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[RP] Taverne le Rat Crevé

---fromFRGarde de l'OCF
À la réponse du garçon, le grand gaillard sourit ostensiblement. Il se doutait de cette réaction, après tout ça n'était encore qu'un enfant.

À vot' guise messire, je n'faisais que porter l'message. J'vais pas vous déranger d'avantage.

Sur ces mots entra un petit bonhomme qui se mit à hurler comme un goret.
L'homme se gratta la tête, regardant l'agitation qui croissait exponentiellement dans la taverne.


Ben v'là aut' chose. dit-il dans un soupir.

Profitant des sorties massives des personnes jusqu'alors attablées, il se faufila discrètement hors du lieu et s'en repartit pour la place.

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Louis1er
Louis écoutait l’explication de son nouvel ami, il ne comprit rien, c’était quoi une queue, les humains n’en avait pas, c’était pas des animaux… Il tacherait de comprendre un peu mieux l’histoire plus tard. Le garde donna sa réponse à Louis, décidément, il n’aurait jamais la paix en se bas monde. Un gamin entra alors en criant comme un dératé et en maintenant la porte ouverte…

« La Cour est assiégée, tous à la grande place du marché où se tient l'échafaud ! »

Louis ne put s’empêché de rire intérieurement, l’ordre des chevaliers francs n’avait s’en doute pas fait dans la dentelle comme à son habitude, louis était loin de s’imaginer que toutes les OMR, et la garde de Bresse avait fait le déplacement pour venir le chercher. Si tel avait été le cas, il n’aurait s’en doute pas agit de la même façon…
Le gamin, juste quelques années de moins que lui, le regardait fixement et s’adressa à lui en donnant son nom… Comment le connaissait il ? Il fallait qu’il le suive, il ne savait pas pourquoi, mais il en était ainsi.

« Dépêche p'tit Louis, vient avec moi, ils se sont tous réunis sur la place et ils veulent d'embarquer avec eux, vite ! »

Louis attrapa son épée regarda dans les yeux le prophète rouge et lui fit signe de le suivre. Louis rejoint alors l’enfant et sort de la taverne.


Suite ici : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=9078293#9078293
---fromFRPaïkea
Sous la pluie, ni cape ni chapeau, une toute jeune femme s'avançait avec une puissante détermination vers la porte d'une auberge éclairée. Tous ses gestes étaient empreint de force, une puissance animale, qui la poussait toujours vers l'avant sans qu'elle ne se retourne jamais. Mais contrastant le caractère sauvage de la demoiselle, son enveloppe fort bien faite, montrait une grâce orientale peu commune dans les rues françaises. Ses cheveux, tombant jusqu'au milieu de son dos, étaient noirs. Pas bruns foncés, mais noirs. Un noir parfait, fougueux, encadrant son visage à la peau cuivrée. Ses yeux, tout aussi sombres, laissaient briller une lueur d'émeraude. Les deux billes aux reflets lançaient des regards méfiants, parfois de défi, de rage...Mais jamais ils n'étaient vides.
L'eau ruisselait sur ses épaules seulement recouvertes d'une chemise sans manche rouge, recouverte d'un corset dont l'utilité se limitait à fixer une dague à la lame recourbée. Lame byzantine, au tranchant incontestablement mortel.

Sa main se posa sur la porte, la poussa...Elle entra et se dirigea vers le comptoir. Commandant un calva et disant au tavernier de lui laisser la bouteille, elle évalua la faune présente en taverne. Pour le moins éclectique, entre les filles de joie et les ivrognes s'amusant avec celles ci.
L'endroit sentait la sueur, les vomissements et l'alcool...A quoi fallait-il s'attendre à la cour des Miracles? Pas à un calva qui ait un autre gout que celui de la pisse.
La jeune fille le recracha dans son verre et poussa la bouteille.
Son regard se tourna vers le tavernier et elle s'adressa à lui, comme si elle avait évolué habituée au commandement de plus vieux et plus imposants qu'elle;


- "Hey toi, sers moi autre chose que ton picrate coupé à la pisse, et que ça me coute pas plus cher, où j'irai me rembourser seule."

L'homme aurait très bien pu la jeter dehors, l'ignorer à cause de son âge, d'à peu près 17 ans, mais bien qu'elle ait l'air jeune, elle avait aussi une dague et un bâton assez puissants pour l'assommer la laisser se servir seule dans ses vins, gratuitement.
La belle n'avait pas l'air facile...De plus elle portait plusieurs bandages, tachés ça et là de sang, d'un récent abordage sur le navire de son Capitaine, où elle seule avait été prise et torturée. Marquée au fer, frappée, affamée...
Elle avait volé ses repas sur son chemin, jusqu'au seul endroit qu'elle connaisse vraiment, la Cour...
Ses seules connaissances, étaient ses seules peines. Ses amis, et un peu plus...
Personne...le sang, le voyage, la Cour, l'exil, l'oubli...Elle n'avait d'autre choix.

Le tavernier revenant avec un vin rouge et un verre plus propre que tout ce qui se trouvait dans cette taverne, la servit et laissa la bouteille, guettant sa réaction. Portant la coupe à ses lèvres d'un geste empreint d'une harmonie naturelle, elle le reposa, semblant satisfaite du liquide.
Le tavernier rasséréné, la belle dans ses pensées, le temps s'égrainait au rythme des averses glacées frappant les vitres au dehors, mais seulement elle l'écoutait.

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Paï,l'Orientale...~°¤oO'
Zalina
Taverne du Rat Crevé… Zalina aurait préféré que son amie d’enfance lui donne rendez vous dans un endroit au nom un peu plus chaleureux. « Taverne des beaux torses musclés », ou « Au tavernier nu » aurait d’avantage plu à la jeune femme. Mais bon, les noms ne veulent pas dire grand-chose et la Taverne du Rat Crevé pouvait réserver de surprenantes et agréables surprises. Morna n’avait elle pas qualifiée cet endroit de « vivant » ? Vivant et facile à trouver.
Sauf que la Peste ne met les pieds à la Cour de Miracle que pour la seconde fois de son existence. La première s’était révélée être une formidable expérience. Mais elle avait réussi à en repartir entière. Peut être cette fois ci y aurait elle plus de chance. Il était cependant hors de question d’avouer ses envies de suicide à son guide. Encore entendre ces « mais qu’est ce qui te passe encore par la tête », « arrêtes de faire ta gamine » et autres joyeusetés du même style, c’en était assez. Non, la jeune femme avait juste envie de passer un peu de bon temps avec une vielle amie qu’elle n’avait pas vu depuis des années en oubliant le reste. Repartir de là les pieds devant serait la cerise sur le gâteau.

De son appartenance à la Licorne, la Cavalière n’avait gardée que son épée et son tatouage qu’elle ne révèlerait qu’à un gentil charmeur… peut être. Les deux dagues complétaient sa panoplie de guerrière, son regard noir celle de la Peste.
Cheveux de jais, yeux émeraudes qui avaient virés glaçons depuis quelques semaines, Zalina n’avait rien de particulièrement remarquable. Et elle savait parfaitement l’utiliser pour disparaître. Sauf qu’à force de disparaître, on finit par se perdre. Des petites vacances loin de son environnement devenaient urgentes. C’est donc avec près de deux semaines d’avance que la jeune femme arriva devant le lieu du rendez vous.

Ah la Cour des Miracle… Un paradis pour qui savait en apprécier son animation, ses personnages aussi attachants que tranchants, son ambiance si chaleureuse et flambante.
Lieu enchanteur et excitant où Zalina devait retrouver une Rose. Mais noire celle-ci. La Rose habituellement dans l’environnement de la jeune femme la tuerait probablement de ses propres mains si elle la savait ici. Aucune raison qu’elle apprenne l’excursion de Zalina de toute façon. Il fallait juste éviter une Panthère et un courien court sur pattes qui traînaient parfois dans le secteur.
D’ailleurs, elle ferait mieux de trouver cette taverne avant de se faire trop remarquer à déambuler dans les rues. Un coup à droite, puis à gauche et enfin le fameux « Rat Crevé ».
Zalina entra et s’installa discrètement dans un coin de l’établissement. Morna lui avait dit qu’elle l’y retrouverait. Elle avait juste à attendre en évitant les ennuis. Ca ne devrait pas être trop compliqué… Quoi que dans ce lieu, allez savoir.
---fromFRYaha
[ Dehors]

Fait ci! fait ça! Ah! Il commençait sincèrement à en avoir plein le dos! Qui plus est, les mouflons qu'elle lui avait envoyé, n'étaient que des diablotins sur pattes et l'avaient fait tourner en bourrique pendant près d'une heure avant de cracher le morceau! Une chance pour eux qu'ils soient sous l'aile de la Sombre, sans quoi ils auraient gouté au plaisir que peut procurer une lame vous transperçant le poitrail pour venir déchirer le coeur. Enfin! l'heure n'était pas à de telles pensées, il devait se rendre au Rat Crevé pour y trouver une donzelle... Elle était bien bonne aussi celle là! Trouver une donzelle... Comme si ça n'était pas chose courante dans les tavernes! Catins et autres joyeusetés n'étaient guère rare en ce lieu où même le Très Haut a déserté.

Au dehors, dans une venelle voisine et sous une pluie de larmes: Une silhouette. L'ombre en question était bien plus grande que la moyenne, dépassant d'une tête la grande majorité des personnes sur son chemin. Il n'était point difficile, à en juger par son apparence, de voir en cette personne quelqu'un se voulant supérieur à la vermine grouillant en ces lieux. La Cour des Miracles n'était rien de plus qu'une plaie suintante. Cette infection finirait tôt ou tard par ronger son hôte jusqu'à la moelle.

*Rat Crevé* Cette antre nauséabonde était toujours debout, et visiblement elle n'avait pas l'intention de s'écrouler demain. Dommage, quelques morts pour nettoyer un peu l'endroit n'aurait fait de mal à personne, outre les défunts. Quoi qu'il en soit, Yaha, de ce même pas toujours aussi nonchalant se dirigea jusqu'à la bâtisse, hésita un instant à pousser la porte puis entreprit de rentrer dans le repère infect d'une petite poignée de couriens.


[A l'intérieur]

D'un mouvement de la main il fit claquer la porte et s'avança dans la pièce, n'adressant à aucun un regard. Il était visiblement pressé et l'averse qui l'avait surpris n'avait rien arrangé à son humeur. Quoi qu'il en soit il avait visiblement en tête de noyer son mauvais caractère dans un verre... Ou du moins on pouvait le croire puisqu'il venait de se poster au comptoir avec un air sévère sur le visage. Dévisageant le tavernier il n'ajouta rien. Finalement il n'était pas là pour l'alcool, et encore moins pour les jolies filles.

Le regard vif du jeune homme balaya rapidement l'assemblé de ses yeux azurés et laissa se dessiner à ses lèvres un rictus. La personne qu'il attendait n'était peut-être pas encore arrivée, et même si tel était le cas on lui avait dit de ne rien faire, il n'était là que pour récupérer ce paquet. Encore une fois il ignorait tout de la personne qu'il était venu quérir ici. Homme ou femme ? Il l'ignorait, c'était à l'invité -s'il avait bien tout compris sur la missive- de le rejoindre. Soit! il allait donc rester là, comme un gentil chien-chien qu'il était et attendre... Mais malgré tout une question le tracassait: Comment allait-on le reconnaître, lui ? Outre son regard couleur azur, sa grande taille, son infinie beauté, son intelligence et son grand talent d'acteur rien ne le différenciait vraiment des autres hommes.

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▪●[†] La Perfection est pour moi, ce que le pain quotidien est pour vous. [†]●▪
---fromFRVipéron
Il marchait précipitemment, il n'avait pas de temps à perdre, tout devait aller toujours plus vite...
Il pensait que, une fois devenu son propre chef, il serait plus tranquille, mais en fait, c'était presque l'inverse... Il avait deux fois plus de travail, pour recruter des sous-fifres, des hommes de mains, et peut-être des cerveaux... Mais il savait qu'il fallait se méfier des cerveaux, ils pouvaient être un peu trop ambitieux...
Alors, il vit cette taverne, il s'y engouffra rapidement, espérant ne croiser personne qu'il connaissait ici...
Mais ainsi acoutré, il était méconnaissable, ses vetêments rouges, cachés par une lourde cape de laine noire, lui recouvrant tout, même son tricorne, et retombant sur ces yeux, le rendait... différent...


Il se dirigea donc vers le bar:
holà tavernier, un Hypocras, il réfléchit et ajouta, s'il vous plaît...
Puis il attendit, enfin appaisé, que le tollier lui apporte son breuvage.
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Zalina
Un claquement de la porte fit lever les yeux de Zalina qu’elle s’efforçait de garder baissés pour ne pas attirer l’attention. Mais pas de Morna. Juste un grand type, du moins pour elle, qui semblait d’aussi bonne humeur qu’elle ces derniers jours.
La jeune femme replongea son regard vers sa table vide. Peut être qu’elle ferait mieux de commander un verre ? Ca ferait moins bizarre dans une taverne que de regarder une table sur lequel rien ne se trouvait. Puis qui sait quand Morna pourrait venir ? Elle avait plusieurs jours d’avance sur la date prévue.
Quoi qu’il y avait quelqu’un au comptoir. Elle préféra attendre un peu.

Nouveau coup d’œil au grand type discrètement. Il n’avait pas l’air méchant. Il ne la mangerait pas si elle s’approchait pour commander de quoi se désaltérer.
Et même s’il la mangeait, bon débarras. Il aurait juste des crampes d’estomac. Elle n’a jamais été très digeste la Peste.
Zalina finit donc par s’approcher.

Vu de près, il était bien plus grand qu’elle. Et avec de sacrées billes azures.
C’est marrant çà, elle attendait une personne du quartier Azur et voilà un homme avec des yeux bleus à briser bien des cœurs. Morna lui avait dit qu’elle enverrait peut être quelqu’un la chercher à sa place… C’était peut être lui… ou le second qui venait de franchir la porte.
Mouais, sûrement qu’une coïncidence.


B’soir. Puis une Poire pour moi, s’vous plait.
---fromFRVipéron
Il se retourna, il avait entendu une voix féminine. La jeune fille était jolie, mais elle le fixa trop longuement, cela ne lui plut pas...
Il toussa et remonta le col de sa cape, il ne voulait pas être reconnu. Puis il s'apperçut que cette femme ne connaissait pas le Cram'...
Alors, il se rapprocha, elle semblait attendre quelqu'un, mais pas lui.
Tant pis, il avait envie de parler à quelqu'un, depuis le temps qu'il se planquait à cause de ses actions de Béziers... Un sourire se dessina sur son visage en repensant à cela...

Alors mademoiselle, vous êtes seule ici? il ponctua sa phrase d'un sourire, puis-je vous offrir votre verre?
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Zalina
Zalina jeta un coup d’œil en coin au buveur qui se rapprochait d’elle, un peu mais pas trop.
Seule ici… C’est intéressant comme approche çà. Elle se sentait moins seule dans cette taverne de la Cour qu’elle ne l’avait été à travers tout le Royaume ces dernières semaines. Mais pas envie de s’attarder sur le sujet.
Par contre, s’il voulait lui offrir un verre et lui permettre de garder sa maigre bourse pour offrir une bonne bouteille à Morna, là çà ne se refuse pas.
La jeune femme vérifia tout de même discrètement la présence de ses dagues. Présences tranchantes et rassurantes qui ne la quittaient jamais.


Ma foie, si çà vous fait plaisir. Merci bien, m’sieur.
Pour répondre à votre première question… non. Je cherche un certain… flûte, comment elle a dit déjà… ah oui ! Yaha. Vous ne sauriez pas où je peux le trouver, par hazare ? Ou à quoi il ressemble ?
---fromFRVipéron
Ma foie, si çà vous fait plaisir. Merci bien, m’sieur.
Pour répondre à votre première question… non. Je cherche un certain… flûte, comment elle a dit déjà… ah oui ! Yaha. Vous ne sauriez pas où je peux le trouver, par hazare ? Ou à quoi il ressemble ?


Bon, il était tombé sur une mauvaise personne, elle devait attendre un client, ou quelque chose comme ça... Il se hâta de réprimer sa moue, et sourie quand même, il avait perdu l'argent d'un verre, voilà tout...

Bon, ben buvez bien alors... Je connais pas votre... il rechercha le nom, mais ne l'avait pas enregistré, bref je le connais pasIl se sentit ridicule, lui qui venait recruter des gaillards, le voilà faisant la cour à une catin, pour ça, il serait mieux à la rose...
Il retourna don s'assoir à une table, scrutant les clients, voir si certains pouvaient l'intérresser...

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---fromFRYaha
Une jeune femme s'approcha du comptoir, non loin de lui et d'un autre client. Amusant, mais sans doute n'était-ce pas la bonne personne. Dommage, elle était agréable à regarder la demoiselle. Sans broncher Yaha suivit discrètement le brin de causette des deux individus... Ça sentait l'homme en manque de chair à plein nez et la catin en manque d'argent tout ça... Hum... ou pas... Les quelques paroles qu'ajouta la donzelle le firent sourciller. Il avait en tête de ne dire mot et d'écouter encore un peu les piaillement des deux oiseaux avant d'intervenir. Mais visiblement l'homme s'était brusquement désintéressé de la jeune créature. Une chance pour lui, cela lui donnait un moyen d'entrer en scène sans pour autant devoir se présenter à elle comme étant la personne qu'elle attendait.

Le jeune homme se tourna face au tavernier, s'accouda au comptoir et commanda une pinte de bière tout en affichant un petit sourire goguenard. Il en tête de jouer les Don Juan un premier temps, juste histoire de voir à quel genre de personne il avait à faire. La Rose avait beau lui avoir donné quelques instructions, elle n'avait pas pour autant cité l'interdiction de jouer un peu avec leur invitée.


" Visiblement tu n'es pas son type de femme, chérie... Ils sont tous comme ça dans le coin pour peu que vous ne soyez pas à leur goût... Héhé. Tournant la tête en direction de la jeune femme il lui adressa un léger hochement de tête suivit d'un sourire amical. Puis-je savoir ce qu'une aussi ravissante créature vient faire en ces lieux sordides ? " D'un geste délicat il se saisit de la chope et la porta à ses lèvres. Une simple gorgée pour se rafraichir la gorge et comme il était visiblement satisfait de cette pisse de rat il déposa quelques écus à l'homme. La chope reprit place sur le comptoir tandis que le jeune individu reposait son attention sur la jouvencelle.
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Zalina
Oups. Il y aurait un verre, mais il n'y en aurait pas de second. Décidément, en plus des ennemis sur un champ de bataille, elle faisait aussi fuir les dragueurs en taverne. Ca devient presque vexant quand même. M'enfin, elle n'a pas tout perdu. Un verre c’est toujours mieux que rien…
Zalina remercia son Don Juan d’un hochement de tête puis se repencha sur son Calva. L’homme s’étant éloigné suffisamment, elle écarta sa main de sa dague et saisit son verre pour en boire une gorgée.
Toujours pas d’infos sur ce Yaha et pas de Morna. Encore heureux que l’alcool ne la fuyait pas également. Ses journées en seraient bien moroses.

Le temps d’un soupire et ce fut un deuxième Don Juan qui entrait en scène. Zalina dévie de nouveau discrètement sa main gauche sur le manche de sa dague. Sans même tourner la tête, elle lui jeta un regard en coin avant de reprendre une gorgée.


Mouais. S’emblerait qu’il n’aime pas les brunes…

A la question du regard azur, une idée germa dans la petite tête de la gamine.
Oserait elle ou pas ? Après tout, elle était là pour s'amuser avec une amie sans se soucier de la bienséance et autres trucs ennuyeux du genre. Si Morna ou son messager n’arrivaient que dans plusieurs heures, un verre de Calva, ce ne serait pas assez.
Un sourire malicieux apparut sur ses lèvres avant qu’elle ne reprenne la parole sur le même ton que le monsieur.


A çà, mon mignon, si tu veux le savoir, il t’en coutera un verre de Calva à toi aussi.
---fromFRYaha
Un verre de Calva pour en apprendre un peu plus ? Rien que ça ? Mais avec grand plaisir! Il irait même jusqu'à lui en payer deux ou trois de plus!
Et ce fut tout en contenant un rire qu'il fit tomber une petite bourse sur le comptoir. Son regard malicieux alla chercher le tavernier et d'un geste de la main il souleva la pochette de cuir entre ses longs doigts et la fit se balancer quelques instant avant de la lancer à l'homme. Mais comme il n'était pas fou la vermine s'empressa d'en vérifier le contenu. Sait-on jamais, il ne faudrait pas se faire escroquer par un efféminé de service. Néanmoins la somme s'y trouvant sembla satisfaire l'homme qui opina du chef et suite à la nouvelle demande Yaha il lui apporta deux Calvas.


" Bien, bien... Voilà pour toi ma jolie, avec les compliments d'la maison. Le jeune homme fit glisser le contenant sur le comptoir de manière à le rapprocher de son interlocutrice. Après ce nouvel effort Yaha porta la pinte de bière et la termina d'une traite. L'espace d'un instant il fixa le bois noirci où une sorte d'araignée s'y baladant. BAM! La chope était venue se déposer avec fracas sur le comtoir, écrasant par la même occasion l'infecte créature qui s'y promenait quelques secondes auparavant. Hum..."

Discrètement l'émissaire jeta un coup d'oeil sur les personnes se trouvant dans la pièce. Bien vite il conclut que les quelques individus s'y trouvant n'étaient plus bien frais, et encore moins aptes à poser quelconque problème. Parfait. Il pouvait donc se détendre et s'occuper de la jeune femme plus amplement. Elle avait beau être la personne qu'il était visiblement venu chercher, elle n'en restait pas moins intrigante par son comportement.
Décidément les amis de sa dame son bien loin de ce à quoi il pouvait s'attendre.

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Zalina
Et de deux. Oh qu’elle l’aime cette Cour des Miracles. Il s’y produit vraiment des choses extraordinaires. Restait à savoir si celui-ci était plus intéressé que le premier dragueur. Tant qu’à attendre, autant que ce soit en bonne compagnie.

Merci bien, m’sieur… Monsieur ? Je ne sais même pas votre nom.

A l’approche de l’inconnu, Zalina resserra sa prise sur la dague. Elle était peut être jeune mais à passer sa vie sur les routes et entourer de garçons, on finit par acquérir certains réflexes.

BAM !

La dague sort de son foureau. Mais y retourne rapidement. Fausse alerte.
La jeune femme se sermonna d’être aussi nerveuse. C’est vrai que la Cour n’est pas l’endroit le plus calme du Royaume et il y a toujours de l’électricité dans l’air. Mais de là à égorger le premier venu… Il fallait qu’elle se calme au plus vite avant de faire une bêtise.


Et pour cela, rien de tel qu’un petit calva.
Zalina s’enfila son premier calva cul sec avant de tirer le second verre devant elle, toujours en évitant le regard de l’inconnu.
Quant à répondre à sa question, il fallait plus d’un calva pour qu’elle se dévoile à un homme rencontrer il n’y a pas deux minutes. Il fallait donc trouver réponse à la hauteur du « salaire versé ».


Puisque vous avez payé votre Calva, je vous dois une réponse.
Disons alors que je viens me faire payer un Calva ou deux… ou peut être bien plus. Sept est mon chiffre porte bonheur.
---fromFRYaha
Devait-il vraiment donner un nom ? La politesse l'obligeait, certes, mais elle n'avait pas précisé qu'elle voulait son appellation véritable...
Comment allait-il s'appeler ? Pas la moindre idée, mais il lui fallait donner un nom et au plus vite, sans quoi la réponse ne serait que peu crédible... On oublie rarement son nom, même dans ce bar à fols.


" D'un autre côté je ne t'l'ai pas dis... Je suis idiot, pardonne moi. Quelle impolitesse dont je fais preuve... Victor... Tu peux m'appeler Victor... et continuer à me tutoyer par la même occasion... Il y avait mieux, cela va de soit. Mais sur l'instant c'était la première chose qui lui était venue à l'esprit. Souvenir d'un brave homme croisé sur les chemins, dans le Sud des royaumes, après son expédition jusqu'à Tarbes. Charmant personne sur le point psychologique. Bref! ...T'es dans la fausse du Royaume, ma douce, pas la peine de nous la jouer duchesse avec un vouvoiement inutile... Héhé."

Les mots qui suivirent le firent sourire...surtout la partie concernant le fait qu'elle ne venait pas forcément pour "un ou deux verres" mais voir même "un peu plus".
Quel dommage, elle ne devait pas entendre par là, la même que lui entendait. Tant pis, ça n'était que partie remise, et si elle voulait boire, et bien soit, elle boirait. Il la fera boire jusqu'à-ce qu'elle refuse, ou bien jusqu'à-ce qu'elle tombe raide ivre.
Ô joie que d'assister au spectacle pouvant offrir une femme ayant trop bue!


"Puis-je espérer, ô belle créature, après un autre verre obtenir ton nom ? Non pas que les noms d'oiseaux manquent, mais ça n'est pas forcément agréable pour l'oreille. Après c'est à ta guise..." Léger sourire en coin tandis qu'il entreprit d'avaler son calva cul-sec à son tour. Une fois que cela fut fait il se recommanda la même chose.
Une fois la commande passé il pivota de manière à pouvoir observer le comportement de la jeune femme sans problèmes... Observer le comportement, mais pas que...

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