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[RP] Taverne le Rat Crevé

---fromFRCorum Llaw ereint
N'ayant pas attendu l'approbation de la jeune femme, Corum s'était affalé sur la banquette, encore affaibli par sa dernière crise. Il dédaigna une fois de plus son verre et sorti la fiole de sa poche pour en avaler goulument une gorgée. Ce liquide lui coutait une petite fortune pour un soulagement bien misérable, mais il n'avait toujours pas trouv mieux. Tous les médecins et rebouteux qu'il avait vus étaient catégorique : le mal dont il souffrait était incurable et continuerait de le consummer jusqu'à sa mort.

La pensée d'une mort précoce le fit changer d'avis vis à vis de son verre et il le vida d'un trait après avoir abaissé son foulard. Le liquide vert brula légèrement sa gorge à vif, mais il accueilli presque avec soulagement cette douleur. Tant qu'il souffrait, c'est qu'il n'était pas encore mort. Cependant il remit rapidement son visage à l'abris de l'air nausabond derrière le morceau de tissu.

Corum s'intéressa enfin à la jeune femme qui lui faisait face... Quelque chose clochait. il ne pouvait dire quoi, mais il y'avait quelque chose d'étrange dans cette fille. Il continua de l'observer silencieusement encore quelques instants avant de réussir à mettre le doigt sur ce qui n'allait pas chez elle. Il se demanda pourquoi cela ne lui avait pas directement sauté aux yeux : cette jeune fille n'avait pas du tout sa place dans un lieu comme celui-ci.

Le Seigneur de Mortain, enleva la capuche qui le protégeait du froid qui habitait continuellement son corps, révelant sa longue chevelure blonde, presque blanche avant de s'adresser à Eleonore afin d'éclaircir le mystère de sa présence en ce lieu.


- Puis-je savoir ce qui amène une jeune femme comme vous ici ? Ce n'est guère fréquentable, et vous ne semblez pas être comme tout ce ramassis de gueux qui trainent leur guêtre ici toute la journée...
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ex-Procureur d'Anjou
ex-Bailli provisoire d'Anjou

Jadeeleonore
Eléonore resta un long moment silencieuse, l'alcool faisant légèrement illuminer ses lèvres de par l'humidité posée dessus. Elle observait l'homme assis face à elle, il avait l'air étrange, mystérieux. Elle regardait chacun de ses gestes, de ses attitudes, a demi plongée dans ses pensées, comme à son habitude...

De temps en temps elle buvait une longue gorgée de son verre faisant toujours la même grimace... L'alcool lui faisant doucement tourner la tête pour oublier toute cette défection...

Ses grands yeux le regardait la regarder puis il enleva sa capuche... De nouveau un changement s'opéra dans son regard à elle, un léger teint de métal alors qu'elle était à présent plus présente dans la réalité que dans ses pensées... Elle murmure doucement pour lui répondre


...Sans doute... que je me sens mieux parmis ce ramassis de gueux qui ne prend pas le temps de penser à moi... que ailleurs où règne soleil, bonheur et joie... sans doute que je préfère l'ombre, la crasse et la puanteur...

Elle sourit doucement, à peine, justement un léger sourire qui vient éffleurer ses lèvres pâles. Puis rapidement elle avale la dernière gorgée de son verre...
Louis1er
L’homme n’avait pas du comprendre l’ordre lancé au tavernier. Il le vit s’approcher lentement. Il puait et surtout il parlait tellement mal que louis ne comprenait qu’un mot sur deux. Il ne savait pas quoi faire. Sa petite voix en lui disait de l’étripé sur place pour avoir oser parler à un noble comme il venait de le faire. Mais il n’avait pas totalement sombrer du côté de sans nom. Ses yeux néanmoins étaient devenus rouges. Et sa main tremblait de se retenir de prendre sa belle petite épée et de trancher la gorge de ce gueux. Il se voyait ensuite le découper en rondelle de taille bien égale et de se délecter de toute cette couleur rouge qui pourrait en résulter. Il sentait déjà ses mains jouer avec ses entrailles. Il ferma les yeux et respira par le nez. Non pas encore… Chut se disait il. Cet homme ne mérite pas cela…

Il le regarda, ne s’était pas rendu compte qu’il se parlait à haute voix à lui-même… Il souri, son visage était redevenu celui d’un ange. Il n’avait même pas entendu ses propos, heureusement d’ailleurs car nul ne savait ce qui aurait pu en résulter. Sa main droite arrêta de trembler et la serveuse apporta les bières. Louis lui donna une pièce doré et invita d’un geste de la main l’homme à s’assoire… Il ne dit mot et attrapa la première chope de la main droite qu’il vida d’un trait avant de s’attaquer à la deuxième… Sa main gauche était toujours prête à saisir la poigne du glaive de louis...
---fromFRCorum Llaw ereint
Corum toussa, craignant une nouvelle crise, mais elle ne vint pas. Une impression étrange l'habitait alors qu'il regarait la jeune femme assise devant lui. Sa réponse, loin d'éclaircir la situation, soulevait d'autre question dans la tête du jeune mercenaire. Il y'avait longtemps qu'il n'avait vu une telle mélancolie habiter quelqu'un, cela expliquait certainement le fait qu'elle persista à vider son verre alors que d'après la tête qu'elle faisait à chaque gorgée, elle aurait préférer s'en abstenir... Il existait d'autres moyens de sombrer dans l'oubli... Mais il secoua la tête comme pour chasser ces vieux souvenirs qui remontaient à la surface.

Ne sachant pas exactement pourquoi, il ne rabattait pas sa capuche et ne partait à la recherche d'un air plus pur, il décida d'en apprendre un peu plus sur la jeune femme.

Cependant, la crise qu'il pensait avoir évité quelques instants auparavant, prit place dans son corps, comme d'habitude, plus violente que la précédente. A nouveau, ses poumons se changèrent en lave en fusion, sa gorge déchirée par un millier d'aiguille. Chaque quinte de toux, le rapprochant un peu plus de sa mort inévitable. Finalement, après quelques minutes passés à tousser, la crise s'arréta, le laissant pantelant, sa respiration saccadée ressemblant à un rale.

Il abaissa le foulard qui représentait sa seule et maigre protection contre l'air environnant pour essuyer à l'aide d'un mouchoir le sang qui perlait au coin de sa lèvre. il en profita pour avaler une nouvelle gorgée du remède qu'il avait acheté quelques heures auparavant.

Une fois, le foulard à nouveau en place, ses cheveux blancs remit en ordre, il redressa la tête et s'adressa à sa compagne de tablée.


- Je reconnais volontier que l'ombre est réconfortante... Pour la crasse, on peuts'en accomoder... Mais en ce qui concerne la puanteur, je pense que je ne m'y ferais jamais.

Le Seigneur de Mortain adressa un faible sourire à la jeune femme, même si elle ne put que le deviner.

- Si vous voulez monavis, il existe de meilleurs endroits pour sombrer dans l'oubli... au moins, vous ne risqueriez pas de finir violée et égorgée derrière un tas d'ordures...
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ex-Procureur d'Anjou
ex-Bailli provisoire d'Anjou

Jadeeleonore
Elle observait cet être, se posant un nombre incalculable de questions à son sujet, sans jamais les divulguer cependant, gardant toujours tout pour elle, silencieuse si on ne lui demandait rien et murmurant seulement quand on lui posait une question.

Puis tenant son verre elle l'observa, soupira en le voyant vide, elle regarde alors Corum un instant puis se lève et retourne une nouvelle fois secouer le tavernier, lui donner même une claque pour qu'il daigne se réveiller... Elle lui réclame un autre verre, s'énerve quand il bougonne en disant qu'elle ferait mieux de boire autre chose, elle lui dit que c'est pas ses affaires, qu'elle paye et que c'est le principal... Puis énervée elle revient s'asseoir avec son verre remplit, la pièce qu'elle a laissé sur le comptoire faisant du bruit en tournoyant dessus...

Elle soupire, se détend à nouveau, boit une gorgée, commençant à s'habituer au breuvage... Puis elle regarde Corum à nouveau, essayant de le décripter, de savoir ce qui se cachait derrière ce visage...

La peur se lu dans ses yeux quand Corum commença à avoir sa quinte de toux, sans savoir bien quoi faire elle se dit qu'il savait surement gérer seul sinon il ne serait pas dans ce genre d'endroit où l'aide ne vient de nulle part... Elle le regardait, ses yeux brillant étrangement, nullement dégoutée ou quoi que ce soit d'autre... simplement, elle le regardait...

Puis elle sourit doucement à ce qu'il venait de dire bien que ses yeux ayant légèrement perdus de leur éclats pour se perdre dans le brouillard au mot "violée" puis revenant à elle elle murmura de sa voix mélancolique


...la puanteur, je n'y fais plus attention depuis bien longtemps... et pour le reste... peu m'importe l'endroit, le lieu, l'horreur où je me trouve... je ne pense pas avoir encore énormément à perdre...

Et vous, que faites vous ici dans cet air nauséabond?
---fromFRCorum Llaw ereint
Décidément, Corum se dit, qu'il lui faudrer tirer les vers du nez à la jeune femme afin d'obtenir une réponse claire.

Elle continuait de vider nonchalement ces verres que même le dernier des ivrognes aurait recracher à terre tellement ils étaient infect. Ce goût immonde provenait en partie du fait, que depuis l'ouverture de l'établissement, les verres n'avaient pas même entr'aperçu la couleur de l'eau propre.

Corum désigna le breuvage.


- Si j'étais vous, j'arrêterais de siroter cette saloperie, çavous ronge de l'intérieur et en moins de deux vous vous retrouvez à vomir vos tripes.

Le jeune homme réfléchit quelques instants puis reprit.

- En même temps, si vous êtes capables de respirer leur air, vous pouvez tout aussi bien survivre à leur alcool.

Par le "leur", il entendait tout le ramassis de gueux qui peuplaient maintenant la Cours. Autrefois, même si le lieu n'était déjà pas fréquentable, il 'avait au moins quelques brigands et Grands Maistres possédant les bases des règles de bienséance. Mais les choses avaient bien changer.

Pendant qu'il parlait, il tripotait la petite bouteille de édicament entre ses doigts. Il finit par la lever au dessus de la table, entre lui et Eleonore.


- Je suis ici pour me procurer ceci. C'est malheureusement le seul endroit du Royaume où je peux me le procurer. Autrfois je venais ici pour le plaisir... mais certaines choses ont fait que je ne viens plus à la Cours que par nécessité.

Mais et vous, que faites vous donc ici ? Car vous n'avez pour le moment répondu àma question que par énigme...

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ex-Procureur d'Anjou
ex-Bailli provisoire d'Anjou

Jadeeleonore
Les réponses par énigmes s'était vraiment le fort d'Eléonore, histoire de ne pas trop dévoiler d'elle-même. De toute façon à quoi bon déblatérer sur une vie qui n'en vaut vraiment pas la peine...

Vomir mes tripes.... c'est pas une mauvaise idée ça... peut-être que ça fera partir le reste avec... mais c'est vrai que c'est dégueu... j'espère juste pouvoir... oublier... fuir... m'envoler... loin de tout...

Je n'y arrive plus alors... ici... ailleurs... je crois que je préfère encore ici, dans le noir... je ne connais pas d'autre endroit c'est tout...


Eléonore regarde la fiole un moment

... c'est pour la toux... n'est ce pas?

... ...condamné?

... ...si seulement je pouvais y être...


Des énigmes, encore et toujours oui... Elle ne sait s'exprimer que comme ça... Mais finalement elle décide de quand même répondre à Corum... sans trop savoir que dire en fait..

....des énigmes... c'est plus facile de parler comme ça... ne pas trop dire... Mais que pourrais-je vous dire en fait de ma raison d'être ici... Il n'y en a aucune... Juste la mélancolie, la tristesse et le noir qui envahi mon esprit, m'attirant vers ce genre de lieu... Sans doute je n'ai rien à y faire mais j'y vois plus ma place qu'ailleurs...

Parce qu'ici je comprend ce qu'on m'a fait... je comprend et je déteste tous ces êtres et je me déteste moi-même... Ici c'est plus facile, je n'ai pas à affronter la difficulté du lendemain... tout reste toujours pareil en ce lieu...

Voilà... sans doute ça ne répond pas à votre question. Je ne suis pas habituée à m'exprimer clairement... Je suis poète...désespérément poète...


Eléonore redevient silencieuse, observant son compagnon de tablée de ses grands yeux noirs qui n'expriment à présent plus que mélancolie et pourtant si doux...
---fromFRAnonymous
Iurek sourit... Prit sa biere, et la tendit au morveux. Puis il s'assit. On fracasse pas la gueule d'un moutard dans une taverne .Surtout quand celui la a pas l'air d'etre tout seul dans sa tête, et qu'il se balade avec une épée.

Et qu'il a les yeux rouges. Et qu'il a l'air plus paumé encore qu'un cardinal qui débarquerait dans la Cour. Une fois assis, il sentit qu'il devait fair epreuve d'un minimum de bonne volonté. Par précaution, il arracha la courroie de sa hache et la posa contre la table. Voila. Si le morveux decidait soudain de voir la couleur de son sang, il faudra qu'il aille rechercher sa tête d'abord.

Il se pencha au dessus de la table, cherchant dans ses poches... Voila. Une feuille de menthe qu'il commenca a macher. Puis, d'une voix encore avinée mais déja plus claire :


"Allez. C'quoi t'n'histoire ?"

Puis à l'aubergiste :

"Mets-y à manger, et pas du rat ! une piece d'ta plus belle barbaque !"
Louis1er
Louis attrapa la seconde bière tendu par le gaillard et la bu d’un trait. Il commençait à se sentir mieux et à avoir la tête qui tournait. Il sentit un gaz remonter le long de son gosier et il l’expulsa d’un bruit guttural qui fit limite trembler la table… l’homme avait commandé de la viande mais louis n’avait pas faim. De plus il voulait connaître sa vie et qui il était… Il n’avait pas l’air bien méchant, mais qui il était et surtout ce qu’il était ne regardait personne…

Désoler, mais je ne te raconterais pas mon histoire. Je n’ai pas envie, toi dit moi donc ce que c’est un puceau ?

Louis avait surement l’air d’un abruti en posant cette question, mais il devait savoir…

Je m’appelle louis. Et toi ?

Il espérait que son accent et ca façon de parler ne trahissait pas trop son appartenance à la haute noblesse impériale, mais il avait des doutes… Il ne se rendait pas compte du danger dans lequel il s’était fourré…
---fromFRAnonymous
Iurek sourit de toutes ses dents. Du moins, de tous ses chicquots. L'aubergiste avait fini par déposer une écuelle sale, emplie d'une soupe avec quelques pièces de viande surnageant sur un bouillon clairet.

"Un puceau, gamin, c't'un homme qu'a jamais eu d'commerce 'vec les femmes, t'vois ? Genre t'as jamais troussé une gueuse et fourré ta p'tite épée, t'vois ?"

Accent germain. Iurek, originaire de Metz, ne pouvait manquer de relever. Il avala le bouillon avec force bruits de deglution, de salissures diverses, et fini par lacher un rot satisfait en laissant retomber l'écuelle. Des coulures de soupe émaillaient sa barbe, qu'il essuya d'un revers de main.

"Moi c'Iurek. Iurek l'Mettensois. Chuis un chasseur. Alors, jeun'sire, qu'est ce tu vient t'paumer dans la Cour ? T'essaie d'oublier quoi ou qui ?"

Sourire satisfait.


"T'inquiet' pas, j'suis un bon aristotelicien. Du moins, pas d'genre a kidnapper ou a démonter un morveux quand j'en croise. Pis s't'es d'bonne famille, comme j'crois, va s'rement avoir d'la noblaille qu'va débarquer et causer t't'un sacré monceau d'soucis a qui aura touché ta caboche. A moins qu'te veuille pas qu'on t'r'trouve."

Iurek hoche la tête lentement. Il a quoi, 12, 14 ans, et il vient tater de la Cour des Miracles .Ca ne manquait pas de courage.


"Puisqu't'es l'premier j'coince dans ces terres de miser' oubliées par le Rey et l'Roy,
Sache qu'pour t'faire oublier c'l'dernier endroit. La Cour rend sale, rend mauvais, même le plus saint homme."
Louis1er
Louis regarda l’homme dans les yeux il n’avait rien compris à son histoire de femme qu’est ce qu’on pouvait bien faire avec une femme… Il le regarda et répondit…

J’ai rien compris à ton histoire. Et le pourquoi je suis là, et bien parce que je suis sale et mauvais que ma famille a laissé qu’un inconnue libère sa haine contre moi sans y répondre, qu’elle m’a trahi….

Ses yeux s’injectent à nouveau de sang…

Et qu’est ce que ca peut te faire que je devienne plus mauvais que je le suis… et pourquoi tu m’as insulté… Et pourquoi l’aubergiste il veut nous tuer…

Il crache la cuillère de soupe qu’il avait en bouche sur le côté et jette d’un revers de la main le bol…

Il se calme, pas maintenant, non non il ne me va pas de mal, va t’en, laisse moi en paix… Sa main tremble il se rassoit, il redevient lui-même… Décidément cette trahison avait métamorphosé louis….

Tu me disais qu'est ce que l'on fait avec des femmes... ?
---fromFRGarde de l'OCF
Le solide gaillard entra, discrètement, détendu mais aux aguets, quoi de plus normal vu le lieu.
L'objet de sa venue ne fut pas difficile à trouver et il s'approcha du jeune homme.
Arrivant derrière lui, il lui posa doucement mais fermement la main sur l'épaule.
Il salua les compagnons de beuverie du petit Louis.


Dame, m'ssires. Bien le bonjour, vous dérangez donc pas, j'viens juste donner un message à c'jeune homme.

Disant cela, il lui tendit le parchemin passablement chiffonné qu'il tenait à la main.

Citation:
Cher Louis,

après t'avoir retrouvé, nous t'informons que nous sommes icelieu, en aval de cette taverne...

De ce fait, donne renseignement à l'homme qui te présentera cette missive, mais souvient t'en, point d'esclandre.

Nous te ramènerons à la citadelle et cela, sans aucun conflit... Qu'Aristote te protège.

Acar de Ventoux.
Chancelier de l'OCF




Le gaillard sourit tranquillement.


Alors, qu'est-c'qu'on fait? demanda-t-il en regardant le jeune garçon, tout en gardant un œil sur ce qui se passait alentour.
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Louis1er
Louis regarda le garde droit dans les yeux… Après avoir lu la missive. Non mais pour qui se prenait-il… Il lui répondit clairement…

Vous ne voyez pas que je cause avec un ami là ? Alors allez dire à mon père et au chancelier que je viendrais plus tard pour régler nos comptes.

Me laisser frapper par l’un de vos frères ne vous dérange pas le moindre du monde et maintenant je dois vous suivre sur un mot de Acar? On aura tout vu…


Louis sentait qu’il allait à nouveau basculer, il se mit à respirer doucement par le nez pour se calmer…

Il regarda son nouvel ami et attendit une explication à ses question…
---fromFRAnonymous
"Hmm, c'qu'on fait avec l'femmes ? "

Gand sourire narquois... Jusqu'à l'arrivée de l'autre. L'homme, entre les trente et les quarante ans, avec sa cape abimée, sanglée de cuir, la hache posée sur la table, la barbe sale et les cheveux crasseux, en face d'un Louis nettement plus "propre", la compagnie du jeune noble ne pouvait que laisser à desirer. Long regard appuyé au nouveau venu.

" L'bonjour."

Main sur le manche de la hache, désormais.


"C'qu'on fait avec les femmes ? Simple, t'prend ta queue et t'l'y fourres d'facon aristotelicienne, tu vas tu viens et t'la féconde."

Iurek avait le regard d'une bête traquée. Avec un grand sourire sarcastique. Qui dévoilait ses chicquots jaunâtres.

"T'apprendras quand t'seras plus vieux. Moi j'plus guere d'souvenirs. La mienn' est morte."

Il vit le jeune homme lire la missive. Ce qui le fit gagner un nouveau respect pour le morveux. Lui même se savait pas écrire son nom, alors lire... Que le jeune devienne blême était bien suffisant pour lui.
Main sur le manche e sa hache, il dévisageait ostensiblement le troisième homme, et s'adressa a Louis.

"Un gard'chiourme ?"
---fromFRAnonymous
Il court encore le Marcelino, peurs de voir à ses trousses toute une horde de soldats bien armés mais sa n'en est pas le cas.
Fort heureusement pour lui d'ailleurs car qui sait s'il aurait put se débrouiller tout seul dans une telle situation. Il se souvient encore de ce qu'il avait entendu et cherchant du regard un endroit où se cacher, il se récita en même temps une petite chanson provençale afin de lui changer les idées.

Essoufflé et les mollets qui commençaient à lui bruler à cause de l'effort, v'là que le p'tit gars s'arrêta et se laissa glisser le long d'un mur d'une battisse.
Sans même la savoir, il était adossé au mur d'une taverne dans laquelle se trouvait le fameux Louis, recherché par toute cette bande de soldats.
Un petit moment passa durant lequel il reprit peut à peut son souffle, découvrant ainsi que ses poursuivants étaient purement et simplement imaginaires.
N'empêche qu'il a eu chaud là bas sur la place, il aurait put se faire botter le derrière par un de ces soldats...

Quelques longues secondes plus tard, il se décida enfin à se redresser, voyant enfin ce qu'était en réalité l'endroit derrière lui.
Tout en se retournant, il vit par la fenêtre de ce qui semblait être à première vue une taverne, à l'intérieur de celle si une scène des plus intéressantes.
V'là donc qu'un homme était venu jusqu'ici tout seul afin de venir récupérer le p'tit Louis.
Une façon un peut suicidaire de régler ainsi ses affaires à la Cour.

Mais c'est décidé, il a prix sa décision le Marcelino et il entre enfin à l'intérieur de la taverne discrètement comme à son habitude afin de ne pas attirer le mauvais oeil sur lui.
S'avançant entre les tables, marchant en direction de l'endroit où se trouvaient Louis, le nouveau venu et un autre homme, il ramassa une petite choppe en bois au passage.
Celle ci qui trainait jusqu'à présent sur une tablée ferait un excellent projectile.
Mais il devait bien réfléchir avant d'agir afin qu'il puisse sortir Louis de cette taverne en un seul morceau mais encore faudrait-il qu'il soit d'accord pour venir avec lui.

Pour une fois, il pense, il examine la scène le Marcelino, tout ceci par simple précaution ne pas faire quelque chose qu'il pourrait regretter plus tard.
Exécutant un léger signe de la tête sur le coté afin de dégager ses cheveux qui le gênaient, il était enfin prêt à agir correctement.
Regardant l'homme de dos, il s'écria haut et fort dans la taverne.

« La Cour est assiégée, tous à la grande place du marché où se tient l'échafaud ! »

Ne laissant pas le temps à l'inconnu de se retourner, il lanca la choppe et aussitôt vint se poster à la porte de la taverne pour ouvrir celle si en grand.
La tenant ouverte, il regardait Louis.
Les quelques clients dans la taverne ne savaient plus où donner de la tête et l'on ne s'entendait même plus parler à cause des cris et tout ce qui fait que les personnes présentes dans la taverne ne comprenaient pas le fait que la Cour soit assiégée.

« Dépêche p'tit Louis, vient avec moi, ils se sont tous réunis sur la place et ils veulent d'embarquer avec eux, vite ! »

Cria t-il encore plus fort espérant le voir venir à lui...
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