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[RP fermé] La Geste de l'Errant.

Celticdom
Un cavalier fatigué, assis dans une clairière devant un feu de bois sec, écritoire de voyage devant lui, s'essaie a la dure réalisation d'une chanson de geste.
L'inspiration est présente, ou pas!
Mais il a décidé de retranscrire son voyage de cette façon.
Arrêtant de suçoter sa plume d'oie, il prends une profonde inspiration et se lance.




Citation:
Jardin calme d’un soir d’automne narbonnais
Jardin aux yeux fermés pour la nuit
Entraînant son noir destrier qui luit
Le licol a la main, sous la lune étonnée

Poussé par l’errance et la quête du soi
Il mène sa vie vers un nouveau départ
Pour atteindre le sommet de son art
Le mestre d’arme part combattre pour le Roy

Mouvement lent du pas de son frison
Doux balancement de la marche
L’errant, la bride lâche
De la nuit écoutant les sons

Il avance doucement ses armes au repos
L’esprit tranquille, le coeur serein
Des premières lueurs attendant le matin
Il part, sans se retourner, délaissant le chaos

Qui est ce centaure, ce solitaire
Homme d’honneur, de passion de droiture
Homme vrai, haïssant la forfaiture
Homme juste, attaché a la terre

Un homme simple, éloigné des honneurs
Ayant femme, enfant, reconnaissance
Qui en dépit de toute cette aisance
De la guerre s’en va braver les terreurs

Qui est ce centaure, ce solitaire
Homme d’honneur, de passion de droiture
Homme vrai, haïssant la forfaiture
Homme juste, attaché a la terre

Un homme simple, éloigné des honneurs
Ayant femme, enfant, reconnaissance
Qui en dépit de toute cette aisance
De la guerre s’en va braver les terreurs

A sa guise manipulant l’ombre
Son comté il protégea sans répit
Après les rusés, l’hydre envahit
Présent, il brisa ces vagues sombres

Lorsque le frère attaqua le frère
il fourbit ses armes et laçât son écu
Sans retour abandonna son vécu
Lorsque le fils combattit le père


Il saupoudra le parchemin de siccatif, attendit un instant, souffla pour enlever le surplus, roula le parchemin dans un étui en cuir, rangea le tout dans les fontes de sa selle et s'enroulant dans son mantel, s'endormit la tête sur sa selle pendant que son fidèle matin des Pyrénées veillait a ses cotés.

_________________
Celticdom
Fatigué le Celt.
Il dressa son léger campement et laissa son frison au repos.
Le temps de réunir bois sec et brindilles, il alluma le feu .
Il parât un beau lièvre qu'un coup d'arbalète bien ajusté avait conduit au trépas.
Puis, la braise faite, une petite réserve de belles buches pour la nuit disposée a proximité, le lièvre cuisant doucement au dessus de la braise, Celtic se remit a sa geste.
Le rituel de l'écritoire de voyage achevé, il déposa quelques mots sur un parchemin.


Citation:
De marais en lacs, de bois en forets
Traversant les rivières et les monts
De Languedoc en Dauphiné profond
Il passe, des brigands évitant les rets

En la belle Bourgogne accueillante
Il revoit une amie oubliée
Douce comme un zéphyr a midi
Mais l’errant suit sa route, tel l’atalante

Marchant vers le nord, esprit occupé
Ne voit point venir le lâche scélérat
Désarçonné par ce maudit verrat
Celt ne peux garder son dîner chipé

Affaibli , affamé, déterminé
Il avance malgré tout, serrant les dents.
Son but approche, il est la,devant.
S’en aller de cette terre embruinée


Le lièvre sentait bon.
Celtic sécha l'encre et rangeât le tout
Il se rassit et commençât son frugal repas.
Au loin, au cri animal strident qui s'éleva, Celtic comprit que son mâtin venait de trouver sa pitance.
Le repas terminé il vit arriver son pyrénéen au museau ensanglanté.
Le Celt rechargea le feu pour la nuit et, se roulant dans sa couverture, s'endormit.

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Celticdom
Le Celt cette fois avait décidé de prendre un peu de bon temps, il s'arrêta dans une auberge au bord du chemin.
Il du payer une somme rondelette, surtout a cause de son chien semblable en taille a un âne gris.
Mais il bénéficia d'un bon repas chaud, de bon vin et...d'une jolie servante...
Une fois sa couche réchauffée et la servante partie il sortit son écritoire et déposa quelques vers


Citation:
La belle Champagne lui tends la main
Offrant son vin a nul autre pareil
L’apercevant, chuchote a son oreille
Mais l’errant rétorque : La bas! Demain

Demain, un autre jour, une autre ville
La richesse, la joie, la misère, la peur
Une autre rencontre, toujours dans l’honneur
De pas a pas, avance, de ville en ville,

Sous le vent et les intempéries
Telle des statues, l’homme et le cheval
hiératiques sous le ciel médiéval
Voient sous leur pied passer la terre françoise

En avant, infatigables, déterminés
L’errant, songeur souvent, triste parfois
Guetteur attentif, belliqueux ma foi!
Calme comme seul peut l'être une âme bien née



Il était temps de prendre du repos
Dans la chambre derrière la porte Calva son Mâtin était endormi.
Celtic rangea son écritoire et laissa le parchemin sécher naturellement.
Il se coucha et s'endormit aussitôt

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Celticdom
C'est au sein d'une armée que le Celt composa les vers suivants.
Il était arrivé.
Plus qu'a attendre
Repos enfin, enfin... repos avant le choc.
Citation:

Que cherche t’elle? Cette ombre juste aperçue...
Ce fantôme évité par les hommes
Deux yeux sombres traversant le heaume
Ou démon et gentilhomme sont perçus

L’amour, le grand? Non, il connaît déjà!
La gloire? Ce faux sentiment de grandeur?
Le pouvoir? Cette entreprise de fraudeurs
La richesse? Il l’a, d’ors et déjà.

Il cherche sa voie, mais en est-il sur?
Qui sait ce que le Celt fera demain?
Filera ou rompra t’il le chemin?
Il vit, il va, il est, sans flétrissure.

Orleans ses forêts luxuriantes
Tirant vers les couleurs de l’automne
Ou le rouge et le brun changent la donne
Et nous préparent aux matins frissonnants


à suivre....
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Celticdom
Entrainement, manger, entrainement, boire, dormir, entrainement.
La vie monotone d'une armée.
Entrainement, manger, garde.
Entre deux...Entrainements, le Celt posait ses idées sur un parchemin.


Citation:
D’autres tavernes, servantes accortes
D’autres vies qu’il ne connaîtra jamais
Vies de joies et de drames, il n’en peut mais
Il va, vers la guerre et ses cohortes

La Touraine enfin, le bout du voyage
Plus que quelques jours pour toucher au but
Après tant de temps ils étaient fourbus
Chien, cheval, homme, quel convoyage

Tours fut traversée sans désemparer
Devant, la route, grise, poussiéreuse
Des soldats aux lances bagarreuses
Escorte armée aux tenues bigarrées

Chinon enfin, muraille guerrière
Gonfanons, étendards, tentes dressées
Cuirasses portées par des soldats pressés
Chinon, camp au milieu des bruyères

L’errant va, vient, cherche, trouve enfin
L'étendard recherché, il appelle
On le hèle, gonfanon tient chapelle
il s’approche, une bière enfin.


Et le Celt retourne a sa tente...
_________________
Celticdom
Une nouvelle feuille sur l'écritoire.
Un nouveau chapitre de son histoire...
Oups, ça le reprends.
Il sourit, trempe sa plume dans l'encre, et, mu par l'inspiration commence a noircir la feuille.


Citation:
La guerre, sans tambour ni trompette
La guerre, aux nouvelles escopettes
Enfin la guerre! Ou l’ennemi attends
Le soldat, l’amante, l’ami attends

Qui, l’arrivée de son cher ennemi
Elle, attendra celle de son doux ami
Quand a l’ami, celle d’une dépêche
Tout, sauf un corps sur une calèche

La légion est grande, la légion est belle
Tabards chamarrés sans plis rebelles
Recouvrants les cuirasses étincelantes
Les heaumes aux lueurs d’étoiles filantes

Le soldat est beau parmi ses frères
Il vit, pense, mange, meurt en frère
Mais quand la nuit vient, le soldat est seul
Nul ne l’aide a préparer son linceul


Une fois de trop a suçoter sa plume...
L'inspiration s'en va, lui restera.
Il plie son écritoire et s'allonge sur son lit laissant ses écrits sécher librement.

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Celticdom
Le Celt était en forme ce soir
Pas envie de se coucher, il avait passé une excellente journée en entrainements et ripailles donc l'excitation aidant son cerveau était vif.
Souriant il déplia son écritoire et se mit dans la peau d'une sentinelle...


Citation:
Les gardes se succèdent doucement
Nuits et jours se remplacent lentement
Temps pour la vigie d'être casanier
Temps pour son esprit de se chicanier

Vois ces chevaliers qui font ripaille
Qui se gorgent d’ale, de tripaille
Alors que toi, gaillard pertuisanier
Reste dressé si loin de ton foyer

C’est ainsi que se passe une garde
Dans ces armées qui se regardent
Qu’elles soient royales ou ennemies
Ce soir pertuisanier est l’ennemi

Il porte ventre creux et fatigue
Il rêve de femmes et de vin de figue
Sa pertuisane mollement tenue
Son esprit vague, aux idées saugrenues


Une petite pause, il reprendra plus tard quand on se prépare au combat on ne fait pas attendre le sommeil.
_________________
Celticdom
Encore une journée a attendre
Si le maitre d'armes qu'il était avait des lacunes maintenant elles n'existent plus...Quoique...
Bref!
Une journée d'entrainement de plus!
Un repas fort convenable et... au lit ! Mais auparavant!
Son écritoire l'attendait.
Il s'attabla devant et retailla sa plume en cherchant l'inspiration...
Soudain, une petite lueur dans un grand néant...


Citation:
Ses yeux ouverts sur son monde intérieur
Il ne peut voir l’hasardé pourfendeur
Fort heureusement la nuit tranquille
le laissera sauf, mais sans idylle

Un autre le remplacera, sans peur
Il gardera sûrement,puis dupeur,
Son esprit, libre, vagabondera
Peut être, oui, ou pas, qui vivra verra.

Mais après un repas exécrable
Un vin franchement indigérable
Pertuisanier sur sa couche s’allonge
Retrouvant ses amours dans les songes

Ses rêves le rendront triste ou heureux
Il se lèvera prêt mais malheureux
D’avoir laissé amis, famille, amour
Pour une campagne qui joue des tours


Abandonnant son parchemin le Celt s'allongeât et s'endormit en paix
Quelque part un pertuisanier...

_________________
Celticdom
Peu de choses de plus navrant qu'une guerre qui ne se déclenche pas
Du moins pour ceux qui aiment...
Plus rien ne les amusaient
Ils étaient las
Repas avalé vite fait, le soir, le Celt entrait en sa tente pour y écrire, encore, et encore...

Citation:
Mais l’ennemi attaque dés le matin
pertuisanier devant, il les atteint
Il voit le but de son entraînement
Sa lance tendue, il va dignement

Les lignes s’avancent, se pénètrent
Les guerriers s’affrontent sous les hêtres
Pertuisanier ne pense plus, il est
Sa lance sanglante n’est plus un lest

Il perce, recule, avance encore
Perce cuirasses comme malicore
Soutenu par une sainte rage
Il va, au cœur même du courage

Combien resteront, combien tomberont
Combien femmes et enfants reverrons
Pertuisanes, hallebardes, épées
Tenues, tombées, mais d’honneur enchapées.


La bataille ne venait pas...Qu'à cela ne tienne, inventons la!
_________________
Celticdom
Les nouvelles arrivaient...
Repli...
Nous quittons le front...
Avant de partir , le Celt se glissa dans sa tente une dernière fois et ouvrant son écritoire y deposa quelques quatrains.
A défaut de combattre, il avait au moins visité une partie du Royaume.

Citation:
Aucune caste face a l’ennemi
Riches et pauvres, comme un tsunami
Nobles, roturiers, tel un vent divin
Taillent vaillamment dans l’armoricain

Nul dédit chez les farouches bretons
Après une salve de mousquetons
Chaque coups donnés furent coups rendus
Sang du même rouge pour les perdus

Soudain un cor, victoire, retraite?
La réponse d’une corne, défaite?
Lentement le fracas s’amenuise
Las, la mort n’aura plus gourmandise

Les combattants s’écartent , vigilants
Alors qu’entre eux vole un milan
Ils se regardent soudain hébétés
Se rendant compte de leur abaliété


puis il replia son écritoire et laissant sécher son vélin, il s'endormit.
Demain serait un autre jour, il quitterai la Touraine vers l'Orléanais.
La tente serait démontée par les soldats. lui n'en avait que faire.
L'errance le reprenait.
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Celticdom
C'est un soir, dans une gargote de bord de route, oui le froid revenant il ne trainait plus a la belle étoile, le Celt , suivant son habitude, avant de se coucher déposait quelques vers sur un velum.
Ce soir les mots courraient et se liaient d'eux même...


Citation:
Déjà les deux armées se regroupent
Chefs qui mènent et gestes qui coupent
Les sections se reforment vivement
Les poitrines se gonflent fièrement

Le souffle retenu, les mains serrées
Ils attendent en vagues aciérées
Corps tendu vers cette certitude
De voir vie et mort en fortitude

L’officier dressé sur ses étriers
Épée pointée sur son bras déployé
Se prépare a lancer l’assaut final
Il regarde ses hommes, machinal

L’air frissonne au dessus des lignes
Elles sont prêtes a bondir au signe
Soudain l’air se déchire au son du cor
Sonnant la signature d’un accord


il posa le tout, laissa sécher le velum a l'air libre, la poudre siccative revenait cher...
Et s'endormit tranquillement.
Son frison, son mâtin et ses armes au repos.

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Celticdom
Les jours de garde se suivent et se ressemblent
Patrouilles, coups de pied au fondement de quelques vault néants pour les calmer, voire simplement parce qu'on trouve que le passage ne se dégage pas assez vite...
Le soir, dans sa chambre du Châtelet, le Celt laisse disparaitre les tensions quotidiennes en s'adonnant a deux occupations qu'il apprécie ...
La musique et l'écriture.


Citation:
Et le combat cessa, plus d’attaque
Plus d’excitation , de contre attaque
Notre pertuisanier est épuisé
De ce combat tronqué, il sort blasé

L'armée, reformée, se recule.
L’herbe est d’un vert que le sang macule.
Blessé que la terre bois, tu t’endors.
Plus jamais tu ne verras l'âge d’or.

Les hommes avancent, la guerre s'éloigne
Les mort relèvent les vivants a poigne.
Sur le champ une brume se lève
Des champs d’honneur le glaive s’élève

Ils partent, ils regagnent les limbes
D'âmes errantes le ciel se nimbe
Elles se dépêchent vers les étoiles
De nouvelles lumières a la toile


Satisfait il écarta l'écritoire et après avoir joué le dernier air en vogue a la cour sur sa mandoline , parti rejoindre Morphée pour une nuit de délices intenses et réparateurs
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Celticdom
L'errant avait terminé son errance... Du moins jusqu'à la prochaine...
Il était a Paris maintenant , il se promenait quotidiennement dans les rues étroites et sombres de cette ville , parfois la nuit le trouvait assis sur les bords de seine a laisser son esprit vagabonder au grès du courant, son chien et son cheval près de lui...
Invariablement après ces soirées de solitude il regagnait sa chambre du châtelet et se mettait fébrilement a écrire.


Citation:
Disparu le champ d’honneur et ses morts
Place laissée aux pousses d’aigremore
L’errant , dressé sur son sombre frison
Tente de voir au delà l’horizon

Il imagine, il voit une ville
Grande, belle mais toutefois vile.
Ou des colonnes dressées d’acanthes
Se couvrent de fange délinquante.

Une antique cité, Lutecia
Cité tant aimée du patriciat
Ville moderne qu’on nomme Paris
La ville des lascives tsingaris

Le destrier regarde le cavalier
N’attendant qu’un mot pour se désallier
Quitter ce lieu de mort inutile
Cet espace aux miasmes volatils



le velum sèchera seul
Une sortie est prévue cette nuit
Le celt plie son écritoire et suivi de son mâtin va préparer son frison

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Celticdom
Une de plus, les gardes le jour et le guet la nuit.
Le rythme avait changé.
Le Celt donc sortait le soir son écritoire...
A son retour dans ses appartements du châtelet le vélum était sec et allait grossir la pile de ses écrits.
Il ignorait si un jour quelqu'un le lirait mais n'en avait cure.
Le Celt ce soir, après avoir retaillé sa plume ordonna quelques rimes.


Citation:
Ils trottent, le chien , le cheval, l’homme,
Vers ce lieu peuplé de gentilshommes
De catins, de brigands, de bohémiens
Ou le noble se teinte de plébéien

Le voyage a repris, tranquillement
Les jours passent, canonialement
L’errant rêve aux tours de Notre Dame
Aux rues du temple, aux belles dames.

A la cour des miracles et ses rues
au Ragot, Cagoux, aux coquecigrues
Il rêve tant qu’il en arrive a Blois
Plus affamé qu’un faune des bois

Quelques jours de paix, un hôtel calme
Un beau soleil frais, mais pas de palmes
Frison, mâtin, homme, se ressourcent
Mais la route appelle, leur source...



Ceci fait, il se rendit aux cuisine pendant que l'encre séchait librement
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Celticdom
Mmmmh!

Assis devant une cote de bœuf saignante préparée par le maitre queux du châtelet le Celt mangeait de bon appétit.
Il regardât Calva qui était en train de ronger un fémur de bœuf et manda une feuille et de l'encre.
Décidément l'inspiration, en ce moment, le prenait n'importe ou.
Un valet lui ayant apporté ce dont il avait besoin, le celt se décala pour ne point tacher le vélum et pendant que le valait débarrassait, sous l'oeuil inquisiteur du mâtin qui craignait pour son os, Celtic laissa sa muse guider sa plume.


Citation:
La route s’allonge, teintée de roux
Feuilles mortes au soyeux frou frou
décolletées par le vent d’autan
pesant mollement au sein des étangs

Cette pluie de soie aux senteurs boisées
Porte l’errant vers des destins croisés
Automnes légers , saveur de marée
Sable aéré, chevelure moirée

Il se remémore, corps alanguis
Serrés et enlacés comme anguis
Cachant leurs ébats au sein des dunes
A l’abri du vent froid des lagunes

Un écart, la monture trébuche
Du regard, l’errant cherche l'embûche
Roux et vif, le reflet d’un écureuil
Laisse passer la piste d’un chevreuil.


Il posa la plume et referma l'encrier
Tenant précautionneusement le vélum il regagna sa chambre ou la feuille, posée sur l'écritoire, se mit a sécher

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