu ne te sois pas faite trop mal. Du moins je l’espère pour toi !

Il l'observe en souriant de plus belle.

Tu n'es pas bien épaisse, tu aurais pu te casser un os sur cet infâme pavé.

D’un geste de la main, il appelle l'aubergiste, puis il jette un regard sur la carte étalée devant la jeune fille.

Tu es de passage aux miracles ? En voyage ? Sois prudente si c’est le cas, le quartier n’est pas sûr, et les chemins qui y mènent ne valent guère mieux …

---fromFRDame_Louïse
Un peu sur ses gardes, Lou tenait une main auprès de sa dague discrètement attachée à une vieille ceinture qui entourait sa taille. L'autre main était sur la table, quelque peu crispée. Elle n'avait pas l'habitude de côtoyer des gens, encore moins des inconnus. L'homme en face d'elle, paraissait plutôt à son aise... il devait faire ça souvent! En tout cas, il n'avait pas l'air bien méchant...
Sous le regard de Louise, quelque peu stupéfaite par le rapprochement soudain du blond, il lui demande "tu permets?". Elle n'eut pas vraiment le temps de répondre, qu'il se trouvait à ses côtés. Elle espérait ne pas rougir à nouveau, elle n'avait jamais approché un homme de si près. Cela lui paraissait ridicule! Si lui semblait si à l'aise à dans ses paroles que dans ses gestes, elle pouvait faire de même. La Louise timide, c'est fini.


L'homme se présente. Il s'appelle Pluie, s'excuse de sa petite moquerie... peut être qu'il est moqueur, mais au moins il est poli, on ne peut tout avoir à la fois!

Très bien Pluie, je suis Louise,
lui dit-elle avec un petit sourire enchanté.

L’essentiel c’est que tu ne te sois pas faite trop mal. Du moins je l’espère pour toi !

C'est gentil... j'ai l'habitude de ce genre de chutes...

Petite inquiétude. Il doit la prendre pour quelqu'un de bizarre... oui à coup sur... quel genre de fille tombe à chaque fois qu'elle monte à cheval? Ben pas grand monde...

enfin, seulement depuis quelques jours, bien sûr mais...

Sans même avoir eu le temps de terminer sa phrase, Pluie lance:

Tu n'es pas bien épaisse, tu aurais pu te casser un os sur cet infâme pavé.

Petite grimace... casser un os, beurk ! Elle ne savait ce que cela faisait, ni à quoi cela ressemblait... bref, faut mieux pas essaier va!

Je fais tout de même attention à ce que je fais! Un pavé, c'est pas bien grave... il y a des choses pires! Et puis, je suis un régime d'ailleurs! Je ne peux me permettre de manger tous les jours, j'ai une petite poche et une petite poche ne peut comporter que des petites pièces. Je ne suis pas comme ces bourgeois, qui s'offrent de la viande et du vin à n'en plus finir sans même regarder le prix, ils se goinfrent comme des porcs sans même faire attention à ceux qui n'ont rien, qui sont à côté d'eux, avec leur minuscule miche de pain et de l'eau de pluie dans le verre...

La voilà partie dans une histoire inextricable. Elle avait envie de cracher par terre, tellement ce sujet la mettait en colère. Ces comtes, les ducs, tous ces bourgeois... c'était répugnant. Alors qu'elle était en train de parler parler parler, Pluie fait un geste de la main au tavernier. Louise se tait.
Pluie regarde sa carte :


Tu es de passage aux miracles ? En voyage ? Sois prudente si c’est le cas, le quartier n’est pas sûr, et les chemins qui y mènent ne valent guère mieux …

Louise le regarde bizarrement. Ses doutes étaient maintenant dissipés, elle n'était pas la seule à penser que ce quartier était étrange.

Je suis de passage, je voyage... voyez... vois tu, je suis vagabonde. Les miracles? Qu'est-ce que c'est ?


Cela lui faisait bizarre de s'adresser de la sorte à quelqu'un qu'elle venait à peine de connaître...
Pluie

La mignonne se présente avec un petit sourire ravi … Louise. Charmante, certes, mais également un peu bizarre. Elle semble perdue dans cet environnement particulier, mais semble aussi habituée, voire résignée, à ce que l’on se pose des questions à son sujet.

Pluie la taquine un instant sur sa minceur, alors que son regard, qui s’attarde sur ses courbes gracieuses, dément manifestement ses paroles. Au grand étonnement du jeune homme, Louise se lance soudain dans un long plaidoyer, plutôt véhément, à l’encontre de cette noblesse prétentieuse et de cette vile bourgeoisie grasse et bedonnante qui mange chaque jour à sa faim, sans se préoccuper des autres.

Pluie jette un regard circulaire autour d’eux. Heureusement, l’auberge est peu fréquentée, et personne ne paraît intéressé par les propos impétueux de Louise. La pauvre a du en baver plus d’une fois pour être aussi exaspérée.

Il s’approche très près de la jeune fille, remarquant à cet instant la dague accrochée à sa ceinture. Louise est jeune, menue, mais pas sans défense. Ils ont sans aucun doute des parcours similaires, et la mignonne lui devient particulièrement sympathique, du fait qu’elle partage totalement ses convictions vis à vis des classes les plus favorisées. Pluie le lui confirme en lui murmurant quelques phrases à l’oreille.

Je suis entièrement de ton avis, Louise. Je suis comme toi un pauvre et un vagabond, et toutes ces dynasties d’individus fortunés et vaniteux m’indisposent. Mais nous sommes bien démunis contre eux, hélas. Et je te conseille de prendre garde, pour rester en vie aux miracles, il faut se montrer discrets et prudents.

Il reste silencieux quelques secondes. Une idée vient de naître en lui. Il se remet à nouveau à chuchoter, le visage très proche des boucles blondes, mais gardant toutefois une certaine réserve dans ses propos.

Dis-moi, Louise, nous avons beaucoup de points communs. Nous sommes pauvres, nous sommes jeunes, nous voulons connaître autre chose que cette vie de misère. Puis-je te faire confiance ? Que dirais tu si je te proposais qu’on essaie de s’en sortir ensemble ?

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