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[RP] Allez allez fureur

Miramaz
[Au milieu de la troupe, un jour ou un autre allez savoir..]

Se sentait un peu perdue la chauve au milieu de cette troupe de *saltimb* guerriers, ou plutôt de furies, un rassemblement inimaginable de femmes qui lui donnaient l'impression d'être ici pour se battre -un peu-, pour les hommes -beaucoup-, et pour le blond -surtout-.
Elle même ne dérogeait pas à l'ambiance générale, elle suivait le blond de près, faisait connaissance avec quelques uns des rares hommes bavards et s'impatientait de voir les armes se croiser dans un fracas épouvantablement réjouissant.

Toujours à moitié ivre pour ne penser à rien d'autres que suivre les ordres, elle observait les groupes se faire et se défaire sans s'y mêler.
Un vague signe de tête par ci, deux-trois mots lancés par là à ceux qui avaient partagés quelques chopes avec elle lors de leur escale angevine, et elle se laisse dépasser, prenant place en queue d'armée.
Un sourire à l'homme qui avance à ses côtés, et elle marmonne quelque mots histoire d'engager une hypothétique discussion.


'Soir, belle nuit pour mourir nan? 'spérons qu'ils s'ront nombreux à périr sous nos coups.. t'as rien à boire..j'ai soif?

Nouveau sourire un peu plus charmeur pour faire passer la demande, et main qui se tend déjà vers celle du compagnon de l'instant...
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Drannoc
Des nuits et des corps.
Il ne parvient pas toujours à se rappeler. Rêves et femmes ondulantes sous ses mains, les teignes apparaissent et disparaissent. Les jours ? J'ai marché bourré. Mais il aime ça, sans jamais râler. Pas une femelle normale se dit-il, sachant pourtant qu'il est complètement allumé. Au matin d'un énième jour, plantés en campagne, l'une a disparue envolée et il devient seul être au regard anthracite. Intense et parfois violent il a chevauché les nuits avec elle. Il a plissé un œil en mémoire, sans rien dire, maître et insensible. Je pourrirai forcément après toutes. Il embrasse son anneau hydrique.

Il y a sa femme, Vassi, qu'il croyait perdue en mer aux bras d'un navire portant l'espoir que lui ne saura jamais donner. Nuit douce et calme il s'est refait protecteur, épris et sincère. Il s'en évade, vite, incapable d'aimer autre chose que lui même, la débauche jouissive et le chaos.

Et il y a ce soir, cette nuit, où la chevauchée doit se révéler l'aube d'une journée décisive. Il porte dans ses mains l'étendard rouge sanglant de la troupe, dressé et flottant au dessus des têtes, l'œil brillant et la maîtrise de soi désespérément implacable. L'ensemble progresse comme une marrée d'ombres disparates et pourtant armées jusqu'aux dents.

Et peu à peu il fond lentement au travers, aspiré en queue. C'est une autre ombre qui erre non loin, à quelques pas. Mira. Il sourit, la devinant donner la main à un buisson étonnamment humain. Vrai que là, mmh. J'ai à boire, moi, pas l'autre feuillu. Il s'avance hilare, lui laissant sa bouteille d'Anjou et prenant sa main, rejetant l'étendard sur l'épaule.

- Viens, on y va, c'est pour nous maintenant. Mourir, je sais pas...
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Hydrae
Myrandha
[Ici ou là ou un peu plus loin, va savoir ...]

Marcher. Encore et toujours, à s'en user les fonds de bottes. Myrandha est dans son élément, quelques peu usée mais contente, d'autant plus de la suite qui s'annonce forte en action, enfin ! Son lapin est depuis quelques jours déjà mangé, digéré et probablement aussi évacué, retour au pain, moins rassit ou du maïs réchauffé au dessus d'un bon feu le soir venu. Ce n'est pas la grande classe mais c'est toujours mieux que les soupes d'orties ou de plantes diverses qu'elle trouve au fur et à mesure de la route.

Bien que dans un groupe la jeune femme reste dans son coin, pas vraiment à l'arrière, pas vraiment devant, seule dans un groupe de personnes qui filent toutes dans la même direction, vers le même but. Elle ne s'aventure pas à lier connaissance avec les autres voyageurs du jour et ne partage que le moins possible avec les Spadassins. Myrandha connait la nature humaine, elle est bien décidée à ne plus se faire avoir comme il y a si peu de temps. Tout en marchant elle se souvient d'avoir baisser sa garde, d'avoir fait confiance, d'avoir cru et une fois de plus que s'être trompée, de s'être prit une nouvelle gamelle et d'en avoir souffert. Un pas après l'autre elle se répète mentalement sa ligne de vie à suivre, cette ligne de vie dont elle ne doit plus dévier, pour aucune exception que ce soit. " Vie pour toi pas pour les autres, les forts vivent, les faiblent meurent, point de confiance, point de croyance, que de la méfiance et de la prudence...."

Alors qu'elle pensait marcher encore un bon moment la ville se dessine au loin, Myrandha est impatiente. Elle sait qu'elle doit faire preuve de retenu pour ne pas foncer dans le tas mais son envie est si grande que sa main se pose au pommeau de son épée, prête à rentrer dans le tas juste pour le plaisir de croiser le fer. Trop longtemps qu'elle attend ça, vraiment trop longtemps....
Domy11
Et voila..
Voila comment on retrouve d'un seul coup d'un seul des sensations...des bruits ..des odeurs....
Une envie qui vous prend aux tripes de se fondre dans cette masse qui avance,irrémédiablement soudée vers de sombres intentions..
Un simple coup d'oeil lui a fait repérer les Spadassins du groupe...Ceux qui restent....
Ceux qui ont suivi,envers et contre tout,ignorants les commentaires,les critiques...
Les plus fidèles d'entre les fidèles,même lorsqu'ils donnent le change en jouant les solitaires,même lorsque ,comme elle, ils semblent si pacifiques.

Parce que oui...elle est là aussi,elle qui parait aux yeux de ceux qui n'approfondissent pas la rencontre comme une douce compagne et une ombre parmi les ombres.

Qui se pose vraiment la question de savoir ce qui se passe derrière ce front apparemment serein sur lequel retombent les éternelles mèches rebelles et flamboyantes?
Qui peut deviner les tempêtes qui font s'assombrir le vert de ses yeux ?
Qui s'en soucie au milieu de tous ces anonymes qui suivent aveuglément la même route,liés par on ne sait quelle envie d'action,de révolte pour certains...De justice pour d'autres et de massacre pour les pires d'entre eux?

Elle sait que son bras ne faillira pas,que son courage vaut bien celui des autres et que son homme ne la lâchera pas des yeux,veillant sur sa fureur rousse comme sur la prunelle de ses yeux.
Elle sait aussi que c'est leur faiblesse de ne pouvoir oublier la présence de l'autre et le danger qui le menace .
Elle sait que malheureusement ou heureusement le frémissement qu'elle sent au fond d'elle signale une nouvelle vie qui commence et qu'elle ne pourra bientôt plus se permettre de la mettre en danger avec elle et qu'il lui faudra bon gré mal gré reprendre le chemin qui les ramènera dans le sud..

Mais pour l'heure elle vide son esprit de toutes ces pensées parasites....
Aller de l'avant....
Suivre....Suivre.....

La ville dresse déjà ses remparts devant eux....
Rester en vie.....Foncer.....

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Fabrizio05
En faite, La Saleté, c'est pour le boulot. Dans notre métier, mieux vaut ne pas trop en dire sur soi et un pseudonyme est essentiel. Mon nom véritable, c'est Novaly, mais Nova ça suffira.

Un gros matou...Un canari et deux oisillons ou rapaces...Allez savoir.


La plus petite deux demoiselles le regarde tête en arrière, le prend t'elle pour un géant?;Il la laisse se présenter à lui sans y répondre pour l'instant.
Mais jamais il n'a eu ce sentiment d'appartenir à la caste des tours,alors ça lui fait bizarre si une frêle damoiselle le regarde ainsi.

Bon à part sa femme mais c'est lui qui se fait petit devant elle quand Domy est en colère contre lui.
Hésitant un bref instant à la marche à suivre;Fabrizio se penche un peu vers elle et doucement d'une voix détachée,il dit tout haut s'adressant en premier à sa femme.


Dit amour je peux boulotter la tiote là ?


Posant ses yeux sur le visage de sa fureur rousse;Fabrizio attend un geste ou bien un mot pour confirmer sa demande mais non rien.

Alors sans plus attendre il tend les bras devant lui prudemment comme malgré sa taille et son léger poids. Fabrizio la soulève , la portant à un face à face.Mais que ses petits pieds ne soient pas à la hauteur de sa ceinture.

Il prend son temps de l'observer ,de plonger son regard dans le sien et il voit.Fabrizio pendant ces instants sait et doucement il la dépose à terre et sans rien rajouter il va vers Domy et la blondasse.


Devant un civet de....Beurk.



Elles sont là se régalant de l'immonde bête, elle lui demandant de pas faire la tête , de venir mangé avec eux.Mais non c'est plus fort que lui.
Il peut pas, se refuse même d'y penser.

Oh elle peut dire ce qu'elle veut et lui de répondre mais jamais Fabrizio ne touchera à cette chose.

Sortant plus furibard que jamais ,il s'en va à la recherche d'une vrai viande même crue.

Et qu'importe si dans quelques jours ils seront devant des mûrs du moment que sa faim ou ses faims sont rassasiés.Et en ce moment son ventre gronde et ça urge.
Miramaz
La main tendue ne rencontre ni bouteille ni main tiède, seulement une branche qui lui écorche la main, un juron est à peine étouffé qu'un silhouette mobile cette fois s'approche d'elle en ricanant.
Large sourire qui s'affiche en reconnaissant l'homme, pas le temps de dire "ouf" qu'il prend les choses en main notamment la sienne d'ailleurs.
Une bonne rasade d'Anjou coule dans sa gorge sèche, entrainant une grimace au passage, faut dire qu'elle préfère la bière ou les boissons plus fortes.


- Viens, on y va, c'est pour nous maintenant. Mourir, je sais pas...

Humpf..mourir..si on a d'beaux bras où tomber..c'pas si désagréable..

Sur cette remarque ô combien révélatrice de son état d'ivresse, elle se laisse entrainer, main dans la sienne pour ne pas s'affaler au milieu du chemin, épée remplaçant vite la bouteille dans l'autre.
C'était à eux qu'il avait dit dit le Dran', plus qu'à faire comme lui, comme les autres, et frapper ce qui passerait à portée, voire plus si affinités.


[Début de nuit suivante]

La journée s'est écoulée rapidement, la frustration des jours précédents a quelque peu été évacuée dans les actes nocturnes, une chemise immaculée ayant finie souillée par le sang de celle qu'elle vêtait.
La ville est atteinte enfin, l'occasion de retrouver un semblant de vie civilisée, faire un brin de toilette pour enlever poussière et souillure, refaire les provisions d'alcools pour les nuits à venir

A l'heure de sortir les armes des fourreaux, la chauve cherche de nouveau le brun, lui ayant presque promis de mourir dans ses bras si le moment arrivait elle veut être au plus près de lui.
Un demi sourire quand elle l'aperçoit au loin
"Tu m'laisses pas seule hein.." puis un geste vers la Fleur aperçue dans un coin, lui indiquant de la surveiller si elle voulait apprendre de nouvelles méthodes de guerre.
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--D_arkhenn_
Sous les murailles d'Alençon.


Debout, presque en appui contre une muraille de cette ville.
Ah cette cité la voir et s'en aller aussitôt.Comme un vague à l'âme qui traine dan l'air ambiant ou bien de savoir que les cordes pour les suicidés du cerveau et de l'ennui ont droit à des soldes particulières.

D'Arkhenn se trouve ainsi, les jambes légèrement écartés en train de soulager sa vessie.Et oui à son âge on se refait pas.Si pour les jeunes les voyages forment la jeunesse , pour les vieux comme lui vient de le temps de la délivrance ou du soulagement.


- Signor ?
- Oui Luigi?
- Vous n'avez pas peur de recevoir une flèche ?
Ben comme ça
;Répond D'Arkhenn à un de ses serviteurs qui s'inquiète de sa position.Tout en regardant son maistre secouer le service trois pièces à la fin de son acte.

- Ben comme ça je pourrais demander une médaille.Blesser au front ça en jette non?
- Pas au front Signor mais plus tôt au cul.
- Alors j'en aurais une avec le grand tralalas, tapis rouge , coussin en soie et orchestre militaire.

- J'en doute
;Répond Luigi un brin amusé mais nerveux.Posant ses yeux sur un D'Arkhenn recouvert de fer, remettant au plus vite afin de pas affolé la bourgeoise, une plaque protectrice devant le trésor de famille et lui fessant face.

- Tu doutes de tout mon cher Luigi, ce que je doute pas et d'ailleurs j'en suis sûr c'est que les Sarrasins se sont pas arrêtés à Poitiers...Non ils ont fait demi tour.

Luigi manque de s'étrangler de rire aux dernières paroles de son maistre.
Mais il se reprend aussi vite.


- Tu sais que les habitants de cette ville devrait faire?
Devant la négation de Luigi;D'Arkhenn rajoute.
- Commander des pierres tombales et des tonnes de Chrysanthèmes.

Puis marchant tranquillement tous deux vers le reste de la troupe un peu en retrait, il continu à discutailler.

- Au moins ils sont silencieux pas comme ceux de l'Anjou et leurs soit disant alliés...grandes gueules et petits bras;De vrais chochottes.
Ils disent rien et font rien de stupide.

- Me rappel encore la voix de Dame Pilate...
"Prend la pierre Ponce et après va te laver les mains."
Voilà à quoi ils me font penser.


Ils vont vers les autres gens en armes toujours d'un pas tranquille et serein.D'Arkhenn rajoute avant que le brouhaha de la troupe ne les coupes dans leurs dialogues.

Mais si y a cérémonie je t'en prie achève moi car partager des saucisses, des hareng-saurs et des chants guerriers avec eux, j'en frissonne déjà.
Et voir des sois disantes Dames en rûte, me font plonger ma peine dans le trouble le plus profond qui soit.

- Pardon Signor mais seriez vous pas devenu Biquet/Biquette ?
;Lui rétorque Luigi en le regardant profondement.
...Ben oui vous admiriez les gardes en haut des murs.

Sourcils levés en guise de stupeur, une envie de lui en coller une sur la tronche , voilà ce qui pourrait être la réponse la plus vive et adéquate de D'Arkhenn mais il n'en fait rien.

Tu sais mon bon Luigi, je suis estomaquer devant leurs armures, leurs biceps et leurs torses gonflés.
Mais de là à changer d'envie pas question.Non je ne fais que admirer des gens qui vont mourir et qui le savent pas encore.
Et en plus qui se croient si forts.


Les pas vont vers leurs feux, têtes rentrés, pensées dirigées vers les lendemains.Mais sur et certain, les mains et les bras ne trembleront pas.



Image retirée car non conforme aux règles des arpenteurs. Veuillez relire les règles d’or pour en connaître les raisons avec plus de précision.
Messages d’amour par mp. Merci et bon jeu.

Pluie, modo.



Myrandha
La veille

Et voilà, ils sont arrivés aux portes de cette ville tant attendue, enfin ! Myrandha a de plus en plus de mal a contenir son impatience mais elle se contrôle malgré tout, tant bien que mal. Sa journée elle l’a passé pour la plus grande partie à se reposer, sachant bien que l’action ne viendrait que le soir. Une vieille grange, un tas de foin, parfait pour un repos bien mérité après tant de marche. Au soir venu, quelque peu avant que le jour ne cède la place à la nuit Myrandha avait fait le tour du village, acheter quelques victuailles, loin de pilier le marché comme demandé, c’est que l’on ne pile pas grand-chose avec 22 écus mais elle a tout de même trouvé de quoi se garantir les 3 prochains repas.

Le ventre plein, l’épée aiguisée comme il se doit et l’envie d’en découdre plus présente que jamais la jeune femme s’était rendu auprès de sa chef de lance pour avoir les informations du jour puis elle était partie se mettre en poste, à l’écart de la ville. Dissimulée dans un bosquet Myrandha à scruté les moindres allés et venus, pesté en silence de voir autant de lapins lui passer sous le nez sans pouvoir en attraper un. La nuit de demi-lune lui permettait de les voir, tout comme le chemin qui était sous sa garde. Fraîche nuit pour la saison, ce qu’elle ne donnerait pas pour que quelqu’un passe, n’importe qui pourvu qu’elle ait de quoi se réchauffer en se défoulant dessus.

Entendu par on ne sait quel Saint son vœu a été réalisé peu après la mi- nuit. Une ombre plutôt frêle commençait à se dessiner sur le chemin, seule à première vue. Méfiante comme pas deux, Myrandha détailla les alentours, des fois qu’il s’agisse d’une entourloupe, un pour attirer tandis que les autre attendent le bon moment pour se montrer. Patiente, si, si quand elle veut elle peut, la jeune femme prit le temps de détailler l’inconnu qui avançait vers sa planque improvisée. Petite silhouette, pas d’armes apparentes, pas de bouclier non plus et encore moins de vêtements chauds pour la saison, une personne stupide ?! Oui, surement ou alors complètement folle. C’est qu’il faut tout de même avoir un sacré grain pour se balader seul mais surtout sans armes en pleine nuit, que le territoire soir en guerre ou non.

En temps normal Myrandha n’aurait pas bougé d’un pouce pour si peu mais là les ordres sont « personne ne passe » donc personne ne passera. Dans un bruissement de feuillage elle se leva puis fila se planter au milieu du chemin, l’épée tenu de sa main droite en appuie sur son épaule, les jambes écartées juste de ce qu’il faut pour bondir à la première alerte, ses yeux fixant la silhouette. Elle se trouvait si proche d’elle qu’elle pouvait reconnaître qu’il s’agissait d’une femme, blonde, ceci explique cela… se dit-elle en retenant un rire.

La femme lui demanda de la laisser passer, pour toute réponse elle eu un sourire en coin et un signe de tête lui signifiant son refus. Pas question de laisser passer qui que se soit, pas même les lapins quand elle en aura finit avec celle là. Insistante la jeune femme réitéra sa demande, « même pas en rêve» que lui répondit la Myrandha avec son sourire de plus en plus prononcé sur ses lèvres. « Une têtue » se dit-elle, « mes préférées ! ». Sans lui laisser le temps de reposer une troisième fois la question et sans la quitter un instant du regard, Mindy ajouta tout en ramenant son épée devant elle pour la caresser d’un doigt « si vous tentez de passer il faudra discuter avec mon amie ci présente. Faites un pas de plus et vous verrez son phrasé tranchant ». Cette fois elle ne pût retenir un léger rire tout en continuant « Aller, soyez gentille, faites un pas de plus ». Son regard passa de plus ou moins agréable à carnassier, elle n’aura pas la moindre pitié.

Par défit ou pensant que ses dires ne sont que fadaises l’inconnu fit un pas de plus, le pas de trop, Mindy lui a bondit dessus et lui infligea trois coups de suite, rapides, pas spécialement violent mais précis. Loin de la grosse foire d’un champ de bataille Myrandha avait tout de même bien apprécié, d’autant plus quand elle la vit tomber au sol sans avoir eu le temps de prononcer la moindre parole. Satisfaite Myrandha jeta un coup d’œil aux environs puis vint mettre un genou à terre à côté des restes de la jeune imprudente. Dans un premier temps elle prit le temps de nettoyer son épée sur ses vêtements puis elle lui dit dans un souffle « je vous avais prévenu, ce soir on ne passe pas ». Morte ou pas, Mindy n’en savait rien et s’en moquait comme de sa première paire de chausses, elle se contenta de la traîner en l'attrapant par un pied sur le chemin caillouteux pour la balancer dans un fourré un peu plus loin, faudrait pas que son corps inerte alerte les potentiels autres fous nocturne. Elle s'étira longuement avant de reprendre son poste, attendant les suivants.

Il n’y eu pas de suivant cette nuit là.

Cette nuit

Pas de veille le long du chemin pour cette nuit, Myrandha reste avec l’armée et ce fût une bonne chose vu les évènements. Elle qui voulait une armée en eu une mais quelle armée ! A voir les deux hommes qu’elle a du affronter elle aurait failli en crever de rire plus que sous le coup d’une arme. Ils étaient si frêles qu’elle ne sortit pas son épée, perte de temps.

Le premier, un brun qui semblait tout juste sortit des jupes de sa mère, lui asséna un coup. Pas de quoi la blesser, au pire de la foutre en rogne parce qu’elle va avoir un bleu et qu’elle déteste ça. Myrandha tenta de lui prendre la pareille mais son coup atterrit sur un blondinet aux cheveux longs, c’est ça les grosses bagarres, on s’échange les victimes, le but étant qu’elle ne se relève pas. Elle fût plutôt courte à son goût mais c’est ainsi, on n’obtient pas toujours ce que l’on souhaite.

Le reste de la nuitée fût calme, longue, à attendre la suite mais rien ne vint si bien qu’elle partit se coucher avant les premières lueurs du jour. Après tout à quoi bon attendre plus longtemps quelque chose qui ne viendra pas ? Tout en sombrant dans le sommeil dans son tas de foin retrouvé Myrandha pria le dieu des enfers de lui accorder la chance de pouvoir se battre comme il se doit, un vrai combat ou l’on ne sait pas quelle en sera la fin, un combat ou l’on risque d’y passer au moindre mauvais choix, un combat de mâles, de vrais mâles et pas un de fillette comme celui de la nuit ou à défaut assez d'écu pour continuer de subvenir grandement à ses besoins.
Domy11
Le jour ..Enfin....

Son épée levée elle menaçait toujours celle qui fuyait vers les siens....La brunette qui avait ,d'un geste suicidaire,tenté de l'attaquer à la faveur des ombres trompeuses d'un petit matin que la pluie rendait encore plus improbables.
Elle avait cru pouvoir la surprendre et n'avait du la vie sauve qu'au fait que Domy avait encore en bouche l'amertume du crime qu'elle avait commis la première nuit..
Car comment appeler autrement ce qu'elles avaient commis sur la frêle jeune fille blonde qui s'était littéralement empalée sur leurs armes ...
Comment faire comme si....
Oui c'était une ennemie...
Oui,elle avait été idiote de venir à leur rencontre les mains vide,armée de son seul courage ou de sa seule bêtise ..allez savoir..
Mais le fait est là....
Domy n'a plus tué depuis...

La journée qui a suivi,elle l'a passé à ruminer sans pouvoir déméler l'échevaux de ses pensées qui tourbillonnent sans lui laisser de trêve.
Elle n'aurait pas du venir...

C'est cette pensée qui s'impose le plus souvent..
Elle se doit à sa famille,a son fils qui l'attend et à cet enfant qui est déjà conçu même si sa réalité n'existe pas encore pour les autres..
Elle elle sait...Elle le sent déjà là au fond d'elle et elle ne se trouve pas le droit de le mettre en danger alors que déjà elle a fait de sa mère une meurtière..
"C'est la guerre " lui rétorque-t-on ....Oui....Si l'on veut...
C'est surtout s'être engagés dans un combat qui s'avère ne plus être vraiment le leur,mais qu'ils doivent mener quand même pour la parole donnée...

{Second jour.......}

Le repos de la journée lui redonne la foi que la nuit lui avait enlevé et le second soir la verra aux côtés des autres sans faiblir..
En face,une armée plus farouche de jour en jour maintenant que la surprise est passée et les combats fauchent hommes et femmes la laissant,elle et les siens miraculeusement sains et saufs..
Au second matin l'armée de Thoros compte ses morts et ses blessés mais l'ennemi n'est pas plus vaillant et le sang des alençonnais souille le sol en se mêlant à celui de ses assaillants.

{à l'aube du troisième jour...}

Elle est protégée...Cette fois elle n'en doute plus...
Retrouvant une force qu'elle croyait perdue,aussi bien physiquement que moralement,elle a définitivement chassé les tergiversations de son esprit avant que ses hésitations ne lui coûtent la vie..
On ne va pas au combat en se posant des questions ,un point c'est tout.
Et tant pis pour les imbéciles qui viendront s'en prendre à la rouquine sans être assez armés ou assez costauds pour en venir à bout.

L'impatience et l'agacement la rendent mauvaise et depuis deux jours on évite même de venir lui faire la conversation..
Pas le jour...
Pas le temps..
Pas l'envie..
Même son époux garde un minimum de distance,sachant que faute de mieux sa rage pourrait bien se retourner contre lui pour une raison ou une autre au moment où il s'y attendrait le moins..
Ben oui...
Elle est comme ça...
Rousse...On lui a dit que c'était à cause de ça..
Tout le monde peut pas être chauve...

D'ailleurs cette nuit la chauve....Elle a pas résisté...
Les rangs s'éclaircissent des deux côtés et ce matin on compte encore de nombreuses victimes sur lesquelles les soldats encore vaillants vont se pencher pour vérifier si un souffle de vie les parcourt encore..
Domy voit de loin des hommes ramasser le chef de lance qu'elle a blessé..
Il a eu de la veine celui là..
Elle aurait pu l'achever..
Elle a retenu son bras au dernier moment,lorsqu'il a levé son bouclier pour protéger ce corps que la vie allait peut être quitter..
Elle l'avait laissé là..
Si le ciel le voulait il vivrait.......Basta...

Un autre avait voulu profiter de ce moment d'hésitation de sa part et s'était approché d'elle sournoisement..
Pauvre idiot!!
Un baton levé sur elle..Contre sa fidèle épée qui en avait traversé plus d'un..
Les alençonnais étaient ils tous si croyants qu'ils se jetaient désarmés contre les lames de leurs ennemis?
D'un magistral coup d'épée ,elle avait fait voler au loin le ridicule manche et du plat de sa lame avait à moitié assommé le semblant de combattant qui lui faisait face.

Et ça faisait quatre jours maintenant qu'ils étaient là.........

Elle eut une pensée pour Mandy....Un petit sourire sardonique vint éclairer son petit visage ....
Devait être énervée aussi l'autre rousse avec tout ça......

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