Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 97, 98, 99, ..., 114, 115, 116   >   >>

[RP] Taverne le Rat Crevé

Jadeeleonore
Jade observait Edhel attentivement, attendant une réaction de sa part, un regard, un signe... il avait achevé sa lecture et lui avait rendu son cahier qu'elle avait laissé posé sur la table... Elle observa son sourire se dessiner sur ses lèvres, ce sourire la toucha profondément et son regard plus encore... Il venait de le plonger dans ses grands yeux noirs et elle ne s'en était pas détaché, nullement troublée par les tapotements de ses doigts sur la table... Elle avait compris le fond de sa pensée, c'était comme s'ils se parlaient réellement sauf qu'ici tout se faisait à travers le regard. Alors son regard brilla plus intensément, comme une lumière au fond du puit au loin, donnant l'envie d'aller voir plus loin, envoutant encore plus, apportant le désir d'aller vers cette lumière, de se rapprocher toujours plus...

Et puis Edhel s'agite, prit son sac et fouilla dedans pour en sortir un plis de cuir. Jade l'observe, curieuse et très attentive. Elle n'ose toucher l'objet, même lorsqu'Edhel le laisse applati sur la table. Mais elle s'en rapproche et observe attentivement... elle reste ainsi plusieurs minutes les yeux rivés sur le papier puis elle tente d'accrocher le regard d'Edhel, son regard le questionnant... ayant quelques difficultés à enfin capter le regard d'Edhel, Jade comprit que ce qu'il venait de lui montrer devait avoir une valeur innestimable pour lui... Alors elle se décida... oui elle prit la décision de lui montrer LE poème... Fouillant parmis les pages du carnet elle le trouva enfin... son regard brillait d'émotion et d'inquiètude... qu'allait-il en penser? C'était sa vie et elle se risquait à la dévoiler; dévoiler tout son être, toute son âme... ce qu'elle a de plus précieux... Elle observe le poème un instant, silencieuse... Il avait été écrit avec émotion, l'écriture paraissant trembler légèrement et de nombreuses larmes avaient été coulées sur ce poème... Enfin elle le tend à Edhel, tremblante...


Citation:
Souvenir jamais oublié…

Dans la rue, une jeune fille avance,
Calme, sereine, le regard dans le vague perdu,
Plongée dans ses pensées, loin dans l'errance,
Elle n'observe pas le monde, qui face à elle s'accentue.

Chacun de ses pas semble l'emporter,
Légère, voluptueuse, prête à s'envoler,
Un brin de mélancolie perdu dans ses traits,
Tellement douce, pâle et fragile à souhait.

Elle porte contre son sein son seul bagage,
Sa besace brune renfermant ses trésors,
Parchemins, plumes et encre sans âge,
Sans fortune, sans argent, ses poèmes c'est son or.

Mais voilà un brutal retour à la réalité,
Son regard se transforme s'embrumant d'inquiétude,
Rien tout autour ne semble avoir changé,
Pourtant un frisson glaçant entame le prélude.

Son pas s'accentue, ébranlé, son mal-être exprimant,
Alors que d'un mouvement de tête elle fait voler ses cheveux,
Pour regarder autour d'elle de ses yeux suppliants,
Ne voyant que du noir, plongée dans un monde ténébreux.

Les battements de son cœur s'emplissent dans son corps,
Alors que son souffle frémit et se raréfie,
Sa poitrine se soulève d'inspiration en un effort,
Pour expirer un air saccadé exprimant sa vie.

Son malaise s'accentue alors que des pas résonnent,
Venant de toute rue, lieux malpropres, et de tout coin,
Elle sent le regard, sait que son heure sonne,
Courant difficilement, pleurant et joignant les mains.

Tournant vers une rue, elle arrive à une impasse,
Posant ses mains sur le mur, levant les yeux vers le noir,
Toute sa joie d'un seul coup s'efface,
Entendant le rire démoniaque en son dos, fin de l'espoir.

D'un seul mouvement, elle décide de se retourner,
Pour affronter face à face son agresseur,
Rapidement il s'approche pour enfin l'attraper,
L'agripper, la caresser de son corps en sueur.

Se débattant, hurlant, suppliant que la mort arrive,
Il ne fit que la serrer plus fort et la déshabiller,
De son corps s'emparant, partant à la dérive,
Sans respect, gémissant, pour en elle se laisser aller.

Finalement abandonnée là, allongée, dénudée et totalement souillée,
Laissée à pleurer, à hurler qu'on lui reprenne sa vie,
Des jours entiers elle restera là sans bouger,
Repliée sur elle-même, complètement anéantie.

Personne plus jamais ne fit attention à elle,
Sachant se rendre invisible, emplie de mélancolie,
Egarée dans ses songes ne se trouvant plus belle,
Se sentant comme un monstre ne pouvant être admise.

Au fil des mois peu à peu elle s'arrondit,
Survivant en ne respectant plus son corps,
Dans une rue sombre, seule, cependant elle réussit,
A accoucher de ce qui aurait du être son trésor.

Jamais personne ne vint à son secours,
Alors que gémissante elle vivait seule sa douleur,
S'évanouissant finalement, le laissant sans amour,
Ce petit être qui pour elle n'était que le malheur.

Se réveillant bien plus tard des hurlements de l'enfant,
Elle le couvre l'emporte sans penser à son propre mal,
Devant une luxueuse maison au final l déposant,
Le sachant là bien mieux que dans une haine brutale.

Un moment après il fut trouvé,
Pleurant, tremblant, totalement affamé,
Alors qu'elle avait fui depuis un long moment,
Dans l'ombre, la douleur et la peur, s'évanouissant.

Depuis elle voyage, sans jamais s'attarder,
Attendant que la mort d'elle ne vienne s'emparer,
Se retournant sans cesse, ses pensées plus jamais ne sont en paix,
Détestant la foule mais cachant son jeu, sa vie totalement elle hait!


Elle le laisse le lire, le regard baissé, posé sur ce que lui vient de lui montrer... elle préfère ne pas croiser son regard...
---fromFRStephen le Masqué
-Vous estes donc un de ces estres condamnés au purgatoire depuis vostre adolescence, vous avez commis d'abominables forfaits?

Il tourna son visage et une partie de ses épaules vers elle, ouvrit grand ces yeux délimités par le masque.

Oui, disons cela de cette manière …


Reprenant une longue inspiration, très exagéré, il reprit.

C’est bien noble de vostre part, ma chère enfant. Votre désolation me va droit au coeur.

Serrant de nouveau son poing ensanglanté.


Cependant je vous demanderai de ne point en faire plus. Sourire. Je finirai par me vexer. Point trop tristesse et chagrin ne faut !

J’aurai une question.

Il approcha son visage du sien. Elle pouvait sûrement sentir son souffle sur sa peau.

Que fait une jeunette inexpérimentée dans une taverne aussi malfamée et si peu fréquentable que cette carcasse en bois ?


Ces yeux s’écarquillèrent et pétillèrent à l’attente de la réponse

_________________
pnj
Une jeune gueuse qui avait beaucoup plus que sa condition l'exigeait il y a encore quelques jours de cela, se réveilla pour voir qu'elle n'avait strictement plus rien.
Plus de réputation, plus de travail, point une maigre récompense pour un travail diplomatique fait avec motivation et bien fait!
Bref elle était presque seule maintenant, passant ses journées à s'ennuyer ci et là et voyant sa future soeur blessée par quelques révoltés infâmes.

C'est d'ailleurs suite à cela qu'elle cherchait tout les moyens bons pour venger cette soeur, cette bonne Malemort qui aurait pu mourir au soir du dimanche à lundi.
Un des valets de la famille lui raconta l'histoire de la Cour des Miracles, lieu où tout les malheurs trouvent une issue, une bonne issue.
Tout ce que l'on pouvait rêver se trouvait ici. Elle se dépêcha de monter sur son âne, n'ayant point encore prit connaissance de la monte des chevaux, des grands, des beaux, des majestueux.
Et s'en alla de Limoges jusqu'à Paris.

Elle arriva enfin au lieu dit. Elle pensait voir des lumières partout, des belles bâtisses, de la propreté! Mais rien, rien du tout. C'était moche, sale, répugnant, pire que la vieille masure dans laquelle elle a passé 18 étés.
Enfin si c'était là que son honneur pouvait se trouver, elle ira jusqu'au bout. La jeune fille vit une taverne avec un nom de rat... ça tombe bien elle chassait le rat quand elle était plus jeune.
Elle s'y rendit, poussa la porte et pénétra dans le lieu en souriant.

La jeune fille était chétive, naïve, elle n'avait pas d'armes ni de force et entrait ainsi dans un lieu mal famé... sans avoir peur plus que ça.
Elle s'approcha du tavernier et tout en commandant une prune lui glissa au creux de son oreille sale


Dites, vous savez où je pourrai trouver un mercenaire pour faire un sale boulot?
Un sale boulot bien payé...
---fromFRDevon Sevren
Devon écoutait indiscretement les conversations dans la salle, observant de ses yeux noirs les visages et les gestes en mangeant sa pomme, les deux pieds croisés sur la table. Il s'amusait à provoquer du regard les quelques clients qui sortaient ou essayaient de lui tenir tête mais aucunsne parvenaient à rester les yeux braqué sur lui.

Il s'ennuyait ferme quand la porte s'ouvrit sur une jeune demoiselle qu'il considera en détail avant de sourire. Pas d'arme dans les plis des ses vêtements, pas de muscles représentant un danger immédiat, pas d'expression précise sur le visage...
*Une jeune naïve croyant trouver tout là où il n'y a rien* Pensa-t-il. Elle s'approcha du tavernier pour lui glisser quelques mots à voix basse, il leva une main quand elle eut terminé.
"Sale comment ?" Demanda-t-il de sa voix mélodieuse en n'accordant aucun regard à la femme dont il avait lut sur les lèvres quelques instant plus tôt.
D'un coup de pied, il sortit une chaise de dessous la table pour l'inviter à s'asseoir. Tournant la tête vers elle d'un geste vif, sa longue queue de cheval blanchâtre fouetta l'air avant de s'enrouler autour de son cou pâle et frêle. Le regard autoritaire de Devon la fixa droit dans les yeux comme voulant la tuer sur place, la cruauté et la dépravation lisible dans le charbon de ses iris mettaient mal à l'aise tout les gens qu'il regardait en face. Ses traits fins et blafards donnaient une apparence sevère à son visage pourtant beau mais l'aura de froid se dégageant de lui n'aidait pas à se sentir bien en sa présence. D'une manière général, Devon intimidait et prenait beaucoup de plaisir à le faire.

_________________
"Rien n'est plus à craindre que la crainte elle-même"

Qui est Devon ?
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=9458464#9458464
pnj
La voilà la pauvre Diaconesse Princesse de Limoges, future Malemort et maître de la diplomatie Limousine qui parle avec un homme inquiétant qui doit avoir du sang sur les mains.
Au début, elle ne pensait pas qu'il ferait l'affaire, mais dès qu'il posa son regard sur elle un frisson parcourut son corps aussi rapidement qu'une cascade fait couler l'eau sur les larges rochers.

Elle n'était pas à l'aise visiblement, mais elle prit place tout de même sur la chaise et tenta un regard sur le visage de l'homme pour en dévier rapidement. Un autre clignement d'oeil sur sa longue mèche blanchâtre et sur ses lèvres marquant un sourire malveillant.
Bon elle était là à présent, il fallait bien aller jusqu'au bout.

La jeune gueuse mordillait sa lèvre inférieure, se demandant si elle pouvait parler ou non. Elle avait quelques mouvements de la tête non souhaités, marquant un début de colère montant rapidement dans son esprit.
Elle prit une longue inspiration et lâche le flot de parole qu'elle contenait jusque là.


Il s'agit de faire couler le sang. Je ne demande pas de tuer, mais de faire souffrir, de faire le mal à une personne qui m'en a fait énormément.
Je veux que cette personne connaisse la torture physique et morale en suppliant pour qu'on la tue de suite pour quitter cet enveloppe de douleur.
Je veux qu'elle hurle de tout son être, qu'on entende sa voix à des milliers de là où elle se tient prisonnière.
Je veux que sa tête affiche le sourire de l'ange, que tous regardent ce visage mutilé avec tant de dégoût qu'elle serait obligée de vivre cachée de tous.
Je veux la voir pleurer, la voir geindre, la voir à genoux...
Je veux qu'elle paie pour ce qu'elle a fait à ma future soeur, à ma mère, et à mon être.

Seriez vous capable de faire une telle chose?


Suite à ce débit de mots, la jeune fille jeta ses yeux dans ceux de l'homme. Les frissons qu'elle ressentait dans ce regard froid n'étaient rien comparés à la colère qui envahissait le corps frêle de la jeunette.
Elle attendait, le regardant, une réponse favorable.
---fromFRDevon Sevren
Le sourire de Devon s'accentua quand il se délecta du malaise apparant de la jeune femme mais ces sensations s'estompèrent vite, laissant une sensation de manque jusqu'aux premiers mots de la demoiselle. Toute la haine dans ses parôles et ce souhait de vouloir faire faire du mal lui donnait des frissons dans le dos qui se traduisirent pas un rictus empli de sadisme.
Quand elle finit de parler, il avait les yeux fermer et prit une profonde inspiration pour profiter pleinement des plaisirs malsains qui l'envahissaient alors. Il fixa la femme dans le fond des yeux pour que ses prochains mots raisonnent au plus profond de son âme.

- La colère fait commettre bien des erreures comme celle d'ignorer la peur, ne me souhestimer pas, je pourrai vous clouer à cette table sans le moindre remord. Devon marqua une pause pour être sur qu'elle ait bien compris ses parôles marcabres qui devaient être prisent très au sérieux. Je suis votre homme. Pouvoir faire couler le sang, torturer, mutiler, insinuer la peur et faire subir la douleure... rien ne pouvait le réjouir d'avantage. D'un geste vif et agile, il sortit une dague de sa ceinture et la planta à quelques centimètres de la jeune femme. Tout à un prix.
Ses yeux noirs sondant toujours les siens, il attendait une réaction et une proposition. A son plaisir s'ajouterait quelques écus ou il pourait le prendre ici et maintenant, avec elle, mutiler de faibles femmes l'a toujours amusé. Dans son regard pouvait se lire facilement qu'il n'hésiterait pas une seconde à la faire souffrir de tout les malheures qu'elle souhaite à une autre.
_________________
"Rien n'est plus à craindre que la crainte elle-même"

Qui est Devon ?
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=9458464#9458464
Edhel
.
Une profonde liesse s'était manifestée en lui alors qu'il avait vu le feu dans le regard de Jade s'embraser quand il lui rendit son cahier et qu'il signifia que le texte lui plaisait. Des lors, il n'avait pensé qu'à rendre se brasier que plus lumineux encore.

Le regard dans le vague, il s'attacha pourtant dans celui de Jade qui semblait le chercher; là il compris qu'elle doutait sur la nature de ses feuillets, puis voyant soudain son œil se diriger en un éclair vers les pages dans un triste état, il se dit qu'elle avait trouvée une réponse, quelle qu'elle soit. Peu importait pour l'instant, il avait juste voulut rendre cet élan où Jade c'était un peu dévoilée, il avait voulut qu'elle sache que lui aussi avait été dans l'écriture, continuant à ses moments perdus. Puis quand elle étala de ses doigts graciles ses propres écrits, un doute lui traversa l'esprit, tellement fugace qu'il ne sut pas vraiment de quoi il retournait. Elle pris une longue page de parchemin et là teint un moment entre ses doigts sans là quitter des yeux. Son souffle s'accéléra quelque peu et Edhel vit que ses mains tremblotaient. Tel un petit diamant, il remarqua une larme dévaler sa joue, et il compris ce qu'il avait craint un instant avant.

Avant de prendre la page que Jade lui tendait il avait sondé son regard aussi loin qu'il put pour être sûr qu'elle voulait bien qu'il lise, le mettant mal à l'aise. Il lut. Son regard parcouru les lignes sinueuses et tremblantes, minées de larmes. A chaque fois qu'il rencontrait ces petit cercles secs, il ressentait comme une mâchoire aiguisée lui morde le cœur, le bout de ses doigts commença à lui picoter, comme si la feuille avait été de glace. ce qu'il avait redouté ce n'est pas tant de découvrir le fond des sentiments de Jade, mais surtout de devoir y faire face. Devoir se montrer solide alors qu'il prévoyait déjà son regard hélant le secours de son âme. Ayant tout lu il ne dégagea pas ses yeux de la feuille, s'enfonçant dans une longue pause, son esprit chaotique en effervescence. Rah, il n'avait jamais renâclé à se jeter corps et âme au milieu d'une mêlé d'acier et de sang, aussi atroce qu'en soit l'issue, son esprit avait réussi à se départir de la violence, ne le tourmentant pas plus qu'il n'avait voulut. En revanche, face aux sentiments, il avait trop souvent déposé les armes, perdant son éternel sang froid. Dans tout ce qu'il avait vécu il en avait oublié la clef pour redevenir humain, faisant montre d'une rare maladresse.

Enfin il rendit la page à Jade. Il pris une profonde inspiration, suivit d'une deuxième, d'une troisième, plus discrète... Puis abandonnant son coté froid comme l'acier il se jeta à l'eau, l'esprit abdiquant face a des choses qu'on ne raisonne pas, l'instinct humain refis surface, la clef des sentiments. Il glissa ses mains arachnéennes vers celles de Jade, blêmes et frêle, et les lui pris délicatement, tremblant même. Le regard fuyant, il ne parvenait pas a le garder accroché a celui de la Jeune fille, au prix d'efforts insoupçonnés il sourit maladroitement...
.
Jadeeleonore
Enfin Edhel lui rend son poème, il avait mis un certain temps pour le lire qui avait paru être une éternité pour Jade... Comment allait-il réagir? Allait-il la juger? C'était ce qui lui faisait le plus peur... Elle ne cherchait pas à ce qu'il sauve son âme ni même de l'aide... Elle voulait juste qu'il la comprenne un peu mieux; qu'il comprenne sa raison d'être ainsi! Elle n'avait pas osé le regarder pendant la lecture du poème, continuant de trembler légèrement, son regard fuyant au loin au souvenir du poème. Elle en connaissait chaque phrase par coeur, chaque moindre mot et toute leur répercussion sur sa vie... Elle fuit alors de nouveau jusqu'au plus profond de son être pendant un moment pour ne se souvenir de rien, être juste Jade dans un monde sans souffrance... Quand il lui rendit enfin le parchemin Jade mit un certain temps pour remonter à la réalité... C'est son hésitation à la regarder qui la ramena, l'inspiration qu'il avait prise plusieurs fois... Tout cela l'interlocant et l'amenant à remonter à la surface plus intensément qu'avant... Elle ne savait pas quoi faire, le regarder? Fuir le plus rapidement possible? Elle avait peur de son regard, peur de sa manière de la regarder après avoir lu... Quand il approcha ses mains et pris les siennes doucement, Jade sentit son coeur se serrer et un frisson traverser son corps! Un frisson? Elle avait ressentit un frisson... Comment était-ce possible? Elle en fut complètement déstabilisée, son regard scintillant à la fois d'un espoir nouveau et à la fois d'une peur sans nom... Si elle se découvrait trop intérieurement ne finirait-elle pas par avoir de nouveau mal? Elle tremblait doucement le regard égaré puis au prix de mille efforts elle releva la tête et posa ses yeux au gouffre sans fond sur lui, resserrant ses mains dans les siennes, elles étaient froides, blanches mais tellement douces...

Elle le vit sourire. Alors, il ne la jugeait pas? Il restait là auprès d'elle et paraissait souffrir encore plus de ce qu'il venait de lire, semblant géné et pris dans une réflexion sans fin... Elle avait peur mais avait décidé de lui accorder sa confiance en lui faisant lire ce poème et lui restait là pour partager sa douleur. C'était la plus belle preuve qu'on aurait pu lui apporter, elle n'avait pas besoin de mots, ne les entendraient sans doute pas... ce contact lui convenait et bien plus encore. Se sentant sécurisée et comprise elle décida de chercher son regard et un sourire mélancolique s'accrocha à ses lèvres et à ses yeux. Elle ne fuyait plus, décidait d'affronter son regard quel qu'il soit, serrant ses mains doucement.
pnj
Il s'approche d'elle, il se fait de plus en plus menaçant au yeux de la jeune femme.Elle redoute le contact...mais il s'arrête.Cependant assez proche pour faire glisser son souffle alcoolisé sur son visage. Elle recule la tête; un peu dégoutée, un peu étourdie.


Citation:
Que fait une jeunette inexpérimentée dans une taverne aussi malfamée et si peu fréquentable que cette carcasse en bois ?


-Ma pauvre vie vous intéresse?!

Un peu innocente, elle prend une mine désabusée.

-Vous savez, inexpérimentée je ne le suis qu'à moitié, les fréquentations j'en ai eu des mauvaises..j 'ai été très éprise d'un assassin autrefois.

Elle repense à Takeo, à son visage si mystérieux et hypnotique et puis sort de sa tête cette vision fantomatique.

-Quant à ma présence dans ces lieux...à vrai dire....

Elle hésite

-Moy même je n'en sais fichtre rien...des souvenirs...

Elle sent ce regard qui la couve, ce regard de fou furieux et tremble des jambes mais ne peut bouger
pnj
Nyu regardait les gestes de l'homme, il faisait peur, et elle avait peur. Elle tremblait souvent, surtout lorsqu'il laissa un blanc avec des paroles glaciales ou que son coutelet venait se planter à quelques centimètres de sa tête.
Mais elle ne broncha point, elle savait ce qu'elle voulait et irait jusqu'au bout


Je ne veux pas vous faire perdre votre temps si vous ne le voulez pas vraiment.
Cependant, je suis prête à offrir 200 écus pour ce travail. Ne sachant ce que vaut ce genre de travail, je suppute que cela suffit. Enfin en tout cas si on me donnait 200 écus je suis ravie!

Elle tente un petit sourire qui se veut affectif vers l'homme et commença à raconter ce qu'il fallait faire et à qui

J'aimerai donc que vous fassiez souffrir une dénommée Johane qui se trouve en Limousin, je veux qu'elle soit humiliée!
Et je pense que vous êtes l'homme qu'il me faut.
Je pourrai vous payer une fois au Limousin... car je n'ai pas la monnaie sur moi, on m'a dit que ce n'était pas sûr de se promener avec une bourse dans ces coins là.


(humpft maintenant avec ces nouveaux forums ça va pas être possible =/)
pnj
Toute la journée il avait trainaillé dans les ruelles. Se maudissant d'avoir atterri ici... Bigre, ça n'allait pas être commode de se faire un peu de maille sur Paris.
Enfin, après avoir réussit à chiper dans une poche quelques menues monnaies, Ed se faufila dans la première taverne qu'il vit... Le Rat crevé... voilà qui tombait bien.
Le Petit Bonhomme entra, son sac sur le dos et alla près du comptoir, tentant de passer commande.
Fallait s'y attendre... Ed ne dépassait pas le bar... et le tavernier ne le voyait point.
Il se mit donc à sautiller, hélant l'espèce de bonhomme qui servait la picole ici bas.



Hep ! Psssssssssst ! Pssssssssssssst ! Oh !


Et il sautillait... sautillait... rien n'y f'sait. Il allait commencer à s'énerver lorsque...
PATATRA !
Il bascula à la renverse et bouscula quelqu'un dans la foulée, jurant et maudissant le maudit bourricot de crénom de nom de cul de jatte qui s'était foutu derrière lui !

Il allait remettre un juron là dessus, mais bien vite, il pâlit en voyant l'ombre qu'il avait renversée se redresser, et l'englober tout entier...



ouvert à qui veut intervenir
pnj
Après une dure journée de labeur, Eros décida de se rendre en taverne, lui qui était tout nouveau à la Cour des Miracles ne savait pas où se rendre.

Eros avait passé la nuit dans une petite ruelle, caché sous sa longue cape noire, sur cette cape était disposé un capuchon, mit de telle sorte qu'en le disposant au dessus du visage, il en recouvrait quasiment la totalité, rendant donc impossible aux autre de savoir qui était sous cette cape!
Sur son torse, le jeune malfrat c'était vêtu d'une chemise blanche, elle n'était d'ailleur plus trés blanche, des taches de saleté c'était glissé dessus, rendant l'aspect d'Eros vraiment sale!

Pour finir, il avait des braies beiges ainsi que des bottes noires!
Eros n'était qu'un gueux, il semblait d'ailleurs bien riches pour un pauvre paysan, tout le monde se doutait qu'en trainant dans la Cour des Miracles, il ne gagnait pas sa vie honnêtement, car pour vouloir vivre dans un tel lieu il faut que sa folie dépasse sa raison!
A chaque coin de rue, des combats se font, des corps maculés de sang jonchent le sol et à tout sa se mêle cafard et autres vermines!
Comme par miracle, Eros passa devant une taverne assez bruyantes, la taverne du Rat...Crevé!

Pourquoi ne pas y faire un tour?se dit Eros, sur ces paroles, l'homme poussa la porte de la taverne, ne prit pas le temps de saluer les alcooliques et les malfrats lui qui n'est pas amical!
Il apercut près du comptoir, un résidu de chaise libre, il s'empressa de s'y assoeoir et après avoir commandé une bière, un jeune gringalet se mit à sautiller près de lui!

A première vue, ce bonhomme cherchait à contacter le tavernier!Eros eut un petit rire en le regardant!
Quand tout à coup! PAFFFF, Eros tomba à la renverse poussé par le petit!
Il se releva et grogna méchament:


-Mouhé, Espèce de gringalet, tu cherches à me provoquer ou quoi?
Entrain de sortir son épée, il dit:
-Explique moi sinon sa risque de se finir au poing tout sa, ou même à l'épée!
Attendant une réponse du petit, il sortit de son sac un morceau de viande, croqua dedans et ajouta:

-shtu shais Chuis chpa un chgentil!
pnj
Norf... Plus de peur que de mal se dit il pour lui même.
Ed vérifia avant tout que son sac n'était pas troué. Il le tenait fermement et le rebalança sur son dos. Fixant le grand bonhomme avec un air mi figue, - mi raisin... se disant que de toute façon, s'énerver ne servirait à rien...
Le type en question sortit alors un poignard... non pas un poignard... une épée...
Mince... forcément... pas de chance...
Radical Ed ouvrit de grands yeux en se voyant dedans.


Olà... doucement... ça coupe ça hein... héhé

il vit le type sortir un morceau de viande qui lui parut louche et mordre dedans à pleine dents, et se faisant...il en projetait plus sur la figure d'Ed qu'autre chose.
Néanmoins, il comprit et sourit intérieurement... Le gars semblait un peu niais... ça s'pourrait que j'dorme pas dehors ce soir pensa t il, magouillant déjà un mauvais coup foireux au type.
Il sauta sur un tabouret qui venait de se libérer à côté d'Eros et s'assit sur son sac. ainsi, il était à bonne hauteur pour boire et discuter.



Excuse moi m'sieu, j'voulais pas t'bousculer. Mais c'est qu'jsuis court en guibole comme tu l'vois et parfois... ben j'bascule...

Il sourit et commanda deux chopines, - le tavernier le vit ce coup ci... - dont une qu'il tendit à Eros.

J'espère qu'un godet nous f'ra oublier ça hein...

Il sourit malicieusement et d'un rapide regard fit le tour du bonhomme.. pas facile de voir ce qu'il pourrait chiper à son insu avec cette cape noire... m'enfin... il trouverait. Il fallait être patient...
Il trinqua avec Eros, faisant bonne mine.
pnj


Le bruit bien perceptible d'une canne se fit entendre sur le sol de la taverne.
C'était le nerf de boeuf de Mahaut la perfide, qui pouvait lui servir d'appui, pour l'aider à marcher mais aussi à bien d'autre chose.

La vieille femme se dandinait péniblement parmi les tables et les chaises.
Son regard pénétrant regardait le visage des clients présents dans le lieu.

On lui avait dit qu'il était le meilleur limier, moyennant une force récompense, pour retrouver des personnes disparues.
La vieille femme attendait l'homme.
Il devait venir à complies.

Les cloches de l'église sonnèrent dans le silence de la rue et le brouhaha de la taverne.

Soudain, il rentra.
Mahaut le toisa. C'était bien l'homme qu'elle attendait. Un brun de style ibérique, habillé avec goût. Son travail avait l'air de bien lui rapporter.

Elle prit une place à une table en ayant pris soin d'être un peu à l'écart des autres. Leur conversation se devait d'être
sérieuse et il me fallait pas d'oreille baladeuse.

Habillé simplement d'une robe rapiécée et d'un fichu, il ne fallait pas se fier à la bonhomie de la vieille.
Son regard perçant comme celui d'un rapace, dévisageait l'homme qui venait vers elle.


Iñigo? c'est bien vous?
--Inigo_balboa
Iñigo? c'est bien vous?



- Yé souis bien Iñigo, Iñigo Balboa pour vous servire, Señora.

L'homme avait le coeur bien accroché, vue la vision d'horreur qu'il
avait devant lui.
Il était plutôt petit, bien habillé avec des braies et un pourpoint marron,
des bottes noires du meilleur cuir de Cordoue. Sa grande épée, lui donnait un air un peu ridicule,
tant elle semblait disproportionnée par rapport à lui. Mais c'était un habile spadassin et mieux valait ne pas le défier ...

Il regarda la vieille et lui dit :


- Qué dois yé fére, Señora ?
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 97, 98, 99, ..., 114, 115, 116   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)