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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (2ème partie)

Thorvald_
Thorvald admira un instant de plus la quiétude nouvelle de la servante et se félicita intérieurement d'y avoir contribué. Il lui envoya un petit sourire complice avant de passer la porte en se pourléchant les lèvres.

–Thorvald…


Ouuiiii ?

La grande carcasse qui s'extirpait de la cuisine s'approcha tranquillement de Rexane pour s'accouder au bar et regarder le fond des yeux sombres qui l'avaient regardé approcher.


Ce monsieur ne veut pas donner son arme ? Un souci ?
Tiens, Dusaan, encore là ? On a une vierge à vendre sinon.
Il t'embête, Rexane ?


Thorvald remonta ses manches, prêt à cogner sur le premier qui n'obéirait pas à la brune, loin de se douter qu'elle avait été mercenaire. Même si elle avait déjà fait preuve de ses talents de bagarreuse ! La toute première image qu'il eut d'elle remonta alors à sa mémoire. De petites fesses à demi nues chevauchant un évêque suant et rageant ... pour le plus grand malheur du vieux. Un sourire flotta sur sa joue à ce souvenir particulier qui s'effaça à l'idée qu'il y avait encore des cadavres à nettoyer à la cave.

_________________
X
Gnaazdemozgoard
Il regarda le scene d'un air calme et sourit de voir les beau parleur faire,il regarda la dame et lui fit une révérence.


Salutation gente dame,
je suis hades et bien je vous donne cela.


Il lui tendit son épée et sortit de ses manches deux poignards et lui tandis.

Il regarda la dame sourire en coin de lèvre,il la regarda et se prid un verre doucement.


Santé
Rexanne
Comme une fleur, c’était le mot… et une fleur dure de la comprenette de surcroit : il n’avait pas saisi la portée du regard appuyé vers la porte d’entrée.

- Ce monsieur ne veut pas donner son arme ? Un souci ?
Tiens, Dusaan, encore là ? On a une vierge à vendre sinon.
Il t'embête, Rexane ?


– Mais non, pas de soucis, regarde messire… Hades, me remet ses armes.
Quant à Dusaan il ne m’embête pas non, merci, je saurais y remédier dans le cas contraire, ne te bile pas !
Par contre y’a un truc qui m’embête, c’est que l’on frappe à la porte … et qu’à vouloir faire plus que ton office, tu n’as pas entendu depuis la cuisine.


La voix est légère, ce n’est pas à elle de faire des reproches, pourtant la réprobation est tout juste sous jacente. C’est que ses manières sont directes à la brunette, et qu’elle parle comme elle le pense. Point de surprise ainsi, point d’hypocrisie.

- Tiens, tu poseras ça dans le coffre dans l’entrée au passage, s’il te plait.

D’un geste épée et poignards changent une nouvelle fois de mains pour cette fois atterrir dans celles du Portier.
Du coin de l’œil elle voit le dénommé Hades se saisir d’un verre d’hypocras qui ne lui était pas destiné sans même en demander l’autorisation ni en avancer le règlement. Ben tiens ! Y’a qu’a faire comme ça, faut pas se démonter ! La goutte d’eau qui fait lâcher ses nerfs déjà naturellement peu résistants…


– Ce verre ne vous était pas destiné puisque commande n’était pas passée. J’espère donc que vous n’aimez pas l’hypocras. La consommation réclame le règlement d’une pièce d’or, payable tout de suite.

Sur ce elle se saisit du deuxième verre préparé et l’apporta à la jeune femme qu’avait abandonné Thorvald. Quant au Portier il saurait bien réclamer sa boisson lorsque l’envie l’en prendra.

De retour derriere le bar un verre d’alcool de Rose est servi puis consciencieusement vidé, pour se remettre d’aplomb et défaire les pelotes de ses nerfs…
--Hades.
Il regarda le femme qui posait beaucoup de contrainte mais qui offrait que très peu...

Ah quoi bon en faire autant pour un accueil si laborieux et une ambiance aussi pauvre.

Il regarda et sortie une pièce d'or et il se dit que cette dame est décidément odieuse et que si elle le cherche ,elle le trouvera.


Une pièce d'or dites vous?
Et bien,je m'en souviendrais de se verre la.

Enfin vous êtes un peu occuper,c'est toujours comme cela?ou c'est exceptionnel?


Il la regarde et se dit que décidément dans se bordel sa se prend pas pour n'importe quoi.
Ombre02
Ombre se glissa par la porte au dessus de laquelle se trouvait la lanterne rouge.

Il avait besoin de voir quelques beaux visages et de belles formes. La route poussiéreuse, plombée par un soleil aux dards aigus qui lui brûlait les yeux, avait rendu plus vif son manque de beauté. Le vice y serait, mais il jalonnait sa route, dans les villes où là, il se terrait, derrière les maisons riches jusqu'aux masures les plus pauvres.

Il pénétra dans la grande pièce richement drapée. Des pétales, un riche et profond tapis, une lumière douce sourdant des riches candélabres jalonnant tout le salon.

Il entrevoyait mal dans cette lumière, les yeux encore marqués par la nuit noire, quelques individus, hommes et femmes. Il s'avança jusqu'au bar et aperçu la grignette qui faisait le service, un homme massif était à proximité. C'était sans doute le videur de l'établissement.

Posant ses deux mains sur le bar, il héla la damoiselle.


Damoiselle ! servez-moi une tasse de votre meilleur vin. Je suis Ombre02, un fils du vent.

Il déposa quelques pièces sur le bar. Il n'avait pas à se battre. Son poignard, dans sa gaine lacée sur son mollet, ne devait servir qu'en cas de litige qui n'avait rien à foutre ici ... pour l'instant.
Thorvald_
La porte, mais bien-sûr. Où avais-je donc la tête ?

Thorvald prolongea un instant son regard gris dans les yeux de la Maîtresse des boissons, tout en prenant les armes qu'elle lui tendait. La porte oui, on y vient. De toutes façons, la porte était ouverte puisqu'entraient et sortaient les clients. C'était d'ailleurs à ce détail qu'on notait leur empressement et leur savoir-vivre. Porte trop vite passée, sera catin mal prise. Le gardien prenait soin de sa porte, et donc, de ses filles.


Se faire attendre, c'est se faire désirer ! annonça-t-il gaiement avant de tomber nez à nez avec le "fils du vent". En parlant de savoir-vivre ... Il le détailla un instant, se dirigea vers la porte, entreposa les armes sous clé, et ouvrit grand. Se tenait là avec élégance et grâce, Belombre, le charmant client de la veille qui revenait pour les enchères, très certainement.

Bienvenue à la Rose ce soir. Entrez donc, La Succube est dans la grande salle et vous êtes attendu.

Thorvald le suivit à travers les voilages pourpres non sans admirer son déhanchement, et retourna s'assoir à sa place, face à la salle pour surveiller son monde, face à Blanche-Eleonore pour l'inviter dans la ronde ...

C'est alors seulement qu'il s'aperçut qu'il manquait un verre. Il leva des yeux étonnés vers Rexane en indiquant la table d'un geste expressif. Et bien, et moi ?

_________________
X
--Belombre
Immobile, tout son être tendu vers les bruits venant de dérrière son dos et ceux venant de l'intérieur de l'antre des plaisirs. Les pas pressés des hommes, les râles du lépreu, les discutions des péronnelles revenant du marché, les bruissements des étoffes, l'homme venu dans son dos... d'un mouvement il s'écarte et celui ci entre sans plus de cérémonie.

Après son passage la porte se rouvre brusquement sur le visage souriant du portier croisé la veille, un coup d'oeil rapide et Belombre sent que celui ci se rapelle, qu'il n'est plus pied nu, que son humeur est joyeuse, qu'il a peut être déjà bu un peu, que l'homme l'apprécie... Belombre plonge son regard dans le sien et lui fait un clin d'oeil entendu et le salut de la tête.
La Succube ne l'attend pas lui spécialement, mais tous concurents qui pourra remplir un peu plus son escarcelle. D'avantage de clients pour le bouton c'est plus de mise à prix... et plus de clients potentiel pour se rabattre par dépit sur ses filles...

Sans aucun mot, il rentre. Le portier ne lui a pas demandé ses armes, Belombre hésite, par acquis de conscience il dépose nonchalemment une lame dans la corbeille. Et puis toucher à une fille ici c'est devoir tous les tuer ce qui n'aurait pas grand intérêt.
Passé les lourd rideau de velour il scrute la salle. l'ivrogne d'hier semble être rivé au bar depuis toujours, des nouveaux visages ont fait leur apparition, la Succube comme un capitaine tient la barre en grande discution avec un être malingre, à la bouche cruelle et à l'oeil fourbe, les femmes sont belle et les tenues soignées... Démétria dans un coin est ravissante, les joues empourpées et dans le regard un petit quelquechose qui la rend déjà femme.
Sans s'apesantir sur personne, déjà il se dirige vers le comptoir.

Bonsoir Rexanne, c'est bien ainsi? Que me proposez vous ce soir pour estomper la mort?

Il savait pertinament que cette phrase allait aiguiser la curiosité de cette femme au regard de feu et à l'allure de pierre.
Sirlapinus
La soirée s'écoulait lentement, très lentement, trop à mon gout... peu de mouvement, peu d'arrivant, quelque discutions de ci de la, la serveuse servais, le portier.... Faisais plein de chose....Et moi on m'avais oublié dans mon coin et c'était très bien ainsi. Malheureusement mon verre était vide,me lever ne me paraissait pas être une obligation à ce moment précis, j'aurai alors attiré les regards et je ne le voulais pas. Vivons heureux vivons caché, adage que j'avais appris dans l'armée et qui m'avais mainte fois évité de sale corvées.
Il faudrait bien un jour ou l'autre que je parle sérieusement à la succube, toujours aussi rousse, au sujet de mon avenir, et de celui d'autre. Le moment n'était pas encore venu, patience, après la vente elle sera plus détendu et là, on pourra négocier.
Rexanne
Se faire attendre, c'est se faire désirer !

Haussement d’épaule mi amusé mi exaspéré qui suit le Portier puis le verre de gnole engouffré aide quelque peu la brunette à se détendre, les nerfs sont à fleurs de peau, toujours, vive et spontanée.
Le regard se pose sur le dénommé Hades alors qu’il lui adresse la parole. Il ne se sent visiblement pas de joie, à voir le regard froid qu’il arbore en étendard et qui la couve bientôt elle devrait se transformer en reine de glace. Eclair de satisfaction qui prend place un instant en son sein. Provoquer l’énervement est un amusement du petit bout de femme, l’indifférence est par contre une réponse qui l’exaspère. Amusement qui transparait d’ailleurs dans sa voix, alors qu’elle lui répond.


– Je veux, oui, que vous vous souveniez de ce verre ! Les nuits dans notre établissement sont voulues inoubliables. Quant à mon occupation, heureusement oui que c’est ainsi tous les soirs, pour faire la parlotte, et plus si affinité, faut se tourner vers une des filles, pas compter sur moi. Mon office c’est le bar.

Nouvelle entrée qui détourne son attention, un brun massif qui traverse le salon, présentation ne tarde pas à être faite, commande non plus : paluches sur le bar il donne de la voix.

- Damoiselle ! Servez-moi une tasse de votre meilleur vin. Je suis Ombre02, un fils du vent.

Un fils du vent ? Haussement de sourcil amusé, le premier à quitter sa roulotte pour poser l’arpion dans l’antre des plaisirs ! La vente de l’hymen de la Vierge Rousse serait-elle arrivée jusqu’au Camps des Gitans ? Sans doute, en attendant des écus sonnants et trébuchants sont déposés sur le comptoir, un peu trop en évidence pour les y laisser trop longtemps. La main se pose dessus donc, délicate, ainsi qu’un voile qui chois, les cachant à la vue.


– Je suis Rexane pour ma part, tenancière de ce bar. Soyez le bienvenu à la Rose, choyez ses pétales et prenez garde à ses épines.

Un sourire provocateur et la main s’en va aussi légèrement qu’elle était venue, emportant avec elle les écus. Un verre est ensuite rempli, avec le vin tout juste débouché pour que la Succube puisse prendre son antidote, un vin rouge à la robe tuilée, intense, puis déposé devant celui qui se déclame Fils du Vent.

– Tenez, et prenez place je vous en prie, sur un tabouret du bar ou bien à la table ou l’alcôve qui vous plaira, en la compagnie de qui il vous sierra.

Regard malicieux qui pétille un instant avant de se poser plus loin, sur un Portier au regard de chien battu. Un sourire amusé qui s’accroche à ses lèvres, prunelles qui se fixent de nouveaux dans celles du Bohème.

– Excusez moi, voulez-vous ?

Un nouveau verre est empli d’hypocras, qu’elle ne lâche pas cette fois, si jamais il devait être encore intercepté inopinément, puis le croupion reprend ses remous pour rejoindre la table où la boisson est demandée. Voix basse autant qu’amusée qui s’égraine…

– Tiens, le voici ton verre… Je suis désolée du retard, un incident de parcours…

Retour au bar, regard suspicieux à un Dusaan étrangement calme… Le Roi du grabuge aurait-il été vidé de toute énergie ? Le calme avant la tempête sans doute…

La tempête… Sans doute une éclatera au moment des enchères… Enchères dont l’intérêt monte encore d’un cran alors que Belombre franchit les rideaux qui séparent l’entrée de la grande salle… Esemyr, Belombre, ou le vieux grigou… Qui donc remportera le privilège d’accompagner Dem’ à l’étage ?

- Bonsoir Rexanne, c'est bien ainsi? Que me proposez-vous ce soir pour estomper la mort?

Un sourire amusé, une étincelle ironique aux tréfonds des pupilles de jais qui camoufle la méfiance qui nait d’une évocation vaporeuse de la Mort. Belombre ou le mystère incarné…


– Le bonsoir Messire Belombre. Permettez-moi de vous féliciter pour votre mémoire infaillible, depuis hier soir vraiment… Vous êtes épatant !
Pour la Mort dans l’Ame je vous conseillerais Dem’, un petit rayon de Soleil. Pour atténuer votre propre mort, si celle-ci est programmée, je serais flattée de vous servir vos derniers verres d’eau de vie, une eau de vie de qualité, vous pouvez me faire confiance, pour cela du moins !


Les onyx, espiègles, glissent sur sa silhouette sans gène aucune, étudiant ses réactions à venir. Pas de crainte face au mystère, celui-ci la galvanise. Toute femme fragile qu’elle parait elle se sait ou du moins se croit en situation de force, le corset brodé mettant sa taille fine en valeur, entre autre, la jupe moulant ses hanches, et surtout deux dagues dont elle sait faire usage camouflées sous l’étoffe de sa jupe.
--Mme_madeleine
Elle attend, patiente, que Mme Succube veuille bien répondre à sa demande.
Le ballet continue tout autour d’elle, mais elle n’y prête guère attention.
Ses yeux rivés dans les siens, elle se tient toujours droite comme la justice, à observer ses réactions.
Un froncement de sourcil et un haussement d’épaule viennent accompagner le lourd battement de cil de la tenancière de la Rose.
La parole semble l’avoir quittée, de légers sillons de transpiration coulent sur son visage, les battements de cils se font plus nombreux, les paupières lui semblent peser des livres.


Mme Succube, allez-vous bien ?

A priori, non.
Doucement mais sûrement, les jambes de Mme Succube ne la portent plus. Son corps bascule en arrière comme une poupée de chiffon.
Avec un pincement de lèvres, Mme Madeleine avance d’un pas pour amortir sa chute et l’accueillir dans ses bras. Elle est loin d’être ravie de se retrouver avec une femme à moitié nue dans ses bras, visiblement évanouie.
Mais elle y voit là un nouveau signe de son Seigneur.
La rousse a du sentir la force qui émane de l’Intendante, la force insufflée par son Dieu.

Le corps de Mme Succube tout contre elle, elle balaye la pièce du regard afin de trouver l’homme qui a osé la toucher tout à l’heure, le portier du lieu.
Il est là, assis non loin d’elle, à faire le joli cœur auprès d’une damoiselle. Encore une qui est tombée dans le piège de la luxure. Un frémissement s’empare d’elle à cette pensée.
Mais pour l’instant, elle se doit de s’occuper de Mme Succube, blanche comme un linge. Elle vérifie que la vie ne l’a point quittée en passant sa main devant ses lèvres. Le souffle de la vie est encore présent, rassurant l’Intendante.
D’une voix sèche, elle apostrophe Thorvald afin qu’il fasse son devoir.


Jeune homme, levez vous et venez porter secours à votre patronne ! Menez la à sa chambrée et couchez-la !
Et n’y a-t-il point de servante en ce lieu ?
Dites-moi où je puis la trouver afin de lui mander d’apporter à Mme Succube une bassinée d’eau fraîche.
Et dépêchez-vous !
Thorvald_
Tiens, le voici ton verre… Je suis désolée du retard, un incident de parcours…

Ne sois pas désolée, j'ai cru qu'on s'était mal compris et que tu me réservais d'autres douceurs ...

Thorvald prit un air innocent et regarda Rexane partir. Puis il leva son verre à l'attention de la jeune provinciale intimidée. Peut-être cet hypocras lui réchaufferait-il les veines ?

A votre séjour à la Rose, demoiselle ! Sachez que nous sommes prêts à vous offrir tout ce que vous désirez, si vous souhaitez "demeurer" en ces lieux davantage.


Il la regarda un instant, frôlant ses formes du regard, s'arrêtant sur ses mains délicates. Quand il revint à elle, le gris de ses yeux s'était légèrement assombri :

Sinon, Obscure vous attendra en cuisine dès la fin de notre entreti...."Jeune homme, levez vous et venez porter secours à votre patronne !"

Le verre plein tomba sur la table, éclatant en une myriade de gouttelettes rouges. Et Thorvald se précipita auprès de La Succube et de la sœur qui avait fait une apparition inattendue un peu plus tôt. Que lui avait-elle dit ? L'étrange breuvage quotidien, qu'il avait noté qu'elle prenait à heures régulières, avait pourtant été pris ce soir. Pourquoi était-elle si pâle ? si ...

En un éclair, le colosse était agenouillé près d'elle et soutenait sa tête. La divine chevelure rousse s'était ouverte en corolle autour d'elle. Sa Reine flottait presque, livide, entre deux eaux. Cauchemar ... Il était pétrifié. La religieuse lui colla d'office le corps dans les bras. Elle était inerte. Il se releva lentement, précautionneusement. Les regards s'étaient tournés vers eux mais il n'avait d'yeux que pour elle, ses lèvres closes et blanches, sa faible respiration qui ne soulevait plus sa poitrine, son bras qui pendait.

Il raffermit sa prise et entama la montée des escaliers.

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X
Ombre02
Les yeux d'Ombre s'habitue peu à peu à la lumière, la fatigue du voyage se ressent dans tous ses muscles. La donzelle lui sert enfin à boire. Il détaille ses formes avenantes, le sein déborde du corset et la fesse est ronde et ferme ... pour une ou deux fois, elle pourrait bien faire l'affaire. Les gadjis ont la qualité de coucher avec n'importe qui, n'importe comment donc juste pour le plaisir ça pourrait le faire.

Merci belle croupe, appelée Rexanne, je te paye à boire dans une alcôve ou n'es tu bonne qu'à servir au bar ? Il me semble qu'il te faudrait un guide en ces matières. T'es gironde, faut te travailler comme un bon acier pour faire de toi une belle épée.

Ombre sourit malicieusement et s'installe au bar, position qui lui permet de voir l'ensemble des visiteurs et des manouvrières en chantier. Il est venu là pour se faire une idée de qui traîne à la cour et avec qui il pourrait faire affaire.

Belombre, à voir ce qu'il donne ou peut donner. Son nom est plaisant déjà. Il a l'habitude du lieu semble-t-il.
Les filles semblent

Il trempe ses lèvres dans le vin, appréciant son bouquet. La fatigue s'estompe comme par magie
Rexanne
- Ne sois pas désolée, j'ai cru qu'on s'était mal compris et que tu me réservais d'autres douceurs ...

Clin d’œil moqueur adressé au Portier alors qu’elle tournait les talons pour revenir au bar. Un autre aurait récolté en tout et pour tout une tirade acerbe assaisonné d’un regard méprisant, mais Thorvald c’était différent. Si peu de journées qu’il était arrivé et pourtant elle commençait à le connaitre, il jouait ce jeu avec toutes… et puis comment résister à ce regard candide, même en sachant qu’il est aussi véridique que la maladie de la lépreuse du coin de la rue. Tout est comédie à la Cour, à l’exception de la misère et la puanteur.

Au bar, le Gitan a moins de chance lui. Elle ne le connaissait ni d’Adam ni d’Eve et Rose ou pas cette liberté de langage a un prix. Regard contenant toute la véhémence de la foudre que s’abat sur lui, les prunelles houleuses et la moue hautaine. La lumière est toujours plus rapide que le son, mais celui-ci est inévitable, aussi la morgue finit-elle par tomber, basse et détachée….


- J’ai parlé d’épines plus tôt, peut être ai-je été trop subtile pour vous… Faites donc en sorte que le vouvoiement reprenne du service et ne vous bilez pas, l’Epée et moi on est intime…

La tirade n’ira pas plus en avant, orage qui s’en va aussi vite qu’il est venu alors que plus loin dans le salon elle ne peut que regarder, impuissante, la Maquerelle s’écrouler. Battement d’un cœur qui s’accélère, serré. Quelques foulées et elle est a ses cotés, en même temps qu’un Thorvald visiblement aussi inquiet qu’elle-même. Le remède a pourtant été pris…. Poing qui se referme, crispé par une idée qui fuse soudain du fin fond de son esprit atterré. Shadahar, vieille breloque vérolée, si ton remède c’est de la pisse d’âne déshydratée je te promets de t’passer l’envie de jouer les apprentis sorcier… Regard qui se pose autour d’elle et la ramène à plus de raison… pour l’heure. Une soirée à mener, une enchère à tenir et des clients à satisfaire…. Si la soirée était perdue la Reyne Pourpre en serait malade… encore davantage disons.

Regard grave qui cherche celui de Thorvald avant de s’y ancrer, murmure qui prend naissance…


- Je garde un œil sur la soirée. Fais savoir si besoin de moi.

Pas besoin de débiter un roman, le Portier aura sans doute compris. Attention qui se tourne vers la vieille qui ordonne, ainsi qu'un commandant de bord affronte la tempete.

– Vous trouverez sans doute la servante à la cuisine, la porte là bas. Menton volontaire qui se pointe vers l’entrée de l’office. Porter une bassine d’eau doit encore être dans ses cordes…

Pas pressés qui reviennent prendre place derrière le bar, prunelles qui se veulent rassurantes qui se rivent dans celles de Dem’…

Ca va aller… Oui, ça va aller…
--Belombre
Belombre répond au sourire de la belle et dangereuse tavernière.

Oui j'ai souvent bonne mémoire quand le souvenir est digne d'interêt.
La jeune rose est resplendissante ce soir, il ne fait aucun doute qu'elle soignerait les blessures de l'âme bien mieux que n'importe quel prêtre.

Un léger détour de son regard vers la belle à vendre et son regard se replonge dans les iris espiègle de Rexanne.

De l'eau de vie...mmm... je m'en contenterai donc pour le moment.

Belombre n'aimait pas les alcools forts qui emoussaient les réflexes et perturbaient la réflexion. Mais il aimait le nom de celui ci, eau de vie, un poison qui avait fait perdre la vie à bien des gens, les avait rendu idiot ou violent, une boisson de feu, un liquide mortelle.
Il n'en buvrait que la quantité nécéssaire pour soulager la douleur à son flanc.

Il allait reprendre la parole quand un homme à côté interpella de façon grossière la fougueuse jeune femme. Sans le regarder il apprécie la joute verbale. Ils échangent un unique regard, une seule esquisse de sourire.
Celui si n'est ni un dandi, ni un mâle en mal de tendresse, il a l'oeil vif et mobile, la posture aux aguêts...

Du bruit dans la salle, quelques exclamation et directives, on enmène la succube aux étages.
Succube... dévoreuse d'âme et de chair... tu as du être la plus belle en ton temps...
Le calme revient dans la salle, apparemment ce contre temps ne remettra pas en cause l'hymen du la perle.
--Demetria.
[D'abord toutes mes excuses pour le retard monstrueux que j'ai pris, mais comme le dirait LS, l'IRL avant tout... ]

Le pers de ses prunelles se pose sur Esemyr. Tellement bercée par le langage qu'il tient, le roulement des syllabes, le léger, si léger accent, qui pare ses paroles, qu'elle ne prête presque plus attention au sens de son petit discours. Le temps que le message parvienne à son esprit, et dans un mouvement de boucles rousses, elle tourne la tête vers La Succube.
Reyne des Miracles, Maquerelle de la Rose, la Rousse est en conversation avec la religieuse, entourée, couvée par les regards des présents. Charismatique est un mot presque trop faible pour évoquer La Succube, son aura attire l'attention comme un pot de miel attirerait les mouches; elle se tient là, au centre de son bordel, et il ne viendrait à l'idée de quiconque de mettre en doute sa main mise sur les filles, sur le ton de la soirée, sur l'ambiance douce et tamisée qui règne ce soir sur la salle.

Puis les prunelles s'ancrent à nouveau dans la mer changeante des yeux d'Esemyr. La légère inclinaison de tête destinée à l'acquiescement permet à la demoiselle un tour de salle, s'arrachant au regard presqu'enivrant de son interlocuteur. Rexane est derrière son bar, devant elle toujours Dusaan, et un inconnu... En arrière plan, l'obséquieuse, colérique et jalouse Obscure qui fait des allers retours entre la porte, le gardien et les cuisines, où se dirige d'ailleurs ce dernier, suivi d'une jeune femme. Nouveau pétale pour la rose ou remplaçante d'Obscure. Dem' apprécierait la seconde solution, supportant difficilement la servante avec qui elle avait eu des mots dès leur première rencontre.
Et puis la porte qui s'ouvre à nouveau, appelant lorsqu'elle reconnait la silhouette qui s'y encadre, un sourire sur les lèvres roses de la Vierge. Nul doute, il s'agit bien de Belombre. La soirée avançant, elle avait craint qu'il ne se présente pas, malgré ses intentions de la veille.
Avant de paraitre impolie, elle revient à Esemyr. Se souvient qu'il s'agit là d'enchères, qu'elle n'aura que le choix que fera la Maquerelle en fonction des espèces sonnantes et trébuchantes que proposeront ses prétendants. Il faut avouer, de plus, qu'elle se perd avec plaisir dans la contemplation et la discussion... Sourire qui se fait enjôleur alors qu'elle s'empare presque timidement du bras de son partenaire, l'entrainant vers... Vers rien du tout. Sous son regard qui s'écarquille, la Succube se fait emmener vers les étages, suivie de près par le gardien et la religieuse. Le temps d'un haussement de sourcils, avant que la jeune pucelle ne se reprenne. Suffisamment longtemps qu'elle est à la Rose maintenant pour ne plus réellement s'étonner des rebondissements qu'une soirée dans le bordel peut occasionner... Plaquant un sourire un peu forcé sur son minois, elle se dirige donc naturellement vers le comptoir, n'accordant que ses pensées inquiètes mais plus de regard à l'escalier et ce qui se joue à l'étage.


Vous n'aviez pas tort Bel éphèbe, c'est bien cette formidable rousse qui est la Reyne de la Rose et la gardienne de ses pétales. Seulement elle semble avoir besoin de repos, et c'est donc vers la belle Rexane que je vous mène, si vous aviez question à poser ou souci matériel à régler... Un regard vers les verres à moitié plein. Ce sera aussi peut-être pour vous l'occasion de gouter un des autres breuvages préparés avec soin par la jolie serveuse.

D'expérience, Demetria sait qu'en l'absence de la Succube, c'est son amie qui tient le bordel depuis la défection de Chloé qui ne donnait pas de nouvelle... Tout en babillant doucement, elle guide donc leur pas jusqu'au bar, terminant de présenter la Maquerelle, une lueur d'admiration dans les prunelles qui ne cessent de voyager entre Rexane, Belombre, Esemyr et l'escalier.
Arrivée devant le comptoir, elle décoche un sourire plus franc sur le précédent.


Désirez vous que je vous laisse discuter avec Rexane plus tranquillement ?

Le ton est doux, et l'étincelle vive dans l'oeil de la rouquine. Naive, adolescente, elle n'en sait pas moins s'effacer ou deviner les intentions. Une conversation sur le prix accordé à sa première nuit de femme, à la virginité vendue, doit se tenir hors de sa portée. Elle salue d'un mouvement de boucles le jeune homme aux mots si enchanteurs.
Tandis que la soirée avance, elle se rend compte qu'elle attend avec de moins en moins d'anxiété l'instant où les enchères seront remportées. Belombre, Esemyr, deux prétendants, elle s'en doute. Et des douces mains fragiles du second ou du regard nuit du premier, elle ne craint rien. Emeraudes qui s'en vont saluer Belombre alors qu'elle se choisit une place un peu plus neutre. Ni juste à côté de l'un, ni trop près de l'autre. Assez pour que Rex' devine qu'elle aimerait une boisson. Regard échangé entre les deux jeunes femmes, teinté de l'inquiétude pour leur Reyne et d'une complicité sans faille.

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