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[RP] Taverne le Rat Crevé

pnj
Une visite à un encapuchonné...

Cette phrase résonne dans la tête de la rousse. Elle avait totalement oublié cette mésaventure, elle avait surtout oublié la jolie brune!
Il est vrai aussi qu'à cette époque là, Mellusine était pour ainsi dire, totalement folle, déboussolée, malade, et autres charmants adjectifs.
En revanche, elle se souvenait avoir offert sa mort à Asmodée, celui ci avait décliné l'invitation, ne désirant pas tuer au cour d'un combat contre une tarée qui ne savait pas ce qu'elle disait.
Peut être aussi qu'il avait eu sa dose de sang avec Celan, l'amant de Morna...
Mais revenons à nos moutons.


Oui, en effet, je suis bien sa cousine, mais je ne me souviens pas de vous.
Si vous dîtes vrai, je suppose que vous avez aussi connu Cassandrel ou bien Alessya? Non?

Mais qu'importe après tout, l'une est six pieds sous terre et l'autre aussi sans doute!

Une rire grinçant émana de la bouche encore pulpeuse et ronde de la vieille catin. Oui, sa soeur était sans doute déjà creuvée, son fils aussi d'ailleurs. De toutes façons, ceux qui avaient été ses amis étaient maintenant une foule de cadavres!
Elle fini son verre de rhum, un sourire amère sur les lèvres.
Puis, se levant, elle tira sa réverance à la brunette - totalement ivre, elle tomba presque - et se dirrigeant d'un pas incertain vers la sortie lui dit


Si vous cherchez Morna, commencez par réveiller le gringalé, il vous protégera, c'est déjà ça! Et puis, il ressemble à un Azur, sans doute encore un batard pondu par je ne sais qui de la famille...
Enfin... Faîtes attention à vous ma p'tite dame, j'vous souhaite de faire l' bon choix, parc' qu'un peu d'aventure à la Cour, ça nourrit pas une vie...

A une prochaine fois peut être.

Sur ces mots, Mellusine franchit la porte du rat creuvé, atterissant une fois de plus dans l'une des rues sales et froides de la Cour.
Mais ce soir, la rousse avait une intuition. La conviction que cette jeune donzelle allai reveiller le loup, azur...
---fromFRStephen le Masqué
La figure face au bois vermoulu. Il était resté quelque temps concentré, réprimant la douleur. Le choc avait été vif mais pas si violent. Le masque de verre y était sûrement pour beaucoup.

Il se releva doucement, fit craquer sa mâchoire endommagé depuis pas mal d’années, replaça son masque qui avait légèrement bougé.
Les bruits nuisibles s’étaient stoppés. Les nombreux clochards ou ivrogne assistait impatient au combat. Il s’épousseta, puis regarda la chose entre six yeux.

La femme qui était à ses cotés voulait du combat. Si Il n’avait eu son masque, elle n’aurait certainement pas crié une telle fadaise. Soit, ils veulent de la violence, ils en auront.

Il s’accroupit et dégaina de sa bottine une petite lame plutôt bien affûtée. Se redressant et regardant son ou ses « adversaire », ne sachant d’ailleurs a quel regard se fier, il tendit d’un geste brusque son bras raidit, détacha la manche de chemise et la rebroussa jusqu’aux épaules découvrant un bras fin et peu musclé.
De son autre main, celle qui tenait fermement le coutelet, il posa la tranche sur son poignet et enfonça lentement la lame dans la chair. Un filet de sang dégoulinant du poignet se changeât petit a petit un flot abondant qui commençait a couvrir l’avant bras. Il retira la lame d’un geste sec et braqua de nouveau de son bras en direction de l’homme aux deux chefs qui éclaboussa légèrement les vêtements de ce dernier.

Regardant toujours fixement la bête de foire, Il se courba lentement et effectua une révérence.

Puis, se redressant sans aucune grâce, tel un piètre balourd, il s’accoudât de nouveau au comptoir, pencha sa tête vers la droite et cracha un peu de sang.

Il plia son bras vers lui pour contenir la blessure qui commençait déjà a moins saigner et se tourna vers la femme qui voulait le voir se battre.


Excusez mon geste, mais je n’ai plus la fougue des mes vingt printemps. Si je puis faire quelque chose pour me faire pardonner dites le moi. De plus, un combat a deux contre un est fort peu équitable

L’homme au masque de cristal pouffa.

_________________
pnj
Citation:
Excusez mon geste, mais je n’ai plus la fougue des mes vingt printemps. Si je puis faire quelque chose pour me faire pardonner dites le moi. De plus, un combat a deux contre un est fort peu équitable

commencé par arrêter de rire,votre rire est désagréable a entendre.
mutus regarda l'homme masqué."il aurait pu me combattre,voir même me battre".mutus marcha en direction de la porte en se demandant la raison pour laquelle l'homme avait arrêté le combat.il voulait surement violer les deux brunes pendant qu'il avait tout ces membres .Quoi qu'il en soit,mutus et quintus sortir de la taverne ,non s'en regret du combat qu'ils n'avaient put avoir.
heu...mutus ou allons nous?il est tard ,si nous ne voulons pas nous rabaisser a tuer un mendiant, il faut se dépêcher.
ouai...ou alors allez dans un quartier d'assassin.
quintus hocha la tête ,après avoir dit un bref "ouai".les deux frère disparurent a travers les tortueuses rue de la cour.

Edhel
.
Edhel avait sentit la crispation dans le membres de Jade tandis qu'il lui nettoyait la main. Il là garda posée dans la sienne, un contact tiède et léger. A force de précautions, il sentit moins de soubresauts ou de tremblements, il put ainsi retirer un à un les bouts de verres. Il sentit la tiédeur remonter dans la main de Jade, et quelques couleurs semblaient faire leur apparition.

Avec toute la patience et la douceur du monde, il était parvenus a rendre la main débarrassée de ses bouts de verres. Il redressa alors le visage avec un petit sourire de complicité comme on lance a un enfant que l'on vient de soigner d'un gros bobo. Elle semblait une enfant en effet : Douce et fragile... et terrorisée. Cette situation lui rappela les années qu'il avait passé a s'occuper de la petite fille qu'il avait recueillit. Ces longues et belles année avec un enfant a ses cotés. Une intrépide gamine, qui elle aussi lorsqu'elle se blessait, trépignait pendant qu'il la soignait avec tendresse et patience. Certes, mais elle, elle était impatiente de retourner grimper dans les arbres. Alors que Jade, sitôt sa main libérée, là rappela à elle et se blotti sur sa chaise, comme un animal sauvage qui aurais juste eut le courage de s'approcher pour un peu de nourriture et qui, l'ayant récupéré, s'enfuirait dans ses bois sécurisant.

Se recroquevillant sur elle même, Edhel aperçut ses autres griffures, son visage aussi perlait de sang. Mais sous le regard terrorisé de Jade, il se rendit compte que cela avait été pour elle un trop pénible effort que de se laisser faire. Alors il rinçât le mouchoir dans le verre, rendant le reste d'alcool rougeoyant, puis il le plia en quatre et le posa entre le verre et Jade, au cas ou elle voudrai se soigner le visage elle même. Il se recula sur sa chaise, allongeant les jambes, puis sortit de sous son scapulaire une vielle pipe de bois clair, avec un long tuyau qu'il mâchonna pensif, tout en prêtant un regard et une oreille a la dispute qui s'échauffait derrière lui.

Il laissa un répit à Jade, pensant que cela là rassurait de ne point brusquer les choses....
.
Zalina
Mellusine ne se souvenait pas d’elle. Pourquoi elle n’en était pas surprise ? Depuis quand les gens se souvenait d’elle ? L’inverse aurait été un scoop de premier ordre.
Cassandrel et Alessya… La Peste fouilla dans sa mémoire jusqu’à cette fameuse visite improvisée. Il y avait d’autres Azur ce jour là. Mais se souvenir de leur nom avec certitude… Tout avait été si vite. C’est à peine si elle avait eu le temps de dire au revoir à Morna en repartant.
De toute façon, la Rousse ne lui laissa pas le temps de répondre. Pas plus qu’elle ne la laissa réagir à l’annonce de la mort des deux jeunes gens. La famille de Morna aussi avait été touchée par la mort depuis leur dernière rencontre… Zalina aurait préféré apprendre d’autres nouvelles plus réjouissantes. Il semblait que cela lui soit interdit ces derniers temps.

Le temps d’un soupire et la Rousse était déjà ressortie. La Peste ne l’avait que salué d’un rapide mouvement de la main.
Puis elle se replongea dans son verre vide.
Réveiller le gringalé, qu’elle avait dit la dame. Ok, mais comment ? Elle n’allait pas lui donner des coups de coudes dans les cotes tout de même ? Ni lui verser une carafe d’eau sur la tête ? Quoi que… c’était peut être une idée à étudier.
Autre chose était à étudier. Le mystérieux Victor pourrait être un bâtard des Azur ? Il lui aurait menti depuis le début dans ce cas.

Zalina fut dérangée dans sa réflexion par les bruits venant de derrière. Une bagarre se préparait. Puis finalement, non.
Décidément, un bien drôle d’endroit que cette Cour des Miracles. On s’ouvrait les veines pour éviter un duel. Duel qui n’aurait pas lieu ce jour, le « deux têtes » ayant quitté les lieux.
Jadeeleonore
Edhel avait prit une pipe, un sourire posé à ses lèvres alors qu'il venait d'achever de la soigner... il était aussi silencieux qu'elle, pas de question, rien et ça la rassurait peu à peu... elle n'aimait pas qu'on lui parle. Les autres avaient toujours des voix mieleuse pour tenter de l'amadouer afin de l'approcher... elle se passait absolument de parler et était soulagée de ne pas avoir à répondre à des questions qui lui paraissaient inutiles...

Elle le regardait, complètement silencieuse, même sa respiration était discrète. Peu à peu la terreur dans son regard passait... il ne bougeait pas et ne tentait aucune approche. Alors enfin une reconnaissance apparut dans son regard, une brève luminosité qui venait de passer, une sorte de remerciement pour ce qu'il venait de faire... Mais elle ne ferait rien elle-même. Son corps, s'était comme s'il ne lui appartenait plus, elle se moquait pour autant qu'elle ne le voyait pas dans un miroir et qu'on ne le touche pas si elle ne permettait pas... Elle ne sentait même pas la douleur quand elle était au plus profond d'elle-même. Cette douleur là n'était qu'éphémère... Du moins c'est ce qu'elle pensait avant... Avant qu'il ne débarque et ne lui soigne la main. Pourquoi avait-il fait ça? Elle ne parvenait pas à comprendre...

Elle se détendait petit à petit... restait repliée sur elle-même, mais ça s'était sa position habituelle de protection. Au bout d'un long moment... un moment qui aurait pu paraitre une éternité à n'importe qui, un moment qu'elle avait passé à le dévisager de ses grands yeux noirs mélancoliques, complètement muette mais ses yeux parlant pour elle... au bout de ce long moment elle se mit à bouger. Sa main allant saisir le mouchoir posé sur la table elle le tendit à Edhel pour qu'il le reprenne et après qu'il l'ai finalement saisi elle lui tendit son bras remontant la manche avec hésitation: d'autres plaies ouvertes ou non tout le long de l'avant bras surtout, récentes ou anciennes dûes à différentes crises faites au court de ces derniers jours... Elle le regardait silencieusement comme une enfant qui attend...
Edhel
.
La bagarre n'aurait finalement pas lieu. Tant mieux, cela laissait l'ambiance moite de cette taverne à peu près calme, inutile de devoir s'emmêler à quelque échauffourée. Jade se reconstituait peu a peu, constata t-il, le calme dans ses yeux laissait entrevoir celui de son esprit, même si une foule de souvenirs et d'angoisses paraissaient se cogner contre le noir de son regard, un noir si profond... Sa respiration aussi reprenait lentement un rythme moins saccadé, elle semblait soulagée, même si Edhel savait qu'elle n'allait pas se mettre à gambader allègrement.

En voyant la fugace lueur dans l'œil tremblant de la jeune fille, Edhel compris que les soins promulgués à la main avait aussi pansé son âme, ce qui lui fit chaud au cœur, satisfait d'avoir put là réconforter ne serait-ce qu'un peu, une maigre couverture dans la nuit froide où elle semblait perdue. Le temps filait, imperturbable, serpentant entre les buveurs comme un ruisseau sur ses cailloux. Edhel avait hésité à fourrer sa pipe et à s'autoriser quelques bouffée de son herbe qui sentait si bon, une légère fumée blanche aurait un tant soit peu embaumée la pièce où régnait toujours cette irrémédiable odeur de... rat crevé. Puis, Jade bougea.

Oh pas beaucoup, mais cela suffit à Edhel pour lui présenter un regard. Lui qui, les yeux vers ailleurs, ne l'avait pourtant pas lâché, du bord de l'œil, juste avant de disparaître du champ de vision. Il suivit la main qui attrapa le mouchoir humide et fut surpris, intérieurement, lorsqu'elle lui tendit. Il le prit donc du bout des doigts, aussi léger qu'un papillon, et jetant un vif coup d'œil au verre rougit, il déplia le mouchoir et le déposa sur la table, il sortit sa pipe d'entre ses dents et la laissa un coté du carré de tissus. Alors il saisi le dossier de sa chaise et se leva lentement, la tête rentrée dans les épaules comme pour ne pas dévoiler toute sa hauteur, ou alors seulement parce que c'était sa posture habituelle. Il fit quelques pas jusqu'au comptoir sur lequel il cogna deux coups secs comme à une porte, la tête tellement penchée qu'elle en disparaissait presque de son dos. Le tavernier vint a lui et repartit aussitôt, mais revint très vite avec une bouteille dans les mains. Edhel là pris en pince par le goulot et se retournant on put entendre un tintement métallique sur le bois du comptoir, qui finit sur celui du plancher.

Edhel se rassit, arborant un grand sourire radieux comme il lut fait fait à une enfant avec qui il allait jouer. Tout sourire il fit pivoter le bouchon de verre en lui donnant des coups de doigts, le sortit du goulot le déposa près de la pipe. Lançant son regard d'eau et d'acier qui bleuit de plus belle quand il rencontra celui de Jade, ciel du jour venant dans le ciel de nuit; il pinça un coin du mouchoir et le fit s'envoler, virevoltant jusque dans sa main. Il le plaqua sur le sommet de la bouteille, et regarda d'un air grave les entailles qui faisaient comme les sillons d'un champ sur ce bras de nacre.

Il se pencha alors sur le bras et commença précautionneusement à le tamponner avec l'alcool pur, le nez à quelques pouces de la peau meurtrie...

.
pnj
Elle n'avait jamais vraiment aimé la violence, c'était par pure curiosité qu'elle avait lancé cette boutade au Masque.Sans réfléchir.Et quand celui ci s'était tailladé le bras, elle s'était mordu les lèvres pour s'empêcher de crier, âme fragile qu'elle était.Il aurait pu estre un dangereux assassin qu'elle aurait eu autant peur.La vue du sang surtout lorsqu'il coulait avec abondance l'avait toujours effrayé.Elle offrait bien peu de résistance.
Si elle le lui avait dit, il l'aurait prise pour une idiote mais peut estre était ce déjà fait.


Citation:
Excusez mon geste, mais je n’ai plus la fougue des mes vingt printemps. Si je puis faire quelque chose pour me faire pardonner dites le moi. De plus, un combat a deux contre un est fort peu équitable


Au premier abord, aucun murmure ne franchit ses lèvres vermeilles puis lentement s'obligeant à regarder en face l'homme, elle lui répondit.

-Ce n'est rien, je comprends fort bien mais si j'avais su ce que vous alliez faire...je n'aurais point mandé si fort une bagarre.Vous estes donc si âgé que cela, sire?Alors vostre masque vous permet de le dissimuler..

*Et d'autres choses sans doute aussi..*

Elle ne savait quoi lui dire.
Jadeeleonore
Son regard l'avait suivi jusqu'au bar, interrogative... Avant de se poser sur la pipe qu'il avait laissé à côté d'elle... Après un instant d'hésitation elle s'en était saisie. Le même comportement qu'un enfant mais en tellement plus mélancolique et dénué d'espoir dans une vie meilleure... Elle avait observé longuement la pipe avant de la porter à sa bouche et de faire comme Edhel. Une quinte de toux s'en suivant elle avait rapidement reposé la pipe sur la table... comme si de rien n'était... Edhel était finalement revenu, avec une bouteille cette fois, elle comprenait ce qu'il était parti faire et l'éclair se fit dans son regard. Un sourire était posé aux lèvres d'Edhel... doucement elle penche la tête sur le côté ne cessant de le regarder, le bleu rencontrant le noir, le jour rencontrant la nuit, les opposés s'attirant!

Alors qu'il se penchait sur son bras elle fit de même, l'observant faire, de prêt... Il tamponait ses blessures avec l'alcool et la douleur était atroce. Pourtant aucun tressaillement de son être, aucun gémissement, rien... Une barrière interne demeurait donc, empêchant son être conscient de prendre une trop grande part à sa vie... elle était présente certes, mais son comportement montrait bien qu'elle ne l'était que brièvement et partiellement, l'impression qu'elle donnait à être une enfant sauvage, à être curieuse de tout objet comme de la pipe. En temps normal, elle aurait su à quoi sert une pipe, elle en avait déjà vu mais cette partie de sa mémoire ne lui était plus autorisée comme celle du langage sans doute... comme beaucoup d'autres choses qui demeuraient parties de son conscient interdit à son propre esprit. C'était une manière de se protéger... Peut-être qu'elle ne récupèrerait jamais entièrement cette partie de son conscient...

Quand Edhel eut terminé avec son bras elle releva les manches de l'autre et le lui tendit de nouveau... Une lueur dans le regard alors qu'elle continuait de le regarder faire, le visage rapproché, comme celui d'Edhel... il pouvait même sentir son souffle s'envoler vers lui... elle était calme et détendue, semblait en totale confiance pour le moment... Mais il suffisait d'un faux pas...
Edhel
.
Le souffle de la jeune fille lui frôlait le visage, frais comme le vent a l'intérieur des cavernes dans lesquelles il avait l'habitude de se loger. Calme et léger. Toutefois il fut surpris qu'elle ne manifeste aucune réaction alors qu'il lui passait le mouchoir sur des plaies encore ouvertes. Il porta un de ses doigts humecté à sa bouche pour voire si le tenancier ne l'avait pas abusé, mais la sensation qu'il éprouva au contact de l'alcool contre le bout de sa langue le rassura. Pour un temps seulement, l'idée de soigné un corps qui ne réagit pas lui fit monter un frisson le long du dos comme si une main glacé l'avait parcourut. L'espace d'un instant, qui dura plus qu'il ne le cru, il se demanda où il se situait, s'il n'était pas en train de se soigner lui même, ses voix lui murmurèrent :

'' Ce teint si pale. Une peau si froide. Une telle insensibilité... ''
'' Je ne sais plus trop où j'en suis. J'ai l'impression qu'il s'agit de moi autrefois, ou encore aujourd'hui d'ailleurs. ''
'' C'est étrange comme le froid appelle le froid, la nuit appelle la nuit. ''
'' Brandit ta lanterne... ''


Prenant conscience de l'étrange faculté de Jade a séparer son esprit de son corps, il fit une rapide analyse de ses observations. Peu de choses peuvent fragmenter une personne a ce point. Soit une tendance mordante a la solitude, soit une période de vie ou tout n'avait été qu'ennuies, obligeant l'esprit a se rétracter. La deuxième hypothèse conduisant a la première, mais par un chemin différent et boiteux.

Lorsqu'il eut finit le premier bras, il releva le regard, un sourire dans les yeux. Jade releva son autre manche, et, après y avoir jeté un rapide coup d'œil et rincé le mouchoir, il se repencha, sous le souffle de la jeune fille. Il fut ravi de cette confiance, une petite boule de chaleur pris forme au fond de lui, la satisfaction qui faisait son nid. Comme toujours il était heureux que son esprit puisse échanger avec quelqu'un d'autre sans passer par la parole, avec Jade il était servit, son regard d'une bouleversante intensité ne prêtait pas a confusion. Un éclair de souvenir lui revînt, sa fille, elle était un peu la sienne tout de même, durant ses années qui lui avait redonné de cette joie de vivre, un petit rayon de soleil. Y repensant, il se rappela une comptine qu'elle aimait qu'il lui chante. De sa voix froide il fredonna très bas la mélodie, venant de lui c'eût été plus approprié pour un chant macabre, sa voix semblant plutôt venir de la mort elle même.

Mais il arrive aussi à la mort de chanter des berceuses...
.
---fromFRStephen le Masqué
Il se dérida un court instant. La douleur commençait à monter le long du bras. Il frémissait et tenait fermement son membre blessé.

Mon masque cache bien des choses inavouables ma chère enfant.

Il retint son souffle un court instant. Une nouvelle vague de douleur envahit son corps. Il se relâcha et poursuivit.


Il cache la décadence, la fourberie, l’abnégation


Son regard, la seul once de vérité qui sortait de son visage figé, s’arrêta un instant et semblait loin dans les pensée de l’homme.

L’échec.


Ses paupières se fermèrent lourdement, laissant seulement passer une larme qui dévala sur le masque de spath.

Il a bien des mystères derrière ce visage qui doivent, pour votre bien, rester dissimulé. Souvent une fleur au plus hautes couleurs cache un cœur imbibé de venin.

Son poing droit se referma et se serra violemment, tremblant à la mort. Ses yeux se rouvrir et se tournèrent vers son interlocuteur.

N’avez vous jamais eu temps de regrets et de remords que même la douleur physique ne pouvait la faire oublier ?


Ces yeux, assombrit par le masque, parlait pour lui.
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Jadeeleonore
Alors qu'Edhel se met à chanter, Jade redresse doucement la tête pour le regarder, elle reste un moment à écouter la chanson de manière très attentive avant qu'une réaction ne se manifeste enfin en son être. Doucement elle lève sa main libre et vient la poser sur le visage d'Edhel le regardant... et pour la première fois depuis une longue période un doux sourire éphémère se dessine sur son visage. Ses yeux pétillent alors qu'elle le regarde! Tout n'est pas mort en elle, elle est toujours aussi sensible qu'avant et même si une partie de son monde ne lui est plus accessible tout ne la coupe pas de la réalité... Certe il y a une séparation protectrice qui l'empêche de parler, de se souvenir de la douleur autant physique que morale, de vivre complètement normalement... elle aurait beaucoup à réapprendre de la vie mais il n'empéchait qu'elle demeurait sensible à beaucoup de choses; la musique était une de ces choses et non la moindre... Un souvenir s'accrocha alors à sa mémoire, oui jadis, il n'y a pas si longtemps que ça, elle avait été promue apprentie troubadour, tous les poèmes qu'elle avait écrit... toute sa vie...

Quand Edhel eut terminé de lui nettoyer les plaies de son bras elle se décida à fouiller dans sa besace... Le sourire avait quitté son visage depuis longtemps mais pas les étincelles dans son regard si mélancolique. De sa besace elle sortit tout un cahier assemblé avec des cordes, divers parchemins où une écriture belle, fine, féminine pouvait se lire... Elle le tendit à Edhel, l'ouvrant à une certaine page: un de ses poèmes, écrit par elle...:


Citation:
A la cours des miracles

Au détour d'une ruelle, pauvre et triste cœur,
Tu t'es plongé dans l'antre, le trou du malheur.
Là, dans le Paris de la débauche et perversité,
Vit l'âme de tous les artistes et des prostituées.

Le jour, Bohémiens, bossus, hommes forts et jongleurs,
Sur l'estrade de la cours dédient leurs spectacles
Aux petits et aux grands qui, émerveillés de bonheur,
Rêvent de pouvoir un jour entrer dans la cours des miracles.

Mais dés que Soleil se couche et laisse place à Dame Lune,
Nos infortunés clowns prennent air triste d'ivrognes assoiffés,
De soif ils se penchent sur absinthe, bière et prostituées,
Durant toute la nuit, dépenseront leur infime fortune.

Triste sort qu'est celui des affamés de la cours,
Etrangers, rôdeurs, artistes, hommes des bas-fonds.
Meurtres et misères s'ensuivent là-bas sans détour,
Malgré le nombre de ruelles où la brume est plafond.

Senteurs nauséabondes, cadavres ambulants,
Vous trouverez toujours marché noir très concluant,
Mais n'espérez pas pouvoir sortir de la indemne,
La cours des miracles à son lot de pendus et de peines.


Elle le laisse lire, le regardant, calme et détendue... il semble que la confiance s'est installée...
pnj
Aux paroles de l'étrange personne, gwenn frissonne, de crainte, de terreur.
Elle ne peut s'en empêcher, non c'est plus fort qu'elle.


-Vous estes donc un de ces estres condamnés au purgatoire depuis vostre adolescence, vous avez commis d'abominables forfaits?

Il lui inspire d'autant plus de frayeur au fur et à mesure qu'il se dévoile à elle.Cependant, au plus profond d'elle même elle ne peut le détester , cet individu.Il ne peut pas estre si mauvais que ça.IL éprouve des remords.C'est bien humain ça!

-Vous savez, moy je suis bien jeunette, j'ai peu d'expérience de la vie...Je vis dans un coin bien tranquille...Le crime, je ne connais pas.Les erreurs..sans doute que j'en ai faites, je ne suis point parfaite!Mais ce qui est fait est fait!Et je n'ai point tant de regrets.Aussi, j'suis bien peinée de vous voir ainsi!

Elle est sincère, la jeune paysanne, elle sent bien que la vie du Masque n'a pas du être rose et qu'elle a bien de la chance elle.
---fromFRDevon Sevren
La porte de la taverne s'ouvrit lentement sur une silhouette élancée qui se mit à avancer doucement jusqu'à l'intérieur en referment tranquilement la porte derrière lui. Les talons de ses longues bottes en cuir cirées frappaient le parquet dans un son sec qui paraissait exagérement produit par les pas calmes du grand homme.
Il s'arreta aprés quelques mètres pour observer d'un coup d'oeil rotatif les quelques personnes présentes et ses lèvres fines esquissèrent un sourire moqueur. Sa longue queue de cheval blanche accentuait les traits pâles de son visage sévère pour lui donner un air autoritaire et ses deux yeux noirs brillaient d'une lueure dérangeante, quelques chose de malsain se lisait en eux. Sans aucune forme de salut, il reprit sa marche vers une table un peu plus isolée sur laquelle il posa ses pieds une fois assis en se balancant sur les deux pieds arrière de sa chaise malgré le regard réprobateur du tenancier dont il semblait se moquer totalement car il était impossible qu'il ne l'ait pas vu.
Les formes ambles de son large manteau pouvait facilement cacher une dague ou une petite épée que l'homme semblait chercher de sa main droite mais sortit une pomme rouge sur laquelle il souffla avant de la frotter avec sa manche et d'en croquer un large morceau en observant l'un des clients avec un regard pervers.

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"Rien n'est plus à craindre que la crainte elle-même"

Qui est Devon ?
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=9458464#9458464
Edhel
.
Trop concentré à soigner Jade, Edhel ne vit pas venir sa main. Au contact doux et tiède il ne réagit pas tout de suite, lui qui pourtant ne supportait que très mal le contact, devant faire maints effort afin d'endurer cette sensation de gêne qui se formait au fond de lui. C'est plus sa réaction, ou sa non réaction , qui le surpris, il leva alors les yeux vers Jade et lui adressa un sourire rassurant, peut-être plus pour lui que pour elle. Le sourire qu'il rencontra en face, lui fit chaud au cœur, accompagné de cette lueur dans le regard noir, il compris que les barreaux de la prison c'étaient quelque peu écartés. Aristote seul sait ce qui permis une telle merveille.

Il fut d'autant plus stupéfait lorsque, lui ayant à peine lâché le bras, elle se précipita sur sa besace et se mit à la fouiller frénétiquement, les yeux tout pétillant. Elle en sortit un paquet de feuilles lié de corde, tellement corné qu'Edhel compris qu'il avait dut faire du voyage. Elle le lui tendit, ouvert à une page bien précise sur laquelle il vit une écriture manuscrite petite et serrée, agrémentée de courbes, il devina que cela devait être la sienne, à n'en point douter. Sa tête reposant sur son poing, il commença à lire, l'air concentré...

Lorsqu'il eut fini, il tendit délicatement le cahier à sa propriétaire, le faisant glisser sur la table. Son visage était incroyablement détendue, les yeux encore un peu dans ce lointain pays où l'on s'envole vers l'art, les écrits, les peintures, la musique. Même si ses lèvres n'en avaient pas l'air, on devinât à son expression qu'il souriait. Le sourire se fit peu à peu lisible alors qu'il plongeait son regard dans celui de Jade. Ses doigts tapotaient nerveusement la table en salves régulières, durant un moment il rythma ainsi sa réflexion. Certes le texte lui plaisait, mais il ne voyait pas comment le faire comprendre, aucun mot n'aurait put traduire son sentiment, désemparé il avait opté pour la franchise et avait espéré que Jade saurait traduire son regard...

Sa main se fit calme alors qu'elle se posait lentement à plat sur le bois crasseux, puis il là fit glisser jusqu'au rebord. Là, le bras ballant, il attrapa son barda sans décrocher ses yeux du cahier qui reposait à quelques pouces de sa pipe. Remontant son sac sur ses genoux, il y plongea la main et y fouilla à l'aveuglette. Il ne tarda pas à sortir un plis de cuir dans un état lamentable, taché et craquelé, ficelé à l'aide d'un lacet de cuir qui menaçait de tout lâcher. Il le dénoua du bout des doigts, puis le déroula, révélant un contenu de rouleaux de papiers et de parchemins. Certaines pages demeuraient vierges, d'autres étaient inondées d'écritures, d'autres encore comportaient des lettrines ou des enluminures. Dégageant les trois plumes qui se trouvaient au milieu du rouleau, il aplatit le tout, dévoilant ce qui restait de son travail de Scribe.

Le regard timide et le cœur battant à tout rompre, il osa à peine relever l'œil vers Jade...

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