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[RP] Taverne le Rat Crevé

---fromFRColinot

En dépit des quelques mots d’explication qu’elle consent à lui offrir, la belle reste une énigme. Elle n’est pas de celles qui ouvrent facilement leur cœur. Elle est prudente.

Son passé a du être douloureux, et un pan de sa vie semble s’être consumé dans les flammes. Mais elle s’accroche au quartier des miracles et désire y prendre un nouveau départ. Elle compte donc y rester un moment, et c’est très intéressant ça. Enfin, c’est ce que Colinot déchiffre dans les brefs propos que lui tient la mignonne. Et c’est insuffisant pour comprendre toute l’histoire.

Par contre, ce qui est bien réel, c’est qu’elle lui a abandonné sa main. Et Colinot joue délicatement avec les doigts de Naamah, les caresse, les emprisonne, les relâche, les noue aux siens … Et leurs jambes qui s’effleurent doucement, ça aussi c’est bien réel. Et c’est bien agréable.

Charmantes perspectives. De plus, il est disponible, Colinot. Totalement. Sa dernière aventure s’est terminée par une explication orageuse. Il a été contraint à un repli stratégique, afin d’éviter les casseroles que la boulangère lui lançait à la tête. Pas grave, c’était juste un passe-temps pour lui, mais, bilan de l’incident, le voilà à la rue. Et fini les miches chaudes et savoureuses. Aussi bien celles de la boulangère que celles de son four à pain …

Bon. Question suivante. Il verra bien comment la mignonne est disposée à son égard. Il observe en souriant Naamah qui tente de discipliner ses boucles brunes. Elle est vraiment très attirante.

Tu sais, Naamah, je suis à ta disposition si tu as besoin d’un coup de main. Mais euh … pour des raisons personnelles, je me retrouve sans toit pour le moment. Veux-tu que nous fassions un bout de chemin ensemble ? Tu connais les miracles, le danger guette au coin de la ruelle. A deux, on peut se débrouiller plus facilement. J’ai vingt ans, je suis solide, tu peux compter sur moi.

---fromFRNaamah
Vingt ans? VINGT ANS ? Elle le regarda suspicieusement. Il est vrai qu'il était difficile de lui donner un âge.

Oh! Un chevalier servant Elle rit, secouant sa chevelure qui prit quelques teintes de feu sous l'éclairage. N'ayez crainte je sais me défendre. Elle montra furtivement un couteau caché dans son corsage. Mais j'accepte volontiers vos services.

BON SANG N'Y A T-IL PAS MOYEN D'ÊTRE SERVI ICI!


Le ton avait été sec et tranchant, contrastant avec son teint de porcelaine. Une serveuse se précipita aussitôt et Naamah commanda du vin sans demander à Colinot ce qu'il désirait.

Connaîtriez-vous Xenedra? Avez-vous connu le bordel?
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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
---fromFRColinot

Lui raconter d’autres bobards ? Ca ne marchera sans doute pas. Ca le rendrait plus intéressant, plus important à ses yeux, certes, mais un jour ou l’autre elle se rendrait compte qu’il lui a menti, tout simplement. Elle a déjà du mal à accepter son âge, il l'a lu dans son regard incrédule, mais il insiste malgré tout. Ca, au moins, elle ne parviendra pas à prouver le contraire.

Si si Naamah, je t’assure. Vingt ans. Je vais les avoir dans quelques semaines.

Il se penche vers elle, par dessus la table étroite, lui adressant un regard malicieux. Leurs visages se frôlent. Il chuchote près de son oreille.

Je ne suis plus un gamin, ça se voit, non ? Et je te le prouve quand tu veux.

Content de lui, il se rassied au fond de son siège. Son visage d'adolescent est éclairé par un sourire radieux. Pour répondre aux autres questions de Naamah, il sera sincère. Il le faut bien.

Par contre, je ne connais pas la personne dont tu me parles à l’instant, même si ce nom ne m’est pas inconnu. J’ai bien connu le bordel, mais je n’y suis jamais entré. Je n’ai jamais payé pour sauter une fille de joie. Cependant, je veux bien t’aider à la trouver, si elle est encore aux miracles. Il y a un autre bordel à présent. La Rose. Le bordel de la Succube. On peut s’y renseigner.

Jadeeleonore
Après avoir erré un long moment, Eléonore trouve enfin la cour des Miracles. C'est la première fois qu'elle y vient. Cachée sous un large capuchon brun, hésitante, elle observe autour d'elle et se rend compte qu'elle se sent mieux dans ce genre d'endroit. Doucement, elle s'approche de la taverne, pousse la porte de sa main blanche et entre. Redressant la tête, elle tire la capuche en arrière pour délivrer ses longs cheveux noirs, bouclés et offrir son regard au lieu. Des grands yeux noirs, mélancolique observent tout autour d'eux.

Se faisant petite, elle va s'asseoir dans un coin plus sombre, calme, silencieuse et tellement pâle... Elle ne bouge plus et observe
---fromFRNaamah
Elle se contenta d'hocher la tête devant l'insistance de Colinot. En tout cas il ne manquait pas d'ardeur et n'y allait pas par quatre chemin.

La Succube!!! Il y avait donc bien un nouveau sanctuaire, elle ne s'était pas trompé. Brave Colinot qui avait été à la hauteur de ses espérances.

Finalement ce serait sans doute plus facile qu'elle ne l'aurait cru. Naamah afficha une mine radieuse, satisfaite de ces informations.

Elle vint planter l'un de ses pieds dans l'entrejambe de son compagnon et s'amuser à taquiner sa jeunesse.


Fille de joie? Que c'est bien lèvre entre tes lèvres d'enfants. Je ne me suis jamais considérée comme une catin...Un instant elle se plongea dans ses souvenirs...J'ai toujours été et je reste toujours libre de mes choix, qu'importe qu'ils aient envie de vider leur bourse pour entretenir un établissement.

Elle marqua une pause pour observer la jeune femme qui venait d'entrer. Ses yeux de chat et son instinct la transpercère de part en part...encore un destin cruel qui vient perdre son âme dans la Cour. "Ne t'en fait pas petite, si tu n'est pas sotte tu feras ton bonheur.

Elle reporta son regard et prit une mine boudeuse, appuyant un peu plus de son pied



Je compte bien me rendre là-bas, m'accompagnerez-vous? Il est des destins doux à envisager. N'êtes-vous pas à la recherche d'un toit? préférez-vous toujours être mis à la porte par des maris jaloux? Ne voudriez-vous être seul maître?
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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
---fromFRColinot

Naamah ne tarde pas à manifester sa satisfaction dès qu’il a terminé son laïus. Il n’a pourtant rien dit d’extraordinaire, et il a juste cité un nom. Celui de la Succube, la patronne du nouveau bordel. Il ne la connaît que de vue, il a assisté à ses efforts pour venir à bout d’un récent incendie qui menaçait son établissement. Il a même donné un petit coup de main pour combattre les flammes. C’est vrai que les filles de la Rose sont très belles, même échevelées et noires de suie.

Ses quelques phrases ont donc suffi pour amener un large sourire sur le joli visage à demi-masqué. Mieux encore, Naamah vient discrètement appuyer un pied dans son entrejambe, provoquant chez lui une érection instantanée. Colinot ne s’attendait pas à ce geste, mais il trouve cela bien agréable. Il pose une main sur la cheville de la jeune fille et la caresse doucement.

Sans cesser d’asticoter son intimité, Naamah reprend. Elle a lu en lui comme dans un livre ouvert. Elle a compris de quoi sa vie est faite. Et elle lui propose autre chose, beaucoup mieux, semble t’il.

L’accompagner, lier leurs destins, trouver un toit et diriger, s’enrichir ensemble ? Ce sont des propositions qui ne se refusent pas. Il n’y a même pas à réfléchir un instant, même si tout n’est pas parfaitement clair dans son esprit.

Evidemment, tout cela me convient, Naamah. Mais peux-tu m’expliquer un peu mieux ? Que cherches tu finalement ? Et qui me dit que tu ne vas pas te débarrasser de moi dès que tu n’auras plus besoin de mon aide ?

---fromFRNaamah
Me débarrasser de toi? Si les promesses de ta jeunesse et de ta fougue sont tenues je n'en voient guère l'intérêt. Tu me quitteras bien avant quand tu auras enfin embrassé ton destin.

Elle retire son pied

Je vous propose de vous ouvrir un peu les yeux sur vos talents, de les parfaire. Mais tout cela ne dépend pas de moi, tout cela dépend d'elle! Il va me falloir montrer de nouveau patte blanche....mais j'ai de quoi faire en cas de refus.

Elle bondit presque de sa chaise et enfile son manteau

Ne restez pas planté là! Allez vous enfin me montrer où se situe cet endroit?

Mais sans attendre la panthère a déjà disparu derrière la porte
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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
Jadeeleonore
Silencieuse, Eléonore observe les allées et venues autour d'elle, totalement plongée dans ses pensées. Elle ne sait pas ce qu'elle attend, ne sait même pas si elle attend quelque chose. Elle finit par se lever et aller au bar demander un alcool fort. Elle laisse la monnaie sur le bar et revient à sa place, dans l'ombre et la nuit, les jambes repliées contre elle.

Elle boit une longue lampée de son brevage et ferme les yeux un instant... peut-être cela la fera-t-elle oublier. Doucement elle fait reglisser sa capuche devant son visage, devant ses yeux, les laissant briller derrière de leur ombre intance. Et de nouveau elle attend, perdue dans le vague...
---fromFRAnonymous
Une droite au portier. Ca ne loupe jamais, ca pose son effet, ca legitimise son homme et ca évite les questions. Et quelle droite. Ruminée dans la haine, murie dans le fiel, transcendée dans l'assouvissement, le type à l'entrée fit un, voire deux tours, avant de s'affaler, ballant, dans l'entrée.

Iurek l'enjamba.


La gargotte était minable. Comme ce qu'il avait entendu. L'odeur était putride, le patron affalé, ivre mort, dans une flaque de bière rance. A la mode, la luxure, à la mode, l'ascétisme, des péchés qu'il réprouvait.

Il lui arracha la tête du comptoir, tirant à pleines mains les cheveux sales, et sussura à l'oreille du tenancier :


"Une chambre. Aristote vous garde."

Deux pièces de bon or sur le comptoir firent mourir les protestations de l'homme directement dans sa gorge. Alors que sa main esquissait un mouvement vers les deux pièces, étrangement luisantes dans ce lieu terne, Iurek affermit sa prise.

"Et du vin."

L'homme hocha la tête. Iurek alla s'asseoir, et s'enterrer dans un mutisme profond. Derrière ses yeux, dans le gouffre de noirceur, il y avait de la haine, de la haine et de la noirceur, sublimée dans un bûcher dévorant. On sentait, dans l'exiguïté de la pièce, son odeur de terre mouillée, son odeur de chien errant, trempé à l'os, et l'aigreur de la vinasse qu'il engloutissait désormais. Son poing s'abbatit violemment sur la table, la secouant, pour révéler un cafard écrasé. il beugla "Catin d'Oanylone !" et se renferma dans le silence intnse des ivrognes, ses yeux figés sur les flammes de la mauvaise cheminée, silhouette napée dans la fumée.
Louis1er
Louis était partie il se sentait si mal, le jeune garçon était au bord du gouffre, tout ce en quoi il avait cru venait de s’envoler en quelques heures. Il avait si mal. Son cœur battait et souffrait ses larmes coulaient. Puis il était venu à Paris, sous la conduite de Cristòl et Gédéon, il s’était senti mal parfois, bien d’autre, mais cette nuit là il se sentait étouffé dans se carcan mondain et luxueux, ses montagnes, la chasse, la nature, lui manquait. Il descendit doucement les escaliers et sorti. Enfin de l’air. Il se faufile à l’extérieur de la propriété. Il est vêtu de sa robe de moine, dissimulant son glaive et sa dague dans une botte. Il n’a que quelques écus sur lui pour se payer un verre. Il regarde droit devant lui avance doucement, profite de la ville, la sent. Observe. Un rat le regarde à un croisement de rue, il a les yeux injectés de sang, il est d’un noir outre tombe. Il continue à avancer et découvre une autre atmosphère, il observe, veut en apprendre plus.

Au bout de quelques heures il est totalement perdu. Il remarque que les alentours sont de plus en plus sales et délabrés. Il n’a aucune idée de l’endroit où il est, des gens dorment par terre, il a peur. Il remonte sa capuche, se fait discret, Il voit une taverne. Il entre… S’assoit dans le siège du font ne veut attirer l’attention… Adviendras ce qu’il adviendra. De toute manière cela ne peut être pire que ce qu’il a en lui…

Il vit un homme au comptoir prononcer les mots suivants Du vin demanda t’il. Le jeune adolescent de 13 ans n’était pas au bout de ses surprises…


/HRP: merci d'intéragir, pour le faire sombrer bien bas... /HRP
---fromFRAnonymous
/HRP : A ton service ! ^^/

Un verre en appelle un autre. Et le moutard entré plus tôt le reluquait, que le Sans Nom l'emporte s'il continuait ainsi.

Il avait toujours détesté les enfants, il n'avait pas eu le temps d'en être un, ballotté sur les routes par sa mère qui suivait les armées pour offrir son corps. Ce qu'il savait ? Tenir un arme, la planter sauvagement, dégager le corps et passer au suivant.

Puis il avait appris d'un écorcheur le reste. Vivre dans la nature. Du moins, par la faute d'un écorcheur. A suivre des lances, un soir, sa mère rencontra un beau jeune homme, et ne vit pas la marque du Sans Nom sur son visage. L'homme la saigna et se reput se son sang, avant d'être pendu pour l'atrocité de son crime.

Mais le mal était fait. Deux semaines d'errance, a manger des bougies et des carcasses. Puis vint l'hiver, et il ne trouva pas à revenir à sa maison. Il poursuivit sur les routes...

Un sursaut le tira du sommeil .Le gamin le regardait toujours. Du moins, il en était persuadé. Il toussa violemment, et dévisagea le gamin d'un oeil mauvais.


"Quoi ? C'moi qu'tu r'luques comme ca, l'puceau ? "

Il degagea la hache de son manteau, bien en evidence a sa ceinture. C'etait parti pour lui faire mouiller ses chausses, au morveux.
Louis1er
Louis regardait l’homme au comptoir, il se demandait dans quel lieu et où il était, mais il s’en fichait, d’ailleurs il se fichait de tout sauf deux trois choses qui le maintenait encore dans le monde des vivants, l’honneur, Loreleï et sa nouvelle amie secrète qui lui apprenait le jonglage… Louis n’allait pas bien tout ce en quoi il avait cru s’était effondrer du jour au lendemain. L’homme toussa et le regarda d’un air mauvais ouvris son manteau et dégagea sa hache. Louis avait déjà sorti son glaive il souriait d’un air mauvais. L’entraînement de l’ordre des chevaliers francs il avait subit avant de recevoir la claque morale qu’il venait de recevoir. Mais il ne voulait pas se battre pour le moment. Boire il voulait… Il cria.

Tavernier offrez une pinte à cet homme là qui me regarde. Et 5 pour moi je vous prie.

Louis était en train de devenir mauvais, n’avais plus peur de rien et ne réfléchissait plus aux conséquences de ses actes, à quoi bon d’ailleurs, autant faire ce qui nous plaie…
---fromFRCorum Llaw ereint
Corum releva le foulard qui pendait autour de son cou sur son nez. L'air vicié des bas fonds de la Cours ne convenait guère à ses poumons malades et pourrait même lui être fatal avant longtemps s'il ne respirait pas de l'air moins nauséabond.

En rajustant le bout de tissu sensé le protégé, le jeune homme ne put s'empécher de saisir l'ironique de la situation : pour pouvoir trouver les élixirs nécessaires à sa survie, il devait subir des souffrances supplémentaires et agraver le mal qui le rongeait de l'intérieur. Il esquissa un sourire que personne d'autre ne put percevoir.

Il continua sa route, ses doigts tripotant le petit flacon rangé dans sa poche en se dirigeant vers la taverne la plus proche.

Mais arrivé au coin de la ruelle il fut pris d'une violente quinte de toux. Il s'appuya contre le mur le plus proche, le thorax et la gorge en feu. Chaque toux lui causant d'atroce souffrance comme si on lui lacérait les poumons à coup de poignards. Puis la crise finit par cessé, elles finissaient toujours pas s'arréter, le laissant prostré et affaibli. Corum cracha le sang qui maculait sa bouche, rajusta le foulard sur son visage couvert de sueur et repoussa ses longs cheveux blancs qui lui collaient au visage. Il s'était habitué à ces crises répétées, mais ces derniers temps elles étaient plus intenses et plus régulières qu'auparavant et rien de ce qu'il faisait ne pouvait réellement le soulager.

Après avoir repris un peu ses esprits, il entra dans la taverne. Ne faisant pas attention au ramassis de pouilleux entassés dans les recoins de l'établissement, le Seigneur de Mortain, se dirigea directement vers le bar pour commander un verre d'absinthe. Le tavernier finit par sortir un verre devenu opaque à cause de la crasse accumulée avec le temps.

Corum prit le verre, jeta une pièce en or qui aurait pu lui permettre d'acheter le tas de ruines que ces gueux prenaient pour une taverne et se dirigea vers une table occupée seulement par une femme qui semblait dans la lune.

Il se glissa sur la banquette en face d'Eleonore en posant son verre, auquel il n'avait pas touché et qu'il n'avait pas l'intention de boire, sur la table.


- Puis-je m'installer ici ? J'ai envi de calme et c'est la seule place libre que j'ai trouvé.
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ex-Procureur d'Anjou
ex-Bailli provisoire d'Anjou

Jadeeleonore
Eleonore avait vu l'homme entrer, tout comme les précédent mais sans y prêter grande attention comme d'habitude. Elle était toujours plongée dans ses pensées noires et sombres, empliees de tristesse... Et puis elle voit l'homme s'approcher avec son verre d'absinthe. Son regard se transforme derrière sa capuche et revient à la réalité, se faisant plus brillant et encore plus noir. Elle le regarde intensément, silencieuse, seule sa respiration permet à son corps de bouger légèrement, puis elle murmure à sa question d'une voix, calme et triste...

Installez vous, je vous en prie... mais je ne crois pas que ce soit le meilleur lieu pour avoir du calme... du moins c'est sans doute la meilleure place...

Elle reprend une longue gorgée de son alcool fort, en grimaçant au moment de l'avaler puis elle se rend compte que son verre est vide. Elle se lève donc, laissant sa capuche tomber dans son dos...

...Je reviens... n'en profitez pas pour me voler mon ombre...

Un léger sourire se pose sur ses lèvres aussi pâles que sa peau et elle va au bar, secoue le tavernier, aussi mort que le reste des pourritures de l'endroit. Lui réclame le même alcool dans le même verre et s'en retourne de nouveau à sa place, après avoir laissé une pièce sur le comptoir. Elle s'assied, ne prenant pas garde à remettre sa capuche qui a libéré ses longs cheveux noirs de jail qui parcourent à présent son visage accompagnant ses yeux tout aussi noirs et elle observe l'individu calmement, silencieusement, buvant une nouvelle gorgée en grimaçant...
---fromFRAnonymous
Il avait encore la hache a la ceinture que l'autre avait l'épée en main. C'était assez drole. Il le lorgna de haut en bas. Jeunot, puceau, avec suffisamment de caboche pour tirer sa lame devant un vagabond, mais pas assez pour ne pas se perdre par ici. Instant de réflexion court, tres court.

"Alors comm'ca t'tires ton épée cont' un aut' homme désarmé, qu'a d'ja bien la picole dans l'tarin... C'est qu't'es courageux, M'ssire Chevalier..."


Il s'approche, lentement, pour que l'autre prenne la mesure de son acte. Il tire l'épée contre u homme qui à juste exposé son arme. Il doit tuer ou être tué. Et ca, ca fait marrer Iurek. Ca l'fait même beaucoup marrer. Il sent la sale vinasse, refoule clairement du goulot, se déplace d'un pas sec et lorgne le morpion avec un grand sourire.

"Alors, morveux, tu vas m'tuer ? Tu vas p^rend' ta p'tit épée, la planter dans mes tripes, faire deux tours et sentir mes boyaux sur tes belles p'tites mains ? Fais gaffe morveux, quand t'plantes un gars, tu mets tes chances de coté pour rejoind' l'Aristot' !"

S'approche encore un peu.


"Il est là, ton bel honneur, à tuer des mecs dans d'tavernes?"
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