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[RP]Comptes d'Ysengrin : petits règlements en nature...

Cymoril
Une brunette, maussade, sur un canasson de louage, flanquée d'un écuyer fantômatique monté sur une vieille carne à l'agonie. Equipage d'enfer qui se demande s'il arrivera à destination. Encore qu'il n'y a certainement qu'elle à se le demander. Ce fichu vent l'agace et ne cesse de la faire maugréer, d'invectiver sa monture de presser le pas. Sur la route des arbres quasi morts arborent des formes torturées sous le coup des bourrasques, et les cris des fous lui rappellent à chaque instant le chant angoissant des crépusculaires qui résonne chaque soir à son oreille.

Une ville , à peine traversée pour la journée. Le temps de tenter de se distraire en achat futile et fanfreluches qui sans doute ne sortiront jamais de ses malles déjà pleines d'autant de frivolités dont elle n'a l'usage. Et enfin, au terme de cette longue errance, la destination finale.
Les portes de Rohan sont passées à l'aube, alors que ce froid mordant lui fige les mains au pommeau de la selle, complètement hors saison. D'ailleurs elle n'est pas loin de penser que c'est fait exprès pour l'emmerder. Déjà qu'elle est d'humeur passablement mauvaise.
Après lecture appliquée des divers parchemins remis à l'entrée, la municipalité avoir les moyens vu le coût du vélin de nos jours, elle s'était employée à trouver les termes les plus adéquats à irriter certaine peau de loup, et avait payé un gamin des rues pour qu'il trouve le destinataire.


Citation:
De Fourmi du Ponant,
Marchande acariâtre,
Tanneuse d'hydreux,

A Attila Vicomte d'Ysengrin,
Semeur de discorde,
Frère indigne de Couette-couette.


Il me tardait, Vicomte, d'arriver enfin en même place que vous. J'en ai les antennes qui frétillent de vous savoir si proche.
Hoi, temps est venu pour nous de règler enfin le contencieux qui plane entre nous.

Retrouvez moi, demain, au chant du coq sur le terrain à l'écart de la ville.
Nous pourrons, si ce n'est déterminer le responsable de la disparition de votre soeur, au moins crever cet abcès douloureux dans un exercice qui je l'espère le sera pour vous.
Gardez vous de tout d'ici là, il sera inconvenant que je ne puisse vous administrer la raclée que vous méritez si vous rameniez votre pelure souffreteuse.

L'Ankou vous préserve d'ici là.

F.



Citation:
Grand événement ! Le prochain duel opposera Cymoril à Attila_caligula le 28 septembre à 07:00:00 dans cette magnifique lice !



Voilà, demain à la même heure tout serait terminé. Parce qu'autant que cela fut fait au plus tôt histoire de ne pas perdre toute la journée. Pragmatique la Fourmi.
Reste plus qu'à mettre la main sur son écuyer maintenant.

_________________
Attila_caligula
- Hue Noupi! Foutue carne pétaradante!

Pathétique équipage qui entre en Rohan par le Gai gué. Le volume sonore déjà apocalyptique est amplifié d'un roulement de cauchemar émanant d'une charrette chargée jusqu'à la gueule de cidre, vivres et quincaillerie diverse. Il y a une foule en France qui doit commencer à manquer de tout. Et les finances du Leu s'accommoderont bien d'un peu de contrebande. La carne est décidément insupportable, un caractère de virago apportant une touche finale à cette chimère, mélange de chaudière puante et de boulet de bombarde. Le nom de duchesse de Gascogne lui vint tout naturellement. Théophanie la Vagabonde se porta à sa rencontre, probablement avertie de son arrivée depuis une bonne lieue, et lui remis les voeux de bienvenue du bourgmestre, ce qui tombait à pic, le fessier du Leu étant endolori de sa longue chevauchée et nécessitant un soin doux et non abrasif.

Juste derrière, un gamin brandit un autre pli et lui tend, chapeau à la main pour recueillir une obole.


Citation:

Grand événement ! Le prochain duel opposera Cymoril à Attila_caligula le 2010-09-28 07:00:00 dans cette magnifique lice !


- Bordel! C'est bien le jour! Cette gueuse a de la suite dans les idées.

Nonchalamment, le vicomte lâche menue monnaie en suivant des pensées sombres. Sa soeur Agrippine fait subitement apparition dans ses souvenirs douloureux, sa disparition mystérieuse et son absence serre sa poitrine d'une poigne de fer.
- Tu diras à cet insecte de malheur qu'il serait malséant pour un vicomte de se rouler dans la sciure avec une vilaine. Qu'elle aille se faire pendre ailleurs...
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Neils
Fallait vraiment qu'il lui porte beaucoup d'affection à la Fourmi pour la suivre comme il le faisait. Neils n'ose l'avouer, mais il souffre. Depuis la perte de sa jambe, il compense son asymétrie par un léger déplacement de son fessier sur la selle. Ainsi agrippé, son dos courbé encaisse douloureusement les secousses. Il erre plus qu'il n'escorte, recherche veine d'une jeunesse insouciante passée, l'Ecuyer vieillissant flanqué sur l'dos de sa fidèle Marie-Caroline, entre dans Rohan à la suite de Cym.

Neils ne tarde pas à comprendre. La Fourmi a un compte à régler...une sombre histoire de famille. Le Vicomte de St-Pradoux serait la cause du décès de sa soeur, grande amie de Cymoril.

Ils sont en lice pour en découdre. L'Ecuyer retrouve sa maniaquerie du détail, sourire aux lèvres, il est conquit par la fringante Cym.
Un peu plus tôt, il a tout superbement bien préparé, rien ne manque, armure, bouclier et lame sont comme neuf! Elle n'aura qu'a choisir, et se concentrer.
La Fourmi est, le temps du duel, sa maîtresse. Neils est fier, il connait l'issue du combat, l'a vu se battre la petite brune, connait sa fougue et sa pugnacité. L'Ecuyer sourit, satisfait de la raclée que prendra tantôt le grossier et abjecte Vicomte.

Accoudé à la barrière, l'oeil en éveil, l'Neils observe et savoure.
Cymoril
Il fait encore nuit noire lorsqu'elle s'extrait de sa couche boisée. Il faut dire aussi qu'elle n'a réussi à fermer l'oeil. Non qu'elle n'angoisse sur l'issue de ce duel à venir. Il ne s'agit que de broutilles, au pire quelques bosses, mais rien de comparable avec cette peur au ventre des interminables attentes d'avant l'assaut sur un champ de bataille.
La jeune femme avait pourtant bien essayé de trouver le sommeil, mais chaque fois qu'elle fermait les yeux, revenait en mémoire sa soirée en taverne. Où elle s'était vue obligée de défendre le vicomte absent. Un comble...
Surtout après avoir entendue de la bouche de l'innocente Theophanie qu'il l'avait engagée pour crier dans toute la ville l'annonce du duel, tournée en termes des plus dérangeants pour elle.
Bref.
Elle n'avait tout bonnement pas décoléré, tournant et se retournant toute la nuit dans son tonneau.

Frissonnante, Borée soufflant toujours en bise glaciale, elle se rend donc à l'endroit convenu après s'être vêtue sans aucune attention particulière pour l'occasion. Pas d'effet de style ni signe aucun d'ostentatoire féminité.

Un sourire à l'écuyer en le voyant si précautionneux dans la préparation de la chose. Mince. Elle aurait du lui dire qu'il ne s'agissait là que d'un duel, certes pour l'honneur, mais où personne ne devait être trop sérieusement blessé. Qu'ils avaient convenu entre eux de s'y rendre sans arme.
Elle les laisse donc sous sa garde. Sachant qu'il y veillerait comme sur la prunelle de ses yeux.
Bottes ôtées à leur tour - parce que le sable dedans c'est chiant ça pique et c'est une vraie galère à enlever, on se retrouve l'année suivante avec encore des grains dans les bas -, petits petons glacés recroquevillés avec tout le reste de la minuscule carcasse fourmiesque au creux de la cape, elle attend que le vicomte daigne enfin ramener sa truffe.

Il pèle. Manquerait plus qu'il se mette à pleuvoir et ce serait le pompon.

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Attila_caligula
Il avait sué toute la soirée. Le poil gris luisait sur le torse aux côtes saillantes, les bras traçaient de grands moulinets, les pattes dansaient une gigue endiablée. Devant le Leu en plein exercice martial, un sac de blé pendu au plafond et décoré d'un vague dessin à la craie figurant un bonhomme. L'artiste avait cru bon d'ajouter un nom au portrait enfantin: AMOR.

- Tiens! Prends ça! Et ça! Et ça! Huf huf!" Les poings heurtent le sac avec des sons sourds, et chaque coup apporte une satisfaction visible au lutteur. Bientôt un mince filet de grains s'échappe du sac, grossissant à chaque nouveau choc.
Si bien qu'au petit matin, le sac est vide, la rage vicomtale aussi, et la carcasse de l'Ysengrin roupille dans un coin de la grange d'entrainement. une poule vient picorer l'oreille velue couverte de grains de blé.

- Aïe... maudit volatile issu du cloaque lunaire!" Le bras cherche à saisir le cou pour le tordre et un nuage de plumes s'élève bientôt dans la grange où perce un premier rai de soleil naissant.
- Bordel! Il est temps..." Le Leu recrache quelques plumes et lâche la poule qui ne demande pas son reste, ramasse chemise et mantel et s'en va à la rencontre de son adversaire qui patiente en compagnie de son écuyer embéquillé.
- Alors! Avez vous trouvé parrain pour soutenir ce sot défi? Ou comme je le pense, êtes vous ici pour me présenter d'humbles excuses, que j'accepterai avec une étonnante largesse d'esprit et splendide magnanimité?
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Cymoril
Et d'une colère qui aurait pu retomber de remonter d'un cran, antennes titillées par l'insupportable prétention du jeune vicomte, et de l'envie de lui rabattre son caquet.

D'un bond, elle sort de la cape, se rapproche de l'outrecuidant personnage, insolence incarnée, la frimousse levée vers lui, les pieds nus fermement ancrés dans le sable froid.


Hum... Aurélien de Penthièvre, la vicomtesse Otissette de Reikrigen, Leandre de Valfrey, Namaycush de Salmo Salar...

Ca vous va ou il vous en faut d'autres ?


Elle affiche un sourire qui annonce clairement qu'elle se fiche de lui. Pourtant une petite voix lui souffle de se retenir de poursuivre. Qu'elle n'écoute pas...
Changement de ton, plus sourd, assorti à un éclair fugace dans son regard.


Et ta soeur...

Baronnet...


Autant rappeler le pourquoi et le mettre hors de lui. Ca peut aider. Et l'insulte aussi. Histoire de motiver les troupes. Et d'en rajouter une couche avec une gifle magistrale qui résonne dans le silence de l'aube.

Et ça, c'est pour avoir fait crier dans les rues que j'étais votre soubrette, votre chose...

Nan mais...
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Neils
Hum...pile à l'heure, cette exactitude arrache un large sourire de satisfaction aux lèvres de l'Ecuyer. Mais sa jubilation matinale s'estompe à la vue de l'accoutrement de sa favorite. Rapidement, mais tardivement informé, Neils prend note qu'il s'agit là d'un simple duel à mains nues. Aucun commentaire ne fuse de la bouche du boiteux, trop formaté qu'il est à obéir sans poser la moindre question.

Haussement de sourcil lorsqu'en plus elle ôte ses bottes, laissant ses menus pieds démuni face à la fraicheur matinale encore persistante. Pensée fugace, bassine d'eau chaude et couverture de lin seront fort à propos à l'issue du duel.

L'arrivée tonitruante de l'exécrable Vicomte sort le Neils de ses pensées. Esquisse d'un sourire, petit hochement de tête en guise de salut.

Tout ouïe, l'Ecuyer apprécie le préambule verbal annonciateur d'un duel acharné.

La première gifle fuse...ah la Fourmi...faut s'en méfier. Petit relent d'inquiétude tout d'même, avant la riposte du Vicomte...c'est qu'il est impressionnant le hardi...
Myrlin
Le Grand Duc reçut un courrier dont on lui fit la lecture.

Citation:
A SM Myrlin de Bretagne
D'Attila Caligula d'Ysengrin

Majesté
Je suis dans une situation délicate, qui requiert votre patronnage. Sans être votre vassal, je me sens redevable envers vos bonnes grâces à mon endroit et je m'en remets à vous pour le cas qui me préoccupe.

Une gueuse nommée Cymoril ou Fourmi, s'était prise d'affection pour ma soeur Agrippine d'Ysengrin, et me tient pour responsable de la disparition de cette dernière. Elle me fit affront en taverne en me jetant le gant.

Si l'envie de le relever est forte, car je n'accepte pas ce qu'elle sous entend, je ne puis raisonnablement me mesurer à une vilaine de basse naissance sans déroger à l'Etiquette.

Aussi j'ose vous demander la permission de châtier les calomnies que répand cette petite vipère dans la lice. Sous votre auguste Majesté, je me sentirai en droit de faire valoir ma bonne Foi.

Si vous deviez ignorer ma requête, je m'en sentirai alors complètement déchargé et irai l'âme tranquille. Même si je souhaite ardemment faire retentir mon cry dans la lice.

Votre Serviteur pour encore quelques jours.

A.C. d'Ysengrin
Vicomte de St Pardoux
Baron de Laroche Canilhac.



A la suite de cette missive, le prince breton ordonna que l'on s'attèle à répliquer à cette demande. Sous la dictée du régnant, un domestique à la plume agile rédigea, cacheta et envoya la réponse suivante :

Citation:
Monsieur d'Ysengrin,

S'il n'est pas coutumier que l'on me demande ma bénédiction pour un duel et si je dois l'admettre j'ignore tout du différend qui vous oppose à cette personne que j'ai la chance de ne pas connaître, je prendrais quand même position sur ce sujet que je ne maîtrise en rien.

Recevez ainsi comme faveur mon blanc seing tacheté d'hermines pour obtenir réparation du préjudice subi et laver l'outrage dans le sang si besoin est.

Vous connaissez déjà mon affection et mon respect à votre égard, je pense vous devoir, comme prix du plaisir procuré par votre élégance verbale, votre amabilité constante et votre panache admirable, d'accéder à votre requête.

De plus, s'il est besoin de mettre ma conscience en règle avec mon exigence d'impartialité, je dirais qu'un gentilhomme tel que vous, honnissant le mensonge et pourfendant la calomnie, n'est pas de nature à se grimer en victime d'un affront pour la distraction et n'est pas non plus de nature à embobiner un prince.

De ce fait je vous accorde ma confiance et estime légitime que vous obteniez justice devant Dieu et devant les hommes.

Soyez assuré de ma présence pour ce duel, sauf impérieux motif de gouvernement et soyez également assuré de toute ma sympathie.

Myrlin de Pontcallec, Grand Duc de Bretagne.

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''C'est la morale d'un peuple qui fait le crédit public'' (Chateaubriand)
Attila_caligula
La Fourmi virait au rouge comme l'avait si justement remarqué Théophanie. Pour le Leu c'était déjà petite victoire tant il mettait un point d'honneur à susciter quelque réaction que ce fût chez son interlocuteur.
La colère était de mise, on allait se foutre sur la gueule après tout.


BAF!

La joue lui cuit, les yeux piquent comme les glandes lacrymales se réveillent par réflexe. La gifle le surprend, le plonge dans le passé quand, louvard agé d'une dizaine d'années, il reçut la seule gifle de sa courte vie. Pas de la main gracieuse de sa Sainte Mère, celle ci préférait tordre son oreille pour lui faire entendre raison avant de l'enfermer au cachot de Castel Droux. D'une autre Mère, qu'on dit Supérieure, à Ste Nitouche où il fit son éducation. Et notamment celle de l'injustice, car quoi de plus injuste que de recevoir châtiment pour avoir joui du merveilleux spectacle de la nudité féminine, fût elle celle de nonnes dans la prime jeunesse?

La patte se lève pour riposter, patte lourde et griffue, peu courtoise. Mais un postillon Grand Ducal caracole au milieu de la petite troupe et tend un pli au vicomte... aussitôt lu d'une mine qui s'assombrit rapidement.


- Eh bien vous pourrez vous passer du parrainages de vos amants ducaux, réels ou supposés, le Grand Duc m'autorise à m'abaisser à vous faire entendre raison en vous rossant de belle manière. Qu'il ne soit plus jamais question de moi dans la disparition de ma soeur par votre bouche.
Allons, battons nous!

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Cymoril
Groumpfff !!

Lâché aux dernières insultes du vicomte. Elle fulmine la petite fourmi, prête à lui faire ravaler chaque insinuation douteuse sur sa moralité.

Se battre ?
C'est ce qu'elle a déjà commencé à faire en lui en collant une sur le museau. Il faut dire à sa décharge que le combat à mains nues est une première pour elle.
Son ordinaire étant plus bucolique en général, sur un coin de route désert, ou sur un champ de bataille quelconque, mais toujours le fer en main et avec l'idée de sauver sa peau.
Et là, il ne s'agit au demeurant que de crever un abcès douloureux sur la disparition d'une personne chère.
A tous deux.

Bon.
S'il n'a compris avec la première torgnole, réitérer avec plus de poigne. Ou l'uppercut bien senti dans le menton tendu qui la nargue.


Alors, damelot ?

On se sent toujours d'attaque ? Ou on préfère battre sa coulpe dans la disparition d'Harlem ?


Magnanime la brunette en lui offrant une dernière occasion de se retirer.
Tout en restant sur ses gardes, craignant fallace du garol.^^

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Attila_caligula
Quelques étoiles dansent devant lui quand le petit poing le frappe au menton. Douloureux et même vexant. Le vicomte secoue la tête.
- Agrippine! Elle s'appelle Agrippine!
Veste et ceinturon tombent au sol. Comme il est facile de la rejoindre dans la colère, il suffit d"évoquer la femme qu'il attend depuis 6 mois...
- Andouille!
La Fourmi le regarde un instant surprise.
- Pas vous! Bon on prend le thé ou on se marave?

Elle est plus petite, menue, ça va être du gâteau. Sans être un colosse, le leu a une allonge respectable au bout de bonnes épaules. De quoi se sentir en confiance, même se permettre une certaine galanterie?

- Allez y, envoyez! Le mieux que vous pouvez faire" dit le vicomte en faisant signe à la Fourmi d'entamer les hostilités. Fausse garde, oeil rivé sur ...

... jolis tétons! et dressés en plus...

_________________
Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Cymoril
Mais c'est qu'elle en deviendrait vexante l'asperge vicomtale là...

Résumons. Une torgnole, un uppercut et le voilà qui demande à ce qu'on se batte. De quoi agacer une Fourmi ça.


Humpfff...

D'accord, cela n'est ni productif, ni à classer dans les annales d'un quelconque précis de dialectique. Mais à ce moment précis, elle a comme un blanc, juste avant le rouge.

"D'accord. J'ai voulu la jouer soft. Tu veux la jouer hard, on va la jouer hard alors." Oué, ça cogite dur dans la caboche de la brunette.
Qui se recule doucement pour prendre de l'élan et s'élance vers le filiforme dans une espèce de course qui inspirera plus tard les plus grands adeptes du ballon ovale, fonçant droit dans le buffet du vicomte.
Reste plus qu'à espérer qu'il n'ait jamais vu de corrida de sa vie.
Une ultime réflexion lui vient en tête avant l'impact, au sujet d'un casque qu'il eut été bon d'avoir au cas où...

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--Le_sergent_bourgogne


Voilà que ça le reprend! Le maître du sergent Bourgogne veut de nouveau en découdre, et avec une donzelle comme de bien entendu! L'homme d'arme passe une pogne épaisse comme une côte de boeuf sur une blessure encore douloureuse, là où la lame du Leu le mortit presque, il y avait près d'un an. Naguère c'était la virevoltante Crochette, aujourd'hui la ténébreuse Cymoril.
Cette dernière ouvre le bal d'une gifle retentissante.

- HARDI MON VICOMTE! Après cette calotte, la Fourmi doit être à...
L'homme d'armes reste bouché bée comme la petite bonne femme colle son poing jsute sous le menton du Grand Leu, qui en reste un peu pantelant.
- ... l'agonie...
St pardoux n'est pas à terre mais le sergent regarde le preneur de paris avec regret. Avant de se reprendre et de s'époumoner:
- HAUT LES COEURS MON VICOMTE! Il n'y a plus qu'à cueillir la donzelle et ce soir elle gémira sous vos...
Une nouvelle fois la mâchoire couturée reste pendante, Cymoril a pris de l'élan alors que son adversaire accusait le coup et voilà qu'elle fonce tête baissée vers la ventrière du Poilu.
- ... caresses..." Bourgogne attrape l'organisateur des paris d'une poigne d'acier et l'apostrophe avec du meurtre dans la voix: "Hep toi là bas, te sauve pas avec mon bel or! Je change mon pari et mise le toutim sur la demi portion en noir...
- Impossible mon Capitaine!" couine le vilain. "Plus de pari une fois le combat lancé! C'est la règle!
Azincourt n'eut pas d'effet plus dévastateur sur la physionomie d'un homme. Bourgogne songe un instant au suicide puis se retourne avec la véhémence d'un Berserker nordique:
- TUE! TUE! TUE! HARO! ESMOIGNEZ! EVISCEREZ! TREPANEZ! ... vicomte...
Sur la lice, les deux pugilistes ont roulé dans la sciure et la poussière, griffant, mordant, crocs contre mandibules, grognements contre sifflements. Ce n'est plus un combat, c'est une empoignade de chiffonniers. Le sergent dépité se passe une paluche sur son front moite, mais affiche pourtant un petit sourire quand il note que l'Ysengrin pose la patte là où d'ordinaire on ne pose que le regard; droit chèrement acquis si l'on en juge par le coquard qui défigure maintenant son profil carnassier. Le petit chaperon noir est une vraie furie!
- LA CUISSE MON PRINCE! Elle l'a par trop légère, il faut lui entraver!" Qu'il l'ait entendu ou non, le Leu ouvre une large gueule et mord à belles dents la cuisse incriminée, l'empêchant d'amener un genou assassin vers les bijoux de la famille Ysengrin.
- Oooouh!" grimace le sergent comme s'il ressentait lui-même la morsure, avant d'écarquiller les yeux: la vesture de l'Insecte commence à révéler de larges pans de son anatomie... gracieuse et alléchante.
Bourgogne comprend alors mieux l'appétit de son maître et lève un poing rageur en s'égosillant. La prochaine fois, il emmènerait une écharpe aux couleurs de St Pardoux!
Cymoril
"Chouette il a amené son fan club en plus..." Toujours partagé entre ses petits débats intérieurs et le combat plus réel.

Mais c'est qu'en plus ça déconcentre. Et elle mange une mandale lorsque par mauvais réflexe elle tourne la tête vers le hurleur.


Aoutch...

Sa joue devient cuisante.
M'sieur l'arbitre, ça compte pas, y'a déstabilisation par le public là.
On se reconcentre... Vite, si possible.
S'en suit l'empoignade qui ne ressemble plus en rien à un duel pour l'honneur mais tient plutôt de la rixe de fin de soirée. Sauf qu'en général les combattants n'en profitent pas pour peloter leur vis à vis.


Ruffian !!

Esmoignez et j'escollie !


Nan mais ! Torgnoles qui volent, brassent l'air, alors qu'ils roulent au sol dans une scène d'une violence extrême.^^
Jusqu'à ce que le Leu, perfide entre les perfides, ne lui assène une terrible morsure.


Aïeeeeuhhh !!
Mais vous vous battez comme une vraie donzelle ma parole...


Et le pire restait à venir après la charge, la roulade et la morsure. Le leu foleye, et non content d'avoir abîmé ses braies avec ses crocs, le voici qui déchire sa chemise risquant de dévoiler...
Le geste de trop.
Ultime ressort, la jeune furie s'emporte à son tour, bascule et se retrouve sur lui, non sans un sourire satisfait du à la position de force dans laquelle elle se trouve, enfin jusqu'à ce qu'elle réalise qu'il profitait magistralement de la vue offerte par son vêtement en lambeaux. Joignant les deux mains pour lui asséner un dernier coup sur le crâne, et voilà le vicomte parti dans les bras de Morphée.


Nan mais...

Oubliant l'espace d'un instant sa mise fort peu convenable, elle se penche à l'oreille du sonné pour lui glisser un J'ai gagné..., avant de se relever, refermant ses bras écorchés sur les pans pendouillants de sa chemise et regagner en boitant le coin où elle avait laissé ses affaires et se couvrir de sa cape.

Après une brève hésitation, quelques pas en direction de Bourgogne, un air menaçant au visage, mise qu'elle peine à tenir longtemps, et c'est donc en souriant qu'elle finit par lui dire :


Allez ramasser l'Ysengrin... Et quand il sera plus vif, je le visiterai, avec jambon et grand cru en gage de trêve.

Premier duel du genre rondement mené, coûteux en frusques mais elle a les moyens, une morsure qui guérirait bien rapidement. Le reste.. est une autre histoire.
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