Gorborenne
[Chapitre premier: quatre clés, un seul toit]
Mimizan, été 1458
Le Chauve parcourt de la ville ses rues et ses ruelles, explorant les places et les venelles. Petite ville portuaire, avec le charme de ses quais bardés de mats, et le dégout des eaux saumâtres où ils sont plantés. Cest la un phénomène de société quil à refusé à comprendre, mais il se répète dans tous les ports du monde .. Il faut croire quune si grande masse deau agit comme un aimant et pousse les gens à jeter leurs ordures dedans. Pourtant, depuis le temps, ils auraient du comprendre que la marée montante ramènerait tout ça en clapotant contre les quais En résulte se doux parfum à tous les ports commun, où le poisson pourri et lurine mêlent leur fragrance, accompagné de relents dégouts et de rats crevés tout en nuances
Le Géant secoue la tête décidé, et de sinstaller à front de mer rejette lidée. Il irait bien percher sa masure sur une colline, quelques lieues à lécart de la ville, mais moult choses à faire et si peu de temps dans une journée, qui ne serait perdre des heures chaque jour gaspillées sur les trajets. Pourtant, il aime voyager, plus quun métier, cest sa raison dêtre qui se résume par un sentier, mais parfois vient le temps de se poser.
Les pas qui léloignent du port vers lintérieur du bourg. Il fait plus calme, et ça sent meilleur alentours, en Géant il se promène, parmi les passants du jour. Lesprit ailleurs, la pensée en évasion, nombre e souvenirs qui sont là pour lassaillir et imposer leur choix à sa raison. Sa recherche abandonnde toute réflexion pour ne plus être que sensation. Imperceptiblement déjà, il est esclave dune pulsion. Linstinct libre qui mène ses pas le guide ici, le conduit là, attiré par une sourde vibration. Défilent encore quelques murs sombres, puis deux trois maisons, déjà se ressent comme une lente respiration. Main qui se pose à langle dune pierre, la bâtisse qui résonne dun frisson, comme un poids soudain à latmosphère alors que revient la raison.
Le Chauve regarde autour de lui, de lautre côté de la place, il y a lEglise et la Mairie .. Même si au fond peut lui importe, il y a pire endroit pour ouvrir sa porte Lentement il sourit, de plus en plus convaincu que lendroit est fait pour lui. Lentement, il fait le tour du coin de rue, ne cherchant même plus une confirmation à son dévolu.
Ça sera là ou ça ne sera pas
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Mimizan, été 1458
Le Chauve parcourt de la ville ses rues et ses ruelles, explorant les places et les venelles. Petite ville portuaire, avec le charme de ses quais bardés de mats, et le dégout des eaux saumâtres où ils sont plantés. Cest la un phénomène de société quil à refusé à comprendre, mais il se répète dans tous les ports du monde .. Il faut croire quune si grande masse deau agit comme un aimant et pousse les gens à jeter leurs ordures dedans. Pourtant, depuis le temps, ils auraient du comprendre que la marée montante ramènerait tout ça en clapotant contre les quais En résulte se doux parfum à tous les ports commun, où le poisson pourri et lurine mêlent leur fragrance, accompagné de relents dégouts et de rats crevés tout en nuances
Le Géant secoue la tête décidé, et de sinstaller à front de mer rejette lidée. Il irait bien percher sa masure sur une colline, quelques lieues à lécart de la ville, mais moult choses à faire et si peu de temps dans une journée, qui ne serait perdre des heures chaque jour gaspillées sur les trajets. Pourtant, il aime voyager, plus quun métier, cest sa raison dêtre qui se résume par un sentier, mais parfois vient le temps de se poser.
Les pas qui léloignent du port vers lintérieur du bourg. Il fait plus calme, et ça sent meilleur alentours, en Géant il se promène, parmi les passants du jour. Lesprit ailleurs, la pensée en évasion, nombre e souvenirs qui sont là pour lassaillir et imposer leur choix à sa raison. Sa recherche abandonnde toute réflexion pour ne plus être que sensation. Imperceptiblement déjà, il est esclave dune pulsion. Linstinct libre qui mène ses pas le guide ici, le conduit là, attiré par une sourde vibration. Défilent encore quelques murs sombres, puis deux trois maisons, déjà se ressent comme une lente respiration. Main qui se pose à langle dune pierre, la bâtisse qui résonne dun frisson, comme un poids soudain à latmosphère alors que revient la raison.
Le Chauve regarde autour de lui, de lautre côté de la place, il y a lEglise et la Mairie .. Même si au fond peut lui importe, il y a pire endroit pour ouvrir sa porte Lentement il sourit, de plus en plus convaincu que lendroit est fait pour lui. Lentement, il fait le tour du coin de rue, ne cherchant même plus une confirmation à son dévolu.
Ça sera là ou ça ne sera pas
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