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[RP] Allez allez fureur

Saluzozette
Saluz se mordait les lèvre en jurant intérieurement contre sa maudite envie de faire la cuisine quand soudain, un cuillère en bois apparus devant son nez. Elle regarda ses sauveuses, et attrapa la manche de la cuillère avant de tourner, un sourire ravie sur le visage.

Elle regarda avec curiosité la flamande sortir une drôle de tubercule de son sac.

Qu'est ce que c'est ?

Et voila, curiosité maintenant... C'est pas vrais d'avoir autant de defaults dans une si petite tête... Se remettant a touiller avec force, Saluz replongea dans la préparation. Avec un peu de chance, la flamande lui en donnerais un peu... Mais la chance n'était pas souvent au rendez-vous pour Saluz, elle était même totalement absente de sa vie jusqu'a la rencontre de cette troupe de soldats. Mais peut on appeller ça de la chance ?

En tout cas, Saluz se garda bien d'en demander un portion. Pourtant sa sentait drôlement bon... Mais touillant, touillant sans relache, Saluz ne pipait mot. Pas besoin de paraitre en plus mal élever. Déjà qu'elle inspirait plutôt la pitié a tout ceux qu'elle croisait...
Felina
Bon bah elle la reconnaît de nouveau, c’est toujours ça de gagné … Et l’interrogatoire en règle de commencer, mais la Rastignac laisse la rouquine parler, se contentant de sourire en coin et ne répondant à aucune de ses questions. La chance semble définitivement de son côté, car la gamine qui vient de la faire repérer capte soudainement toute l’attention de Domy.

La Féline en profite pour glisser sa dague dans son fourreau. Pour l’instant tout danger semble écarté. Mais soudain elle interrompt son mouvement, la main se crispant sur le manche en corne lorsqu’une voix masculine se fait entendre dans son dos. Se retournement aussi sec vers son origine, elle découvre un homme d’assez forte stature qui la pointe du doigt. Froncement de sourcils, son visage ne lui est pas inconnu. L’fameux Thoros dont le nom lui évoquait un vague souvenir ? Peut être … En tout cas lui semble la connaître puisqu’il cite aussi le nom de son ancienne compagnie. T’affole pas mon gars, j’suis pas en mode recherche d’emploi de mercenaire … j’ai déjà donné merci. Mais l’homme ne s’attarde pas, et comme un pigeon s’effondre lamentablement à ses pieds, déjà il tourne les talons, la confiant aux bons soins de la rousse flamande. Ouf, elle n’aura pas à lui dire que de Zoko il n’en est plus question. Pour une fois, le fait qu’il la pense comme faisant encore partie de cette troupe l’arrange totalement et lui donne un prétexte pour se joindre momentanément à eux. Qui eut cru que son ancienne troupe puisse encore lui être utile ?

La lame est finalement définitivement rangée. Une seule envie maintenant qu’elle sait plus ou moins à qui elle à faire, se barrer de là, rejoindre son fils et continuer sa route vers le Sud. Pourtant sa curiosité la titille toujours autant, et elle ne peut s’empêcher de se demander ce qu’ils font tous là, et dans quelle aventure la rouquine s’est embarquée. Alors elle se compose un sourire de façade, et un air le plus aimable possible, quoiqu’elle ne soit pas douée pour cela et hoche la tête lorsque la jeune femme l’invite à dîner.


Heu … bah … Pourquoi pas goûter mais … J’vais pas m’attarder hein …

Je ne suis pas seule … Non, ne surtout pas lui dire que son fils l’attend non loin avec les chevaux. Elle ne sait pas vraiment qui ils sont et ce qu’ils fichent ici, alors autant les laisser ignorer qu’elle est accompagnée d’un enfant. Mieux vaut se la jouer discrète et gagner un peu de temps, pour trouver un moyen de s’échapper de piège à rat dans lequel elle pense avoir mis le pied.

J’ai une longue route qui m’attend … Mais dis moi … T’m’as pas répondu … C’qui tout c’monde … Faîtes quoi ici ?

Comment ça elle pose les questions sans répondre à celle de la rouquine? Bah vi, l’est comme ça la Féline que voulez vous ? On ne la refera plus.
_________________

A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Vassilissa
[Perchée sur une branche, le long de la route]

Le soleil s'était levé sur la campagne blafarde, ouvrant le bal à une nouvelle journée de débauche. Les toiles bariolées, les roulottes branlantes avaient repris la route. Les chevaux un à un s'égrenaient dans le bois.
Perchée dessus une branche, la Blonde concentrée comptait chaque équipage.


- Trois, quatre...

Elle marquait l'écorce au poignard à chaque passage d'une nouvelle recrue. Là, c'était deux bonnes femmes avec un gamin. Là, un vieux croulant. Là c'était le clébard de la veille, avec dans les crocs un bon morceau de jambon. Chanceux.
Elle gratta sur son trait, les chiens ne comptaient pas.
Le groupe qui s'avançait était des plus bruyants, chassant sur son passage les oisillons des bois. Les rires des damoizelles grimpaient en trémolo jusqu'aux nuages gris, donnant au pâles soleil des allures d'astre vrai.
Au milieu de sa cour, le coq se pavanait.
Juste Dode...
Thoros l'avait prévenue, mais le voir ici-bas relevait d'autre chose. Elle ne s'y attendait pas. Pas aujourd'hui, pas maintenant... Et depuis quand était-il là ?
Perdue dans ses pensées, elle laissa passer quatre ou cinq soldats.
Drannoc était d'jà là.
Discret, contemplatif... et si bien entouré.
Etaient-ils encore seulement liés, eux qui s'étaient mariés devant un dieu unique auquel elle ne croyait plus guère ?

- Onze, douze...

Elle haussa les épaules. À quoi bon continuer de compter, maintenant qu'elle avait perdu le fil ? Se penchant vers la route, elle gueula à un gamin qui passait son message pour le général :


- Quarante-douze, l'Ancien, quarante-douze !

Le mouflet détala, et elle s'accorda une minute de répit. Le cours pris par les évènements ne lui disait rien de bon.

- Il manquait que ça...

Elle dégringola de l'arbre avec souplesse, pour atterrir aux côtés d'une roulotte qui ne ralentit pas. Zalem et sa rouquine étaient en marche, ça faisait deux de plus. Elle sourit. Inutile de se faire trop d'mourron au sujet de Drannoc. Bientôt, ils seraient trop nombreux pour qu'il la remarque.
Et fière de cette remarque, elle emboîta le pas à l'armée déjantée, qui partait vers Saumur.
Domy11

Si elle croit qu'elle la voit pas venir avec ses gros sabots....
De l'eau a passé sous les ponts depuis les Flandres et Domy n'était plus depuis longtemps la jouvencelle naïve et craintive de l'époque.
Felina avait beau tenter de jouer les civilisées,on sentait à vingt lieues à qui on avait à faire..et avait l'air de tout sauf d'une personne sincère et désintéressée.

_Si t'as des questions à poser....Fallait l'faire quand y'avait Thoros...quoique ..j'me d'mande si il t'aurait dit qu'equ'chose...
_Pour l'heure j't'ai juste d'mandé si tu voulais goûter .....
_Si t'as pas faim...Y'en a qui demanderont pas mieux....Hein la môme???"


Son regard est revenu sur sa bénévole qui touillait toujours avec application.

Personne ne semblait vouloir se manifester...

"Qu'est ce que c'est ?"

Les mains sur les hanches Domy espéra l'éventuelle arrivée d'un Spadassin..Ou du moins de son époux...Mais,à croire qu'ils roupillaient tous....
Bon.....Ben c'était pas la peine de se casser le C..

"Ce que c'est??? et ben ma p'tiote ..c'est c'que t' aurais jamais imaginer goûter un jour....."


Elle contemple le petit bout de femme crasseux qui lui fait face,cuiller à la main,se donnant bien du mal pour la satisfaire alors qu'elle ne la connait même pas....
Ignorant derechef la Féline et ses airs de conspiratrice,elle ronchonne pour elle même.

Voui....cette gamine fait tout pour lui plaire.....
Et ceux qu'elle connait....Pour qui elle s'est décarcassée....Ils bronchent même pas...
Sortent même pas de leur torpeur....Ni de leur tente....

_Allez tous vous faire foutre....

Puis se tournant vers la gamine:
_Viens là toi ..On va se faire un repas de reines toutes les deux...Tant pis pour eux...
Assieds toi là.."


La spadassinne tapote le tronc d'arbre qui lui sert de siège et attrape une écuelle dans ses affaires ,puis débarrasse la petiote de sa cuiller qu'elle plonge dans la préparation en touillant une dernière fois énergiquement.

_"Viens j'te dis....Aie pas peur ..j'vais pas t'manger....T'as qu'la peau sur les os....
Pis ça c'est bien meilleur..
Viens là..."


La rouquine sort sa dague et découpe une large tranche d'une des miches qui lui restent puis étale un peu de sa préparation dessus,respirant le parfum qui s'en dégage.
Se tourne vers la môme qui semble sidérée de ce qui lui arrive et lui tend la tartine royale qu'elle vient faire en souriant:

_"Goûte moi ça ...Tu m'en diras des nouvelles....
T'inquiète......ils s' bougent pas....On va pas attendre qu'ce soit cramé....Ce s'rait un crime..
Vas y...Mange....."


Elle la regarde mordre dans la brouillade goulument et songe encore une fois à sa fille.
Qui est cette gamine?
Que fait elle là..Seule...Sale....Affamée...

Rien à faire.....Elle peut pas rester insensible à la misère surtout quand ça touche à des gamins...
_"Tu fais quoi par là toi?
_T'es toute seule?"


Puis contemplant la frimousse barbouillée qui la regarde:
"Alors???
C'est comment??
C'est bon??"

_________________
Fabrizio05
A l'arrière ou à l'écart...A vous de choisir!


Quatre heures...
Quatre heures à attendre, un temps interminable à patienté, ce qui n'est pas son fort.
Quatre heures à fixé ce lacet, ce collet. Un peu à l'écart, regardant une hypothétique venue de sa victime.

Quatre heures accroupi , à se demander si il ne fait pas plus tôt ses besoins à l'écart de toute civilisation qu'à regarder que ça foutue victime vient se jeter dans ce collet.

La vache le temps passe doucement, il a vu le soleil à son zénith, le laissant le frapper des ses rayons brulants. Oh le coin aurait du le protéger.
Petits arbustes et végétations en abondance, ben non pas même ça. Il a du faire son piège dans le passage au vue d'anciennes traces de pas d'un animal qu'il reconnaîtrait entre tous.

Les perdrix ?!...Il s'en fou. Pas assez à bouffer dessus.
Les lapins ? !...surtout pas, animal doué pour paraitre gentil; avec son pelage soyeux, ses yeux si doux.
mais à la vérité un animal douer d'une vitalité, d'une rage et d'une envie de sang.
Caresser la lui truffe et vous perdrez le bras , réponse aussi sec de cet animal sous vostre mansuétude.

Non il est là pour son régal, son délice, son Nirvana, son coït...le chat.
Met délicat. Sublime régale pour les papilles averties. Summum de l'extase culinaire.

Et qui n'a pas gouter à un chat rôti à la broche ne peut pas savoir.
Qui n'a pas gouter au chat au miel et olives ne sait pas ce qu'est la grande cuisine.

Mais Bordel quatre heures qu'il attend, laissant le soleil le bruler, n'esquivant point de gestes pour chasser les mouches qui se posent sur lui et sur son visage. Le confondant surement à une bouse.

Il en a plein le fion d'attendre. Maudissant ce foutu animal de pas se présenter, de pas se laisser prendre.

Fabrizio regarde avec une colère et un dégout son collet se balancer au grès du petit vent accroché à une branche d'un petit arbre.

Il le maudit et sens son impatience le lâcher, si un neuneu ou un boulet vient à passer par là et lui fait remarquer dans quel position il se trouve.
Juré il l'étrangle de ses mains, laissant ainsi sa rage s'exprimé.

Mais non il en à ras le c...;Il voit que sa suffit, bon la faim ça à du bon mais là. Il risque de mourir d'ennuis à attendre inutilement. Et son ventre gargouille trop.

Tant pis , Fabrizio se lève regarde une dernière fois son collet et lui tourne le dos définitivement.
Mains dans les poches des ses braies, épaules rentrées, renfrogné comme ce n’est pas possible.
Grommelant des phrases inaudibles mais qu'une oreille perceptible pourrait entendre comme....

Foutu chat..j'ai faim Bordel!!... foutu pays...fait soif...Foutu Curetons...vais leur foutre sur la tronche vont voir...Vont voir tous ses conno.
Grattant de ses talons de ses estives le sol, cognant parfois de la boite de ses bottes contre un caillou posé sur son chemin.
C'est ainsi qu'il rentre, sa besace vide, aussi vide que le cerveau d'une femme. Enfin une femme blonde, ça sa serait le pompon.

Refusant le salut des gardes en factions, à voir sa tête des beaux jours, vaut mieux pas le contrarier le Fabrizio.

Il avance mort de faim vers leurs campement, vers le coin où il à laisser sa fureur rousse vaquer à ces occupations de bonne femme.

Il s'approche et s'écrit aussitôt l'apercevant près de buissons, assise avec une inconnue près d'elle et une autre qui lui dit quelque chose.
Il n'a pas peur pour elle si l'une venait à broncher Domy saurait quoi faire.
Un bon bourre-piffe ça calme, voir 30 centimètres d'acier dans le buffet ça clos les débats surtout si ça tourne pas à vostre avantage.

Et oui dans la famille on est comme ça, les palabres pas pour nous. Les discutions de philosophie ont les laisses aux penseurs et aux chieurs , enfin surtout aux derniers.

On est bien gentil mais faut pas nous embrenés.


Oh amour y a un soucie?
.Lui dit il tout en continuant à s'approcher le regard un peu suspicieux.


Pikka
Vautrée dans un coin du campement, Pika observait les allers venues de chacun.

De la chasse aux oeufs aux vociférations incompréhensibles de l'ancien, elle écoutait et regardait tout, calée contre un arbre.

L'irruption de la gamine crasseuse et d'une femme inconnue ne lui échappa pas de même que l'escalade du toit d'la roulotte.

Avançant d'un pas en direction d'ladite roulotte, elle laissa échapper quelques douces paroles :


" saloperie de houppe qui s'accroche partout ...." tandis qu'elle restait une fois de plus retenue par un branchage.

Fatiguée d'sa marche, affamée par les odeurs de cuisine qui semblait somme toute mangeable, elle se dirigea vers les marmitons improvisés.


"et vas y qu'ça touille et qu'ça retouille ! c'doit êt' bon là ! s'fait faim !"

Elle finit par arriver d'un pas nonchalant vers la marmite et attrapa une miche de pain, s'en coupa deux bonnes tranches.

Elle tartina généreusement les tranches de pain de la fameuse "brouillade" dont Domy vantait les mérites et gromellant un merci rapide, elle se dirigea vers la roulotte, gueulant d'en bas :


" hep Zalem !! t'partages ta bouteille ! j'partage ma pitance !"

Tout sourire, elle attendit une réponse du brun toujours perché.
Saluzozette
Quoi ? Comment ? Pour moi ?? Saluz regardait la flamande avec des yeux ronds. Elle hésita un peu puis attrapa la tartine. Elle mordit dedans et fahit s'étouffer. C'était trop bon ! Une bouchée, puis deux, puis trois et de plus en plus vite.

Aux questions de la flamande, Saluz baissa la tête.

Je... je vous suivait... ça fait trois jours... les soldats laisse toujours de la nourriture derrière eux... Et c'est justement la nourriture qu'il me manque... Oh non je ne suis pas seule ! Il y a Rio !

Saluz montra le gros chien du doigts.

Heureusement qu'il est là lui... Sinon je n'aurais pas donner cher de ma peau...

Saluz finit sa tartine et adresse un grand sourire a sa sauveuse.

C'est délicieux ! merci beaucoup !

Soudain, un homme et une femmes s'approchèrent. Saluz rentra la tête dans les épaules espérant passer inaperçus.... c'est pas gagner...
Domy11
C'était donc ça!!!
Domy contemple l'énorme tas de poils noirs hirsute qui l'avait débarbouillée quand elle s'était affalée en haut de la falaise.

Elle se souvint avec un haut le coeur de l'haleine de chacal qu'il dégageait et se mit à rire.
"Ben ça.....avec lui tu risques rien...L'a même pas b'soin d'mordre!! L' a juste à respirer devant l'ennemi....ça tombe comme des mouches..."

Pas eu le temps de dire "ouf" que Pikka s'était pointé..servie...Envolée...
Quelle bande de sauvages tout d'même..

_"Alors ça te plait hein?
Profite va...Mange tant qu'y en a...."


La silhouette de son homme se profile derrière le feu alors qu'elle tend une autre tartine à la môme.
Bon sang...c'est fichu...Le reste,elles en verront pas la couleur...Fab est là...et là où il passe...La bouffe trépasse...

Juste le temps de filer la tranche de pain garnie d'une épaisse couche à la gamine ,elle la repousse dans l'ombre en lui murmurant:
"Reste dans le coin....J't'ai à la bonne toi....J'aurais toujours qu'eque'chose pour toi et ton clébard..."
Et passant la main sur les cheveux sales et emmélés de Saluz elle bougonne:
"Et si on t'cherche des noises...Viens là ou dis qu't'es avec moi...
Dis bien Séléna....Hein?"


Bon...l'est temps d's'occuper du fauve.....Le v'la qui s'approche en humant la tambouille d'un air circonspect..
"Tiens .....Mais ne serait ce point mon cher et tendre que voici voila?"

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Fleurinne
[quelques jours auparavant]

Ha, enfin le départ ! Vite, vite !! Elle rassemble ses maigres affaires et se met dans les rangs.. Quoi y'a pas de rang ? Oui ben elle est dans la colonne, elle joue un peu des épaules pour se faire une Tite place et regarde le beau monde...
Soldat, père, maire, gamin, cuirasse et sans cuirasse... Le tout formait une colonne très hétéroclite, guider par un chef 'd'orchestre' pour le moins surprenant... Ho déjà une pause pipi ? Hann nan il fait semblant de chercher sa route pour voir si tout le monde suit.. le mot d'ordre 'Suivre" ça Fleur l'a bien capter "suivre, suivre, suivre"

Elle regarde la grande étendu d'eau qui est en permanence en mouvement, les vagues s'écrase sur le sable, alors ça elle veut le voir de près.. Ni une ni deux elle quitte les rangs et cours comme une donzelle sur les rochers... le vent souffle, les vagues se fracasses sur le bord des rochers recouvrant au passage Fleur, elle s'en fout, s'en est presque enivrant...

La savoyarde n'a pas beaucoup de neurones en place, remarquez un peu normal pour une montagnarde.. le manque d'oxygène qui irrigue bien son cerveau.. mais là, elle s'en prend plein la tête de cette iode, Elle en prend tellement qu'elle en a jusqu'aux bout des doigts de pieds mais ça la rend pas plus intelligente hein.. Tout ça c'est pur mensonge... Cretine des alpes elle est et crétine des alpes elle resterait et pis ça l'arrange bien.

Après cette petite escapade, Fleurinne suit les traces laisser par les chevaux et les roues des charrettes.. pis sont pas trop discret donc elle les retrouve assez facilement.. première nuit, premier dressage de tente. Elle s'emmêle grave avec le tout, rhaaaaa mais c'est quoi ce truc a la con... coup de pied dans la toile et elle se barre ailleurs, dormirait comme ça, rien a cirer de leur toile. Erfff mine de rien elle observe comment font les autres.. la vie en communauté ça s'apprend hein. Faut se fondre dans la masse, faire corps avec le groupe, apporter son tit truc personnel.
Mais pour l’instant, elle reste en retrait… et observe et…
Vassilissa
Saumure.
C'était salé et poisseux, et ça collait aux vêtements. Avec une vague odeur de poisson pas frais... La narine de la Blonde frissonna de dégoût, et sa main tâtonna le pavé mouillé. Mouillé ?
En grognant, la capitaine ouvrit un œil. Où avait-elle atterri ? Elle se rappelait avoir pris la route la veille, mais cette... cellule ?


- Oh nan... Par tous les Dodes...

Elle se releva et fit le tour de la pièce. Deux mètres sur deux, un petit tas de foin humide, et ce qui ressemblait à un fracas d'écuelle.
Elle se gratta la tête, et puis la cuisse droite. En plus, il y avait des punaises. Elle soupira. La taxe...
C'était une histoire de taxe. Hier, ils étaient arrivés à Angers, et elle avait les poches vides. Misère...
Le douanier avait été on ne peut plus désagréable. Maintenant, elle se rappelait. Les gardes l'avaient jetée là comme une vulgaire trainée, à grands coups de pieds aux fesses. Sa fierté était d'ailleurs toujours en convalescence...


Sots murs.
Allait-elle passer la journée là, à attendre que Thoros vienne la chercher avec des fleurs ?
Elle donna un violent coup de pied dans la porte, et écouta le vacarme s'échapper dans les couloir. Un gros soldat, tout essoufflé, pointa le nez par l'entrebaillure :


- Ho là mam'zelle... Faut pas vous énerver comme ça... Z'êtes prête à sortir ?

Elle grogna et le bouscula, pressée de retrouver le grand air. À ses protestations, elle adressa son sourire le plus charmeur, avant de récupérer son épée et son bouclier. Et, tranquillement, elle sortit et reprit le chemin de la taverne la plus proche. Elle avait une nouvelle aventure à raconter... Elle poussa la porte.

- Pfffffffffff Zalem, Thoros, vous d'vin'rez jamais...
Fabrizio05
"Tiens .....Mais ne serait ce point mon cher et tendre que voici voila?"

Toujours mains dans ses poches ,maugréent plus que râlent contre l'injustice non pas du monde mais du sien , les épaules rentrées et la mine renfrognée;Fabrizio s'approche de sa femme qui prépare un je ne sais quoi.

Mais ce fumet, cet odeur ,mais c'est de la tambouille ?;non de l'omelette ?
Ben oui de l'omelette à voir ça de loin, il se passe sa langue sur ses lèvres craquelées et se permet de dire d'un ton de voix ressemblant plus à une colère refrénée qu'à une déclaration d'amour.


Oui ben ton cher et tendre tu sais ce qu'il dit ?...
Marre...Oui j'en ai marre,ras le fion.


Puis comptent sur ses doigts difficilement et avec précaution, Fabrizio rajoute en brandissant 4 doigts vers sa femme triomphalement.


Oui ben j'ai passer 4 heures au soleil pour des prunes, oh j'aurais pu avoir un hérisson en guise de récompense pour mon dur labeur.
Mais voilà y a un abrouti dans le royaume qui me vire tous les Tziganes et qui refusent que l'on boit du Rhum.Alors que dalle pour mes plats préférés.

Alors M... moi j'en ai marre...Fini les Djobi Djoba et autres guitares.

Moi veut du chat à mon souper.
Fini t'il de se plaindre dans des derniers ressemblants plus à une complainte morne ou à un caprice.Puis s'asseyant près de sa femme , il jette vite fait un coup d'œil à l'inconnue et dit à sa femme.

Tiens amour fait pêter une tranche de ton truc et si tu as un verre de roteuse..J'en veux bien.

Et dit moi...C'est qui la crasseuse là?
Saluzozette
Saluz obéit au doigt et a l'oeuil a la flamande. Elle se mit en retrait et observa la scène mine de rien.

Crasseuse crasseuse.... Elle fesait ce qu'elle pouvait ! Un rapide reniflage de dessous de bras et.... Oui bon, crasseuse ok mais c'est pas une raison pour le dire aussi fort et comme si elle était une moins que rien ! Saluz fronça les sourcils. Je suis aussi un être humain aussi.


Merci de faire attention à la taille de vos posts, ça fait plusieurs fois qu'on fait la remarque, sur d'autres topics ou celui ci.

M.
Zalem
[L’toit d’la roulotte. Premier arrêt]

La lune pointait le bout d’son nez tandis que celui d’Zalem s’affaissait de plus en plus. Le rêve avait pris le pas sur la réalité. Il était à dos d’âne, armé d’une épée en bois, lançant un assaut furieux sur un château qui s’envolait à chacune de ses attaques. Il en était à sa énième tentative quand le château lança d’une voix puissante :

« hep Zalem !! t'partages ta bouteille ! j'partage ma pitance ! »

La bulle onirique éclata alors, ramenant les bruits du campement et l’odeur de brouillade aux sens endormis du jeune homme.

Il s’étira longuement, bailla aux corneilles, et chercha l’origine de cette interpellation. Rampant jusqu’au bord de son perchoir, il aperçut en contre bas, la blondinette que l’on nommait Pikka. Elle tenait deux tranches de pain qui semblaient tout à fait appétissantes.

Il sortit de nouveau la bouteille d’hydromel de sa besace et s’empressa de se rincer la bouche, asséchée par cette courte sieste.


« C’est déjà l’heure du p’tit dej’ ? ça a l’air appétissant c’que tu tiens là. »

Il tendit la main à la damoiselle.

« Allez file moi l’gueuleton et monte à bord, y a bien d’la place pour deux. »

Un sourire se dessina sur son visage endormi. Comment allait-elle s’y prendre pour grimper ainsi vêtue ?
Pikka
« Allez file moi l’gueuleton et monte à bord, y a bien d’la place pour deux. »

Ni une ni deux, Pika lui tendit les deux tartines copieusement recouvertes de brouillade.


" et bouffe pas tout avant qu'j'arrive !"
C'est qu'la confiance était toute relative quand il s'agissait de bouffe ou de picole ! Elle commençait à connaitre les lascars !


S'étant débarrassée des encombrantes tranches de pain ...restait plus qu'à escalader ladite roulotte. Observant la chose sous toutes les coutures, la blonde avisa une ouverture et leva la jambe afin d'y prendre appui tout en tendant sa main pour se saisir de celle de Zalem.

Un craquement sinistre se fit entendre et elle cessa immédiatement tout mouvement. Ce bruit lui signifiait clairement que sa houppe ne survivrait pas à la grimpette qu'elle s'appretait à faire et Pika reprit appui sur ses deux jambes.

Elle jeta un regard noir au perché qui, elle en était sûr, devait se gausser de ses difficultés.


"Purée va m'entendre l'glaçon ! " Mâle refoulé " qu'il a dit ! Pffff et v'là l'résultat à pu vouloir paraît Mâle !"


Pestant contre ledit glaçon, la blondinette n'en cherchait pas moins une solution, se disant quand même que ses vieilles braies étaient bien plus pratiques que cette houppelande encombrante !


"bon ben aux grand maux les grands remèdes comme on dit !"

Détachant son épée et son bouclier, elle fila le tout au brun qui la matait toujours l'oeil rieur, ce qui avait le don de l'exaspérer.

"tiens choppe ça au lieu d'te marrer !"

Une fois fait, elle ôta cape, ceinture, col, houppelande et chapeau, se retrouvant en bottes et haillons. Elle balança chaque guenille sur le toit l'un après l'autre et se trouva bien plus à l'aise pour grimper.

"bon alors ta main !"


La suite fut bien plus aisée et rapidement elle put rejoindre pitance et enfin .... bouteille !

Sous l'oeil gouaille du ténébreux, elle reprit ses frusques :

"t'permets j'me rhabille !"

Puis elle s'installa, choppa une des tartines, sortit un godet qu'elle tendit sans embages à Zalem, attendant qu'il remplisse sa part de marché.
Domy11
Ce camp,c'était vraiment chacun pour soi....Dieu (si jamais il existait )pour tous....

Ils avaient terminé la soirée autours du feu ,son "tendre" époux raflant le reste de brouillade et de tartines,ne laissant qu'un maigre crouton au chien affamé.

Le lendemain la route fut prise.
"On bouge" qu'il avait dit le "chef"

Vrai que leur troupe ressemblait à tout sauf à une armée...
Y'avait de tout...
ça tenait de la troupe de saltimbanques au groupe de pélerins ....Sauf qu'ils allaient pas vraiment vers Compostelle...

Les Spa se faisaient discrets....Mais présents....
Les spi avaient disparus,retenus par on ne sait quel scrupule de dernière minute qui les priverait de la joie de botter le cul des "autres".

La roulotte de Zalem briquebalait derrière ,apparemment il avait récupéré Pikka avec lui....Quelques mules chargées de réserves suivaient et Domy chevauchait son fidèle Shadow aux côtés d'un Fab plongé dans ses pensées qui ne devaient pas être réjouissantes au vu de la mine qu'il affichait.

Faim sans doute?

Elle avait repéré la gamine et son chien,planquée non loin de leur groupe,mais à couvert des fourrés.
Celle là avait dû en voir pour se montrer aussi prudente.

Fallait passer par la capitale et ça râlait sec sur le fait d'être encore obligé de payer une taxe..
Z'étaient tous fauchés et le manque d'action tapait sur tous les systèmes nerveux..

L'blond allait devoir être convaincant pour calmer tout ce petit monde qui traînait la patte en direction d'Angers...

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