Nabel_de_volvent
Prélude ou comment démarrer une journée de mauvaise humeur
Il est des fois comme cela, où on aimerait que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve.
Ce jour là, la blonde se leva, comme tout les matins. Encore quelques nausées persistaient à la rendre mal. Alors après quelques vomissements, qui faisaient parti de son lot quotidiens depuis des mois, la juge fit un brin de toilette et se prépara.
Le jour venait à peine de se lever et pourtant la ville était déjà agitée... bien trop agitée. Chose peu commune à Alençon, vous en conviendrez ! Habituée à une ville silencieuse, du début de journée, jusqu'au fond de la nuit, Nabel, se précipita pourtant sur les remparts de la ville. Les portes de la Capitale avaient été fermées, scellées par deux gros morceaux de bois. Sur le mur d'enceinte, quelques soldats en fractions, et quelques villageois, les regardant d'en bas.
Laissez moi passer .... mais laissez moi passer !
Faites place au Nom du Très Haut !
Le cur battant, elle avait crié les derniers mots, laissant les badauds la dévisager, et surtout la laisser passée. Il y avait du bon à être maire et juge, les gens faisaient plus attention à vous !
Enfin bref, essoufflée comme ... un buf, très profond je sais, l'Appérault arriva à destination.
Mais qu'est ce ....que ...
Oui, elle savait bien que ça aller arrivé, pas comme si personne ne l'avait prédit, et pourtant ... quand on aime une ville, un duché, même prévenu le choc est le même.
Petite moue affichée sur le visage quelques peu énervé, quand les yeux parcourent le campement qui se trouve aux pieds des remparts ! Foutu brigands, il manquait plus que ça !
Regard qui se pose sur le chef maréchal, et les mains se portent sur le ventre, toujours à peine arrondis. Instinct maternel peut être, peu importe à vrai dire, la blonde, redescend aussi vite qu'elle est montée. Par où commencer ? le conseil, la mairie, dans tout les cas, les nouvelles se répandent vite, et c'est donc d'un pas des plus rapide, que la bourgmestre se dirigea vers son bureau.
Divers parchemins posée sur la table de bois, la blonde prit le temps de les parcourir un par un, sourire pour certains, mais souvent les sourcils froncés, signe de mauvais présages. Puis une fois son travail fait elle se dirigea vers le château, il fallait parler de la situation.
La journée aller être longue, mais pas autant que la nuit qui s'annonçait...