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[RP] Allez allez fureur

Myrandha
La veille

Comme les autres spadassins, si, si il y en a quelques uns, Myrandha à passé la veille, pour ne pas citer les innombrables jours précédents, à trainer dans le campement de fortune. Enfin fortune … il faut le dire très vite, très très vite pour y croire. Ce campement en question ressemble surtout à un beau merdier plus ou moins organisé.

La jeune femme s’est trouvé un coin non loin d’un des feux pour passer la première partie de la soirée. Comme toujours elle choisit l’endroit le plus calme, loin des conversations de saoulards ou de râleurs. Connue chez les Spads pour son humeur de clébard enragé elle préfère éviter le plus possible les personnes qu’elle accompagne pour éviter que son franc parlé et son cynisme naturel ne déclenche une guerre prématurée.

A la nuit tombée Mindy s’est fait son petit repas, plutôt léger, une miche de pain plus vraiment fraîche accompagnée d’une rasade de vin pour essayer de faire descendre le tout. Pas satisfaite du tout de ce maigre crouton et pas vraiment gagnée par le sommeil elle prend la décision de partir à la chasse. Certaines partiraient à la chasse aux mâles mais elle non, c’est de la bouffe qu’elle veut. Fraîche, sanglante, abondante si possible.

Bien décidée à trouver de quoi faire plaisir à son estomac et par la même à son moral la jeune femme file vers Domy, laisse sa besace non loin et trace vers la campagne environnante avec juste un flambeau et une pelote de fine mais solide corde. Plus elle avance et moins elle entend les bruits du camp, du calme, elle adore ! Myrandha marche d’un pas léger, elle prend garde à faire le moins de bruit possible et garde son flambeau non loin du sol. Myrandha traque. Elle cherche les traces de passage des petits animaux que l’on peut trouver dans le coin, des lapins en priorité. Ce n’est pas la première fois qu’elle entreprend ce genre de tâche, elle sait que ce genre de bestiaux n’est vulnérable qu’à deux moments de la journée : au petit matin et à la journée tombante. Bon pour la fin de journée c’est aussi cramé que les buches dans le feu mais avec un peu de chance elle aurait des prises le lendemain. Une heure ou deux et ce n’est pas moins d’une dizaine de pièges qu’elle a mit en place aux endroits qui lui ont semblés stratégiques. Ceci fait elle regagne le camp et passe une nouvelle nuit à la belle étoile.

Au pti matin


On bouge ! Mandy encore dans son sommeil a bien du mal à intégrer l’ordre de sa Cheftaine. Comment ca on bouge ?! Pis par toutes les saintes bourriques l’est encore trop tôt pour bouger pour ne rien faire d’autre que se tourner les pouces. Tout en bougonnant mentalement la jeune femme se retourne sur sa pauvre couverture, prête à se rendormir pour n’émerger que bien plus tard mais pas moyen de fermer l’œil, trop de bruit. Finalement elle se décide à ouvrir les yeux, elle voit que le camp est étrangement actif, sur le départ. D’un bond Mindy se lève, remballe ses maigres affaires et file vers ses pièges de la veille. Bouger oui mais pas question de partir sans la bouffe, ah ca non ! Encore enfarinée elle tente de retrouver son tracé de la veille et la plupart de ses pièges, pas un grand succès, elle n’en retrouve que la moitié mais les prises sont bonnes, trois lapins dont un gros bien dodu. Avec un bon coup de bâton bien placé elle leur enseigne comment être de bons lapins bien dociles puis elle file retrouver sa lance, cherchant son Chef des yeux.

Celui-ci repéré elle l’interpelle


Hé Chef !

Sans lui laisser le temps de comprendre le pourquoi du comment elle lui balance le plus gros des lapins, souriante à l’avance de voir l’état de ses réflexes au matin. Elle en donne un autre à Domy et se garde le dernier. Avec les légumes qu’elle va emprunter en route Myrandha se lèche les babines rien que de penser au festin qu’elle va se faire le soir. En attendant elle prend la route avec les autres en se contentant encore ! d’un crouton de pain.
Fabrizio05
Misère et décadence ...Au soir même.

La jeune damoiselle ne lui avait pas répondue, restant cachée sans doute dans une ombre propice aux regards meurtriers qu'elle lui adressait.
Mais bon il s'en moquait, à vrai dire ça sera pas le premier ni le dernier regard qui voudrait non pas de son corps chaud mais plus tôt de sa panse lardée de coups de couteau.

Fabrizio assit, il contemple la tartine recouverte d'œufs et de cette chose noire et se met à le renifler.Mouais pas convaincu du truc.
Il passe le bout de sa langue dessus, le ramène à son fin palais et soudainement.

Un cracha se fait, regard furibard vers sa femme, cherche t'elle à l'empoisonner avec ce gout de terre ?

Mais c'est quoi ça ; S'écrit il en posant ses yeux sur sa femme.
Tu cherches à me tuer ?, et cette odeur on dirait un champignon tout moisi.

Délicatement il prend les choses noires qui ressemblent plus à des crottes de biques ou de mouton qu'à un met comestible. Les jettes au loin, loin de ses yeux et de sa bouche. Puis posant à la dernière bouchée un baiser sonore sur la joue de sa douceur rousse.

Fabrizio se lève, s'étire en baillant bruyamment et déclare tout haut.
Bon ben vais aller dormir. Après un vague signe envers la crasseuse qui se cache. Il s'en va d'un pas nonchalant vers leur tente, un brin apaiser après ce vague diné.


Splendeur et indécence...Au matin.


Tumulte et bruits ont décidés de réveillez un Fabrizio endormi en chien de fusil.

Et pis non, il n'aime pas les armes à feu, alors se trouvant un bras replié sous sa teste, une jambe repliée sur la couche; Une autre pendante au dehors, couché sur le ventre, un mince filet de bave s'écoulant doucement de sa bouche entrouverte.

Un œil s'ouvre devant ce bordel sonore et il s'écrit très vite.

Oh mais c'est quoi ça on peut plus dormir ou quoi ?
Retrouvant très vite la terre ferme, les pieds ancrés au sol suivirent très vite d'insanité de sa part devant un sol froid.
Fabrizio va au devant de tous ces fracas, enfin au devant faut déjà qu'il sorte de sous la tente et que le soleil si matinale ne l'éblouisse pas.

Et puis soudain c'est le drame !

Une Mandy toute pimpante, la démarche chaloupée à croire que si le faite qu'elle marche ainsi on pourrait la prendre pour le capitaine d'un bateau ivre sous fortes houles. Mais non elle est ainsi belle mais venimeuse. Enfin plus venimeuse que belle.

S'approche de lui et lui jette sans un bonjour, un sourire, juste un petit
Hé chef .Petits mots lancés comme ferait une catin vierge à son premier client, sans conviction.
Mais bon pas le temps de s'appesantir sur ça que déjà la môme lui envoi un lapin.

Un lapin ?...Nom de Diou un lapin.
Mais alors elle veut sa mort, sa déchéance, qu'il souille le fond de ses braies, qu'il a juste eu le temps de mettre avant de sortir en pleine air. A en dégouliner le long de ses cuisses ?

Mais il le prend pas au vol cette souillure; Fabrizio le laisse atterrir contre sa poitrine ensuite à ses pieds et se recule comme si c'était un objet démoniaque.

Et pose juste un regard lourd de menace et de revanche envers la peste se disant pour lui même qu'elle va le payer cher.
Saluzozette
la veille.

Saluz regarde avec des yeux globuleux le messire qui jette au loin ce que la flamande a préparer. Comment peut il faire ça ? C'était délicieux ? Le regardant de nouveau, la jeune fille se di qu'il ne devait pas tourner rond.

Mais pourquoi il a fait ça ?...

Grinçant dans sa barbe, Saluz regarde le reste de la délicieuse nourriture avec envie. Mais elle ne vas pas aller le ramasser ! A ça non ! Déjà qu'elle est crasseuse elle vas pas en plus manger les restes a même le sol. Mais voila son ventre qui recommence a faire des siennes. " Mais tait toi ! Arrête ! Je sais que tu a faim, j'ai comprit ! "

Se levant soudainement au départ de l'homme, Saluz se dirige vers la foret. Elle se trouve un coin tranquille, se roule en boule et tente de s'endormir. Elle est bientôt rejoint par Rio qui se frotte contre elle pour la réchauffer.

Au petit matin.

Hum....

Grimaçant dans son sommeil, Saluz se retourne. Qu'est ce qui ce passe ? Quelque chose ne vas pas... N'ouvrant pas les yeux, la jeune fille évalue la situation.

Déjà... Rio n'est pas là. En suite.... il fait froid. Non mais ça on en a rien a faire. Après... Y'a du bruit. Trop de bruit.
Soudain, ça fait tilt dans l'esprit de la jeune fille. Ils lèvent le camp.

Quoi quoi ??

Se levant a toute vitesse, Saluz a vite fait de rejoindre les lieux du vacarme. Ouf... Ils ne sont pas encore partit. Se cachant dans les fougères, Saluz observe et attend un éventuelle petit déjeuné.

A ! Voila l'homme d'hier soir. Et voila une femme, avec un... non, deux.... non trois lapins ! Des lapins.... Bien gras en plus... Saluz en a l'eau a la bouche. Et un pour la flamande, un pour la chasseresse et un pour... a ben non... Il le prend même pas. Il se recule et laisse le gibier dans la boue.

"Comment peut on faire ça ??" A cette vue, l'estomac de Saluz se révulse et la jeune fille n'obéit plus qu'a la règle de la faim.
Elle se précipite vers le lapin chétifs qui a ses yeux, a des allures de festin. Ce n'est que quand elle est entre la chasseresse et l'homme, le lapin dans les bras qu'elle se rend conte de ce qu'elle a fait.

Euh........... Il est beau le lapin !...
Sandy


[...Quelques Jours Auparavant...]

Saumur.

Sandy était proche du départ... Une dernier coup de poussière, de balai dans la taverne qu'elle aimait tant pour que quand son patron rentrerait lui même d'Angers, il voye qu'elle n'avait pas chômé...
La taverne fermée, elle rentra chez elle pour préparer ses dernières affaires pour prendre la route vers Angers... Sentiment de soulagement mais aussi de crainte... Elle s'était construit une nouvelle vie ici.. vie qui s'était retrouvé piétiné par le poids du destin.. C'était pour elle le temps de revenir à son premier amour.. Le combat... La bataille.. L'adrénaline.. Rien que d'y penser Sandy en frissonnait...
Elle posa les yeux sur sa petite merveille qui jouait avec son cochon en bois... Sa crainte c'était elle.. Sa fille de 12 mois qui ne se rendait pas encore compte que bientôt sa maman partirait au combat... Dur pour cette maman de laisser sa raison de vivre ici mais... elle n'avait pas le choix elle ne voulait pas lui faire subir les horreurs de la guerre... Heureusement, ses amis les plus chers seraient là pour prendre soin d'elle.. Chaque jour elle s'était promis d'écrire à sa fille pour que son amie Lulu puisse lui lire et lui préciser que tout va bien...
Affaires prête, Sandy câlina sa fille avant de la déposer à son amie qui tant bien que mal essayait de la retenir... de ne pas partir.. Mais elle était résignée, elle irait combattre auprès de ses nouveaux compagnons... sa nouvelle famille qui pour certains l'avaient accueilli les bras ouverts... Elle leur devait cette bataille..
Sans regarder en arrière, pour pas craquer, Sandy chevaucha son fidèle destrier et parti au galop direction Angers...


[...Le départ...]

Sur les chemins.

Les troupes étaient sur le départ.. Sandy était excitée à l'idée de partir combattre aux côtés de ses nouveaux amis... Elle remarqua pleins de nouvelles tête qu'elle ne connaissait pas et espérait que sur le chemin elle aurait plus de temps pour faire leur connaissance..
Le premier contact était toujours plus difficile pour elle... son coté solitaire était encore souvent présent... Mais il fallait qu'elle apprenne à se socialiser bien qu'elle n'avait rien contre les échanges ^^
Un peu en retrait, elle se contenta d'observer écoutant ce que disait les uns et les autres pendant qu'ils marchaient en direction de la bataille..
Tous avait une personnalité, un caractère bien à lui... Un groupe enrichissant & solidaire au premier abord.. Tous fidèle au grand et vieux Thoros qui par son allure et sa prestance était déjà digne de respect...

Touchant le pommeau de son épée, elle sourit impatiente... Elle allait pouvoir montrer l'étendu de ses talents, son maniement de l'épée.. Pendant plusieurs jours, elle s'était entrainée dans un petit bois à l'abri des regards pour ne pas perdre la main... Ca allait être la raclée du siècle ! Elle en était persuadée.. Ils avaient tous le mental, la niak de tout détruire sur leur passage, Sandy la première...

Elle regarda droit devant elle, le regard franc et sure d'elle, sourire en coin..


"Ca va saigner..."

_________________
Thoros
[Mode Modo novice ON]
Bonjour, édité car le HRP dans le RP n'est pas autorisé, qui plus est aussi les smilies (interdits dans le RP hein). Si vous souhaitez mettre au courant des joueurs, préférez le MP. Un coup d'œil dans les règles d'or vous aideront à y voir plus clair. Merci de votre compréhension et bon jeu !
'Nouche
[Mode Modo novice OFF]


Quelques jours plus tard, l’armée decadente se retrouvait à squatter la capitale Angevine..non sans une legere méfiance de la part du duc..Allez savoir..
Tandis que Vassilissa decouvrait les joies du vagabondage et se faisait de nouveaux amis fort sympathiques
Thoros etait plongé dans ses comptes,un peu songeur.
Il comptabilisait environ 1500 ecus de perte seche depuis le début.
A ce rythme là sa risquait d'être douloureux, vivement que les caisses soient renfloués..
D'un autre coté, plusieurs questions le taraudait et quelques reponses obtenues le preoccupait bien davantage.
Il decida de laisser ces reflexions en veilleuse, eprouvant un soudain besoin de se detendre..
Pour ce faire, la meilleure idée qu'il eu fut de chercher quelle arme il devrait utiliser sur le champ de bataille pour en imposer.

C'était un bordel innomable dans la tente "quartier general"
Quelques meubles piteux avaient eté recuperés dans la decharge à l'exterieur de la ville comme une table basse bancale, un trepied inconfortable, un ratelier cassé..et même une paillasse usé jusqu'à la corde qu'ils avaient rembouré au préalable.
Thoros s'ecroula dessus d'ailleurs
Autant en profiter puisque bientot les meubles seraient de toute façon rendus à la nature.
Thoros balaya la tente du regard

Une arbalète..jamais testé..mais ça aurait une sacré gueule..longue portée pour atteindre les remparts tout en restant soi même hors de portée..une precision absolue..
En même temps Thoros avait l'habitude des arcs, il essayait de s'entrainer regulièrement..et l'arbalète un peu frustrante ne pourra jamais remplacer cette agréable sensation de contracter ses muscles et sentir la corde se tendre..se tendre..puis entendre la fleche filer en sifflant..
Allez on reste sur l'incontournable..
Et puis niveau cadence de tir y'avais pas gravure (photo) rien ne remplace l'arc..
Le sol était jonché de parchemins divers et de cartes strategiques,
dans un coin autour du ratelier inutile s'entassait des armes en tout genre, son regard s'y attarda.


Une hache ? Rien de mieux pour le coté barbare quand il s'agit de foncer dans le tas en beuglant..
Mais l'allonge était moins longue que pour une epée..et le geste beaucoup moins elegant, faut avouer.


Soudain emergeant du capharnaüm il vit le joujou de ses reves.
Après un effort heroïque pour se lever il s'en empara et instinctivement, il porta un coup dementiel sur la table qui se pulverisa en mille éclats dans un immense fracas.
Il en resta ebahi..L'arme était lourde mais on l'avait bien en mains, les mouvements pour la manipuler etaient lents mais la force d'impact immense..ça ça semerait le desordre parmis les rangs ennemis..
Non ce n'était pas un iguane géant empaillé comme vous le pensez certainement mais bel et bien une masse d'arme demesuré..
Du fer clouté herissé de pointe, des chaines..c'était d'un gout exquis et d'une force devastatrice insolente.


mmh cependant ça s'utilise pas partout..j'prendrai quand même une lâme..

Il quitta la tente en souriant sournoisement..ou niaisement selon votre convenance tout en trainant son jouet.

Voyant Zalem qui trainaillait juste là :

Toi, je te requisitionne, hop c'est une decision sans appel. On va boire un verre en taverne.

Il parti devant un sillage de poussière derrière lui provoqué par l'engin.
Zalem fut bien obligé de suivre, s'pas ?
Une invitation sa se refuse pas.
Thoros s'enquerit de sa santé, son moral,si il connaissait les potins du camp..ce genre de conneries, autour d'une bonne chopine, puis il en profita pour glisser mine de rien dans la discution :


Ah oui en fait ma diacre preferé a eu un problème, t'es mon nouveau second..Si je suis blessé ou que je crève, tu reprendras le commandement..En fait c'est même un peu pour te dire ça que je t'ai amené ici..

Vassilissa choisit ce moment pour arriver devant eux

- Pfffffffffff Zalem, Thoros, vous d'vin'rez jamais...

Air circonspect de Thoros sur le mode du :

"mais qu'est ce qu'elle a encore foutu cette tordue ? "
Passionpomi
L’ancienne Diacre préféré n’avait certes pas perdu que sa place de seconde du prédateur… Il faut dire que l’épauler celui là, c’était bien la tache la plus harassante qu’elle ait assurée et qu’on peut donc lui pardonner, ce matin là, de ne s’être pas levée à temps pour le suivre… Place perdue donc, mais elle avait profité de l’arrêt en cette immonde capitale angevine pour rejoindre le prédateur ainsi que son seigneur adoré.
C’était pour elle plusieurs jours d’observation discrets, de réflexions sur la présence de certains et d’étude du comportement d’un prédateur en pleine chasse… Etrange d’ailleurs… Elle en conclu au bout d’un certain temps qu’en ce qui la concerne, sa présence au sein de la troupe pouvait rappeler celle d’un tonneau de chouchen au milieu des caves de Tastevin… Rien à faire là… Et pourtant, sa décision était prise.
Et puis finalement, la cohabitation se passait bien, mis à part l’autre là… Il s’était enfuie de taverne sans qu’elle ait pu le gratifier d’une gifle magistrale mais elle lui gardait bien au chaud… Et puis le prédateur l’avait autorisée à se venger, elle n’y manquerait pas.

Il lui arrivait souvent de songer au bébé hydrique, l’adorable fille du prédateur dont elle ignorait le nom de celle ou celui qui prenait désormais soins d’elle… C’était peut être mieux qu’elle ne soit pas là, vu son jeune âge…

Le piaf caractéristique de sa grosse Armoria qu’elle avait laissée se délasser sur une pâture environnante, la sortit de ses méditations… Le chef sonnait le départ et la vieille jument s’impatientait… Elle en avait partagé des routes avec elle en compagnie de ses filleuls ou de ses Pictaves d’amis… Elle serait encore là pour voir une page se tourner.
Pikka
[Sur les chemins ... 348 km à pieds et rien à boire... ça use !]

Elle traînait les pieds la blonde ... "marre ... mais alors marre de marcher"

Un coup d'oeil à la Saleté qui l'avait rejointe dans cette galère. Ils allaient où ? elle en savait fichtre rien ! et à vrai dire elle s'en foutait mais là ça faisait des jours de marche ... des champs, des bois, du blé, du maïs à perte de vue ... et pas une seule taverne !!!

L'humeur noire, elle fila un coup de pied dans une caillasse qui avait la malencontreuse idée de se trouver sur son chemin.


"ouarg !! " trop grosse la caillasse et la voilà pestant maintenant contre les saloperies qui trainaient sur le chemin.

Elle tourna à nouveau son regard vers la brunette qui marchait à ses côtés, son eternel sourire accroché aux lèvres.


"Et t'marres pas toi hein ! T'm'enerves à t'marrer tout l'temps !"

C'est que ça lui avait manqué de pas pouvoir pester contre son acolyte ! De pas pouvoir exercer sa mauvaise foi sur sa cible préférée ! C'est qu'elles se connaissaient plutôt bien les deux compères.

"Sure c'toi qu'a mis ça sur le chemin ! T'l'as fait exprès ! Saleté va !"

Maugréant et grommelant, la blonde marchait toujours. Elle jetait un coup d'oeil à l'ancien devant ... pour une fois !

Son regard balayant les troupes, une fois de plus elle se demandait ce qu'elle foutait là !


"Ca r'ssemble à tout sauf à une armée !"

Elle aperçut Domy aux côtés de son homme et se mit instantanément à se marrer, se souvenant de cette soirée en taverne où Domy l'avait fait mourir de rire ! Son ventre se rappelant à elle, elle força le pas, jetant un rapide " suis moi" à la Saleté qui devait rien comprendre à ce qui lui prenait puis elle fonça sur Fabrizio

"Dis l'chat t'l'as choppé ??? j'gouterai bien du matou au miel moi !! "
Novaly
[Sur les chemins ... On prend les deux même et on repart pour une nouvelle galère...]

Marchant aux cotés de sa blonde, Nova ne cessait de se repasser les évènements qui l'avait conduit ici, au milieu de ce semblant d'armée. Encore une idée stupide signée Pikka, comme toujours. Mais contrairement a sa compère qui semblait d'humeur massacrante, Novaly prenait la chose du bon coté, son éternel sourire collé sur le visage et ne prétend pas oreilles au grognements de mécontentement de sa voisine. Soudain, son regard fut attiré par un mouvement inattendu de sa partenaire. Pikka avait armé son pied et s’apprêtait a cogner dans un gros caillou au milieu du chemin, sans doute pour évacuer un peu de sa rage. " La pierre est bien trop grosse!, se dit Nova, Elle va quand même pas ..." BING ... Ouarg!! " Ah ben si, elle a..."

Novaly, grâce un effort surhumain surtout pour elle, parvint a se retenir de rire du malheur de son amie ... au moins pendant dix seconde. Prise d'un fou rire incontrôlable, elle ne put même pas répondre au accusations et a la mauvaise foi de sa complice. Peine perdu de toute façon, quand elle était dans cette état, Pikka était pire qu'un ours affamé, grognant et attaquant tout ce qui passait a porté de ses griffes. Alors que la brunette se préparait a une nouvelle journée aux cotés d'une Pikka grimaçante et fulminante, celle ci changea d'attitude et l'entraina vers un inconnu qu'elle héla au sujet de chat au miel... Les sourcils haussés, Nova dévisagea tour a tour le jeune homme et sa blondasse, puis les rejoignit d'un pas tranquille. Si ce type avait le pouvoir de rendre sa Fauchette un peu moins désagréable, elle serai ravie de rester un peu avec lui. Elle avait beau être aussi pétillante et souriante que sa compagne était froide et cassante, cette ambiance morose finissait par entamer sa bonne humeur naturelle. Arrivée a leurs cotés, la jeune femme se presenta avec panache, le ton joyeux et insouciant:

Ah ben ça devait finir par arriver ... Faufau, t'as perdu la boule... Le manque d'alcool sans doute ... Tsss quelle tristesse! Se tournant vers l'inconnu, tout sourire, 'Lut! Je vois que tu connais déjà mon boulet, Pikka! Moi, c'est Novaly.
Domy11
{Au matin sur la route}

Tout avait été regroupé des maigres affaires qu'ils se trimballaient depuis le départ.

Soit _chacun une couverture à la propreté plus ou moins douteuse selon ce qui s'était passé dessus....
_Une besace emplie des trucs machins choses indispensables à un bon bivouac ..
Car même si son époux avait coutume de dire qu'il lui suffisait de sa B.... et son couteau pour être opérationnel...Domy savait bien qu'il lui demanderait toujours la bricole qui lui manquerait et cela quelque soit l'endroit ou le moment..

Dedans s'entassaient pêle mêle les sachets d'herbes qui pouvaient l'aider à soulager les bobos de ses compagnons,le nécessaire aux soins plus graves ,genre couture sur plaies béantes ou fer à cautériser....Les quelques effets un peu plus chauds qui allaient d'ailleurs être bientôt utiles vu comme elle se caillait ce matin là...et quelques miches rassies qui accompagnaient les restes de viande séchée qui avaient été sauvés du dernier "petit creux" de Fabrizio.
Armes et boucliers..et vogue la galère...
Leurs chevaux avaient été rapidement sellés et,n'eut été la disparition de sa Marmotte qui la contrariait autant que le fait de devoir laisser son amie Ange dans les geôles d'Angers,elle aurait presqu'été heureuse.

L'arrivée inopinée de Mandy et le cadeau royal qu'elle leur fit lui prouva encore une fois, si besoin était, que les femmes sont meilleures absolument en toutes choses que les hommes..
Dire que son cher et tendre avait passé la moitié d'une journée ridiculement accroupi devant un piège sans qu'aucun matou vienne s'y jeter (et elle remerciait le Ciel pour ça depuis qu'il lui avait raconté ).....Et sa Spadassine rapportait TROIS lapins...

TROIS!!!!!
Domy chopa la bestiole juste à temps et remercia l'empoisonneuse d'un signe de tête avant que celle ci ne disparaisse de nouveau dans la troupe qui suivait le mouvement .

La petiote vagabonde n'était pas loin et,ne connaissant pas l'horreur quasi phobique de Fab pour tout ce qui était lapin (et pourtant il en était un chaud lui même),elle plongea littéralement sur le garenne pour se le récupérer,ne stoppant son geste que sous le regard dégoûté que lui lançait le cavalier déjà en selle.

_Va....Prends le ....Toutes façons ...c'est pas lui qui va te le disputer....

La rouquine enfonça le sien dans sa besace en attendant avec le reste de ses affaires et manqua la faire exploser ,mais du moins ce soir.....ça serait la fête.....
Tant pis pour les lapinophobes.....z'avait qu'à se débrouiller tous seuls...
Et dire qu'il avait même pas su apprécier la brouillade.....
Donner des truffes à Fabrizio c'était pas donner de la confiture à un cochon....
C'était carrément lui donner du foie gras...


{Un peu plus loin toujours sur la route}


"Dis l'chat t'l'as choppé ??? j'gouterai bien du matou au miel moi !! "

La plupart des autres étant piétons,la rouquine et son homme avaient mis pied à terre et marchaient de concert avec le reste de la si magnifique.......Extraordinaire...Cosmopolite et bariolée troupe armée dont les Spadassins n'étaient qu'une gouttelette dans un océan d'originalité.
L'arrivée de Pikka et d'une brunette qu'elle n'avait jamais vue la sortit des pensées profondes et un tantinet mélancoliques qui l'avaient entraînée vers ceux qu'ils avaient laissés derrière eux et dont elle n'avait aucune nouvelle.

_Le chat...Ma pauvre....Encore eut il fallu qu'il en attrape un...Pfffff
_B'jour m'zelle.....J'suis Domy et v'la Fab..Dont je suis la moitié....Heu....


Regard en coin vers la stature de son homme
_Plutôt l'quart j'dirais...
_V'z'allez bien vous deux?
_Tes bottes Pikka????T'as pu récupérer quéque'chose?


Autre regard en coin,cette fois vers les bottes .....
Souvenir de taverne qui lui amène un sourire aux lèvres irrésistiblement..

_Bon....Vous inquiétez pas ,j'ai une de mes Spa qu'a piégé des lapins..
A part Fab j'crois qu'tout l'monde va aimer..
J'vous fait un civet c'soir si vous voulez..
Vous êtes invitées!!!!


Pas pa'squ'on allait au casse pipe qu'il fallait y'aller le ventre vide...
Pis même si elle avait pas une masse d'armes comme celle que traînait l'blond derrière lui depuis le départ,il allait falloir des forces pour massacrer un peu tranquillement l'adversaire.

_________________
Fabrizio05
Au matin..Même lieu , même tourment.

Malgré tout le vacarme ne s'apaise pas au contraire il s'amplifie. Les gens en armes vont et viennent devant lui.Fabrizio lui s'en moque, il a le temps pour tous ce merdier.
D'ailleurs un long bâillement répond en écho à tout ce tumulte.Manquant un peu plus de se gratter le service trois pièces;mais bon il a encore un reste d'éducation.

Il fait demi tour , s'apprêtant à rentré dans leur tente, sa dextre relevant le rabat quand dans son dos il entend une course se faire.Pas le temps de se demander si c'est pas encore une de ses donzelles en chaleur, en manque de câlins.
Ce qui aurait pour conséquence de recevoir aussi sec un bourre pif, et oui les femmes sont égaux devant le Seigneur pour les coups aux culs ou les baffes.

Ou bien est ce le boucher de la ville qui vient lui réclamer l'addition de son étal dévaliser par ses soins?...Normal il a eu faim cette nuit.
Ou encore sa femme qui vient l'houspiller?..Ah ben non elle est pas loin.
Alors qui est ce qui court dans son dos?

Son visage se tourne dans la direction du bruit , et sous son regard bleuté;Fabrizio voit avec stupéfaction la crasseuse se précipiter pour ramassé le lapin étendu encore à terre.

Ni une ni deux , il en relâche le rabat et se baisse très vite afin de ramasser une pierre et d'armé son bras prêt à le lancer sur la pauvrette.
fabrizio dans toute sa bonté d'âme pousse un feulement entre ses dents et s'apprête à lui dire.


Casse toi ou je te lapide !!


Et puis non il n'en fait rien, un brin de compassion?
Un je ne sais quoi dans le regard et le geste de la tiote ?
Ou bien parce que sa femme le regarde et n'approuverait pas ce qu'il va faire.
Va savoir...
Alors son bras se baisse, sa main laisse tomber à terre la pierre bien lourde.Fabrizio la regarde se saisir de la bestiole honnie et se tourne soudainement vers le seuil de leur tente il luit dit sans la regarder.

La prochaine fois que tu as faim...Vient nous voir tu auras ta pitance comme tous le monde et tu seras au chaud.


Sur la route du soleil et du bonheur ?

La colonne d'hommes à depuis longtemps prit la route, crapahutant le longs des chemins.Personnes pour y laisser des petits cailloux blancs.
Pourquoi faire d'ailleurs ,puisque les spads ferment la marche.

Belle équipage qui se trouve en tête, non pas celui de l'homme à la joue couturée, souvenir d'une promenade.
Mais celle de sa femme.La seule qui peut le supporter, accepter son appétit et dormir à côté d'un gros ronfleur.

Faudrait penser à lui refilé une médaille ou bien à la faire sanctifier de son vivant , mais bon passons.
Voici venu le temps de la pause.
Celle où tous les hommes et bêtes s'arrêtent un moment;Domy et Fabrizio ont depuis un moment quittés leurs montures et marches côtes à côtes.
Dialoguant sur...
Tu as vu cette grange et cette botte de paille là ?
Et ses bosquets ?


Leurs pas se sont arrêtés devant un superbe paysage, du genre voir ça et ensuite se pendre avec envie.Se faisant face , tous deux souriant , heureux d'être ensemble.

Et soudain c'est encore le drame.

"Dis l'chat t'l'as choppé ??? j'gouterai bien du matou au miel moi !! "

Bon diou cette voix, le charme personnifier.
Elle a tout d'une femme, la voix, le timbre, le physique,la démarche.
Beau paquet cadeau sauf que s'en n'est pas,elle a juste le caractère d'un homme.
Alors pardonner si il rentre sa tête dans ses épaules mais pour lui les émotions parfois sont rudes .Et si une autre femme l'accompagne un sourire digne d'un dentiste en pleine gloire.

Une chose qu'il insupporte c'est qu'on lui parle d'un échec qui met en valeur ses talents de chasseur du Dimanche.
Vassilissa
[Quand ça part en live total]

Nouveau matin, pas le même. Ils se suivent, s'entremêlent et se perdent, de telle façon qu'on ne s'y retrouve pas. Lundi, mardi, dimanche... les noms des jours n'ont plus guère d'importance, puisqu'ils sont tous jours d'armée. Jours passés à marcher, à râler, à manger... et à s'aimer, un peu.
Un jour se lève, donc. Frais, mouillé, automnal.
La Blonde, sans ouvrir les yeux, essuie sur son nez la rosée matinale.
Elle est bien.
Le soleil sur sa joue lui parait déjà bon, et les odeurs qui montent sont celles des chemins, enivrantes d'audace et puis de liberté. Mais il y a mieux que ça. Une main sur sa hanche et qui la tient serrée, comme il y a longtemps. Elle sent son souffle sur sa nuque et sait déjà qu'il ne dort plus.
Quand elle ouvrira les yeux, ce sera demain. Un demain incertain, douteux, et plein d'espoir, pourtant. Mais elle ne veut pas le savoir. Elle garde les paupières closes, bien closes, quelques minutes encore. Le temps de se rappeler la soirée de la veille.

Ils s'aiment sans se le dire.
Ils se le disent et n'osent pas y croire.
Ils pensent que ça ne suffit pas.
Ils se cherchent, se trouvent, se mordent quand ils le peuvent. Il ne lui laisse rien, elle lui donnerait tout. Si au moins elle pouvait.

Il a bougé un peu. Bientôt, il se lèvera. On est déjà demain, elle peut ouvrir les yeux.


- Bonjour, toi.

Il sourit. Son sourire a changé depuis la dernière fois, et elle ne l'aime que plus. Comme si demain était un autre jour...

Mais le campement se lève, dans ses mille petits bruits. Les hommes, les femmes se croisent, s'interpellent, s'agitent. Les roulottes se chargent, les tentes se défont, les miches de pain se croquent et les feux de camp s'étouffent. Un peu plus loin, le grand chef gueule ses ordres de la journée. Touchez pas aux baies rouges, elles sont empoisonnées... Personne s'approche du lac, j'veux pas en voir tomber. Tenez vous bien la main, qu'on perde personne en route. Et mangez bien vot'pain, sinon z'aurez pas l'droit de taper du soldat !

Thoros. Thoros qu'elle découvre un peu plus tous les jours. Du ténébreux baignant dans son lit de sangsues, il était devenu un compagnon de doute.


- Pfffffffffff Zalem, Thoros, vous d'vin'rez jamais...
J'ai réussi cette nuit à visiter les geôles ! Z'aiment pas les vagabonds, dans c'te cité pourrie. Quel est l'idiot cornu qui hier m'a laissée choir, ronde comme un tonneau, sur les marches d'la mairie ? Z'ont cru à une invasion, ces toquards... à une invasion...

Les blonds, les bruns. Les hommes de la troupe. Elle partage avec eux le pain d'son quotidien. Et dans ces amitiés, elle renait doucement des chaos de la route. Différente, un peu seule, mais si bien entourée.
Pikka
_Le chat...Ma pauvre....Encore eut il fallu qu'il en attrape un...Pfffff

Pika jeta un coup d'oeil moqueur à un Fab qui semblait d'une humeur au moins aussi agréable qu'elle même.
Elle esquissa un sourire en coin et faillit lui sortir une de ses remarques acerbes tandis que Domy et Nova faisaient connaissance quand quelques mots de Domy vinrent immédiatement effacer son demi sourire.


Tes bottes Pikka????T'as pu récupérer quéque'chose?

Regard en coin ... Grimace de dégout au souvenir de la mésaventure de ses bottes ....

" mes bottes tu m'les a pourries ! Foutues ! une horreur ! en plus ca puait la vinasse ... ruinées mes belles bottes rouges ! 'reusement y'en avait d'aut' au marché ! j'les ai piq... euh ach'tées juste avant d'met' les voiles !"

Un regard noir à la Saleté qu'elle entendait glousser à côté d'elle... Heureusement qu'elle avait pas assisté au spectacle d'une Domy se vidant sur ses bottes , elle en aurait entendu pendant une semaine !

_Bon....Vous inquiétez pas ,j'ai une de mes Spa qu'a piégé des lapins..
A part Fab j'crois qu'tout l'monde va aimer..
J'vous fait un civet c'soir si vous voulez..
Vous êtes invitées!!!!


Très versatile, Pika retrouva un semblant de sourire à l'entente d'un bon civet ! s'goinfrer et picoler, v'la bien les deux choses qu'elle aimait dans c'camp'ment ! Pour le reste ! C'était des beuglements d'un Thoros qui avait l'air de jamais savoir c'qui d'vait faire ... D'ailleurs s'demandait bien pourquoi tout l'monde suivait l'ancien sans sourciller ... l'avait pas l'air mais bon pour l'moment semblait bien qu'ils prennaient l'bon ch'min alors ...
On avait beau dire ... ce groupe était très hétéroclyte, comme si les raclures en tout genre avaient décidé de se regrouper, chacun avec ses sales manières, sa gouaille de taverne, sa gueule de malfrat ...

Visant un Fab qui semblait se ratatiner à ses paroles, elle ne put s'empêcher de le titiller un peu :


" bah pas bien grave Fab ! à défaut d'matou ! on bouff'ra du lapin ! parait qu'y'a qu'les côtes qui changent ! l'lapin les a plates et le chat sont rondes ... ou c'est p'tetre l'inverse ! mais bon t'façon on bouffe pas les nonosses hein !"

Eclatant d'un grand rire, elle s'éloigna cependant prudemment de quelques pas, se disant qu'elle n'avait aucune envie de gouter à la botte du chasseur de matou dans son céant !

Elle poussa alors Nova devant lui :


"j'te présente la Saleté ! "
Zalem
[Quelque part, on ne sait quand…mais l’essentiel c’est qu’on sait pourquoi !]

Tout va trop vite dans ce P*** de monde. Et tout fout l’camp aussi, mais c’est une autre histoire.

Un coup l’brun est sur le toit d’une roulotte à grailler une ou deux tartines, en pas trop mauvaise compagnie, une bouteille de chouchen à la main. Puis sans trop comprendre comment, il se retrouve sur la route, à suivre le mouvement. Et par un autre tour du hasard le voilà maintenant à discuter avec Thoros, les yeux ronds, acquiessant les dires de l’ancien, sans comprendre tous les tenants et les aboutissants…

Tout va trop vite dans ce p*** de monde…

Mais, le tout c’est de s’y faire. C’est qu’en réalité il a l’habitude de ne rien comprendre. Un coup il est ici, la minute d’après il est ailleurs. Un ami cureton, lors d’un long entretien, l’avait mis en garde contre les meffets de l’alcool. Mais Zalem savait que l’alcool n’avait rien à voir là dedans, ou pas complétement. Aussi loin que l’emmènaient ses souvenirs, ça avait toujours été comme ça. Un coup ici, un coup ailleurs. Il vivait les choses de façon plus ou moins consciente, plus ou moins fluide.

Le plus inquiétant dans tout ça, c’est qu’avec toute cette agitation, il avait perdu la rouquine. Des jours qu’il n’avait pas vu son minois parsemé de taches rousses. Commençait à s’inquiéter sérieusement.

Thoros continuait à lui parler. Lui continuait à boire bière sur bière, pour reprendre ses esprits. Qu’entendait-il par son nouveau second ?

Pis elle est où la rouquine ?

Puis vint comme un coup d’éclair (dans un ciel serein ?), une voix familière retentit à leurs oreilles. Ayant le mérite de couper la parole au chef quelques instants qui de toute évidence perdait le fil de ses idées.


- Pfffffffffff Zalem, Thoros, vous d'vin'rez jamais...

Un sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme tandis que la silhouette du capitaine se présentait devant eux.
Enfin une qu’arrivait à l’accrocher à la réalité. Il tendit une oreille curieuse à l’histoire de la blondinette.
Novaly
Chemin faisant aux cotés des deux amis de Pika, Novaly les détaillaient sans la moindre gène, les observant attentivement de ses yeux vairons qui ne manquait jamais de provoquer un certain malaise chez les gueux qui croisaient son chemin. Mais, une des choses que Nova appréciait particulièrement chez les raclures et autres brigands, c'est que ce genre de particularité ne leur faisait en général aucun effet. Si Domy avait l'air d'une femme dégourdie et plutôt avenante, celui qu'elle avait présentait comme sa moitié semblait plus taciturne et froid.

Citation:
" mes bottes tu m'les a pourries ! Foutues ! une horreur ! en plus ca puait la vinasse ... ruinées mes belles bottes rouges ! 'reusement y'en avait d'aut' au marché ! j'les ai piq... euh ach'tées juste avant d'met' les voiles !"


A ces mots, la Saleté ne put retenir un gloussement amusé. Ainsi donc, voila ce qui était arrivé aux bottes rouges qui faisaient la fierté de sa Fauchette. L’énigme de cette disparition avait intriguait la jeune femme qui se demandait qui avait bien put oser touche au trésor de sa compagne. Quant a ces nouvelles chaussures, une chose était certaine, elles n'avaient rien couté a la blonde! D'ailleurs, Nova avait beau fouiller sa mémoire, elle ne se souvenait pas de la dernière fois qu'elle ou sa compère avait payé quoique ce soit...

L'invitation de Domy et la perspective d'un bon civet, après ces derniers jours a manger du pain rassi et dur eurent sur elle le même effet que sur Pika. Son visage se fendit a nouveau d'un large sourire et elle remercia leur hôtesse. Le cours de la blonde sur la différence entre chat et lapin la fit rire, lorsque tout a coup, elle fut poussée et se retrouva face a Fab. Lentement, le regard de Nova remonta jusqu'au visage de l'homme. Elle même n'était pas bien grande et plutôt de constitution frêle mais ce type, lui, était un véritable géant! A tel point que Novaly, pour pouvoir le regarder dans les yeux, était obligée de basculer la tête en arrière. Mais, malgré cette énorme différence de taille et de gabarit, la jeune femme le dévisageait tranquillement, sans la moindre trace de peur dans le regard. Elle lui décrocha même un franc sourire avant d'ajouter:

En faite, La Saleté, c'est pour le boulot. Dans notre métier, mieux vaut ne pas trop en dire sur soi et un pseudonyme est essentiel. Mon nom véritable, c'est Novaly, mais Nova ça suffira.
Domy11
{La route n'attend pas....}

Ben voila...Encore une qui frémissait même pas devant plus grand et plus gros qu'elle..
Les femmes de la troupe semblaient toutes ou presque dotées d'un tempérament plus ou moins volcanique et les hommes avaient apparemment fort à faire pour se faire respecter au milieu de ces engeances guerrières.

Novaly.....Bon .....Nouvelle tête...Nouveau nom.....Nouveau sourire....

La troupe repris son allure qui n'avait été que brièvement ralentie par leur prise de connaissance et ce n'est qu'au soir que les langues se délièrent de nouveau autours du feu de camp.

{Une des dernières soirées angevines..}



_Alors???? L'est-y pas bon mon civet??

_J'veux même pas y toucher à c't'horreur..
_J't'assure qu' t'es bête......C'est comme du chat...L'a raison Pikka...Goûte au moins!
_Nan.....Préfère avoir faim qu'manger c'te saleté d'bestiole..

_Pas possible d'être si borné...
Ben reste ...Y'en aura plus pour les autres....Pffffff


Eternelle discussion au sujet du civet.....Rien à faire pour que Fab veuille manger du lapin....A croire qu'il en fut un dans une vie antérieure....
Sûrement un géant des Flandres alors.....

Entre nous soit dit.....J'suis sûre que le plat sera vide avant qu'il ait réalisé son erreur....Tant pis pour lui....

{Réflexions...Suppositions.....Tergiversations....}


On part?
On est avec qui?
On est plus avec qui?
On suit?
On va où?
On fait quoi?
On risque quoi?

Qui vient?
Qui est parti?
Qui reste?
Qui donne son avis?


Pêle mêle un embrouillamini de questions se sont posées....
On a essayé de déméler tout ce fatras..
Les uns voulaient une chose les autres une autre mais on sentait bien une frustration sousjacente qui allait finir par gagner la victoire et les lancer encore un peu plus loin.

Fallait pas rester sur sa faim comme ça...
Fallait ....Marquer le coup.....C'est ça....Marquer le coup....

Allez....On suit.....On y va.....On fonce....

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