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[RP] Taverne le Rat Crevé

Jadeeleonore
Son regard observe l'ensemble de la taverne sans paraitre rien voir... Il se pose sur Quintus et Mutus un bref instant comme s'il regardait n'importe qui, puis sur Melusine, Zalina et enfin sur Edhel. Elle sentait son regard posé sur elle. Une transformation dans son regard, elle revient un bref instant à la réalité, un allé/retour rapide du plus profond de son inconscience pour le regarder. Un regard sorti de l'ordinaire, deux billes noires l'attirant sans qu'il ne puisse y résister. Un bref éclat dans ses yeux. Un appel à l'aide? Une telle mélancolie glacerait le sang de tout être... il ne pouvait y rester insensible. Mais déjà son esprit était repartit ailleurs et elle détournait la tête... Sa main tenait le verre et elle tremblait. Ce retour à la réalité n'avait été que mauvais pour elle, dans son inconscience elle pouvait se protéger, bloquer les souvenirs... elle n'aurait pas du sortir de sa coquille, ne fusse qu'un bref instant, les images étaient remontées et se trouvaient à présent devant ses yeux sans qu'elle puisse les repousser: la violence, les coups, l'horreur il y a bien longtemps et ce rire. Puis la grossesse, le bébé naissant dans les ordures et la honte... l'abandon et puis la fuite dans la honte et l'horreur... le relèvement grâce à un homme, le retour de la confiance et une espérance au bonheur pour tout laisser s'écrouler ensuite... les mots résonnent à ses oreilles: "nos routes doivent se séparer tu comprend? je veux que tu vive et que tu sois heureuse...".

Soudain le verre se casse entre ses doigts... elle murmure doucement
"Bredouille..." Avant de ses prendre la tête entre les mains et de se remettre à pleurer... des bouts de verre sur ses doigts viennent blesser son visage et sa main mais elle ne semble même pas remarquer la douleur... Elle tremble, est au bord d'une crise comme les nombreuses qu'elle a déjà faites depuis...
pnj
Après une année, une année paisible à Treguier, épargnée par la guerre,un léger picotement l'avait pris..une sensation qu'elle avait connu..avant de se reposer dans son village.Ce qui la prenait c'était la bougeotte.Elle aurait pu choisir Angers ou encore le Languedoc mais Paris avait retenu sa préférence.De vieux souvenirs y étaient enfouis.
La cour des Miracles.Elle s'était juré de ne plus y mettre les pieds mais après tout, il n'y avait que les imbéciles qui ne changeaient point d'avis!Enfin d'après ce que disait l'grand père, autrefois!Cette fois ci ce n'était plus une va nu pied, non, pas non plus une notable, même pas pour son petit village, non elle était cultivatrice à présent, elle gagnait son blé!OU plutôt son maïs.Tout cela à la sueur de son front et ça payait.Mais la Guen' n'était pas folle, fine mouche elle avait laissé son magot dans sa Bretagne Armoricaine.La Cour, c'était le meilleur endroit pour se faire détrousser .Pas très accueillant mais tellement vivant.Elle n'avait pas écouté le Rouquin.. Non.Elle était de retour, peut être pour y laisser sa peau..
La taverne du premier soir..elle était là devant elle, ni une,ni deux, elle enjamba la petite marche ébréchée et s'installa dans la taverne, apercevant sidérée un homme à deux têtes...Elle porta rapidement son regard sur autre chose, les gens d'ici n'étaient pas toujours très aimables, mieux valait n'pas insister.


*Mallozh ma doué, qu'est c' que j'suis venue faire là?!Faut y pas êt' folle?!*
Edhel
Au moment où les yeux de Jade arrivèrent sur lui, il ne put empêcher les siens de s'y accrocher. Une curieuse sensation de perdre pied, de tomber d'une falaise même, lui qui ne regardait que rarement les gens en face, de peur qu'ils lisent en lui. C'était une méfiance exagérer, car peu de gens savent lire un regard ni même au delà, et étrangement les rares personnes en étant capables, ils les sentait, avec les yeux, il conversait donc ainsi, en confiance. Alors que ses yeux firent face à ceux de la jeune fille au teint blême, il cru soudain se noyer, il entendit ce regard hurler, quelque chose était remonté à la surface d'elle-même et avait illuminé ses yeux noirs et tristes. Mais déjà cette impression se ré-enfouit, rattrapée par la peur de se dévoiler, la prison de son esprit avait faillit se briser, mais n'y était pas parvenu.

Edhel eut peine à se redresser mentalement, il se sentait submergé, c'est a peine s'il remarqua l'entrée d'une nouvelle personne, mais que pouvais faire quelqu'un d'autre dans cet océan d'indifférence, insensible a la douleur d'autrui, engoncé dans sa misère et sa pauvreté de cœur. Il sentit monter en lui une lointaine fureur, rage et tristesse envers se monde atrophié de sentiment. Il voulut serrer quelque chose, empoigner le cou de la vie si cruelle. Il sera, sera, attendant que cela se brise, ses doigts étranglaient le vide. Puis la brisure vint. Nette, accompagnée d'un bruit cristallin. Il sentit des pointes aiguës lui mordre la main. Sentant presque perler le sang dans sa paume il la regarda et fut surpris de ne rien y voire. Soudain il leva la tête vers Jade, comme rappelé hors du monde de l'esprit. Tout revint d'un coup en lui, et il se rappela sa première intention alors qu'il avait découvert le sang séché sur la belle demoiselle.

Il se leva lentement de sa chaise et sorti un mouchoir, qui avait été blanc, des plis de sa scapulaire noire. En marchant vers Jade il ramassa au passage un verre qui trainait sur une table, puis une carafe dans laquelle restait un fond d'alcool, l'un des plus fort a en juger l'odeur piquante qui s'en dégageait. Posant le tout du bout des doigts sur la table de la jeune fille, il pris délicatement la carafe et versa le reste d'alcool dans le verre. Il y trempa le mouchoir et l'essora avec finesse avant de le tendre à Jade, espérant qu'elle se nettoierait la main d'où s'échappaient de fines gouttes de sang, et cesse de faire de vilaine entailles à un si fin visage....

Edhel affichait un sourire bienveillant entre ses traits émaciés, d'autant plus honnête qu'il venait du plus profond de lui même...

.
Jadeeleonore
Une présence à ses côtés, la chaleur humaine alors qu'elle tremble jusqu'au plus profond de son être, l'esprit égaré dans la douleur, les tourments et le passé... Arriverait-il juste par sa présence à la calmer? Apparemment oui... alors que d'habitude une telle crise peut la faire se rouler à terre, hurlant de douleur et de chagrin se griffant l'entièreté du corps, ici elle semble se calmer peu à peu. Il lui faut un certain temps pour qu'elle prenne vraiment conscience de la présence d'Edhel à ses côtés. La douleur est trop intense dans son être, l'horreur et le chagrin aussi, elle est anéantie... Cela prend du temps pour que la chaleur de cet être à ses côtés arrive à pénétrer la prison noire dans laquelle se trouve la jeune fille intérieurement. Son corps continue de la détruire petit à petit, se griffant le visage et le cou, s'automutilant, ce n'est qu'après quelques minutes qu'elle se calme enfin... mais de toute façon l'empêcher de le faire de manière physique n'aurait rien arrangé et aurait même empiré les choses...

Finalement la jeune fille relève la tête, enlève ses mains de son visage à nouveau en sang... de nouvelles griffes traversent ses joues sur lesquelles restent posés des bouts de verre mélangés au liquide rouge... ses mains tremblent, celle ayant tenu le verre étant coupée de toute part... Elle ne dit rien, les larmes continuent de couler de ses yeux pour se frayer un chemin à travers son visage et le sang, formant des coulées pures qui nettoyent le sang... Son regard se pose sur Edhel, ses grands yeux noirs emplis de chagrin et de détresse, une étincelle en forme d'interrogation... que fait-il là? Elle regarde un instant le mouchoir sans comprendre puis repose son regard à nouveau sur ses yeux... elle semble être à des milliers de kilomètres de là, sa présence n'est qu'éphémère, il faut en profiter... Edhel était resté debout à la regarder, tendant le mouchoir silencieusement, le sourire bienveillant posé à ses lèvres. Mais elle ne comprend pas, ne semble pas réagir, elle est perdue mais tout espoir n'a pas disparu puisqu'il lui a évité de faire une crise qui aurait pu cette fois lui être fatale...

Son inconscient lui crie de prendre garde et de se refouler dans ses retranchements: le vide de son esprit, fuir là-bas, ne plus penser à rien... mais elle continue de le regarder, quelque chose s'est passé dans son regard, il n'est plus vide ou du moins plus autant qu'avant. Ce qui prouve que pour l'instant elle est un tant soit peu dans la réalité... A la fois si proche et si lointaine, à la fois présente mais à des milliers de kilomètres... Tout ceci est tellement étrange! Quelle mélancolie empli cet être sans défense, elle est si fragile et ce regard, elle fixe Edhel. Et comme elle ne parvient pas à parler se sont ses yeux qui crient à sa place toute sa détresse et tout le malheur qu'elle a subit, envoutant Edhel et l'attirant irrésistiblement
pnj
Gwenn avait toujours trouvé que la Cour était le ventre du monde, on y concentrait toutes les douleurs, tous les malheurs, tous les complots, le bonheur y était peu présent.Il suffisait de fixer cette jeune fille au visage en sang pour en avoir la preuve et cet homme qui ne la quittait pas des yeux.Un amour déçu?Après tout ce n'était pas ses oignons!
Elle fut bien vite détrompée en voyant les deux se sauter dans les bras.Enfin façon de parler.
Elle décida d'abandonner sa tentative de décryptage des individus de la Cour.
Tant mieux pour ces deux là si ils vivaient heureux.
Elle avait sûrement faux sur toute la ligne..
pnj
mutus se leva et tendit sa main pour prendre un verre d'alcool pratiquement vide,mais juste quand il allait saisir le verre,le petit bonhomme prit le verre et allait s'assoir avec jade.
surtout ne pas se dérangé.
il sympa le gnome,il nous vole notre verre d'alcool et va le donner a la fille qui fait peur...
en même temps ,quintus, tu n'est pas beaucoup plus grand...tu n'est qu'un tête.
ouai une trés belle tête.
non espèce de taré,tes moche ok?
mutus regarda dehors,il fesait vraiment noir.s'était leur de y'allez et mellusine continuait de rêvasser a dieu ses quoi.mutus vida se qui restait de bière dans son verre,ou plutôt le verre a quintus,et se leva.
désolé dame mellusine mais je dois partir,alors vous venez avec nous?
mutus s'impatientait,c'était une nuit de salaire qui était en jeu.enfin de compte c'était peut être un piège,mutus avait plein d'ennemie .il parcouru son réseaux de nerf et alla se logé dans les yeux de quintus."pourtant personne n'est caché,a part un chat derrière la deuxième table en partant de la gauche,ainsi que deux rat au fond a droite .puis son regard ,ou plutôt le regard de quintus, se rapporta sur Edhel."il est petit mais pas au point de travailler au cirque...mieux vaut prendre mes précaution."
sa main glissa sous son manteaux,et il caressa une de ses deux dague.il sourit.cela serait amusant si il était vraiment du cirque,"j'ai justement envie de me battre aujourd'hui..."
---fromFRStephen le Masqué
L’homme au visage factice traversa Paris de part en part jusqu'à cette grande allée pavée et poussiéreuse où siégeaient mendiants estropiés et putains négligées. Une d’elles lui fit un clin d’œil en dégageant son corsage. L’amateur fit juste un signe de main et montra son sourire de verre a la donzelle puis gardant se passe-temps pour plus tard, avançât quelque pas plus loin.

L’homme entra, décidé, dans cette taverne qui annonçait déjà quelques incidents vu la réputation et la fréquentation de l’endroit.

Ne présentant que ses yeux enjoués et son sourire malin comme salut a l’assemblée, Il parcouru de son regard de pierre la foule. Il remarqua deux jeunes brunes, plutôt plaisantes à regarder. Il pourrait bien encore une fois jouer les corbeaux en enivrant ses deux victimes et les déflorant férocement ensuite dans la ruelle sombre qui jouxtait la taverne.

Il dévisagea de même un homme curieux où plutôt deux hommes en un seul corps. Il n’avait encore jamais vu ça auparavant. Bien des étrangetés déambulaient à la Cour.

A la vue de la créature singulière, Il pouffa puis éclata en un rire ingrat. L’homme à la face de spath s’arrêta net, le corps encore recroquevillé et s’avança vers le comptoir. En passant a coté du monstre laissa volontairement tomber un denier et s’accouda au bois moisi.

Trouvant un coin a mi chemin entre les deux brunes, Il posa ses deux coudes sur le comptoir où se trouvait des carcasses de godets et des écuelles vides, et se tint face a l’entrée. D’une voix bien claire, Il s’exclama derrière sa figure de cristal :


Qu’il fait bon se figer devant si charmants êtres
Si votre cœur est si pur que votre éclat veuille bien le faire paraître,
Je prends volontiers congé de tout, et à vos coté, suis près à renaître.


_________________
Edhel
.
Du haut de ses cinq pieds et neuf pouces ( soit 186,79 cm ), Edhel vit la bataille qui semblait faire rage dans l'esprit de Jade. Elle tremblait de tous ses membres, sa main mutilée lui rayait le visage. Elle leva pourtant la tête, les yeux embués de larmes qui roulaient sur ses joues rouges de sang, une lueur dans le regard comme un feu d'alarme, un appel qu'il ressentait paniqué, elle doutait, ses yeux interrogeait au delà de l'abîme qui la séparait du monde présent. Il vit qu'elle regardait le bout d'étoffe mouillé d'alcool, avant de s'en retourner se réfugier au creux de son esprit.

Il décela pourtant encore comme de l'hésitation, au lieu du vide qu'il avait sondé quelque peu avant, une faible étincelle subvenait au fond de ses yeux noirs. De nouveau un cri intérieur lui perçât l'esprit, Edhel reconnu alors ce qui avait été si évident. Ces feux de détresse, cet abîme insondable et ce hurlements : Jade guerroyait en elle même. Edhel mêla cet instant a ses souvenirs, l'époque ou il avait assisté a de violentes batailles, de celles dont les images vous hantent jusqu'à la fin. La souffrance et la détresse qu'elles insufflent, la désolation et le désespoir qu'elles laissent derrière elles, et ce goût amer qui vous revient sans cesse.

Edhel arbora alors un visage plus sévère, reposant mais froid, entre l'eau et l'acier de son regard, c'est ce dernier qui sembla prendre le dessus. Il paraissait encore plus grand, ses traits plus creusés et anguleux. Alors, comme il l'avait fait de nombreuse fois, il y a bien longtemps de cela, Edhel serra les dents et se jeta dans la bataille; a l'aide d'un pied il ramena un tabouret de derrière lui et s'y assit. Puis, avec assurance et délicatesse, il pris la main de Jade et retira les morceaux de verres avant de nettoyer avec douceur les minuscules plaies qui sillonnait une paume aussi pale que la cendre.

Ses yeux envoyèrent une aura bienfaisante, comme un feu au pire de l'hiver...
.
pnj
juste quand il avait envie de se battre,un taré d'une laideur a coupé le souffle rentra dans la taverne.mutus remercia silencieusement le dieu. en plus de ça le type alla s'assoir a coté de lui boire un verre,ou plutôt dévisagé quintus et mutus.il se tourna vers le type avec un sourire.
Citation:
Qu’il fait bon se figer devant si charmants êtres
Si votre cœur est si pur que votre éclat veuille bien le faire paraître,
Je prends volontiers congé de tout, et à vos coté, suis près à renaître.

mutus prit la parole:
bravo.maintenant que tu sais faire des phrases de base ,demain on attaque la lecture.tu vas y'arriver!est confiance en toi!!
.mutus le regarda un bon moment.il avait tout a fait le profil d'un imbécile de la pire espèce. "si je lui coupe la tête j'aurais une prime de 1 écu,mais ça serait pas assez amusant sa serait mieux si je le laissais vivant".
sa y'est !!
ta trouvé ?
mutus hocha la tête,puis glissa sa main dans son manteau et ,a une vitesse hallucinante,lança un couteau de lancer sur un rat qui se tapissait a une dizaine de pied de la."hum,je suis trop fort." il se retourna vers Stephen.
hé,le taré!!sa te dis un petit combat j'ai besoin de me défoulé!!
---fromFRStephen le Masqué
La brune vers laquelle il s’était déclamé resta de marbre. Il pencha sa tête vers la droite et vit la seconde en bien mauvaise posture, broyant des morceaux de verres coupant à la main. Son couplet n’avait fait fureur, du moins pour les demoiselles escomptée.

A la surprise de l’homme au visage de verre, quelqu’un répondit à son appel. Se fut le nabot aux deux chefs qui fut apparemment séduit et se sentit obligé de répliquer.
L'insolite bête de foire déblatéra une phrase toute faite. Sûrement avait il l’habitude de riposter par cette lexie chaque fois qu’il se sentait menacé.

A l’évidence, son objectif n’en était certainement pas là mais Il fut attendri par ses propos. Esquissant un sourire derrière son visage de spath, Il priait pour que la bécasse continu son numéro.

Et Il ne fut pas déçu.

L’étrangeté ambulante continua ses facéties et débita encore quelques sottises distrayantes. Il cru mourir de rire lorsque le bambin se parla a lui même, en tête à tête. Il se retint pour attendre attentivement la suite. Et la fut le bouquet final.
Le jeunot voulant prouver son habileté dégaina un coutelet et le planta dans un pauvre rongeur qui n’avait rien demandé a personne.

Il pouffa de bon cœur et lui tourna le dos, comme si la séance était finie. Il l’appela à la bagarre mais le masque de verre n’avait pas le cœur à ces frasques. Il attendit que le jeune âne bâté se clame, puis lui répondit calmement.


J’aurai volontiers joué avec toi si j’avais quelques années de moins mon petit. Ces bouffonneries ne sont plus de mon âge. Mais tu m’as amusé, je t’en remercie. Un verre de gnaule, ça te dit ? Tu ne seras quand même pas assez odieux pour refuser …

_________________
pnj
Gwenn n'était pas au bout de ses surprises voilà qu'un individu masqué venait de faire son apparition.
*Tudieu sacré masque...*
Il semblait être d'humeur moqueuse mais point féroce et cela rassura la jeune paysanne point trop sûre d'elle.Seulement si il y a un endroit où il faut s'abstenir de provoquer les marauds c'était bien ici.Dans cette Cour à la réputation scabreuse.Lieu de tous les vices.Intéressée par la suite des évènements, la brunette ne quitta pas des yeux le Bicéphale et l'autre individu.Pour l'instant l'offensé n'avait pas réagi.
*et bien ils sont longs à la détente ces deux damoiseaux*
C'est alors que le méprisant personnage prit soin de se placer entre les deux seules femmes présentes dans la taverne à cette heure du jour.La triste et morose Dame et elle.
Il déclama des vers qui sans doute avec pour effet quelque séduction, mais guen' trouvant l'homme peu recommandable s'abstint de réagir, elle esquissa cependant un vague sourire à l'inconnu qui de toute évidence était désappointé devant si peu de succès.

*faut se méfier comme de la peste de cette engeance*

C'est à ce moment précis que le phénomène à deux têtes répliqua.IL mandait une sorte de duel.Enfin un duel roturier, en gros tous les coups étaient permis.L'autre protesta le trouvant bien trop jeune, affichant une fois de plus son attitude hautaine.

-Et l'ami, cria t elle soudain, tu n'as rien à perdre si comme tu le dis, le Damoiseau est moins expérimenté.IL y tient, respecte donc sa mande et montre nous un beau combat!
pnj
apparemment le type trouvais drôle qu'un homme a deux tête parle avec ça deuxième tête.mutus faillie éclater de rire.l'homme était surement trop niais pour se douter du véritable pouvoir d'un assassin a deux tête.être siamois lui donnais beaucoup d'avantage,sinon sa ferait longtemps qu'il aurait arraché la tête de quintus.mutus se retourna vers le type.
Citation:
Mais tu m’as amusé, je t’en remercie. Un verre de gnaule, ça te dit ? Tu ne seras quand même pas assez odieux pour refuser …

tu sais les odieux garçons de mon age il réponde ça quand on les fait attendre pour un combat.
aussitôt mutus donna un violent coup de poing derrière la tronche de l'imbécile.lui écrasant la tête sur le comptoir.
Citation:
-Et l'ami, cria t elle soudain, tu n'as rien à perdre si comme tu le dis, le Damoiseau est moins expérimenté.IL y tient, respecte donc sa mande et montre nous un beau combat!

cria une jeune femme.mutus sourit.le type était peut être idiot mais il serait certainement un peu amusant.
tu veux que je te montre d'autre de mes bouffonneries de phénomène de foire? ?par exemple le lancer de couteau?
pnj
La rousse rêvassait, oui, en effet... Elle n'écoutait que d'une oreille distrète les propos du jeune homme à deux têtes.
La chasse ne lui plaisait guère, et qu'elle idée que de croire qu'elle ne vivait pas à la Cour! Cela faisait pourtant de nombreuses années qu'elle y errait...
Mais bon, c'est vrai qu'elle n'y était pas connue, qu'elle n'y avait jamais vraiment pratiqué un métier quelconque, et que lorsqu'elle descendait des toits, c'était pour se souler...
Faut dire que la vie n'est pas rose tous les jours, et que se cacher des jours noirs en ces lieux, c'est tout sauf les fuirs, et/ou les affronter.
Menfin, chacun réagit à sa manière!
C'est vrai, son fils avait disparu, sa famille était comme morte, et sa petite soeur devait vraiment l'être!
Pour ce qui est des histoires de coeur, encore un desastre!
Elle a bien rencontré des hommes, et des femmes aussi d'ailleurs!
L'un lui a fait un gosse, mais n'a pas voulu l'épouser, et puis il est mort maintenant... Un autre l'a trompé. Et puis, il y a bien eu Lestate, bien évidemment, il s'est avéré être le frère de sa chère et tendre amante, qui était aussi sa cousine!

Bref, elle se viderait bien un autre verre alors que les gens semblent s'agiter dans la taverne... Elle se redresse de la table, sourit vaguement à quintus et mutus, leur lache un "bonne soirée", et se dirrige une fois de plus vers le comptoir, entre la très charmante demoiselle de tout à l'heure, et son compagnon, endormi.

Un rhum, le plus fort et mauvais que vous avez!
Puis se tournant vers la dame, elle ajouta, essayant de ne pas parraitre trop soule, c'est à dire auta,t qu'elle l'était...
Vous êtes bien ravissante, je me demande d'ailleurs ce que vous faîtes ici!
Il y a de nombreuses années, en ce lieu, une splendide créature au visage coupé par une balafre m'a dit que je devrait être ailleurs qu'à la Cour, couverte de bijoux et bien mariée...
J'ai été assez conne pour pas l'écouter, mais vous, faîtes pas la même bétise.

On lui servit son verre, elle paya. Elle porta l'alccol à sa bouche, et en avala une gorgée en grimaçant.
Jadeeleonore
Jade observait Edhel faire. Il venait de s'asseoir, un regard plus sévère qui avait à peine touché Jade. Elle était capable elle d'envoyer des messages mais son esprit était tellement confus que recevoir ceux lancés par les autres lui était impossible. Elle résista un moment quand Edhel lui prit la main, l'horreur s'emparant de ses yeux et de son être... Elle ne voulait pas, non, ne voulait pas qu'on la touche! Elle voulait crier, se crispant de tout son être...

Et puis avec toute la douceur de monde ce fut lui qui gagna... L'aura envoyée par ce regard parvint à captiver le sien... comment? Comment arrivait-il à la ramener à la réalité aussi facilement alors que depuis des jours elle se réfugie au plus profond de son âme pour échapper au regard des autres... Sans doute le moment était-il venu... Sans doute était-il temps pour elle de refaire surface...

Toujours est-il qu'elle finit par se laisser faire, sa peau était douce, la paume ouverte vers lui. Son regard et son visage penché vers sa main alors qu'il est occupé à la néttoyer. On dirait un enfant curieux qui se demande ce que fabrique une personne et se pose des questions. Sauf qu'aucune question ne se forme à ses lèvres, rien... pas un son, pas un mot... Ses yeux parlent pour elle! Elle redresse la tête doucement et l'observe longuement... est-elle vraiment dans la réalité? A moitié mais c'est déjà un grand pas et la curiosité qui se lit dans on regard en est la preuve... Sa tête se penche doucement sur le côté, on dirait un enfant sauvage...

Mais dès qu'il a terminé elle récupère sa main et se recule se repliant sur elle-même et redevenant farouche... Abîmée et détruite par l'homme, oui il est certain que c'est ça qui la rend ainsi! Elle regarde longuement Edhel, le soupçonnant de vouloir tenter autre chose, rebelle et inquiète, se disant qu'il risque de lui sauter dessus... qu'il la soigne uniquement pour l'amadouer... elle connait ça, elle l'a déjà vécu! Elle est sur ses gardes prête à s'enfuir à tout moment...

Doucement elle resserre sa cape contre elle comme pour protéger son corps un peu plus... son geste libère un quart de seconde son cou du voilage de sa cape, dévoilant une peau bleuie et griffée de partout, pire que son visage, comment peut donc être le reste de son corps? Elle cache ses pieds nus sous un pan de sa cape puis cache ses mains également... voudrait finalement se cacher toute entière alors que l'inquiètude la reprend encore plus... Son regard fixe Edhel, plus de curiosité à présent, plus que de la peur... Son esprit imagine tout, n'importe quelle situation... Pourquoi est-elle venu là? Elle aurait du rester cachée du monde, fuir là où personne ne l'aurait vu!!
Zalina
[Au comptoir, à coté d’une Rousse alcoolisée et d’un Yaha endormi]

Zalina avait préférée ignorer les disputes de Quintus et Mutus, ne sachant trop lequel regarder pour répondra à l’autre. Autant ne plus le regarder du tout, juste écouter.
Il y en avait des choses à écouter dans cette taverne d’un coup d’ailleurs. Les lieux reprenaient vie, mais pas son bel endormi.
Nouveau coup d’œil au bel au bois dormant. Pas un mouvement de cils. Il avait pourtant moins bu qu’elle.

Les yeux rivés sur son dernier verre de Calva, elle écoutait les conversations sans tout à fait les entendre.
Un verre qui se casse, des bruits de carafe, une jeune femme qui hurle sa douleur en silence, un éclat de rire qui ne sembla pas plaire à l’homme au deux têtes. Un début de discussion « amicale », celle que l’on peut avoir dans une taverne de la Cour, puis la Rousse revint lui faire la causette.


Vous êtes bien ravissante, je me demande d'ailleurs ce que vous faîtes ici!
Il y a de nombreuses années, en ce lieu, une splendide créature au visage coupé par une balafre m'a dit que je devrait être ailleurs qu'à la Cour, couverte de bijoux et bien mariée...
J'ai été assez conne pour pas l'écouter, mais vous, faîtes pas la même bétise.


Ouais… Mariée à un riche héritier, avec une ribauderie de gamins dans les pattes.
Je vois le tableau d’ici.


Tableau bien comique, quand on connaît un peu la vie qu’elle mène depuis son enfance. Comique mais totalement invraisemblable, surtout depuis que son amant s’était fait tuer.
Elle finit son dernier verre de calva cul sec et reprit la parole sans regarder Mellusine.


Très peu pour moi. Je crois que je préfère encore être conne moi aussi. Puis, j’ai jamais aimé les bijoux. Encore moins les maris.
Je viens rendre visite à votre cousine. Vous êtes bien une cousine de Morna, non ? Me semble que l’on s’est déjà croisées lors d’une petite visite à un Encapuchonné.
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