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De la page 100 (25 Sep 2008) à la page 165 (05 Oct 2010).

La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (2ème partie)

Lyhra
[Là où il fait chaud ... ]

Serait-ce le breuvage corsé de Rexane ?
Ou alors devait elle porter au crédit de cette exaltation qui vibrait désormais dans sa voix, l'arrondit charnu de ses seins ? La douceur de ses cuisses pressées sur les siennes ? Ou encore ses mains cajoleuses ?

Guillemot prenait de l'assurance en avouant son désir de l'instant à la demande de la Succube.
Elle savait, la Rousse, comme il n'était pas facile de confesser ses envies, ses attentes, surtout pour un jeune homme innocent de ces choses.
Les hommes faits n'usaient souvent de la parole que pour ponctuer leurs profonds coups de rein d'exclamations plutôt rustiques...


Vous êtes étudiant en ... droit et moi je suis maitresse en ... courbes...

Chuchota t'elle à son oreille,

nous devrions pourtant nous rejoindre quelque part entre les deux ... sa géographie personnelle s'y prêtait, en voyages aventureux...

Sans plus le faire attendre et cédant sans façon à sa convoitise, elle dénoua habilement les rubans qui maintenaient le corset, libérant de leur gangue de dentelle des rondeurs opalines, dotées chacune d'un renflement plus foncé qui ressemblait à un fruit minuscule, une baie à croquer.
Un léger frisson parcourut sa peau, qui n'était pas du à la température de la pièce.
D'un geste gracieux elle ôta les quelques épingles retenant le flot de sa crinière rutilante qui dévala mollement la pente de son dos, s'enroulant autour de ses épaules comme des bras d'amant.
Ainsi dévêtue, elle s'offrit à ses mains tout autant qu'à ses yeux, forçant imperceptiblement la cambrure de ses reins.


Vous brûlez mon fougueux ?
Ses mains volèrent à la rencontre de son habit pour l'en défaire...
_________________
Rexanne
[Derrière le bar, face à face, charmante perspective]

La mousse tout juste entamée, le jeux du regard n’en étant qu’à son balbutiement, et déjà un nouveau client faisait son apparition, la dégaine banal d’un malfrat quelconque de la Cour où ils foisonnaient. Un hypocras qu’il demanda le bonhomme. Eh bien soit !

A regret elle détacha ses prunelles sombres des pupilles de son compagnon, cessant pour l’heure le ballet tout juste commencé, pour les reporter sur le client demandeur d’une boisson qui le ferait patienter, attirer une proie ou encore se décontracter ses mâchoires crispées qui faisaient peine à voir. Ses mâchoires à elle se portaient comme un charme aussi un sourire accueillant se dessina t-il dessus, souhaitant la bienvenue au client, première illumination à une soirée qui promettait d’être peu agréable si les portes de la Rose n’avait été franchies.

Le verre commandé fut servi et la dénommée Rodrielle ne perdit pas un instant pour tenir compagnie à cet homme esseulé.
Pendant ce temps la patronne bavassait avec celui qui avait été le premier client de la soirée, pour finalement annoncer de sa voix chantante mais douce et assurée que la vente de la virginité prometteuse de la petite Dem’ était ouverte…
La brunette glissa un œil en coin dans la direction de sa compagne d’emplettes du lendemain, guettant sa réaction, souriant en la voyant noyer sa surprise dans son verre et rosir jusqu’aux oreilles. Sa main se porte au contact de celle de sa jeune amie en une pression chaleureuse et rassurante. Elle est contente pour elle, elle savait que la jeune fille attendait ce moment avec impatience.

Dans l’immédiat pourtant c’est Rodrielle qui est achetée, momentanément du moins, avant d’être rachetée par un brun ténébreux aux allures prétentieuses survenu par la suite.
A croire que la prétention et l’orgueil était le thème de la soirée d’ailleurs puisqu’un jeune homme qui semblait tout juste sorti de l’adolescence avait rejoins le comptoir largement drapé dans ces deux « vertues », commandant à son tour un hypocras du bout du lèvres, commande accompagnée d’un « s’il vous plait » qui semblait lui avoir esquinté la bouche tordue en une pale copie de sourire.

Si les lèvres de la belle restèrent largement souriantes, tenant à présenter à cet antipathique damoiseau empestant la noblesse à plein nez un exemple d’un sourire digne de ce nom, ces yeux eux se posèrent sur lui en un regard froid, étincelant de mépris à la vue de son attitude condescendante. Ses manières n’en restèrent pas moins courtoises, pour le moment du moins…


Bien le bonsoir ! Un hypocras donc? Pour sur messire… Désirez vous la compagnie d’une demoiselle en prime ? Ma collègue là bas se ferait un plaisir d’égayer votre soirée.

Coup de menton en direction d’Obscure qui de toute manière arrivait déjà, tout en servant le verre et le déposant devant le client. Deux arrogants ensemble, le spectacle en vue était alléchant de promesses…! Sourire malicieux, salutation de la tête et du regard vers une Chloé qui était apparut au bout du comptoir puis clin d’œil complice à Barthélémy en venant reposer son postérieur ferme et rebondi sur son tabouret, face à son verre de bière trop prestement quitté.

– Où en étions nous donc ?
--Belombre


Le ballet des arrivées avait débuté, accoudé au comptoir Belombre observait. Les hommes franchissaient la porte, certains hésitants d'autres déjà conquérants, mais ils venaient tous dans le même but, obtenir des faveurs qui étaient censées être acquises par quelques écus.
Un jeune damoiseau se présenta tout d'abord, richement accoutré il ne semblait pas être de ceux qui vivait habituellement dans les bas quartier. Mais après tout la réputation de la Rose Pourpre et de ses belles devait aiguiser la curiosité et la convoitise des nobliaux en mal de sensations. Grand bien pouvait il leur faire!
Un autre homme se présenta, décidé, patibulaire, une réelle caricature de la faune écumant la cour, a en soupeser d'un oeil sa bourse, celle du bas devaient tout être aussi rempli à en croire son empressement. La mère maquerelle était retourné à son affaire, il ne doutait pas qu'elle en tire un bénéfice autant pécunier que satisfaisant pour ses plaisirs personnelles. Un nouveau client se présenta en terrain conquis à l'entrée, un habitué sûrement.
La tavernière au prise avec un homme qui l'a mettais en émoi oublia sa présence, après tout il y avait à faire, après tout il n'aimait pas se griser au risque de voir ses perceptions émoussées. Et puis le spectacle qui s'offrait à lui était tellement plus passionnant.
Chacun se scrutait comme pour devinez sur les allures, les intentions bonnes ou mauvaises, l'apparence en ce lieu était tout et bien souvent malgré tout correspondait à la réalité.
La rixe verbale qui commençait devant ses yeux lui ôta un sourire de satisfaction et les réponses de l'objet de convoitise des jeunes coqs ne fut pas s'en lui déplaire. L'établissement finalement offrait des distractions fort plaisante...
La scène était posée, les multiples possibilités d'avenir dessinées...la soirée était belle...


Il se retourne tout de même s'arrachant au spectacle et regarde la tavernière.

S'il vous plaît?

pnj
[aux bains : peau neuve contre peau nue]

Emportée par Thorvald qui la soulève et la bourlingue au bout du monde, Line rigole, mais ce rire de rivière en crue laisse soudain place à une moue craintive de ruisselet en fuite.

Comme un vêtement vous métamorphose un homme ! quand il était en tenue d’Adam, Line n’avait pas peur de lui, oh non, mais à présent qu’il est si splendidement vêtu, elle se sent intimidée par cet inconnu qui apparaît devant elle. Il est si vêtu et elle, si nue ! De la séduction-même de ce contraste naît le sentiment du danger, et déjà Line respire à pleins poumons l’air du grand large. Pour éviter de se noyer elle s’agrippe comme elle peut au bastingage, mais peu à peu le courant l’emporte.

Soudain, au creux d’une vague d’émotion, elle se met à penser à l’autre. Elle revoit cet homme dont elle s’est entichée tantôt dans la rue du hasard, sa beauté grave de roi de la foudre, ce baiser échangé avec une louve, baiser duquel Line a si violemment été exclue, comme rejetée au bord de l’eau par un courant contraire. Lui n’a même pas remarqué la sirène prise au piège dans son filet. Oh, le revoir, cet homme de la rue, rien qu’une fois ! Et qu’il la remarque, qu’il la boive enfin !

Line est ainsi, elle tombe amoureuse presque tous les jours, surtout quand le temps s’y prête, pleure le lendemain et très vite oublie tout pour s’enticher d’un autre, sans aucune suite dans les idées. Parfois elle en aime plusieurs à la fois. Elle a ainsi voyagé en compagnie d’un peintre espagnol, puis avec un poète hongrois, et elle les a tous deux appelés « mon amour ». Malgré ces sentiments multiples et contradictoires elle n’en demeure pas moins fragile.

Thorvald est si grand, sa carrure est si solide que d’un simple geste il pourrait la casser en trois. Line se briserait contre lui, vague nue cherchant son rocher. Comme ils se regardent, elle nue, lui vêtu. Comme ils se regardent…Horizon si lointain et si proche à la fois, si intime, si présent...



Dites-moi ce que vous désirez, maintenant, demoiselle ... ?



Ce qu’elle désire ? Comment savoir ce qu’une ondine veut vraiment ? Elle-même ne le sait pas très bien. Peu à peu un doux sourire erre sur ses lèvres mouillées. Parlons Rose Pourpre.



Eh bien, ce que je désirerais le plus au monde, ce serait de me faire embaucher ici… la Succube n’a pas encore dit oui. Mais surtout, j’aimerais tant retrouver ma flûte ! Je l’ai égarée ici hier soir… C’est… c’est mon dernier instrument… Les autres on me les a volés.



C’est toujours ainsi quand elle pense à son instrument perdu : L’éclat de ses yeux se voile de pluie et des vagues de tristesse viennent à nouveau s’y briser. En proie à la grisaille intérieure elle baisse les yeux, regarde ses pieds, puis ceux de Thorvald : ils sont nus. Les nuages passent donc et Line retrouve le sourire.


Vous serez ma boussole, c'est d’accord ?


En vérité elle désire encore autre chose, mais elle ne le dit pas. Après tout, qui a besoin de savoir ?
Paulovnia
Paulovnia qui errait depuis des jours n'avait plus rien à manger...les rues se faufilaient les unes après les autres.
Elle errait; elle qui avait été une tueuse dans le passé...elle qui aurait donné sa vie pour les autres et surtout pour sa famille...

famille? en avait t 'elle? elle n'en savait rien?....
C'était le but de sa quête...elle avait eu ouïe dire qu'elle provenait d'une famille,....comment dire une famille un peu hors norme...des coucheries; des trahisons, des "sans cœurs aussi"...sans doute...
Bref...elle effaça ses sombres pensées et se rappela ce pour quoi elle était là...s'en sortir? ...ou pire?

Elle s'avança la main sur la lance et discrètement essaya de voir ce qui se passait dans la cour.

Paulovnia avait été attiré tant par la couleur que par l'odeur de la rose, elle s'avança avec une certaine craint, mais prête à se défendre...dans le temps elle avait eu un bon maitre.

Elle esquissa un pas de coté devant la fenêtre...encore une fois elle vit la déchéance...mais personne dans les rues....

Paulovnia se posaient les questions qui l'a rendraient encore plus forte si jamais elle devait subir une rencontre malencontreuse....


Sans réfléchir, elle entra...


Bien le bonjour....
Chlodwig_von_frayner
Cette fois ci sa demande semblait avoir été entendue, pas trop tôt. L’endroit le rendait un peu nerveux de part la nouveauté de la chose, et son manque de patience habituelle ainsi que son arrogance se faisaient ressentir. Il avait même tendance à oublier qu’il n’était pas roy ici bas, et que le profil bas pouvait être la meilleure des armes. Le verre se posa devant lui, apporté par la tavernière qui avait enfin posé les yeux sur lui. Il se garda bien de lui répliquer quelque phrase bien sentie juste pour le plaisir de lui faire comprendre qu’il en avait marre d’attendre, bien qu’il ne fut là que depuis très peu de temps. Mais il n’était pas là pour cela, et à dire vrai, il n’avait pas tellement envie de se faire jeter de l’établissement pour une action aussi stupide. Il se contenta donc de regarder son charmant sourire qui accompagnait un regard absolument dénué de la chaleur dont un si large, et joli, mouvement des lèvres se faisait généralement accompagner. A voir un tel regard, elle ne l’aimait pas et cette éventualité ne toucha même pas le Chlo, déjà fort habitué à ce qu’on ne l’apprécie guère. Et puis on ne se déplaçait pas dans un bordel pour se faire apprécier… Il la gratifia donc d’une moue dédaigneuse, accompagné d’un vague…

Merci…

Comment allait il lui faire comprendre que du plaisir de la fille pour le coup il s’en cognait un tantinet ? Si il avait voulut donner du plaisir à une fille, il savait qui il aurait choisit, une qu’il appréciait… Mais on ne venait pas dans ce genre d’établissement par pure envie de donner du plaisir à une catin. Il n’eut pas besoin de se creuser la tête pour savoir de qu’elle manière il allait tourner ses phrases, elle s’était déjà détournée de lui. Qu’importe… Son approbation n’était pas réellement utile pour ce qu’il venait y faire.

La fille qu’il avait vu près de la porte s’était approchée de lui. Même si son regard s’était fait un peu plus présent, on aurait dit au premier abord qu’elle aurait préféré être avec un autre. L’étrange sensation disparu mais l’exaspération provoquée persista par contre. Elle s’assit juste en face de lui. Il porta son verre à ses lèvres, en profitant pour la détailler de manière non dissimulée. La robe bleue était magnifique, certes mais le sourire sonnait faux, presque autant que celui de la fille derrière le comptoir. Normal, pour ce genre de travail, mais cela ne fit que progressivement attiser son exaspération. Il soupira légèrement, et porta son regard sur la jeune fille rosissant qu’il avait vu les yeux perdus dans son verre quelques instants plus tôt. La délicate beauté juvénile était parfaitement mise en valeur par le délicat tissus qui par moments dévoilait partie de sa peau au teint de lait. Un peu comme un raison un brin acidulé dans lequel il croquait avec plaisir étant enfant… ou une fleur délicate qu’on ne pouvait que rêver de cueillir. Un sourire vint un instant éclairer ses lèvres, machinalement.

Un pied se posa sur sa jambe, l’agréable contact physique le ramena à celle qui se trouvait devant lui. Elle passait aux choses sérieuses visiblement, recherchant d’emblée le contact physique… ce qui n’était pas pour lui déplaire. Le pied commença à faire de petits cercles… fine caresse faites dans le but évident de le séduire… puis elle s’avança vers lui dans un bruissement de tissus et glissa quelques mots à son oreille. Les mouvements étaient un peu maladroits et empressés, ce qui les rendait un peu imprécis. Elle était jeune, mais pas autant que l’autre. C’en était presque touchant. Dommage que à ses yeux, l'inexpérience ne trouvait son charme que dans la virginité... un trésor qu'elle ne semblait pas en mesure de lui offrir.


Vous pourriez en effet… Obscure…

Il s’était bien gardé de donner son nom… Le lieu et la situation ne s’y prêtait pas, il ne souhaitait guère qu‘une trop grande proximité s‘installe avec ce genre de catin. Le messire ou toute autre chose suffirait pour elle. Tiens donc il avait employé le vous… peut être étais ce une sorte de réflexe face à la gente féminine… Il porta à nouveau son verre à ses lèvres et but une gorgée… Il savait laquelle il voulait… Et ce n’était pas elle. Il n’en restait de toutes façons que deux et… il était en droit de choisir. Tant qu’à donner dans l’inexpérience et le touchant… autant y aller franchement… avant que la situation ne commence sérieusement à l’exaspérer. Pour répondre, il choisit de garder le même ton, un peu doucereux et sensuel, presque un chuchotement, mais suffisament audible pour qu'elle comprenne disctinctement ses mots.

Puisque vous semblez empressée de satisfaire mes désirs, peut être pourriez vous me renseigner sur la jeune fille qui se trouve derrière vous.

Méchant ? Cruel ? Non, ce n’était pas vraiment des mots qui pouvaient le qualifier à ce point, il était juste terriblement égoïste et carrément misanthrope. L’empathie était un terme qu’il avait du mal à concevoir, voir qui était à des lieu de sa façon de penser. Mais d’un autre côté… il avait ses raisons… Et pour l’heure elles étaient bassement matérielles.
--Obscure
Obscure ne put s'empêcher de faire un petit sourire discret lorsqu'il lui demanda qui était la gamine derrière elle, car oui c'était une gamine, mais bon ça elle le gardait pour elle même. Elle se tourna vers la salle et répondit à la question du jeune homme qui semblait bien jeune et prétentieux:

Cette jeune fille s'appelle Demetria. Sa virginité est mise en enchére et je crois que vous auriez emplement les moyens de participer à l'enchére. Les enchéres sont ouvertes seulement depuis quelques heures. Il faudra que vous en parliez à La Succube qui est celle qui s'occupe de la Rose, mais vous devrez patienter, car présentement elle est occupée. En entendant, profitez de la présence de la jolie Rexanne celle qui vous a servie. Ce fut un plaisir de vous rencontrer. Je vous souhaite une bonne soirée en ce lieux qui j'espére vous sera agréable.

Obscure se leva de son siége et salua le jeune homme et repartit et retourna se rasseoir dans un fauteuil. Oh que la Rexane devait se marrer d'elle, mais de toute façon le centre d'intérêt était Demetria. C'était normal et elle le comprenait très bien. Puis son regard fut attirée vers un homme qui semblait bien en colére, car elle l'avait remarqué que l'inconnue l'avait laissé pour Valentine. Obscure détailla le messire, mais attendit tout de même de voir la réaction de l'homme avant de s'approcher pour le calmer s'il le fallait. La jeune femmeétait afreusement fatiguée par sa journée, car elle n'avait pas pu dormir à ause des visites surprises de trois hommes.Mais elle ne laissa pas la fatigue prendre le dessus. Elle pensa que redevenir servante ne l'a dérangerais plus autant qu'avant. La Rose manquait de fille. Elle pensa que demain elle dirait à La Succube qu'elle voulait retrouver son ancien travail qui au moins lui permettait plus de liberté, car présentement elle aurait pu aller faire un tour dehors et se reposer. Obscure surveillait toujours le messire...
--Thorvald
[Aux bains]

Il la sent tanguer à nouveau, imperceptiblement. Peut-être le riche vêtement ne lui sied-il guère ? Pourtant les manches tombent à la perfection, ses larges épaules n'éclatent pas le tissu et la ceinture est idéale. Peut-être a-t-elle simplement trop bu là-haut ? Peut-être ne plait-il pas à Line ...
Thorvald, ne sois pas puéril. Que t'importe de lui plaire : tu ne la connais pas.
Mais ...


Une flûte ? Etrange, je vous imaginais chanteuse, plutôt. Mais soit, je vous aiderai ... si vous me promettez d'enchanter nos soirées de votre mélodie ! Car vous resterez, il ne fait aucun doute. La Succube n'embauche que de pures beautés.

L'image furtive de Rexanne est passée devant ses yeux à cette évocation.

Il a ajouté la fin dans un demi-sourire charmant, en se forçant à ne pas laisser traîner ses yeux sur les seins soyeux et délicieusement bombés de la demoiselle. Pour faire diversion, il se baisse, ramasse la petite robe et la lui tend. Entre temps, elle a retrouvé le sourire. Thorvald pense que c'est grâce à cette perspective d'avenir.
Il n'a pas vu le coup d'oeil sur ses pieds nus.

"Vous serez ma boussole, c'est d’accord ?"

Guider une sirène ... le comble du marin ! Surtout que lui, la boussole, il la perd souvent. Mais il se veut rassurant, immuable, comme le rocher fouetté par les vents iodés et le tumulte des flots. Accroche-toi dans la tempête, frêle ondine. Ca n'a pas fini de souffler. La Cour est un ouragan permanent. Alors il l'enveloppe de ses bras puissants, le tissu de la robe entre eux (décidément) et lui murmure que oui, il sera sa boussole, avant d'oser déposer un baiser sur son front.


Nous devrions remonter, maintenant. La nuit doit être bien avancée et nous avons tous deux de l'ouvrage ...

Cependant, il n'allie pas le geste à la parole, et reste là, la sirène au creux de ses bras, encore un instant.


_________________
pnj
L'annonce... et le plongeon dans un verre de vin. Entre les doigts blancs et graciles, le verre fin, teinté de pourpre. Elle étudie le contenu de son verre. La couleur chatoyante du liquide, les reflets rouges qui jouent une danse aguichante devant elle. S'y noyer pour ne pas rosir. Même s'il est un peu tard.
Remarquer le tannin au fond du godet, se demander si on peut y lire, aussi, son avenir, comme elle a vu certaines gitanes le faire dans les feuilles qui servent aux tisanes. Quel avenir y pourrait-elle donc lire ?
Celui qu'elle vivra ici ? Aura-t-elle autre chose, plus tard, que la perspective d'être une catin de la Rose ? Elle en doute, et refuse même la pensée qui traverse fugitivement son esprit. L'vert perdu dans l'rouge. Jouer des nuances. Pour l'instant cela suffit, et le regard se lève vers la salle.

D'une pupille intéressée elle suit les allées et venues. Remarque l'entrée d'un... homme. Qui embarque dans un élan inconsidéré une femme entre deux âges qu'elle avait cru un instant destinée au gueux qui désormais a le teint bien rouge de celui qui s'est fait blouser.
Etrange cette attirance pour une femme plus vraiment jeune quoique pas vieille, plus vraiment belle quoique charmante. L'escalier s'ouvre à eux, et Dem se demande... où ils vont aller, elle n'a pas connaissance de chambres ouvertes et s'interroge sur le lieu de leurs ébats, sachant que la Rose ne fait pas hôtel. Ce n'est de toute façon pas son souci, mais plutot celui de Chloé qui vient de se poser en bout de comptoir.
La fossette s'creuse sur la joue pleine de la jeune fille en voyant l'intendante qui l'a réveillée d'un sommeil prolongé. Que fait donc le doux masseur de la douce, auquel elle est promise pour une séance de relaxation ? Surement endormi à l'étage...
L'oeil se fait vagabond à nouveau, jusqu'à caresser chaleureusement la jolie tavernière. La promesse de leur promenade à Paris n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde, et la gamine se fait une joie de suivre son amie entre ruelles et étals pour dégotter des trésors. L'regard noisette de Rexane est accaparée par le vieux guerrier, et un instant la jeune vierge envie ce désir qui les habite.

Troublée, un peu, elle détourne les yeux, et effleure les autres occupants du comptoir. Un jeune homme est entré, s'est installé, vite monopolisé par la souillonne... cette allure, ce port de tête, ces épaules droites. Les traits ne sont pas si bien dessinés qu'on puisse le dire beau, mais intrigante est sa mine, le sourire désabusé, l'air arrogant, tout dénote chez lui le nobliau, et le pli qui barre le front juvénile, la dégaine militaire et l'regard de celui qu'en a trop vu pour son âge... attirant.
L'manège de la servante devenue catin d'un soir est manifeste, l'regard que le jeune homme lui accorde fait baisser les yeux de Demetria. Il n'a pas entendu l'annonce. Et Obscure lui fait un rentre dedans digne d'la ruelle du fond d'la Cour. Se détache de l'impression fugace d'un échange, elle qui n'est là que pour se faire valoir.
La soirée de la perte de sa virginité sera certes mémorable, mais ne marquera que le début d'une vie de catin. Mais quelle catin.. Une Rose, du bordel Pourpre. Le sourire nait inconsciemment sur ses lèvres, en espoir que la chose lui plaise, elle qui ne peut qu'esquisser l'idée d'une relation charnelle, sans savoir.

Un sourire attrape le sien au vol. Celui de l'homme sans expression qui lui en consent une. Après avoir discuté avec la Maquerelle, retournée depuis derrière ses tentures, après l'annonce qu'elle a faite alors qu'elle était encore à ses côtés... ce sourire. En énigmatique prémice d'une éventuelle rencontre.
La vierge n'en rosit pas, soutient un instant le regard offert, esquisse le sourire en correspondance polie, et incline la tête vers le rouge chatoyant qui décidément appelle la pupille ce soir en dialogue improvisé mais provisoirement utile à l'assise d'une contenance perdue.
Iris en contact avéré et les lèvres s'étirent en un sourire franc pour répondre au sien qui déjà a disparu alors qu'il tourne la tête. Plissement imperceptible d'un nez mutin, et plongeon renouvelé dans le verre de vin.
Une phrase chopée au vol.


Bien le bonjour....


Les émeraudes s'lèvent de nouveau pour aviser la nouvelle entrante. Pas son rôle d'aller accueillir les jeunes femmes malheureuses ou nécessiteuses. Elle ne saurait pas quoi répondre. Et pour l'instant, elle est la Vierge, ensuite elle deviendra Catin. Mais pas portière.
Le pied se fait soudain impatient dans un tressautement incontrôlé. A sa table, esseulée, manque de conversation. Un instant, elle maudit le guerrier aux cheveux blancs qui la prive du babillage enjoué de Rexane. Et puis prend son mal en patience. Le corps détendu par le vin qu'elle a fini par avaler s'laisse aller contre le dossier du divan, et le décolleté indécent qu'elle arbore ce soir s'offre aux regards aventureux. La jeune fille se contente de rêvasser, une boucle enroulée autour d'un index.


___________________________
pnj
[Derrière le bar, sa place favorite]

La belle et le colosse trinquent ensemble avec une bonne bière. Barthélemy prend deux longues gorgées avant de reposer son verre sur le comptoir avec un soupir d'aise.

Mais pas le temps d'engager la conversation que voilà déjà des clients assoiffés qui prennent le bar d'assaut, enlevant au vieux guerrier la présence si agréable de la demoiselle.

Quelques verres rempli plus tard, la belle Rexane vient reposer ses rondeurs sur le tabouret qui fait face à Barthélemy.

– Où en étions nous donc ? demanda-t-elle.

Le colosse posa un doigt sur son menton, faisant mine de réfléchir.

Eh bien nous en étions au moment où je vous disais que vous êtes sublime et que mon désir pour vous ne cesse d'augmenter à chaque seconde qui passe,
lâcha-t-il.

Les mots étaient sorti en un coup, comme on lance des dés. Et comme au jeu de dés, Barthélemy jouait maintenant le tout pour le tout.

Il n'en pouvait plus de ne pouvoir étreindre ce corps magnifique et de se faire interrompre dans ses conversations par les clients insatiables.

Ce soir, il la désirait, et il ne souhaitait qu'une chose: partager sa couche avec la belle serveuse.

Barthélemy a abattu ses cartes. Il joue gros mais tant pis, qui ne risque rien n'a rien.
Rexanne
[Derrière le bar, le séant posé élégamment sur un tabouret haut]

L’index qui se pose sur le menton en une moue adorablement espiègle, le regard faussement dans le vague donnant le change pour une réflexion hasardeuse. Nul besoin d’effort pour se remémorer leur dernier échange pourtant, la phrase qui s’épanche des lèvres taquines du guerrier n’est nullement une redite.
La déclaration la fait sourire, un sourire plein de malice, ainsi que naître une agréable boule de feu au fin fond de ses entrailles, une douce et intense sensation qui supplante les divers stimuli douloureux qui naissent ci et là en son corps encore à vif de la bataille de la cave. Enfin il s’était donc lancé, avait abattu son jeu, dévoilant sa main, jeu qu’ils entretenaient de façon sous-jacente depuis plusieurs agréables soirées. Les prunelles brillantes de ce désir réciproque et empreintes de malice, c’est d’une voix basse aux accents moqueurs qu’elle rétorqua :


– A chaque seconde vraiment ? Intéressant… Ainsi donc d’ici la fin de mon service il devrait encore augmenter de façon remarquable, nous promettant une fin de nuit plus qu’agréable si vous avez la patience d’attendre jusque là… Car ainsi donc que vous devez le savoir je ne suis pas un pétale achetable de la Rose, ma couche ne se remplit qu’à ma volonté seule.

Le regard pénétrant elle évaluait les expressions de son visage. Elle avait abattu sa dernière carte avant que la mise ne soit raflée, dernier obstacle avant la porte de sa chambre. Attendre la fin du service… La farouche brunette ne laissait pas le premier venu se vautrer dans sa couche, si il ne s’agissait là que de bourses à vider il n’aurait la volonté d’attendre encore la poignée d’heures qui lui restait à œuvrer. Si c’était vraiment elle qu’il voulait il attendrait donc et en aurait pour son temps. C’était cette dernière possibilité que l’espiègle tenancière du bar espérait voir se réaliser.

Un « S’il vous plait » pressant la tira de sa contemplation, tournant la tête vers le client désireux d’attirer son attention. Le sourire se fait, ses occupations personnelles ne devant primer sur le service, l’interruption ayant au moins le mérite de laisser le séduisant Barthélémy réfléchir à loisir.


– Que puis-je faire pour vous être agréable messire ?

Du coin de l’œil elle remarqua l’entrée d’un jeune femme à l’air hésitante et la salua d’un mouvement de tête et d’un sourire tout en se demandant ce qui pouvait bien l’avoir attirée là. Une œillade vers son galant colosse au passage, s’excusant du regard tout en s’assurant qu’il n’avait déjà pas finalement vaqué à d’autres occupations. Les sombres prunelles rieuses revinrent se fixer sur le jeune brun, attendant de connaître l’objet de son désir.
pnj
Soulagement. Un espèce de noeud qui s'était formé au milieu de ses entrailles se désagrégea soudain, laissant place à une agréable sensation de picotements dans le bas-ventre.

Bonne pioche. Barthélemy a réussi son défi, encore un dragon d'occis et une demoiselle de sauvée. Un sentiment de fierté l'envahis, mais il se tient bien de montrer sa joie, qui pourrait être mal interprétée par la brunette.

Le voilà donc exaucé, cette nuit ne sera pas partagée avec les puces et les blattes qui ont pour domicile tous les matelas des auberges où il passe habituellement ses nuits. Cette nuit, il aura le plaisir de s'allonger aux côtés du corps chaud d'une ravissante demoiselle.

Bien qu'il serait mal vu de montrer sa satisfaction d'avoir gagné cette nouvelle bataille, il en serait tout autant s'il ne montrait pas à la belle qu'il est honoré d'être accepté pour la nuit. Comme elle le lui avait déjà dit, elle ne fait pas partie des jeunes femmes de la Rose que l'on peut séduire avec une bourse bien remplie.

Il adressa donc un clin d'oeil à Rexanne, accompagné, comme toujours, d'un sourire charmeur.

Ma chère, fit-il courtoisement, j'attendrai 10 ans s'il le faut, pour avoir le plaisir de vous étreindre une seule fois...

Et la voilà qui s'en va de nouveau pour servir des clients impatients. Petit regard en coin comme pour s'excuser, auquel le colosse répond par un signe de la main signifiant que ce n'est pas grave.

Barthélemy reprit sa chope en main et la vida d'un trait.
--Obscure
Obscure qui était toujours dans son coin en eu assez et décida que maintenant elle tournait la page. Oui elle avait déjà travaillé dans un bordel en tant que catin, mais ce temps était révolu. Elle savait que La Succube ne serait pas contente qu'elle reprenne son ancien travail toute de suite, mais il y avait toujours quelques femmes qui venaient d'arriver qui pourrait facilement la remplacer comme catin. Obscure se leva et retourna dans les cuisines. Un endroit qu'elle commençait à apprécier. Elle prit sa besace et sortit sa robe de servante verte qui lui allait aussi bien que sa bleue. Elle se changea et attacha ses cheveux et prit sa cape et retourna dans la salle et dit à Rexane qu'elle allait faire un tour et qu'elle reviendrait plus tard avant la fin de la nuit. Elle avait besoin de prendre l'air et qui sait ce qu'elle pourrait découvrir à l'extérieur de ses murs. Obscure regarda la salle et vit bien que le centre d'attention était vers Demetria, mais elle ne s'en préoccupait pas. La Succube ne serait sûrement pas contente, mais elle lui expliquerait tout. Sa vie avait pris un autre chemin et c'était celui de servante. Au moins, elle faisait bien son travail mieux qu'en catin et elle y prenait de plus en plus du plaisir. Obscure ouvrit la porte et sortit dans les rue sombre. Elle décida de ne pas mettre sa capuche...
pnj
Petit moment indécit. Y aller ou pas ? Au milieu de l'escalier, Rodrielle s'était stoppée pour se tournée vers cet homme qui l'avait traité comme un objet. Le regard qu'elle lui fit s'excusait de la patience qu'il allait devoir avoir en attendant que cette fausse catin ne s'occupe de lui. Mais elle n'eut pas le temps de revenir en arrière ; Valentine l'attrapa par la taille et l'amena à l'étage. Et c'est à cet instant que son travail commencait !

Accrochée autour de la taille de Luinwë, elle s'empressa de le couvrir de baisers enflammés et de caresses. La porte de la chambre s'ouvrit et se referma aussitôt. Rodrielle descendit des bras de cet homme et se mit face à lui. Son regard était animal, son sourire malsain. La belle était déchainée et elle allait passer toutes ces envies sur cette charmante proie...

Rodrielle s'approcha alors de cet homme d'une démarche légère et féline. Sa main, posée sur le torse de Valentine, amena celui-ci jusqu'au lit soyeux. La lumière était tamisée et une bonne odeur de lavande imprégnait l'air afin de rendre l'ambiance plus romantique.
Valentine était alors allongé sur le lit, et la donzelle grimpa sur lui, une jambe de chaque coté de son corps. Ses mains vadrouillaient sur la chemise, s'empressant d'enlever les boutons avec lenteur, alors que ses lèvres s'approchèrent de l'oreille de son propriétaire...


Alors, que souhaite-t-il ce si charmant maître Basilisk ? Une demande particulière ? Faites, et j'accomplierai tous vos désirs...

Sa voix chantait avec charme. Rodrielle déposa un simple baiser au creux du coup du Basilisk en faisant passer ses mains douces (mais froides) sur le torse de celui-ci. Elle allait prendre son temps. Surement avait-il besoin d'une aussi bonne nuit qu'elle...

--Dusaan


Il fulminait, rouge de rage et de honte, en regardant le couple monter les escaliers. Une traînée sans parole, voilà ce qu'elle était. Il grogna "chienne" entre ses dents.

Dusaan chercha du regard la Succube qui avait disparu entre temps. Personne, donc, pour donner la bonne raclée que cette catin méritait. Et ce n'était pas lui qui allait s'en charger ... de peur de la tuer sur place. Il inspira profondément. Une envie de casser le mobilier montait. La colère bouillonnait dans sa tête à lui en faire péter les tempes. Ivre. Il était ivre de ce sentiment incontrôlable et envahissant. En prendre conscience pour le maîtriser. Refouler sa haine et attendre. Ils finiront bien par redescendre et alors ... alors il leur ferait ravaler la joie qu'ils avaient eue de se moquer de lui.

Toute honte bue, il retourna s'installer au bar, l'humeur massacrante. Il acheva son verre. Commanda quelque chose de plus corsé. Et attendit. Même la ravissante vierge ne l'intéressait plus. Il n'était plus vraiment enclin à la douceur ce soir-là ! Il l'aurait démolie. L'autre souillon était repartie. La serveuse semblait prise. Puis ce n'était qu'une serveuse. Bref, personne à échanger contre ses écus. Il remit la bourse que Valentine lui avait envoyée, dans sa poche.

Elle semblait plus lourde que n'avait été la sienne. Bien fait pour lui.
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