[RP]Qui vole une bourse...

Lunran

Rp privé jusqu'à deux posts pour placer le contexte. Après z'êtes les bienvenus

Journée pique assiette aujourd'hui pour Lunran. La Sublime se promenait l'air de rien dans la foule du marché, un sac en toile sur son épaule. Elle subtilisait bourse après bourse avec une aisance naturelle, qu'elle glissait ensuite dans son sac. Le jeu en perdait presque toute saveur.
D'humeur malicieuse, et ayant récupéré son quota du jour (de quoi remplir sa réserve de pulque), elle s'approcha d'une énième personne à la bourse garnie. Brusque, elle lui rentra dedans d'un coup d'épaule, et lui arracha sa bourse.

Hé, fais attention !

Un sourire étira les lèvres de Lunran signifiant par là à la jeune fille qu'elle venait de voler "Attrape moi si tu peux". S'amuser aux dépends des autres, y'a rien de tel. Surtout quand on est déjà bien ivre au milieu de l'après-midi. Que voulez-vous, on se refait pas.
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Zazyl

Le marché, place de buits, d'odeurs, étourdissantes.
Des commerçants du quotidien étaient là, vendant fruits et légumes, mais aussi outils, vêtures..
Ils côtoyaient quelques rares commerces plus luxueux, plus rares et plus chers, mais dans l'ensemble, c'était un marché comme il y en a tant dans l'ensemble les terres Tlaxaltèques, tous les jours.
Elle n'avait acheté qu'une poignée de fruits, et était venue en sachant pertinement qu'elle n'achèterait que cela, et même lesquels elle achèterait.
Figues de barbarie, qu'elle avait débarassées de leurs aiguillons, avant de mordre dedans à grandes bouchées, laissant le jus lui dégouliner sur le menton sans aucune distinction ni préoccupation, se promenant dans la cohue au hasard de ses pas et des flux de la foule.
Un choc faillit l'envoyer partir à la renverse, quand une furieuse lui rentra dedans tête la première.
Elle allait renchérir au cri de ladite furie, pour la traiter de tous les noms dégradants qu'elle pourrait imaginer, quand elle vit le sourire éclatant de la maladroite.. Et sa bourse disparue, à sa ceinture, pour finir dans les mains d'une voleuse..

"Eh, toi là! R'moi ça où j't'égorge, fille de pécaris!"

Son sang n'avait fait qu'un tour, voir les vieux se faire voler, ça l'amusait beaucoup, mais qu'on l'attaque elle, c'était insupportable à ses yeux.
Non qu'elle soit en besoin d'argent, cousine d'un Tlatoani et d'un Calpulli des plus durables, fille d'une des plus riches et grandes famille d'Occident, malgré sa mise sans soin ni recherche, dépenaillée et usée, et son air un brin sauvage, une bourse à peine renflée ne lui représentait rien.. Elle ne connaissait pas le manque d'argent.
Non c'était une question de principe, qu'on ose s'attaquer à elle!
Qu'on ait pu ne pas la connaître ne lui traversa pas même l'esprit.
Voyant la prédatrice commencer à s'éloigner, en partie emportée par la foule, elle ramassa en vitesse un fruit tombé à terre, et le lança de toute ses forces vers la tête de Lunran, avant de lui courir après, en criant à tue tête.

"J't'attrappe, j't'étripe!"
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Makhnovchtchina!!

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Lunran

Tiens, mais c'est qu'elle avait du caractère la fille là. Le hasard fait bien les choses. Voilà qu'une après-midi palpitante s'annonçait.

Un fruit lui explosa à la tête. *Vise bien en plus !* Elle essuya vaguement le jus avec sa manche, continuant de slalomer entre les passants du marché. Si c'te fille réussit à l'attraper, elle l'embauche ! Enfin, elle pourrait lui envoyer du pulque quand même, ce serait meilleur. Luny sauta au dessus d'un type qui semblait rendre son repas du jour, avec toute la grâce d'un saute-mouton. Elle lança par dessus son épaule à la fille qui la talonnait.

M'étriper ? Quelle drôle d'idée. J'suis tellement plus utile vivante.

Sa main choura un oeuf de dinde, qu'elle bazarda par derrière elle. Hé, on s'venge avec ce qu'on a sous la main, hein.

Soudain, elle remarqua qu'il lui manquait un objet très important perdu pendant sa course.
Sa gourde de pulque bon sang !
Le sac de butin toujours sur son dos, elle effectua un demi-tour autour d'une pauvre femme qui avait rien demandé, et partit dans l'autre sens.
Chaaaargeeeez !

Edit : pour développer un peu.
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Zazanilli

Zãzanilli ne savait plus quoi penser. L'Occident n'était plus ce qu'il était, Cuamantzingo n'était plus ce qu'elle était, elle-même n'était plus ce qu'elle était. Le changement ne fait pas de bien. Il vieillit plus qu'autre chose. Mais étrangement, elle ne ressentait rien. Elle avait parcouru son clan complètement détachée par rapport à ce qu'elle y voyait, ce qu'il y manquait. Elle ne cherchait même plus à titiller les personnes croisées en pulquerie, non.
Une bonne adolescente blasée, tout compte fait.

Qui lève le nez en l'air, se demande s'il pleuvra ce soir. Une légère brise lui chatouille le nez. Des cris parviennent à ses oreilles. Des bruits de bousculade. Quelqu'un passe à quelques centimètres d'elle en courant. Une certaine jeune femme qui s'arrête, gesticule, fait demi-tour.
De l'autre côté, la Vérole voit apparaitre Zazyl.
Elle sourit, tout légèrement.

Prête à tendre la jambe lorsque Lunran lui repassera devant.
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Zazyl

Un oeuf de dinde ça ne vole pas très bien.
C'est même plutôt le contraire d'aérodynamique.
On en déduit que quand c'est en l'air, même lancé, ça tombe!
Sauf, si par hasard, un obstacle se trouve sur la trajectoire de la cloche décrite par la trajectoire de chute.
Si l'obstacle en lui même est une cloche, il y a résonance, mais ça, c'est autre chose.
Or justement, sur la trajectoire de cet oeuf, se trouvait une cloche.
Mais l'amorti d'une tunique en toile grossière fracassa l'oeuf sans sonner le moins du monde dans l'air du temps.
A peine un crac retentissant à l'échelle de la puce.
Et une splendide tâche jaune et blanche sur la tunique en question, qui se répendit petit à petit vers le bas.
Et comme par enchantement, une nuance rouge tomate apparut aux joues de Zaz'.
Lien de cause à effet?

"Sac à pustules, Pustulérante!
Paradécidacidées!
Lacaris à rhume!"

S'extirpant de la foule, en jouant des coudes, de sa relative petite taille et de son verbe, haut et fort à défault d'être aiguisé, elle se rua sur un muret passablement bas, et se mit à courir dessus, gardant Lunran en vue.
Le demi tour presque immédiat la prit au dépourvu.
Mais que faisait-elle?
Enfin, elle n'allait pas laisser passer sa chance!
Alors que cette catin de voleuse allait lui passer à deux mètres devant le nez, elle pris appuit sur le mur, et bondit vers sa proie, telle un rapace en chasse... Quite à s'écraser à terre..
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Lunran

Une jambe surgit devant elle. Trop tard pour l'éviter. Lunran s'étala de tout son long dans la poussière, suivie de près par Zazyl qui avait semblait vouloir voler avec elle. La fuite allait être difficile. Et là à moins d'un mètre de son nez, la belle gourde de pulque qui l'attendait sagement.
Elle se releva prestement et ramassa la conséquence de tout ce tintouin.

Zazanilli ! Enflure.

C'était une manière de saluer tout à fait naturelle de la part de Lunran. D'un geste magnanime elle tendit sa bourse à Zazyl. Une meilleure idée lui trottait en tête. Les filles tenaces c'est rare.

J'vous offre du pulque ?

Elle brandit la gourde, un sourire malin étirant ses lèvres, une lueur amusée dans les yeux. Après, elle aurait une proposition à leur faire.
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Zazanilli

Sa bouche s'entrouvre sur un "Oh" lorsqu'elle comprend que Zazyl a l'intention de s'élancer du mur vers Lunran, en passant par elle. Et il n'est en aucun cas dans le programme de la Décap' qu'elle doive se retrouver les quatre fers en l'air. Au dernier moment, on se décale, on regarde rapidement de l'autre côté, c'est déjà le moment, un pied en avant, et ce sont deux autres jeunes femmes qui roulent dans la poussière.

La Grande Gamine éclate de rire. Un genre de rire qu'elle n'avait pas eu depuis longtemps, il est libérateur, ce rire, et la soulage d'un elle-ne-sait-quel poids.

- Niltzé, Lunran. Ravie de te revoir en pareille occasion. Coup d'oeil amusé qui s'attarde sur la poussière du pagne de la jeune femme, puis agacé par la gourde de pulque.
Niltzé, toi. Les prunelles noires détaillent sans gêne l'autre jeune femme.
Je suis Zãzanilli. Et l'autre, c'est Lunran.

J'vous offre du pulque ?

La Teigne fronce le nez. Pas une bonne idée de parler de pulque, surtout quand on veut lui demander quelque chose. Mais la question la surprend, Lunran n'est pas du genre à faire partager de son pulque ou de ses quachtlis. Elle flaire une bonne humeur, ou une envie d'installer la bonne humeur.

- Nan, mais j'veux bien les quachtlis de cette bourse à la place.
Coup de menton qui désigne la bourse volée. Sourire espiègle qui pointe son nez, elle tend déjà la main pour recevoir la bourse.
Et merci.

Edit : faute.
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Zazyl

Zaz' resta à terre, un moment, comme sonnée.
Que s'était-il passé?
L'instant d'avant, elle prévoyait de rattrapper sa voleuse, et voilà qu'elle se retrouvait le nez dans la poussière, lamentablement affalée.
Un mot, une proposition, la ramena à la réalité.

"Eeeh, c'est ma bourse d'abord!"

Sans laisser le temps ni à l'une ni à l'autre de réagir, elle sauta quasiment en l'air, dans un semblant de saut de carpe (quoique la carpe n'appartienne pas à la faune Précolombienne) en plus ridicule et plus déséquilibré, et sa main vola vers la bourse, pour s'en emparer sans plus attendre.
Ceci fait, elle s'installa par terre, assise, plaça la bourse entre ses jambes, l'ouvrit, et fourra son nez dedans, pour compter...

"Un, deux, trois.. Humph, six Quach', c'bon y a tout."

On pourrait penser qu'avec ça, elle aurait loupé le reste de la conversation, mais on n'est jamais une Matlazatecatl pour rien.
Lorsqu'elle releva le nez vers les deux jeunes femmes, le regard un brin mauvais, c'est surtout Zãzanilli qu'elle foudroya, comme si elle débitait des inepties.

"Si elle prend pas d'pulque, j'en prend deux alors, mais pas touche à ma bourse! Sinon, j'mords!"

S'ensuivit son plus beau sourire carnassier (celui avec des dents pointues), tandis qu'elle se relevait, et remettait les plis et divers ajustement de son pagne et de son huipil, plus ou moins piteusement débraillés par la chute.
Ceci fait, elle daigna enfin leur accorder sa pleine attention..

"Au fait, moi c'est Zaz'... Euh, Zazyl, mais bon, Zaz' ça l'fait mieux."
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Lunran

'Chantée.

Un sourire étira les lèvres de Lunran, légèrement amusée par la situation. Elle tendit la main vers la plus proche taverne, les invitant à la suivre.

J't'offre un choco Zazanilli.

Elle récupéra son sac de butin, qu'elle plaça sur son épaule, sans les renseigner sur ce qu'il contenait. Chacun ses petites affaires. Puis Luny la Sublime, comme elle se plaisait à s'appeler, lâcha l'air de rien :

'Vous direz pas d'rejoindre la Clique ?

Il y avait une chance sur deux que Zazyl n'en ai jamais entendu parler, c'est pourtant pas faute d'essayer de se faire connaître. Mais quand les larrons ont quitté la foire,... c'plus dur.

C't'un groupe d'gens simpas.

Qui volent, brigandent, pillent, et ont un sacré caractère. Mais ça elle leur dirait un peu plus tard.
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Zazanilli

On échange six quachtlis contre un choco... Allez, elle ne va pas faire la tronche ! C'est déjà ça de gagné. Mais que l'autre préfère s'appeler "Zaz'" lui fait froncer le nez. Zaz', Zaza', 'Nilli, elle en a vu des surnoms massacreurs de nom. Et elle ne se fera à aucun.

- Ouais ben moi c'est Zãzanilli, tout entier, parce que Zaz', ça l'fait moins. Regard entendu, t'as pas intérêt à raccourcir mon nom, mais sourire moqueur. Zaz', c'est clairement craignos, comme surnom.
Et qu'on se dirige vers la taverne. La Teigne, à la question de Lunran, hausse un sourcil. La Clique ?

Mais elle attendra de pouvoir prendre une longue et bruyante gorgée de chocolat, pour relancer :

- Ta Clique, Lunran ? C't'une blague, peut-être ? Grand sourire, qui s'efface en un clin d'oeil. Elle n'est pas drôle. Et c'est que la Décap' est sérieuse.

Sa main vient tire les mèches de ses cheveux mi-longs, dans lesquels sont disséminées de petites tresses.

- Ou dois-je te rappeler qui m'a fait ça ?
Le ton est amer. Elle était fautive, mais tout autant que les deux de la Clique, l'ancienne.
Non, Lunran, si tu veux quelque chose de moi, tu devras trouver autre chose.
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Zazyl

Une ombre de sourire passa sur le visage de Zaz', en entendant l'autre décrier sa façon de se présenter.
Eh, pour qui elle se prenait!
Elle avait bien le droit de pas aimer son prénom, elle, aussi.
Ou tout autre raison qui pouvait la pousser à l'abréger.
En attendant elle plongea le museau dans un bol de pulque sitôt arrivées en taverne, sans se préoccuper de sa provenance.
Et n'entendit tout simplement pas vraiment la question de Lunran.. Pas tant que ça du moins.
Enfin, du coin de l'oreille, sans y prendre garde ni y prêter attention.
C'est donc Zazanilli qui la sortit de sa descente de pulque.
Pour regarder les cheveux de l'autre d'un air dubitatif...

"Qui qu'a fait quoi?
Et c'est quoi, 'xactement, la Clique?"

Non parce qu'elle voulait bien se laisser emporter n'importe où n'importe comment, au pire, mais bon, avec des gens qu'elle ne connaissait pas le moins du monde, c'était plus délicat, déjà.
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Lunran

Les trois femmes assises autour d'une table. Quel beau spectacle. Lunran prit son bol avec grand plaisir, et elle jeta une p'tite pièce au tavernier. Pas radine, aujourd'hui.

Non, ce n'est pas une blague. Je suis tout à fait sérieuse.

Elle vida son bol d'un trait et le reposant sur la table, en commanda un autre. Fait soif.

Celui qui t'as fait ça est mort. Un coup de massue de la vieille Pouch' en pleine face. Puis j'y étais pour rien moi.

Le nouveau bol, plein, en main, la Sublime se tourna vers Zazyl, un sourire flottant sur ses lèvres.

La Clique fera un jour trembler le monde entier. C't'un groupe de gens qui se promènent sur les chemins.

Très bonne définition, sa définition. Même s'ils faisaient pas que se promener au temps où ils étaient plus que deux.
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Zazanilli

Grimace qui s'arrache. T'as pas compris Lunran ? J'ferai pas partie de cette Clique. Ma natte, c'était ma vie.
A l'intention de Zazyl, elle hausse une épaule.

- Une vieille histoire...

Par tous les dieux. J'suis vieille, mes cheveux poussent, ma môme pousse, et je radote en pulqueria.
Et à la jeune femme de s'affaler sur la table, souffler sur les cheveux qui lui cachent les yeux.

- J'veux pas être une vioc'... Voix de désespérée, où est donc la Zãzanilli qu'on connait ?
En train de revenir au grand galop ! La voilà qui se redresse, et balance son reste de chocolat sur Lunran.

- Tu crois qu'tu m'supporterais longtemps, Luny-chérie ?
Elle secoue la tête en gloussant.
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Zazyl

Désolée pour le retard assez important.. Irl avant tout, hein

Bon.
Zazanilli est vieille.. Tu parles.
La clique lui a foutu la poisse.. Tu parles aussi!
On crapahute dans la clique?
Et alors, elle aussi elle crapahute, et pas qu'un peu!
Et elle a pas fait un groupe juste pour ça, y a toujours des gens qui crapahutent dans tous les sens.
Donc ça cache quelque chose.
Et quoi donc?
Et bien ça, restait à le découvrir.
Après une longue, profonde, et intense réflexion... Plongée dans le pulque, évidement, et surtout longue et profonde, dans le sens où il fallait déjà la mettre en route, elle finit par répondre..

"Moi j'dis pas non."

Petite lueur de réflexion.
Mais, si elle cherche du monde.
Sachant que Zaz' en a jamais entendu parler avant, de la clique.
Et apparement, y en a un certain nombre qui sont morts..
Hum.
Donc, ils doivent plus être très nombreux?
Si ça se trouve...

"T'es toute seule dedans?
Si oui, ça veut dire qu'on en fait c'qu'on veut, d'cette clique, maintenant.
Nan?"

Restait plus qu'à finir son pulque et voir la réponse...
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Lunran

Lunran se leva d'un bond, foudroyant Zazanilli du regard. Elle donna un grand coup de pied dans son tabouret, et se rassit, défoulée. D'une grimace elle essuya vaguement ses haillons, et reprit son bol de pulque en main.

Non. Mais jusqu'à ce que j'te tue, je me serais bien amusée.

Elle disait ça une lueur de malice dans les yeux, pas tout à fait sérieuse. Mais qui sait avec elle, hein ?

Citation:

Moi j'dis pas non.

Ah enfin. Finissant son bol, et en recommandant un autre, Lunran se tourna vers Zazyl.

Oui toute seule. On peut en faire tout ce qui s't'passe par la tête.

L'était un peu vexée la Sublime qu'on ne connaisse pas son groupe de nom. Dans son cerveau, elle commençait à se dire qu'il allait falloir y remédier une bonne fois pour toute.
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