Aldyr
[Diverge Ment]
Des pérégrinations façon Fond de barque, tanches sasphyxiant, façon Poiriers muraux ou aveuglants, façon Abri de rocher matelas dhautes herbes, façon Paillasse humide et boulets libidineux, façon Mare deau limpide troublante et voleur tisserand, façon Pots de fleurs roses sur balcon du même colorie, façon Retour aux sources, chien se mordillant la queue sans banderole de bienvenue, façon Les chemins se croisaient et d'autres fois...Cétait beaucoup pour un seul homme Peut-être pas pour deux vagabonds aux pelages bien distincts, qui nétaient point rassasiés sur la collection de numéro et ne badinaient aucunement sur leur élaboration continuée
Le vagabondage bestiaire avait des ressources insoupçonnées et des tribulations assez diverses. Un horizon de poils à puces augurait dun cynique et sarcastique nous ne vieillirons pas ensemble.
[Quand tes dans le désert]
Cahotement, bringuebalement nocturne de puces se cramponnaient à un ramage conducteur. Petit matin où la faune pédestre avait loccasion de se poser. Loin du tumulte fantomatique acidulé de pots de fleurs et autres balcons dégueulant dexcréments à pétales, le silence et la quiétude des hautes herbes étaient assez appréciables.
« Si je vous vois tourner autour de notre compagnon esseulé, nous décampons Je vous laisse le choix dans la date »
Résultat intempestif le lendemain, au contraire de ces villages tous plus similaires les uns que les autres, à linstar de leurs tanches habitantes, la flore champêtre avait au moins cette qualité à ne pas aveugler de couleurs criardes. Et, surtout, elle avait la géographie à lexploration prolifique Un bois Une mare Un bosquet Une mare Un rocher Une mare Des pumes Au sein dune mare, Des poils Sur son bord. Drôle de récurrence aquatique qui ne tardera peu ou prou à mettre une puce à loreille toute crottée du vagabond sur le choix plumeux des points de chute.
Genou dans lherbe, à terre, mains dans le sac, affaires étalées, Aldyr fouillait depuis de longues minutes en son sein. Paradoxalement et presque outrancièrement, ce nombre de babioles détenues par un vagabond à la notoriété de puces, et même olfactive depuis peu apparemment, était dune obscénité dont il était la première victime. Le sac vomissait dobjets disparates qui eux-mêmes sétalaient au fur et à mesure devant lui, à ses côté. Il semblait de plus en plus sans fond et le vagabond allait se poser la question sils navaient pas les bras trop courts.
Un entêtement à la mesure de son crétinisme, quelle idée de se mettre en tête à la recherche dun bibelot, au lieu de préférer un arpentage des environs à découvrir ou une discussion à bâton rompue avec sa duettiste, et assurément tout aussi explorant.
Les instants passés, la tête vissée surplombant ce sac et le désordre alentour, Aldyr, de part son agacement croissant, en oubliait presque où elle pouvait se trouver marmottant peut-être, marinant alors. Un grommèlement de trop, un objet jeté derrière son épaule pour mieux sonder la profondeur abyssale de son sac, le vagabond tout crotté, proche de lirritation pileuse, lâcha sans lever sa tête pour autant :
-Nikkita ?...Vous avez posé vos plumes il y a peu sur mon satané manche ?! Jai beau fouillé chaque recoin de tissu Des deux mains à lintérieur qui plus est Il nest pas devenu minuscule tout de même ! Du genre rétractable !...Disparu...Disparu !...Dis
Sentendant presque parler, à lintonation de ce mot, le vagabond, sen même attendre une réponse éclairante ou goguenarde, leva la tête lentement. A quelques pas, broutant bien tranquillement ou trop paisiblement les herbes du lieu, se présentait leur castrais esseulé, lincarnation et la cause de son cahotement nocturnal et de son béguin pour le genre équidé.
Aldyr posa un regard suspicieux et sondeur dans sa direction, le toisant tout en fronçant les sourcils, puce cheminant dans son imagination :
- Paru
Des pérégrinations façon Fond de barque, tanches sasphyxiant, façon Poiriers muraux ou aveuglants, façon Abri de rocher matelas dhautes herbes, façon Paillasse humide et boulets libidineux, façon Mare deau limpide troublante et voleur tisserand, façon Pots de fleurs roses sur balcon du même colorie, façon Retour aux sources, chien se mordillant la queue sans banderole de bienvenue, façon Les chemins se croisaient et d'autres fois...Cétait beaucoup pour un seul homme Peut-être pas pour deux vagabonds aux pelages bien distincts, qui nétaient point rassasiés sur la collection de numéro et ne badinaient aucunement sur leur élaboration continuée
Le vagabondage bestiaire avait des ressources insoupçonnées et des tribulations assez diverses. Un horizon de poils à puces augurait dun cynique et sarcastique nous ne vieillirons pas ensemble.
[Quand tes dans le désert]
Cahotement, bringuebalement nocturne de puces se cramponnaient à un ramage conducteur. Petit matin où la faune pédestre avait loccasion de se poser. Loin du tumulte fantomatique acidulé de pots de fleurs et autres balcons dégueulant dexcréments à pétales, le silence et la quiétude des hautes herbes étaient assez appréciables.
« Si je vous vois tourner autour de notre compagnon esseulé, nous décampons Je vous laisse le choix dans la date »
Résultat intempestif le lendemain, au contraire de ces villages tous plus similaires les uns que les autres, à linstar de leurs tanches habitantes, la flore champêtre avait au moins cette qualité à ne pas aveugler de couleurs criardes. Et, surtout, elle avait la géographie à lexploration prolifique Un bois Une mare Un bosquet Une mare Un rocher Une mare Des pumes Au sein dune mare, Des poils Sur son bord. Drôle de récurrence aquatique qui ne tardera peu ou prou à mettre une puce à loreille toute crottée du vagabond sur le choix plumeux des points de chute.
Genou dans lherbe, à terre, mains dans le sac, affaires étalées, Aldyr fouillait depuis de longues minutes en son sein. Paradoxalement et presque outrancièrement, ce nombre de babioles détenues par un vagabond à la notoriété de puces, et même olfactive depuis peu apparemment, était dune obscénité dont il était la première victime. Le sac vomissait dobjets disparates qui eux-mêmes sétalaient au fur et à mesure devant lui, à ses côté. Il semblait de plus en plus sans fond et le vagabond allait se poser la question sils navaient pas les bras trop courts.
Un entêtement à la mesure de son crétinisme, quelle idée de se mettre en tête à la recherche dun bibelot, au lieu de préférer un arpentage des environs à découvrir ou une discussion à bâton rompue avec sa duettiste, et assurément tout aussi explorant.
Les instants passés, la tête vissée surplombant ce sac et le désordre alentour, Aldyr, de part son agacement croissant, en oubliait presque où elle pouvait se trouver marmottant peut-être, marinant alors. Un grommèlement de trop, un objet jeté derrière son épaule pour mieux sonder la profondeur abyssale de son sac, le vagabond tout crotté, proche de lirritation pileuse, lâcha sans lever sa tête pour autant :
-Nikkita ?...Vous avez posé vos plumes il y a peu sur mon satané manche ?! Jai beau fouillé chaque recoin de tissu Des deux mains à lintérieur qui plus est Il nest pas devenu minuscule tout de même ! Du genre rétractable !...Disparu...Disparu !...Dis
Sentendant presque parler, à lintonation de ce mot, le vagabond, sen même attendre une réponse éclairante ou goguenarde, leva la tête lentement. A quelques pas, broutant bien tranquillement ou trop paisiblement les herbes du lieu, se présentait leur castrais esseulé, lincarnation et la cause de son cahotement nocturnal et de son béguin pour le genre équidé.
Aldyr posa un regard suspicieux et sondeur dans sa direction, le toisant tout en fronçant les sourcils, puce cheminant dans son imagination :
- Paru