Richelieu1
Ludovi pénétrait le Saint Empire Romain Germanique pour la seconde fois de sa vie.
Né en France, il était arrivé en Provence et avait toujours connu l'indépendance aussi loin que sa mémoire revienne. Il avait connu l'Empire, mais à son âge il ne s'en souciait pas, ne le savait même pas d'ailleurs.
Il angoissait un peu d'arriver en terres impériales, et d'être de Facto mal vu.
Certes il avait épousé l'indépendance, mais il souhaitait plus que tout que les peuples Impériaux et Provençal s'entendent, s'allient et même travaillent ensemble. Ce n'était pas gagné, bien que lui même ai été assis avec des dirigeants impériaux, et qu'un débat fructueux avait été possible.
Guihèn, le capitaine de la Garde du Comte de Sabran passa la tête par la fenêtre du carrosse et déclara l'arrivée à Aix-la-chapelle. Il seraient bientôt à la cathédrale.
Enfin ils y étaient. Le voyage avait été long, et difficile. C'était la première fois que l'archevêque était tant éloigné de Brignoles et pour un temps aussi long. Il avait longuement réfléchi sur sa nomination à la tête de l'archevêché, de sa mission, de sa foi, et de ses projets, religieux, politiques, personnels.
Ludovi avait longtemps souhaité servir le Très-Haut, et tout s'était accéléré en quelques mois. Il devait beaucoup à Son Éminence Ingeburge, qu'il estimait chaque jour un peu plus.
Le carrosse s'arrêta. Ludovi en descendit, alors que les cloches sonnaient depuis quelques temps. Il remercia son 'équipage" et leur donna permission soit de pénétrer l'édifice non armés ou bien d'aller vaquer à leur bons plaisirs.
Une fois entré, l'archevêque s'avança le long de la nef, et salua ses connaissances au nombre de ..... deux. Monseigneur Uterpendragon, et Son Eminence Ingeburge à qui il fit un grand sourire.