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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (2ème partie)

Lyhra
[Dans l’Alcôve où rien ne va plus… impair et passe]

Elle le vit écarter les tentures et déguerpir sans regret aucun malgré l’amusement et le plaisir qu’elle s’était promis de tirer de lui.
Un de perdu… les hommes ne manquaient pas !
Tout de même, quel étrange petit jeune homme… il n’avait sans doute pas toute sa tête, ce qui expliquerait son étrange attitude.
Ou alors il l’avait crue rongée par quelque honteuse maladie de putain et avait craint pour son précieux outil tout neuf…
Elle pu enfin tout à loisirs laisser couler le rire moqueur qu’elle avait tant retenu.

La rousse s’étira langoureusement, dévoilant plus de peau qu’il n’en avait pu voir et décida de laisser sa crinière sauvage en liberté. Elle se resservit un verre et grignota encore quelques biscuits, mordant dans la pâte sucrée et parfumée à l’eau de fleur d’oranger. Elle profitait de quelques instants de détente à l’abri des draperies cramoisies, peu pressée de se retrouver en butte aux aléas de la nuit.
Pourtant il fallu bien quitter l’abri discret et reparaitre dans la grande salle, ce qu’elle fit en soupirant…

Chloé était là près du client qui avait payé pour Rodrielle mais celle ci avait disparue.
Anma prenait grande place et volait le temps de son intendante, la Succube ne voyait pas cette amourette d’un bon œil finalement, ce masseur allait il enfin se mettre au travail et laisser Chloé faire le sien !
Elle en toucherait deux mots au marchand… si jamais elle revoyait sa trogne un jour.

Où était rodrielle ?

S’approchant du comptoir elle observa Belombre et Démétria, celui-ci avait enchère à faire, il devait en évaluer le montant…
Personne d’autre n’avait fait valoir son désir d’acquérir la jeune vierge mais la nuit n’était pas terminée.

_________________
--Dusaan


Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous ?

Il buvait quelque chose de bien costaud. Il n'avait même pas réalisé quoi, ni l'odeur, ni le goût, tant sa fureur avait pris le pas sur la raison. Les mots de la douce catin le firent revenir sur terre et il songea qu'il devait être plus prudent. Ce breuvage eut été un poison qu'il l'aurait avalé d'un trait sans rien soupçonner.

D'un geste précis, il posa le verre sur le comptoir, se forçant à retrouver son calme. Puis il tourna les yeux vers elle et balança tout à trac :


Oui, tenez-moi compagnie.

Dusaan, surpris par sa propre réponse, sourit un peu. Un truc qui ressemblait plutôt à une grimace. Il ne savait pas sourire. Mais ses yeux s'étaient faits moins perçants et sa voix moins rauque. Il ne voulait pas se l'avouer, mais il aurait eu bien besoin d'un peu d'attention et de tendresse.

Il se dit que ce serait louche de rester tout seul ici, à les attendre ; qu'il profiterait de la fille pour se donner le prétexte de rester dans les lieux.

Mais finalement, pourquoi les attendre ? Pour verser du sang sur les tapis déjà pourpres de la Rose ? Élégant .. très élégant. Et puis l'impoli n'aurait certainement pour assez d'une seule nuit pour calmer les ardeurs de cette diablesse en chaleur, qui, au vu des regards désapprobateurs des autres filles, n'était peut-être même pas une vraie putain.

Il fit un signe à Rexanne pour attirer son attention, ce qui n'était pas chose facile tant le balèze du bout du comptoir la lui captait toute. Dusaan ne la voyait plus que de dos. Il ne s'en serait pas plaint. Elle avait un joli ... dos. Mais il avait aussi soif.


Ce que la demoiselle désire, et la même chose pour moi.

Il reposa les yeux sur Chloé, la déshabillant d'un regard inquisiteur. Oui, "ce qu'elle désire", pensa-t-il.
--Obscure
Obscure qui était toujours dans la cuisine à ne rien faire décida d'aller jeter un coup d'œil dans la grande salle. Elle sortit des cuisines et vit La Succube qui était sortie. Et bien son affaire avait été rapide pensa-t'elle. La servante se dit que c'était le moment de parler à la Succube. Elle s'approcha et dit:

Je dois vous avouer quelque chose. Je veux redevenir servante. Ça peut vous paraître bizarre, mais je me suis rendue compte que je n’étais plus capable d'être une catin depuis... (Que ce serait dur à dire) en fait si j'ai quitté mon ancien bordel c'est qu'on m'a virée, car j'ai aimé un homme et cet homme m'aimait et la maquerelle s'en est rendue compte alors elle m'a jetée dehors. Je n'ai jamais revu celui que j'avais aimé. Je n'arrive seulement plus à être catin, car j'ai l'impression de le trahir. Faites de moi ce que vous voulez. Je suis désolée. Ce n'est pas grave si vous pensez que mon histoire est complètement folle, mais laissez moi redevenir servante je vous en prie...

Voilà tout était dit. Combien de chance que La Succube la croit et qu'elle ne se demande pas si elle était rendue complètement folle? Elle n'avait pas mentit. Oh non c'était la vraie raison de vouloir retourner servante. Elle tenait au creux de ses mains la pierre qu'elle avait toujours avec elle dans son cou. La seule chose qui restait d'un amour perdu. Elle voulait rester ici, mais en étant servante. Une servante dévouée qui ne pensait plus à se venger de rexane. Non elle ne dirait plus aucun mot. N'aurait plus de mauvaise opinion et se dévouerait corps et âme à sa tâche. Obscure regardait La Succube quasiment d'un regard suppliant. Elle se sentait bête d'avoir éprouvé des sentiments. Elle qui croyait qu'en étant catin c'était impossible de tomber amoureuse, mais on dirait que non. Elle attendit donc le verdict de la Reyne en espérant qu'elle comprendrait...
pnj
Il a choisi. En face d'elle il est installé, les yeux en promenade aventureuse mais régulière sur le miroir derrière elle. La curiosité en point commun donc. Le regard comme sens le plus développé, le plus utile à l'observation et l'étude de ce qui nous entoure, et le sien, sombre qui se plonge dans celui de Dem.
Sonder l'âme à travers les prunelles... Deviner l'acte aux clignements, lire dans le pétillement l'envie, apercevoir le vécu au voile qui parfois peut s'y promener, entrevoir les rides et y inventer des histoires... Tandis que sa main gracile attrape le verre devant elle, et le soulève précautionneusement de la table, elle soutient l'oeil inquisiteur de son vis à vis.
Le sourire se glisse en coin, le minois un peu mutin. Attraper les mots, jouer avec et les renvoyer, attentive à ceux choisis. Parce que la discussion est bien plus intéressante lorsqu'on s'intéresse à ce qui se dit.


Habituellement les gens me nomme Belombre.


Habituellement ? Et le reste du temps ?

De son nez parsemé de taches rousses elle attrape les effluves de la boisson préparée avec soin par Rexane. Se demande ce que la belle a bien plus glisser dans le verre. Un instant, bref, les paupières esquissent une descente sur l'iris, pour permettre la concentration de l'odorat. Sucre qui émoustille déjà les papilles. Le vert est de nouveau offert à la nuit qui les sonde.

Demetria...j'ai entendu une légende, celle d'une femme du temps passé. Votre prénom en a les consonantes...Déméter, fille des moissons et des récoltes.

On m'a conté ceci quand j'étais plus jeune...
La mère qui manqua provoquer la perte de l'Homme en cherchant sa fille et délaissant les cultures...
Léger sourire amusé.
Comme quoi, le nom ne correspond pas toujours à celle qui le porte...
Je n'y connais rien en culture...


Le verre une fois levé, juste en dessous du lien invisible formé par l'enchevêtrement des pupilles, elle redresse les épaules, soudain rosissante en effleurant en pensée l'image qu'elle doit renvoyer dans cette robe, puis assurant le maintien de la boisson et reprenant confiance en elle, elle incline légèrement la tête et demande, ingénue.

A quoi désirez-vous trinquer, Belombre ?

En fond elle remarque que la Maquerelle est sortie de son alcôve. Est-ce donc si rapide ? La Vierge s'interroge... Il lui semblait pourtant que cela devait durer un peu plus que quelques instants... A ce que racontaient les filles en sortant de leurs chambres...
Belombre lui sourit, ce qui attire immédiatement les émeraudes vers les lèvres du sus-cité. Un sourire... Etrange impression sur ce visage marqué pourtant par une volonté manifeste de ne pas offrir ses pensées à l'observation attentive qui laisserait une occasion de deviner ses intentions. Instinctivement il est rendu, en réflexe involontaire mais si agréable.
D'une boucle remise derrière l'oreille elle revient au sujet du moment. Pupille en interrogation pétillante vers l'homme qui lui fait face. A quoi trinquons nous donc ?


_________________________
--Thorvald
Ses bras sont vides. Non ... ils sont encore tièdes du corps de Line, encore pleins de la sensation de l'étreinte. Elle chante. Il savait bien qu'elle avait quelque chose d'une sirène, et sourit à demi, empli de cette pensée, en la regardant se vêtir.

Une petite goutte d'eau hardie a sauté d'une mèche et court sur le front de l'ondine. Il a envie de la boire d'un baiser. Mais elle s'enfuit sur sa tempe ... sur sa joue. Il n'ose pas, et déjà il se sent embarqué vers les escaliers par une petite main qui a pris la sienne.

Ils montent vers la surface. La chaleur moite et parfumée s'étiole peu à peu, gardant dans les profondeurs sombres le secret de leur rencontre. L'atmosphère s'allège et se refroidit à chaque marche. Soudain la porte s'ouvre sur le bruit et la lumière. Temps d'adaptation. Accommodation. Pupilles éclatées. Oreilles agressées. Il revient à l'univers solide. Le pont est noir de monde. L'équipage s'active. Le navire est déjà en pleine mer.


_________________________
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Les rues de la cour sont sombres et familières.
Telles deux ombres, ils arpentent le quartier qu'ils connaissent bien.
Combien sont morts ici, quand les gibiers et les pourpres se sont affrontés ?
Beaucoup sans aucun doute.

Depuis, la vie a repris ses droits. La vie reprend toujours ses droits.
Trafics en tous genres, échoppes miteuses, famille en déveine ont timidement repris possession de la périphérie du quartier, mais le centre en est toujours désert, comme si une malédiction y rêgnait toujours, comme si les pourpres y exerçaient encore leur tyranie.

Finalement, leurs pas s'arrêtent devant une haute batisse en meilleur état que les autres.
A la lueur de la lune, il observe la façade aux traces de réparation récentes. Visiblement, une fenêtre a souffert dernièrement, et la réparation de fortune ne cache pas vraiment cette cicatrice fraiche dans la pierre.
Pour le reste, la porte est neuve, ornée d'un heurtoir ouvragé en main féminine.

D'un hochement de tête, il approuve les nouveaux aménagements, puis s'avance sous le porche pour se saisir du heurtoir et l'actionner fermement.

Les chocs résonnent contre le bois malmené.
Il n'y a plus qu'à attendre le portier.

Un coup d'oeil à sa Sentinelle qu'il sent nerveuse derrière lui. Elle couvre ses arrières, comme à l'accoutumée.


- Aller, rentre tes griffes. On ne vient pas pour la bagatelle, mais pour parler affaire...

--Belombre


La jeunesse de son interlocutrice en faisait une compagnie rafraîchissante. Un instant plus solide qu'une statue, soutenant le regard de manière farouche, l'instant suivant rougissante et déstabilisée ou malicieuse.
Demetria incarnait pour le moment une multitude de femmes, une palette de caractères, cela malheureusement risquait de disparaître quand elle gagnerait en maturité.


"Habituellement ? Et le reste du temps ? "

Je suis ce que l'on peut appeler un nomade, on ne nomme pas les personnes comme moi ou en disant, l'autre, lui ou l'étranger.

La jeune femme était subtile ce qui augurait des joutes intéressantes.
Son verre restait sur la table, elle humait les effluves du sien avec gourmandise.
Sa réplique sur son nom le fit sourire et d'un ton moqueur Belombre lui répond:


Vous n'y connaissez peut être rien en culture mais mademoiselle vous êtes tout de même cultivée.

Cette fleur en bouton devait encore grandir et si le destin l'y aidait elle serait de celle pour qui les hommes se battraient afin de respirer son parfum.
Elle lève son verre.


"A quoi désirez-vous trinquer, Belombre ?"

Sans quitter ses yeux verts il prend le sien délicatement...

Trinquons à nos désirs.

Ses yeux se plissent dans un air complice. Le geste reste en suspend, cherchant dans le visage encore juvénile l'expression de ses pensées, de ses doutes, de ses propres désirs. Une jeune vierge parmi celles qui ne l'étaient plus chaque nuits depuis bien longtemps, que pouvait elle désirer, espérer, rechercher...
Délibérément il la laissait prendre l'ascendant sur la conversation, il en apprenait plus sur elle en écoutant ses questions et en observant la réaction à ses réponses qu'en la questionnant lui même.


--Thorvald
Thorvald accompagna Line dans la grand salle.
Il portait le somptueux habit rouge qu'elle lui avait trouvé, et en éprouvait une douce fierté. Même pieds nus, même charpenté comme un bûcheron, il avait une classe naturelle et féminine. Demain il irait s'acheter des bottes.
Elle, portait sa petite robe simple mais irradiait pourtant d'une sensualité mystérieuse. Saurait-elle prendre sa place ici, devenir l'une des filles de la Rose, lier son destin aux lieux, pour le plus grand plaisir des clients ... Il s'imagina un instant ce que ce devait être de lui faire l'amour, de se laisser entraîner dans les flots tumultueux de sa déraison, de ...
Mais la Succube était là, majestueuse et sombre. Il tenta de s'arracher à ses réflexions qui, à n'en point douter, devait lui laisser un air songeur sur le visage.
Peut-être même un air niais.
Au comptoir, il parvint à glisser à Rexanne, qui semblait affairée :


S'il vous plaît Rexanne, un verre pour Line. Sur mon compte ... si l'intendante me paie un jour !


Il jeta un bref coup d'oeil vers Chloé. Elle était occupée avec un client mais il la craignait quand même un peu, bien qu'elle ne fut là en possession d'autre arme que celle ses charmes.

Il revint vers la divine Rexanne et lui adressa un sourire enjôleur, navré qu'il était de la déranger. En entrant, il avait aperçut le gars du coin de l'œil. Le balèze semblait s'être calmé depuis tout à l'heure. Il avait dû trouver une autre occupation, et à en croire les regards sensuels, les ondes crépitantes, palpables vibrations qui passaient et se télescopaient par dessus le zinc, il allait s'amuser.

A cet instant, la porte vibra sous le marteau. Thorvald déplaça sa carcasse vers l'entrée et ouvrit grand. Ses bras croisés sur son torse épais, l'oeil interrogateur, il scruta le couple qui se tenait en retrait. Le couple ?... Etrange de venir au restaurant avec son bol de soupe, pensa-t-il (et encore, Thorvald n'avait pas vu le manège de Rodrielle et Luinwe). Faudra les surveiller ces deux-là.


Bienvenue à la Rose Pourpre.
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Lyhra
C'était bien toi qui voulais une place de catin Obscure... j'ai fini par te donner ce que tu désirais.

Par obligation plus que par choix mais elle se garda bien de le dire.

Et dans la même soirée, girouette que tu es, tu veux reprendre ton balai et tes chiffons ?
C'est à n'y rien comprendre.
D'un oeil rond la Rousse observait le visage suppliant de la jeune femme.
Tu vas rester servante et tout ça pour un galant qui a déjà oublié jusqu'à ton existence...

Soit, si c'est ce que tu veux...

De toutes façons elle avait besoin de quelqu'un pour ces tâches ingrates et Obscure s'en acquittait tout à fait correctement.

Derrière l'alcôve... remets tout en place s'il te plait.
Elle montre là d'où elle venait.
Deux verres et une assiette vide laissés sur un plateau, témoins silencieux d'un fiasco.

Elle vit ensuite le nouveau gardien qui n'avait pas reçu l'agrément de Chloé, pour l'heure c'était le cadet de ses soucis.
Il avait finalement trouvé à se vêtir et ma foi, portait bien les couleurs de la maison.

La nuit avançait...

A qui Thorvald allait il ouvrir ?

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--Obscure
Obscure écouta la Succube qui semblait la trouver étrange. Oui Obscure était une femme assez mystérieuse , mais qui ne savait pas qui elle était vraiment.

Au moins la Reyne pourpre ne sembla pas en colére de sa demande, mais lorsqu'elle lui dit que c'était ridicule de vouloir redevenir servante à cause d'un homme qui probablement l'avait complétement oublié, fut comme un coup de poignard dans le coeur. Elle ne laissa pas paraître sa tristesse bien longtemps en reprenant contenance.

La Succube accepta son choix et Obscure fut soulagée d'un poids. Déjà la patronne lui demandait d'aller ranger l'alcôve d'ou elle venait de sortir.

Obscure dit tout bas un simple merci et partit toute de suite à sa tâche. La jeune femme souriait maintenant, mais le doute l'habitait toujours. Elle ramassa les deux verres vide et une assiette avec le plateau. La servante replaça un peu autour d'elle qui masquait le fait que La Succube et un jeune homme furent là un peu plus tôt.

Obscure prit tout et alla droit à la cuisine sans regarder autour d'elle. Arrivée à la cuisine, elle commença à laver la vaiselle tout en chantonnant tout bas une mélodie. Voilà sa vie était maintenant toute tracée...
Rexanne
[Derrière le bar, dans un tourbillon de verres et d’œillades]

Un sourire, des remerciements et un pourboire non négligeable… Ma foi, il revenait quand il voulait le beau brun ! A moins que ses manières exquises ne soient justement trop parfaites pour être authentiques… Un regard suspicieux le suivi donc jusqu’à la table de la jolie Dem’, guettant l’indice d’une fourberie, les mains toujours prêtes à dégainer une dague mortelle. Puis la Brunette se ressaisit, se morigénant intérieurement du ridicule de la situation…

– Rex’, ma pauvre fille, tu deviens bien trop paranoïaque… Laisse donc Dem’ sortir de son cocon en paix !

Un sourire renaissant sur ses lèvres rendues pâles par la fatigue causée par les aléas éreintant de la journée, elle servit deux nouvelles chopes de bières à la douce couleur ambrée pour en déposer une devant son promis pour la nuit et garder la seconde pour elle.


– A défaut de pouvoir vous offrir ma compagnie jusqu’à la fin de mon office je vous fait cadeau de la compagnie d’une autre dame que je suis sure que vous apprécierez sûrement tout autant. La Blonde avant la Brune...

Un clin d’œil malicieux tandis qu’elle entrechoquait les deux chopines, sonnant le glas de leur contenu vénéré.
La pause ne fut pourtant que de courte durée, n’ayant que le temps d’absorber une première gorgée rapide tout en jetant un regard protecteur en direction de l’alcôve où Demetria n’était désormais plus seule avant que l’autre mal embouché ne réclame une nouvelle fois ses services.

- Ce que la demoiselle désire, et la même chose pour moi.

Coup d’œil interrogateur à la Rousse intendante : que devait-elle servir dans ces deux verres évoqués ?

Une commande non moins énigmatique vint s’ajouter à la première lorsque Thorvald, remontant des bains en compagnie de Line (ce qui fit d’ailleurs hausser un sourcil à la jolie tenancière), lui glissa quelques mots :

- S'il vous plaît Rexanne, un verre pour Line. Sur mon compte ... si l'intendante me paie un jour !

Un sourire pour le séduisant nouveau portier en titre et elle acquiesça tranquillement, attendant cette fois les précisions de commandes à la fois de Chloé et de la jeune évaporée aux cheveux encore dégoulinant.

Tandis que le jeune homme se déplaçait pour assumer son rôle et répondre aux coups qui résonnaient contre l’huis la jeune maîtresse des boissons suivis d’un regard approbateur les muscles en action de leur nouvelle recrue qui s’éloignait. Si la place vacante de sa couche n’était libre cette nuit, il n’empêchait en rien qu’elle restait pour l’heure inoccupée pour les nuits à venir.
Son attention se reporta pour finir sur les deux jeunes femmes desquelles dépendaient les commandes en suspens.
{chloe_la_douce}
Décidément, cette soirée était désagréable et longue.
Elle n'appréciait pas le regard libidineux de l'homme le long de ses hanches, mal dissimulées par la robe trop grande de sa patronne, et elle n'aimait pas du tout les libertés prises par Thorvald ou ses insinuations, surtout qu'Anma ne donnait toujours pas signe de vie.
Mais elle était payée pour supporter ce genre de désagréments, et surtout, elle avait la confiance de la Succube pour cela.
Aussi, elle s'efforça de sourire à l'homme qui se trouvait en face d'elle, et répondit d'une voix calme à Rexanne.

- Rexanne, je prendrais un vin léger, en compagnie de ce sire.
Thorvald, est ici en qualité... enfin, qualité... en tant que portier.Je préfère le savoir à-jeun.
Quant à Line, il serait assez agréable qu'elle vienne prendre elle aussi son service, il y a des clients qui attendent ses faveurs.
Je suis sûre que messire ici présent, préfèrera sans nul doute passer du temps avec elle plutôt qu'avec une simple intendante.

Toujours souriante, elle se retourna vers l'homme accoudé au comptoir.


- Mais je manque à tous mes devoirs. Veuillez m'excuser. Je suis Chloé, l'intendante de la Rose. J'espère que votre soirée ici sera agréable.


Du regard, elle suivait le portier qui allait enfin faire son travail à la porte, tout en se demandant qui allait encore pouvoir débarquer à la Rose.

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Je suis ce que l'on peut appeler un nomade, on ne nomme pas les personnes comme moi ou en disant, l'autre, lui ou l'étranger.

je vous appellerai Belombre. Ou vous.
Du moins jusqu'à ce que votre nature nomade vous reprenne.


Un sourire en clin d'oeil de celle qui avait commencé son voyage pour finalement l'abandonner en arrivant ici. Si jeune, et déjà une étape dans sa vie... A laquelle elle y attache une autre.
La pause qu'elle s'accorde à la Rose marquera sa vie, définitivement. La jeune fille maligne et débrouillarde mais encore brouillon ressortira en jeune femme, plus sûre d'elle. Le Bordel en lieu de vie, d'apprentissage, voir évoluer la Maquerelle et ses employées, se sentir comme chez elle dans la Maison Pourpre... Et des discussions en surprises intéressantes, comme celle de ce soir.
Les émeraudes trouvent les onyx de son interlocuteur.


Vous n'y connaissez peut être rien en culture mais mademoiselle vous êtes tout de même cultivée.

Je suis surtout curieuse. Bien plus que cultivée.
Pour apprendre, je ne connais pas de meilleur défaut...


Leurs prunelles en enchevêtrement indissoluble, puisqu'il ne semble pas vouloir lâcher son regard. Le rose est grimpé sur les pommettes au compliment, et envisage doucement de virer au rouge sous l'oeil de Belombre qui se fait complice.
Les effluves du verre qu'elle tient en main la ramène à une réalité pas moins agréable, et elle sourit presque timidement quand il trinque.


Trinquons à nos désirs.

Le bras se tend, sans que le vert ne le lâche, et quand les verres se rencontrent, à peine un clin d'oeil. Elle porte ensuite la boisson à ses lèvres pleines, goute le breuvage du bout de sa langue avant de laisser glisser le liquide dans sa gorge.
Papilles en révolution sucrée, un pointe d'amer, un léger soupçon de... Il faudra qu'elle demande à Rexanne ce que contient son verre... Elle y reconnait quelques parfums, mais d'autres restent hors de portée. Dem sait aussi qu'elle ne devra pas boire trop vite, au risque de s'en faire tourner la tête plus que l'homme qui lui fait face avec ce petit air complice ne le fait déjà.


Et vos désirs, Belombre, quels sont-ils ?
Même si votre présence icelieu en donne déjà un léger aperçu...


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1h ou 2 après être monté a l'étage là ou la notion du temps n'a plus d'importance...

La belle descendit de ses bras afin de prendre un peu de recul certainement pour reprendre le contrôle de la situation. Son regard noircit, et ses lèvres prirent une tournure inquiétante … Soudain, t-elle une tigresse, la belle se mit en marche laissant ses courbes majestueuses suivre le mouvement. Agréable pour l’œil cela allait de soi. Valentine ne semblait être qu’un jouet, un amusement pour elle, bien vite elle se rendrait compte qu’il est bien plus que cela. Il ne se laisserait pas avoir aussi facilement. Le jeu du dominant, dominé pouvait commencer … Rodrielle l’attrapa par le collet et le tira tranquillement vers le lit sans aucune objection, sourire mesquin aux lèvres.

Le maître se fit asseoir sur le lit avec douceur … la nuit fut agréablement divine la belle était allongée tout contre lui sa main décrivant des rond répétitif sur son torse bien musclé. Jamais il n’aurait cru que Rodrielle avait autant de talent … il l’avait sous estimée grandement. Valentine laissait sa main glissé le long du dos de la jeune femme en une délicieuse caresse. Il lui adressa un sourire et elle répliqua, elle semblait heureuse et c’était tout se qui importait. La lune montrait doucement le bout de son nez … puisque les nuages s'en est allé, ses rayons traversaient la chambre jusqu’au pied du lit, un nuit magique auprès d’une femme qui l’était tout autant. Une ombre cacha les rayons lunaire … un corbeau … Valentine déposa un baiser sur le front de Rodrielle et se leva toujours nu offrant une vue panoramique de son anatomie a cette dernière.

Le maître assassins ouvrit la fenêtre se corbeau avait un bout de parchemin a la patte … étrange. Simplement le temps de le détacher et de faire entrer le volatile dans la pièce qu’il se mit a lire le message … Rodrielle semblait curieuse, ou du moins c’était se qu’il croyait.




Cher Luinwe Valentine

J’ai appris de source sur que vous êtes un assassin, maître d’une confrérie ainsi que maître en votre art de l’assassinat. Je voudrai contre une somme sonnante et trébuchante, qu’un contrat soit signé entre moi et vous et bien sur votre confrérie. Je voudrai un contrat contre un dénommé Aaron de Varince, il habite actuellement a St Bertrand de Comminges en Armagnac. Il était militaire mais c’est une jeune démissionnaire. Donc je voudrai lui faire payer ce qu’il ma fais, mais je ne veux pas la mort non… mais blessé le... qu’il voit la mort aussi prés que je l’ai moi-même vu grâce a lui. Je ne suis point soldat, je n’ai pas l’habilité des armes qu’il faut pour faire ce travaille moi-même. C’est pour ça que je demande vos services.

Donc je demande à une personne, de blesser fortement cet homme. Je veux bien sur rester anonyme, et je veux que sa soit un de vos hommes et non vous qui faite ce travaille. Cet homme ne doit pas savoir mon nom.


Je crois que nous avons du travaille ma belle. Un homme requiert notre aide un contrat est un contrat … nous allons a St bertrand de Comminges en Armagnac ! Sa pourrait être intéressant …

Valentine s’avança vers le lit attrapa la machoire de Rodrielle et l’embrassa farouchement heureux de pouvoir se dégourdir les jambes enfin.

Habille toi trésor nous sortons par la fenêtre …

Se dernier se revêtit …
--Belombre


La belle a le regard accrocheur, mais il profite du moment où elle porte le verre à ses lèvres pour au-dessus du sien jeter un coup d'oeil au miroir lui reflétant la salle.
Il maudit une fois de plus de ne pas avoir une vision complète de la scène ce déroulant dans son dos.
Un homme trapu aux couleurs de la maison se dirige vers la porte pour accueillir de nouveaux venus, des personnes qui n'étaient pas encore présents l'instant d'avant sont apparus, d'autres se dérobent à son inspection, l'angle d'observation étant restreint, la tenancière dans le coin droit de la glace tient de nouveau sa place de régente en discussion avec celle qui l'avait accueillit de prime abord à son arrivée... son oeil capte un très court instant celui de la tavernière les observant de son comptoir...
La demoiselle était surveillée, où était- ce lui que l'on surveillait ? A cette distance il n'aurait su le dire. Qu'elle observe l'intriguante, il n'y aurait rien à voir, ce soir du moins !


"Et vos désirs, Belombre, quels sont-ils ?
Même si votre présence icelieu en donne déjà un léger aperçu..."


Au premier mot il repose son regard sur les yeux de la vierge. Sans y avoir goûté, il replace le verre sur la table.
Des billes d'un vert profond comme point de mire pour que son attention ne se perde pas sur la peau au grain fin de cette tendre enfant, sur ses courbes douces, sur les ombres sur sa silhouette en mouvement.


Le désir comme art de vivre pourrait m'être appliqué.

Une œillade et un sourire ponctuant sa phrase...

Les miens varient en fonction de ceux qui m'entourent.

Il s'approche d'un mouvement fluide, son regard devenant plus profond, sa voix plus sensuelle et dans un murmure audible seulement à ses oreilles :

Là, maintenant, c'est de vous tenir dans mes bras, sentir le parfum de votre peau, caresser votre nuque et embrasser vos lèvres qui anime mon désir.

Aussi naturellement qu'il avait franchit les quelques pouces qui le séparaient de sa partenaire, il se réinstalle au fond de son fauteuil, reprend son verre, redevient le masque gentilhomme :

Mais ce genre de désir est dangereux quand seul l'animal en nous nous domine. Je m'en défends pour le faire grandir, pour qu'il devienne l'essence même de ma vie et me pousse à parfaire mon éducation.

Ces derniers mots sont dit en scrutant le liquide ambré tournoyant dans son verre, comme si c'était une substance vivante emprisonnée dans des parois translucides donnant à croire à la liberté.
Belombre laisse au silence le temps, nécessaire pour que la jeune femme intègre ses paroles.
Il observe sa gorge sans honte pour y percevoir l’afflux sanguin dans ses veines synonyme d'émotion.


Je me doute déjà de votre prochaine question... quelle éducation vous a-t-il été donnée ?
J'anticipe donc ma réponse à votre interrogation.
De celle dont je ne voudrais que l'on ait jamais à infliger à quelqu'un.


Inclinant légèrement son visage, il étire ses lèvres dans un sourire d'aimables moqueries.

J'espère avoir satisfait suffisamment votre curiosité belle demoiselle !

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