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[RP] Taverne le Rat Crevé

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L'autre gros lard semble s'être calmé... pensa t il pour lui même.
Il entreprit alors de jeter un oeil autour de lui, parcourant rapidement et discrètement les clients.
C'est alors qu'entra une vieille... Ed n'y fit d'abord pas attention, puis la vit disparaitre dans un coin sombre de la taverne. Il allait s'en retourner à sa chopine pour la vider et sortir, lorsque quelque chose retint son attention...
Un homme venait d'entrer, plutôt richement vêtu, il semblait être soigné et faisait un peu tâche dans le paysage... en tout cas, suffisamment pour qu'Ed le remarque.
Il vit l'homme s'approcher de l'endroit où la vieille s'était posée.
L'air de rien, le petit bonhomme descendit à pas de velours de sa chaise, prit son gros sac, et profitant d'un court moment d'inattention d'Eros, il longea le comptoir. Ce qui était pratique quand on avait sa taille, c'est qu'on pouvait facilement se cacher de la vue des grandes personnes. Il arriva non loin de la vieille et du sire, tendant l'oreille... il n'entendait que quelques bribes... ils parlaient bas. Mais Ed ne pouvait prendre le risque de s'approcher encore sous peine d'être repéré. Il resta donc là, ses sens aux aguets... tout ce qu'il put saisir, c'est l'accent de l'homme, un accent étranger...
C'était peut être son jour de chance...
Ed attendit, patience est mère de survie dans ce genre de lieu...
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On lui avait dit que l'homme n'était pas françois et elle s'en aperçue assez vite. Il avait un accent à couper au couteau.

La rombière s'approcha son visage buriné plus près de l'homme encore.
Elle ne voulait que sa requête ne soit connu par aucune tierce personne.

- Qué dois yé fére, Señora ?

Elle mit sa main sur le pommeau de sa canne en nerf de boeuf et toussa comme pour essayer d'expulser un crachat mais rien ne sortit malgré le bruit répugnant tel un gargarisme.

On m'a dit que vous étiez un des meilleur, rapport qualité prix. Donc voilà ma demande.
Ma petite fille Léna, âgée d'une dizaine années, a disparu de chez moi.
Depuis la mort prématurée de ses parents c'est moi qui l'ai en charge.
La misérable n'est pas vaillante mais je m'y suis habituée. Vous comprenez, une vieille femme comme moi...toute seule. Elle me tiens compagnie.
Enfin, toujours est il, que depuis 3 jours elle a disparu corps et âme. Quand je me suis levée, toute la maison était vide et ainsi que sa paillasse.
Je ne sais pas quand exactement elle s'est volatilisée.

Peut être qu'elle n'est même pas rentrée de la nuit, est elle partie dans la nuit, peut être quelqu'un l'a enlevée. Je n'en sais fichtrement rien. Il se pourrait que la mignonne intéresse quelques ravisseurs car ses parents ne l'avaient pas laissée sans un certain pécule.
Je compte sur vous pour la retrouver assez rapidement. Elle ne doit pas être bien loin.


Sa main sur le pommeau, elle tapa de la canne avec un coup sec comme pour clore la discussion.
Mahaut farfouilla dans son corsage et sortit une petite bourse de cuir, fermée par un lacet.


Voilà la somme convenue...la moitié maintenant et la moitié après le travail.
--Inigo_balboa
Voilà la somme convenue...la moitié maintenant et la moitié après le travail.

Iñigo prit la bourse, la soupesa discrètement. Il vérifierait son contenu plus tard, avec ce genre de mégère, il fallait toujours se méfier.
Il la glissa dans son pourpoint, bien à l’abri des regards indiscrets et des mains fouineuses …
Cette histoire lui semblait étrange, mais la vieille payait bien. Il avait peu de scrupules, pour lui l’argent achetait tout.

Il dévisagea longuement la vieille pour lui faire comprendre qu’elle ne prendrait pas l’ascendant sur lui et qu’elle n’avait pas intérêt à lui faire une entourloupe.


Mainténan Señora, décribé moi la pétite, si yé dois la rétrouvé

Il attendit sa réponse …
--Loane
Un gamin, mendiant tout certainement, vêtu de haillons entra furtivement dans la taverne. Il jeta un coup d'œil à droite et à gauche, détaillant les petites et sombres pièces de la maisonnée, puis alla s'installer par terre contre un mur. Elle, car de plus près on voyait que c'était une fillette de 12 ans environ, sortit une coupelle pour recevoir des sous _on ne sait jamais_ puis commença à examiner les personnes qui peuplait cette misérable salle.

Des bourses passées discrètement entre deux mains, des conversations polies, des cris de buveurs remplis jusqu'aux dents de mauvaise bière, une putin se faisant vulgairement peloter par un ancien soldat au gros nez rouge, la tavernière à la poitrine rebondissante qui servait sans s'arrêter des bières aux hommes louchant sur elle, tout un petit monde que la fille connaissait bien. Elle soupira, à l'aise, sans pour autant se sentir en sécurité, et, rassurée de n'avoir vu personne qui l'aurait remarquée, sortit de sa besace rafistolée une petite grappe de raisin, venue d'on ne sais où. Elle recueilli un peu de poussière du sol pas franchement propre et se l'étala sur son visage qui était maintenant bien repoussant. Satisfaite, elle se mis enfin à déguster des petits grains de raisin juteux à point, tout en écoutant d'une oreille les discussions chuchotées aux alentours.
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La transaction était conclue et Mahaut se dit que bientôt elle retrouverait la petite.
Depuis que celle-ci était partie, la vieillarde était en proie à d'atroces cauchemars. Elle voyait un coffre entier d'écus s'ouvrir et s'envoler toutes les pièces par la fenêtre.
La petite n'était que le moyen d'accéder rapidement à la fortune de sa défunte mère.

Son fils avait fait un mariage d'amour en épousant la fille d'un riche négociants en vin et épices. Lui même sans le sou, il se retrouva à la tête d'une fortune à la mort du père de sa femme. Gaston avait coupé toute relation avec sa mère depuis ses 15 ans. Mais sa femme et lui étaient morts maintenant.

Mahaut n'avait même pas versé une larme à la mort de son fils. Tout ce qu'elle avait fait c'est récupérer la gamine...surement pas dans un geste de charité.


Mainténan Señora, décribé moi la pétite, si yé dois la rétrouvé


Ma petite fille se nomme Léna. Elle a des longs cheveux blonds bouclés et des grands yeux bleus. Elle est de cette taille - Mahaut, assise, leva la main à hauteur de sa tête - et plutôt maigrelette. Elle a des genoux cagneux. Elle ressemble à un piaf tombé du nid.

Etant plutôt maligne, je ne pense pas qu'elle soit morte...la mauvaise herbe est vivace.
Tenez moi au courant, surtout si elle est morte et j'espère assez vite avec la bourse que je vous ai donnée.
--Inigo_balboa
Tenez moi au courant, surtout si elle est morte et j'espère assez vite avec la bourse que je vous ai donnée.

L’affaire lui paraissait de plus en plus étrange, drôle de grand-mère pensa-t-il. Elle n’avait pas le moindre signe d’affection envers sa petite fille.
Il se rappela son enfance, pas si lointaine entouré par sa mère et sa grand-mère, Lala comme il l’appelait… Enfant, il n’avait jamais manqué d’affection, plus tard la vie et la guerre l’avait transformé en ce qu’il était à présent.
Enfin tout ceci n’était pas ses affaires, peu importe la petite, il était payé et bien payé pour la retrouver, il le ferait sans aucuns états d’âme.
Après tout, il n’était qu’un vulgaire spadassin à solde, une petite frappe… Par le passé, il avait même été parfois tueur à gages, assassinant sans pitié les cibles qui lui étaient désignées.


- Trés bien Señora, yé la rétrouvéré

Il dévisagea une dernière fois la vieille et ajouta :

- Yé réviendré ici dans deux yours même heure, fére le point avec vous.

Sur ces mots il quitta la taverne d’un pas alerte, marmonnant entre ses dents...

- hacer pupa con la vieja …

Rétrouvé moi à L' Taverne d'Odet pagé Dos (2)
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Sur ces derniers mots échangés, la vieille dodelina de la tête pour lui dire qu'elle était d'accord.
Encore deux jours avant d'être fixée sur le sort de la petite.

Iñigo avait du bouleau sur la planche. Il allait écumer la cour des miracles pour trouver une trace de Léna.

Mahaut se leva dans un salut de tête et appuya ses mains sur le rebords de la table pour s'aider à se mettre debout. Elle prit sa canne et se fraya un chemin parmi la vermine de la taverne pour rentrer chez elle, à deux pas d'ici.

L'homme marmonna quelque chose d'incompréhensible surement un "bonsoir" dans sa langue de barbare.

La porte se referma derrière elle et elle respira une grande bouffée d'oxygène dans la fraîcheur de la nuit avant d'entamer le chemin du retour. Elle rajusta son fichu. Ses pensées convergeaient toutes vers sa petite fille et le mercenaire.


Si vous voulez savoir où est la petite Léna rendez-vous pages 19 des berges de la seine
--Loane
La gosse emmitouflée dans ses chiffons puant avait fini son raisin. Elle récupéra les graines qu'elle avait juste auparavant crachées et les rangea dans une sorte de bourse. Les graines de raisin sont idéales à lancer sur les gens pour s'amuser. Enfin bon elle les ressortiraient plus tard.
Elle avait suivi de loin l'affaire de la vieille mégère et de l'étranger. Étant arrivée au milieu de la conversation elle n'avait pas tout compris mais avait sa petite idée là-dessus. Apparemment, des bribes de mots chuchotés qu'elle avait entendu, la vieille avait perdue sa mioche. De toute façon si cette histoire était importante elle finirait bien par la savoir exactement de quelqu'un.

La vieille femme et l'étranger partis, elle reporta son attention sur les autres personnes de la salle. Un petit gars du côté du comptoir rêvassait là l'air de rien. Il n'avait rien de particulier, le genre de personne dont on oublie vite la tête. Elle le détailla de plus près, personne ne vient à la Cour pour ne rien y faire. L'était placé assez près de la où étaient la vieille mégère et l'autre pour pouvoir les entendre un peu, pas trop près quand même. Parfait choix de place. D'ailleurs celui-ci, délaissé des secrets de la mignonne de la vieille, se tourna vers source d'autres ragots. La petite mendiante détourna le regard, et s'enfonça un peu plus dans ses guenilles, histoire de faire un p'tit somme.

Intérieurement, elle était contente d'être à la Cour, source d'intrigues et complots en tous genres, et lieu on ne peut plus intéressant.
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Le gringalet qui semblait s'apellait Edward lui offrit un pichet de bière, Eros en but une gorgée et la recracha sur le visage d'Edward!Il ajouta ensuite

-Groaah, elle vient d'ou ta bière, c'est ignoble!

Tout en tirant une tête très bizarre, il tapota la tête du jeune homme et lui dit:

-Bon, allez laisse tomber cette histoire mais ne recommence plus, sa pourrais tourner mal la prochaine fois!

Alors qu'il s'en allait, Eros interpella le jeune homme!

-Hé p'tit, t'saurai pas ou trouver d'autre gars sympa ici, ou stu veux on peux faire équipe!
--Lena


Longue hésitation...

"J'entre... J'entre pas... Qui se trouve à l'intérieur ? Des brigands ? Des saoulards ? Pire ?"

La fillette qui n'avait pour ainsi dire jamais quitté sa demeure se trouvait devant une situation des plus inconfortable : son estomac ne cessait de crier famine et rien dans les rues pour la rassasier.
Ah... Si elle avait su chaparder comme le font les gamins des rues, le souci aurait été des moindres, mais là... Jamais elle n'oserait approcher sa main d'une bourse bien remplie ou d'un étal de fruits...

De toute façon il faut se décider...
Lena inspire comme pour se donner du courage et dans le même élan ouvre la porte et ose un pied à l'intérieur, puis un autre et ainsi de suite, sous le regard intrigué de certains, dédaigneux d'autres, indifférents pour la majorité.
"C'était pas si terrible finalement..." Mais la déception est grande, ses poches sont vides, et les visages hostiles. L'enfant ne voyait vraiment pas coment elle allait pouvoir résoudre son problème...

"Mais à quoi tu t'attendais ?" Peste intérieurement la fillette "Tu pensais vraiment que quelqu'un allait approcher tout sourire et te proposer un festin ?" Lena fait la moue "Va falloir arrêter de rêver..." Ses yeux parcourent les lieux, il fait sombre ici, les gens parlent fort, se bousculent, la bousculent.
Soudain, une main attrappe son bras, et son coeur se met à battre à tout rompre, elle s'attend à voir le visage de grand-mère Mahaut qui l'a retrouvée et qui s'en va lui flanquer une bonne dérouillée, mais ce n'est qu'un saoulard qui s'est servi d'elle comme appui plutôt que se s'affaler sur le sol.
"Sors vite d'ici ma fille" Se dit Lena "Il n'y a rien pour toi"

Tournant les talons elle apperçoit un reste de miche de pain au coin d'une table, pas d'hésitations cette fois, elle s'en saisit et se détourne du saoulard avec un seul objectif, sortir très vite de là.


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--Eros a écrit:

-Hé p'tit, t'saurai pas ou trouver d'autre gars sympa ici, ou stu veux on peux faire équipe!


Ed ne pensait plus à Eros. Sa proposition faillit le faire sursauter, trahissant sa position aux aguets... mais il se reprit à temps et se retourna vers le grand bonhomme encapuchonné.
Arf... Ed n'avait pas appris grand chose sur la vieille et l'espèce de type endimanché qu'était là. En gros, il s'agissait d'un contrat tout bête, comme on en retrouve à tous les coins de rues dans ce genre d'endroit mal famé, qui se concluait.
Il soupira intérieurement et se tourna vers Eros... Après tout pourquoi pas... il lui faudrait de quoi se défendre, et avoir un coéquipier peut être utile...


Equipe ?... Ma foi... pourquoi pas. Mais fais attention où tu marches, t'as failli écraser un cafard.

Ed s'arrêta, dévisageant la fillette qu'Eros venait de bousculer...joli cafard...
Ben ça... Il s'arrêta de parler et chercha à la voir de plus près, mais la gamine avait disparu.

Il secoua la tête, se disant qu'il avait du rêver... Fallait qu'il arrête maintenant et qu'il se trouve quelque chose à faire...

Il se tourna vers Eros et trinqua à nouveau avec lui. Il verrait s'il attendrait que le bonhomme tombe ivre mort pour le détrousser, ou bien s'il tiendrait parole pour une fois, et s'il ne ferait pas un bout de chemin avec lui.


Buvons l'ami, alors dis moi, qu'est-ce tu viens faire dans ce trou à rats ?
--Loane
La mioche entendait le petit bonhomme et le gros soulard qui discutaient amicalement là-bas. Elle rouvrit les yeux, qui se fixèrent immédiatement sur une fillette. Les cheveux en broussailles, on voyait cependant qu'elle avait été bien soignée à sa jolie robe autrefois propre et ses bonnes joues. La petiote, un peu perdue, l'air d'hésiter dans ce lieu dont elle n'était certainement pas habituée. Le gros, en sur-dose d'alcool, se rattrapa à elle, qui décida de cet instant pour saisir un crouton de pain moisi et tenter de filer. Que pouvait donc faire un fille comme ça dans un coin aussi dépravé ?

La petite se fit justement attraper, et d'une torsion du poignet la dame qui la tenait la ramena à elle, l'asseyant sur son tabouret voisin. Effrayée, ou l'on pouvait dire terrorisée, elle n'osa bouger de place. La grande dame, à côté d'elle, ne laissait pas voir grand chose, à part peut-être un profond dégoût sur sa face. Elle donna à sa prisonnière _ c'était tout comme_ le repas que lui avait apporté le tavernier. Loane en fut estomaquée, et tenta bien vite de s'en remettre. De la charité, ici ? Qui était donc cette inconnue, ces deux inconnues ?

Elle regarda plus attentivement alors le personnage. Plutôt grande aux cheveux bruns, cape passe-partout refermée, elle n'en apprendrait pas grand chose. Regard inquisiteur sur la frêle gamine qui après hésitation commence doucement à manger, se demandant si elle devait remercier ou pas la dame. Un élan de jalousie traversa la mendiante, qui, à part du raisin et du pain rassi, ne mangeait guère peu. Et la p'tiote avait du bon lait frais ! Si elle sortait seule, elle risquait de se retrouver une dague dans la gorge et sa jolie robe sur une autre, la mignonne ! Loane s'imaginait déjà, portant le beau tissu...

Attendant la suite, c'était sûr qu'elle les lâcherait pas, ces deux là, elle continua d'observer attentivement les deux étrangères, en quête d'un indice pour les démasquer.
--Tarah



Tarah ne pensait pas devoir un jour revenir là, même dans ses pires cauchemars cette page avait été tourné à jamais. Mais voilà, la vie était ainsi faite qu'elle n'avait pas d'autre choix, pas d'autres endroits.

La brune avait le visage fermé, ses poings ne cessaient de se serrer et se desserrer comme l'étau de son humeur.
Elle s'était crue libre, libérée du joug des autres. Elle était arrivée sans rien la première fois, était repartie avec des projets de fortune. Quelques images lui revenaient mais une seule image s'imposait, celle du visage de Roxanne.
Cette sale garce, tout est de sa faute.

Elle avançait hautaine parmi les immondices, le regard dur, chassant le moindre des importuns l'approchant comme si elle pouvait de sa haine les brûler vifs.
Elle savait où elle allait, le seul refuge qui l'accepterait peut être. Ses dagues frottaient contre ses cuisses.
Finit la vie paisible des campagnes, il allait falloir encore une fois se battre ou périr, de nouveau ne faire confiance en personne, de nouveau écraser les autres, de nouveau être la meilleure.
Elle avait vieilli, mais ses armes restaient aguichantes et aiguisées. Elle n'avait rien de plus à perdre si ce n'était la vie.

Arrivée au croisement elle repère un bouge « le rat crevé », ce nom fait écho dans sa mémoire, ses entrailles se nouent, ses pas s’arrêtent. Il est temps d’affronter ses démons, autant que cela se fasse au plus tôt.
Elle pousse la porte de l’infâme endroit, des relents de sueur et de moisissures l’agressent comme autant d’affront. D’un rapide coup d’œil elle juge l’ambiance du moment.
Rien a changé, toujours autant de détritus que l’on ne nomme plus humain, autant de crèves la faim qui se montrent plus mordant que des loups, autant de visages qu’elle s’était jurée de ne plus jamais croiser.

Elle fait signe de la main au tavernier , qui n’en mérite pas le nom, pour commander une absynthe, elle espère que le code est resté inchangé. De toute façon il est hors de question qu’elle se faufile entre les loqueteux pour arriver jusqu’au comptoir. Elle prend place à une table après avoir eu la confirmation d’un regard qu’elle aurait sa commande. Devant elle un reste de pain au coin de la table.
Soudain une petite main s’en empare prestement, Tarah regarde la môme à qui appartient le bras, ses yeux affolés, ses gestes imprécis attirent Tarah ; l’idiote, quand on ne sait pas voler, on mendie ! . Prestement, elle lui saisie le poignet et l’assoit de force à côté d’elle.
D’une voix impérieuse la brune lui murmure :


Ne bouge pas, ne dit rien, repose ce pain, si on te voit voler dans un repère de voleurs, tu passeras un très mauvais moment, crois-moi!

Tarah voit arriver son verre, paye l’homme gras et sale et lui commande une miche de pain et un verre de lait en remettant une pièce sur la table. Quand ce dernier revient, elle dépose le pain et le verre devant l’enfant.

Mange.

Aucun sourire ne vient adoucir ses paroles, sa fureur est comme un orage grondant, elle est de nouveau là, assise parmi les oubliés de l’enfer, elle en repartira, oui ! De cela elle est convaincue. Doucement elle boit, en regardant droit devant elle.

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Manquant d'écraser un cafard, celui-ci courrut se réfugier loin d'Eros.
Entendant que le petit bonhomme lui avait répondu, il se tourna vers lui et lui dit!


-Et bien en fait, cque je fais dans ctrou à rat, c'est simple, je brigande souvent mais je n'ai pas d'abri où me cacher, loin des procureurs et des juges, puis un gars m'a parlé de ce coin alors je suis venu!


Puis il s'arrêta pour boire une gorgée d'alcool, il continua ensuite

-En fait p'ti, moi c'est Eros et toi, c'est quoi ton nom? Et sa serait pas mal qu'on fasse équipe, tu m'as l'air très agile et moi je peux te convaincre que je suis fort!

Eros rigola puis trinqua avec l'inconnu à qui il parlait.


-Et, p'ti, tu connais du monde ici?Moi, je viens de loin, ce lieu est assez nouveau pour moi

Après avoir finit de parler, Eros scrutta la salle et les personnes présentes, lui qui n'était il y a encore quelques semaines, un artisan tranquille qui s'était bien investi dans la politique de son village et de son duché.
Maintenant il était devenu un monstre, en manque d'argent, le brigandage était sa seule issu pour vivre.
D'ailleurs, cette capuche sur son visage prouvait qu'il voulait se cacher, le fait qu'il change son nom aussi!
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Ed sourit étrangement et répondit.

J'm'appelle Ed, et j'en connais pas plus qu'toi sur ce lieu, j'suis venu là.. un peu par hasard.
Pas de problème pour moi si tu veux faire un bout d'chemin avec moi.


Le petit bonhomme sourit à nouveau étrangement et tendit une main vers Eros.

Topons là, et commençons ptetre par visiter un peu l'quartier, qu'est-ce t'en baves ?

Ed fit rebondir son sac sur son dos et avança, décidé, vers la sortie.
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