--Demetria.
La fumeuse la détaille et l'envisage... Il y a deux jours, sans doute Dem' aurait-elle baissé les yeux, se plongeant dans l'étude passionnée de sa robe, de ses mains, ses bottines, n'importe quoi pour ne pas se retrouver dénudée sous un regard inquisiteur.
Mais nous sommes bien aujourd'hui, et depuis elle a appris à tenir le cap vaille que vaille, accordant à son teint empourpré de timidité l'audace bravache de la jeunesse. Elle se tient bien droite, laissant retomber sur ses hanches girondes bien qu'encore à peine esquissées, le bras qui tout à l'heure désignait l'alcôve. Afin d'échapper à la chaleur qui semble se complaire sur ses pommettes juvéniles, elle se concentre sur discours ô combien passionnant de Lulue sur le sauvignon...
Décidément, tous les clients de la Rose partageaient une passion sans mesure pour l'alcool et particulièrement le vin. De Belombre qui en raconte les tanins, à Lulue qui vante sans détour les attraits... Depuis qu'elle est là, Demetria n'aura gouté que les saveurs sucrées de cocktails savamment préparés par Rexanne, ou la liqueur de Rose, boisson inspirée dans cette antre.
D'une légère inclinaison de la tête, elle cherche une seconde ses mots pour répondre à l'invitation. Dans ses veines court un picotement anxieux. Si elle se prépare depuis des jours à cette nuit où le Pétale deviendra Rose, elle n'avait pas songé qu'une femme serait celle qui la première toucherait la peau vierge. L'idée, sans lui déplaire, l'interpelle. La soudaineté de l'ordre de la Succube aussi.
Bien cette alcôve me semble bien plus confortable que ce comptoir. Cest avec plaisir que je vous suis. Souhaitez-vous goûter à ce sauvignon ? Si vous naimez le vin si bon soit-il, permettez-moi de vous faire goûter à mon péché mignon.
C'est avec plaisir que je gouterai le sauvignon... Même si la curiosité me pousse à vous demander quel est votre péché mignon.
Demi sourire esquissé, la lueur dans le jade indiquant qu'elle espère bien, même si elle saurait le cas échéant faire face et ne pas marquer de surprise, qu'il s'agit d'une autre boisson... Chaste demoiselle aux réactions encore prudes, même si depuis son arrivée elle en a vu de belles...
Mais le temps de commander les verres et la bouteille, voici une apparition qui se place derrière la plantureuse silhouette. Cheveux ébouriffés, minois plus tout jeune, regard fatigué et tenue pour le moins... étonnante. Sourcil légèrement arqué en voyant le carmin maculer la tenue du nouveau client, hochement de tête intrigué en réponse au bonsoir lancé comme un bouchon dans un étang...
Elle ne s'inquiète pas. Dem' se sait en sécurité. Entre un Gardien, une Reyne et l'Epineuse Rexanne, elle ne craint rien dans le salon pourpre. A peine allait-elle saluer, décousant la ligne de ses lèvres, que Lulue se retourne, coupant net toute velléité de la Pucelle. Entre amusement et agacement que la Fumeuse se permette de tancer un client. Car qui d'autre s'accouderait au bar... Les réflexes de la Maquerelle commencent à se transmettre à la Vierge. Légèrement Perplexe elle suit l'échange unilatéral.
Et suit la poigne du brun qui se délie, l'épaule qui roule, étincelle surprise qu'elle contient, regardant de l'oreille Lulue, écoutant des émeraudes le brun et son geste. Prunelles qui se croisent. Geste qui s'éteint plus rapidement qu'il n'avait été amorcé. Le rire se lit dans les yeux du boucher, il éclot dans la gorge de la Pucelle.
Léger, aérien, insolent, flottant gracieusement autour d'elle tels de petits grelots que le mouvement d'air auraient provoqués dans leur sommeil policé, il s'étale, joyeusement enfantin, sur la Vierge, secouant la menue poitrine. Avant de s'évaporer dans l'air ambiant, ne laissant qu'une Vierge contrite devant le regard de la Fumeuse, fuyant celui du Brun cause de son hilarité puérile.
Déglutit. Se reprend. Eclair furibond d'un vert faussement offensé vers Saens. Sourire d'excuses vers Lulue.
donc, désirez-vous goûter ce vin, ou passer à mes péchés mignons ? Ainsi nous demanderons les boissons et iront les attendre où vous me le proposiez. Nous serons bien plus à laise et
tranquilles
Verres déposés, Sauvignon débouché qui tronent sur le zinc, un sourire plus franc vers son amie qui planque à son tour une mine rieuse.
Les boissons sont là... Nous pouvons y aller... puisque vous ne souhaitez d'autre compagnie que la mienne... ce dont je m'avoue flattée...
Et effleurant d'une main celle de la Fumeuse, esquissant un sourire matiné de "Vous m'amusez" au Brun, elle tourne tête et talons, prenant sans précipitation la route de l'alcôve, son dos dénudé jusqu'aux reins, blanc, pur...vierge.
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Mais nous sommes bien aujourd'hui, et depuis elle a appris à tenir le cap vaille que vaille, accordant à son teint empourpré de timidité l'audace bravache de la jeunesse. Elle se tient bien droite, laissant retomber sur ses hanches girondes bien qu'encore à peine esquissées, le bras qui tout à l'heure désignait l'alcôve. Afin d'échapper à la chaleur qui semble se complaire sur ses pommettes juvéniles, elle se concentre sur discours ô combien passionnant de Lulue sur le sauvignon...
Décidément, tous les clients de la Rose partageaient une passion sans mesure pour l'alcool et particulièrement le vin. De Belombre qui en raconte les tanins, à Lulue qui vante sans détour les attraits... Depuis qu'elle est là, Demetria n'aura gouté que les saveurs sucrées de cocktails savamment préparés par Rexanne, ou la liqueur de Rose, boisson inspirée dans cette antre.
D'une légère inclinaison de la tête, elle cherche une seconde ses mots pour répondre à l'invitation. Dans ses veines court un picotement anxieux. Si elle se prépare depuis des jours à cette nuit où le Pétale deviendra Rose, elle n'avait pas songé qu'une femme serait celle qui la première toucherait la peau vierge. L'idée, sans lui déplaire, l'interpelle. La soudaineté de l'ordre de la Succube aussi.
Bien cette alcôve me semble bien plus confortable que ce comptoir. Cest avec plaisir que je vous suis. Souhaitez-vous goûter à ce sauvignon ? Si vous naimez le vin si bon soit-il, permettez-moi de vous faire goûter à mon péché mignon.
C'est avec plaisir que je gouterai le sauvignon... Même si la curiosité me pousse à vous demander quel est votre péché mignon.
Demi sourire esquissé, la lueur dans le jade indiquant qu'elle espère bien, même si elle saurait le cas échéant faire face et ne pas marquer de surprise, qu'il s'agit d'une autre boisson... Chaste demoiselle aux réactions encore prudes, même si depuis son arrivée elle en a vu de belles...
Mais le temps de commander les verres et la bouteille, voici une apparition qui se place derrière la plantureuse silhouette. Cheveux ébouriffés, minois plus tout jeune, regard fatigué et tenue pour le moins... étonnante. Sourcil légèrement arqué en voyant le carmin maculer la tenue du nouveau client, hochement de tête intrigué en réponse au bonsoir lancé comme un bouchon dans un étang...
Elle ne s'inquiète pas. Dem' se sait en sécurité. Entre un Gardien, une Reyne et l'Epineuse Rexanne, elle ne craint rien dans le salon pourpre. A peine allait-elle saluer, décousant la ligne de ses lèvres, que Lulue se retourne, coupant net toute velléité de la Pucelle. Entre amusement et agacement que la Fumeuse se permette de tancer un client. Car qui d'autre s'accouderait au bar... Les réflexes de la Maquerelle commencent à se transmettre à la Vierge. Légèrement Perplexe elle suit l'échange unilatéral.
Et suit la poigne du brun qui se délie, l'épaule qui roule, étincelle surprise qu'elle contient, regardant de l'oreille Lulue, écoutant des émeraudes le brun et son geste. Prunelles qui se croisent. Geste qui s'éteint plus rapidement qu'il n'avait été amorcé. Le rire se lit dans les yeux du boucher, il éclot dans la gorge de la Pucelle.
Léger, aérien, insolent, flottant gracieusement autour d'elle tels de petits grelots que le mouvement d'air auraient provoqués dans leur sommeil policé, il s'étale, joyeusement enfantin, sur la Vierge, secouant la menue poitrine. Avant de s'évaporer dans l'air ambiant, ne laissant qu'une Vierge contrite devant le regard de la Fumeuse, fuyant celui du Brun cause de son hilarité puérile.
Déglutit. Se reprend. Eclair furibond d'un vert faussement offensé vers Saens. Sourire d'excuses vers Lulue.
donc, désirez-vous goûter ce vin, ou passer à mes péchés mignons ? Ainsi nous demanderons les boissons et iront les attendre où vous me le proposiez. Nous serons bien plus à laise et
tranquilles
Verres déposés, Sauvignon débouché qui tronent sur le zinc, un sourire plus franc vers son amie qui planque à son tour une mine rieuse.
Les boissons sont là... Nous pouvons y aller... puisque vous ne souhaitez d'autre compagnie que la mienne... ce dont je m'avoue flattée...
Et effleurant d'une main celle de la Fumeuse, esquissant un sourire matiné de "Vous m'amusez" au Brun, elle tourne tête et talons, prenant sans précipitation la route de l'alcôve, son dos dénudé jusqu'aux reins, blanc, pur...vierge.
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