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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (2ème partie)

Thorvald_
Sous ses mains, Liébault s'attendrissait, se délassait. Tout ici concourait à la détente, les volutes de vapeur, l'épice des parfums, la pénombre enchanteresse ... et les mains expertes du colosse qui frôlaient ou palpaient tour à tour les muscles endoloris, effaçant les doutes, imposant avec assurance sa marque sur la chair du tout jeune homme. Quel âge pouvait-il avoir d'ailleurs ... Le gris acier de ses yeux coula dans son cou parfaitement lisse, sur sa peau aussi délicate que celle d'une fille, tandis que ses doigts peu à peu descendaient sous la surface pour dénouer de plus profondes tensions, de part et d'autre d'une colonne légèrement cambrée, jusqu'à ses reins à la texture douce et finement musclée, puis sur les fermes monticules, de chaque côté du coccyx. Mains précautionneuses et respectueuses. Enchanteresses osait-il espérer. Seize, dix-sept tout au plus ?

Seul le clapotis de l'eau répondait aux interrogations silencieuses de Thorvald, et à leurs souffles qui se calaient inconsciemment l'un sur l'autre, sur un rythme lent. Seuls, délestés des regards scrutateurs du précepteur certainement occupé à retrousser les jupes de la coquine Félicie, ils pouvaient bien s'abandonner à de plus intimes caresses et confessions. Le géant, loin de se douter qu'ils étaient épiés, et sans cesser la pression délicate de ses doigts sur le bas des reins adolescents, prit son souffle et la question tomba, comme murmurée sourdement, invitation à la confidence et au partage.


Pourquoi vous dégoûtait-t-elle tant, sa main sur vous ?

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X
Lyhra
Thorvald avait disparu dans les sous-sol emmenant avec lui ce tout jeune homme aussi dégourdit qu'une pucelle. Ça promettait du remous dans le baquet.

La Rousse laissa fleurir sur son visage un sourire de chatte devant une souris grasse et se resservit une gorgée de cette vieille prune. Le temps l'avait bonifiée et le taux d'alcool avait du grimper en flèche, déjà ses yeux étincelaient comme jade poli au soleil.

L'autre rouquine la dégustait aussi, ne pipait mot tandis que la jeune Félicie s'était éclipsée elle aussi.

A sa place ne tarda pas à apparaître une jeune personne toute dégoulinante. La pluie frappait les carreaux mais la Succube n'y avait pris garde et n'avait entendu l'arrivante jusqu'à ce qu'elle ne fut posée devant elle, inondant ses tapis.

Le tenancier ? Il n'y en a pas ma belle. Ici, c'est moi la patronne. La Rose Pourpre est le meilleur bordel de ce coté ci des Royaumes assura t-elle d'une voix joyeuse tout en évaluant d'un oeil critique la silhouette, du travail ? Et que sais-tu faire qui pourrait m'intéresser ?
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--Ocean.


La jeune Océan leva les yeux vers la femme, sa chevelure flamboyante était magnifique. La fille rougit comme jamais en entendant les paroles de la dame.

" Je...hum...euh...Bah...Peut être...enfin...j'ai ..."

Elle bredouilla de plus en plus, le rouge virant a l'écarlate et fini par dire a toute vitesse :

" J'aijamaisessayé."

Elle ne fut pas sure que la belle tenancière est tout a fait comprit ce qu'elle voulait dire, et elle regarda ses pieds obstinée et gênée.

Elle toussota un peu et regarda la dame, il lui fallait un emploi, mais elle n'était pas sure que la dame veuille d'elle, elle avait tout a apprendre dans ce domaine, personne ne l'avait touchée, ho il y avait bien eut quelques baisés échanger avec des garçons des rues, mais guère plus. Elle était pure la gamine, elle n'avait même jamais vu d'homme sans frusque, mais elle devait pouvoir apprendre, comme les autres...
--Liebault


Ce n’est pas sa main, c’est elle toute entière.

Il avait fallu longtemps à l’enfant pour se détendre réellement, pour accepter le contact. Chaque mouvement du colosse créait une tension avant de la dénouer, progressivement.
Sa peau s’était hérissée sous les grandes mains, qui glissaient, toujours plus bas le long de son dos. Mais leur douceur avait fini par avoir raison de sa réticence. Il se reposait maintenant contre elles, se laissant peser, complètement conquis. Jusqu’à ce que la phrase susurrée ne réveille, légèrement, son angoisse. Et surtout, toutes ses questions. Il y en avait trop.

Non, ce n’était pas la main. C’était la femme. Il ne savait pas formuler pourquoi, certainement pas. Celle-ci lui faisait peur. Sa poitrine opulente, débordant littéralement de son corsage, sa gouaille et son assurance, la question qu’elle lui avait posé, le prenant de haut, du moins de son point de vue d’enfant terrifié, tout concourrait à son refus d’elle.

Il se laissa peser plus lourdement encore contre le géant, jusqu’à ce que ses épaules effleurent son torse, cherchant inconsciemment à être rassuré. Un léger frisson parcourut sa peau lorsqu’il effleura celle de Thorvald, provoquant un drôle d’émoi dans son ventre et une rougeur à ses joues. Le même que lorsqu’il regardait depuis sa fenêtre les soldats de son père s’entrainer, ou que lorsque la petite servante avait renversé son broc d’eau sur le devant de sa chemise, la collant à sa peau.
Il serra les poings, niant la sensation, et reprit, dans un souffle :


Elle est… vulgaire.

L’idée que cette remarque, dans un bordel, même celui à la meilleure réputation du royaume, puisse paraitre totalement incongrue ne l’effleure même pas. Il se tait, à nouveau. Frissonnant légèrement, de nouveaux aux prises avec ses angoisses. Pour finir par murmurer, la voix légèrement étranglée :

Allez vous m’apprendre ?

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Scath_la_grande
[au bar... comme toujours]

Une vieille prune ? L’œil s’illumina d’une étincelle gourmande, pour sûr qu’elle n’allait pas refuser ça, même si la liqueur de framboise restait privilégiée à son palais. Scath n’eut même pas à assentir que le verre se profila devant elle, accueilli d’un fin sourire de remerciement. Le godet se fit emprisonner par ses longs doigts rêveurs qui portèrent à ses lèvres avides le breuvage divin. Effectivement, l’alcool était comme l’avait prédit la succube, une claque voluptueuse sur la langue qui se propageait lentement dans sa bouche pour enfin se distiller dans son corps tel un sombre réconfort à la vie.

Les lucarnes crépusculaires se fermèrent sous le plaisir éthylique. Elle n’avait que rarement le droit de goûter à pareil élixir, si délicat, seulement quand la pêche aux pigeons s’était montrée fructueuse. Au bout de la quatrième gorgée, ce ne fut plus l’apaisement coutumier qui vint s’emparer de son être mais une certaine nostalgie altérée par l’incongruité du lieu. La rouquine avait toujours gardé à l’idée que sa matrice était une de ses petites marchandes de plaisir qui pour quelques écus ouvraient leurs antres à délice. Et d’après les maigres recherches que Scath avait faites dans sa prime jeunesse, il s’était avéré que son intuition fonctionnait à merveille et qu’apparemment la mère avait calanché d’une maladie honteuse. Ce qui d’ailleurs n’avait aucunement arraché la moindre émotion à la frêle enfant qu’elle était. Alors la Rose devenait comme le reflet d’un passé latent et inconnu qui frappa avec violence son esprit.

Elle n’avait même pas répondu à la sublime rousse, embourbée qu’elle était dans ses réflexions cotonneuses, engourdies par l’atmosphère. Le marasme léthargique où elle marinait depuis quelques minutes prit fin d’un coup. Rappelée à la réalité par une voix qui lui était familière. Les yeux se rouvrirent sur le pourpre, la patronne avait migré de son champ de vision pour aller cueillir une pauvre hère, encore une âme courienne égarée… Scath ne s’y attarda guère, et suivant le guide de son oreille, partit en quête du propriétaire de la voix sans bouger du haut de son tabouret, perchée dans sa fatuité.

Les yeux se plissèrent, le museau se retroussa dans un sourire prédateur, IL était là. La tache brune finalement n’avait pas été un mirage. L’embrunaise le détailla, Fareod semblait hésitant, elle non. Puis les fauves de buter sur l’accompagnante, à l’innocence si apparente qu’elle se demanda si c’était une goule planquée sous une peau d’agnelle. Probablement pas.


Fareod… Toi ici ? Tu vois, je dépense ton argent à bon escient…

La voix s’était revêtue d’un ton douceâtre à l’accent glacial, et un geste léger de la main vint terminer ses paroles en guise d’invitation.
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"Seul Dieu est mon juge"
--Felicie
Liébault venait de poser une question intéressante ? "Allez-vous m'apprendre ?" Mais mon mignon, avec moi, il pourra certes t'apprendre ! Félicie sortit alors de l'ombre, défit ses chausses et émit un petit rire pour qu'on la remarque. Les deux hommes tournèrent la tête vers elle. Alors, elle se rapprocha en une démarche nonchalante du bain, tout en défaisant lentement son corset. Elle l'enleva entièrement, découvrant sa rebondie poitrine aux deux hommes devant elle. Elle posa alors les mains sur sa robe. Fallait-il montrer sa féminité entière tout de suite, avant qu'ils réagissent. Elle garda ses mains sur ses hanches, tout en souriant doucement aux deux hommes devant elle. Elle se décida à parler.

Puis-je me joindre à vous mes amours ?

Elle rit à nouveau une fois.

Thorvald, mon pauvre amour, je n'ai pu résister à te suivre jusqu'ici. J'ai lu dans les yeux de la reine que j'avais oublié un détail dans mon intégration. Je ne veux point t'affecter de cet oubli de ma part, et m'offre alors à toi pour réparer ce détail négligé.

Petit regard vers Liébault.

Ou à vous, puisqu'il veut apprendre !
Thorvald_
Les mains du colosse étaient parties, sous l'eau, à la recherche des fines mains du jeune homme. Elles les frôlèrent avec tendresse et parcoururent ses bras alanguis. Liébault s'était légèrement détendu et se laissait porter par l'eau, contre le torse de Thorvald. Il avait réussi à l'apprivoiser et en éprouvait une intense fierté, il le contrôlait sans le contraindre, le tenait au creux de sa main, comme il avait tenu Silloe naguère, admiratif et silencieux, le cœur battant, redoutant de le voir s'envoler à tout instant, et incapable malgré sa puissance physique, de le retenir contre son gré s'il voulait s'échapper. Sa puissance était autre. D'un doigt, il dégagea sa nuque et y posa ses lèvres.

Que pourrais-je t'apprendre ? Si ce n'est à te laisser porter par tes envies ... mais je trouve que tu te débrouilles bien pour l'instant.


Le colosse appuya un peu plus le contact de leurs corps et vérifia si l'ampleur de son désir était similaire à la sienne. Sa main y imprimait déjà une pression experte, mais leurs sens eurent à peine le temps de se brouiller, leurs yeux de se fermer, qu'un rire grinça dans l'air et brisa le fragile instant de grâce. Ils tournèrent la tête et aperçurent Félicie qui, sans états d'âme offrait à leurs regards ébahis l'ampleur de son épaisse poitrine et bientôt tout le reste si on ne l'arrêtait pas. Liébault affolé, échappa à ses bras et tenta de dissimuler sa nudité en se détournant. Mais on voyait à ses oreilles qu'il s'était violemment empourpré. Thorvald, lui, émit un faible soupire désabusé.


Eh bien, qu'as-tu fait du précepteur ? Déjà épuisé sous tes ardeurs ?

Thorvald ne doutait pas qu'elle lui avait obéi en se chargeant d'occuper l'homme qui avait accompagné Liébault à la Rose. Le gardien n'était pas violent et rechignait à se mettre en colère mais sa carrure imposait le respect. De rage, il eut pu tuer. Elle lui avait forcément obéi.

N'effraie pas ce jeune damoiseau et cache donc ce sein.


[personnage joué en accord avec LJD Liébault]
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X
--Eulalie_la_rousse
La rouquine sortait d'une auberge plutôt miteuse, une bourse dans la main. Elle comptait le contenu. Oui, cela avait été une soirée courte mais fructueuse.

Deux pour le prix d'un. Certes ils avaient eu des envies un peu spéciales. Déjà, ils avaient deux. Et partageurs. En même temps en plus. Et puis, s'il y avait eu que ça. En plus de vouloir lui donner du plaisir ensemble, chacun dans son endroit (si vous voyez de quoi on cause), et bien, en plus, elle avait dû acceuillir leur plaisir sur elle. Leur plaisir à tous les deux. De quoi la dégouter, pas de doute. Déjà qu'elle n'aimait pas les hommes mais les toléraient car c'était la seule clientèle qu'elle trouvait facilement et qui payait bien, bah là... Elle avait dû retenir une envie de vomir...

Qu'est-ce qu'elle aurait aimé pouvoir trouver une clientèle féminine... Mais les dames étaient plutôt farouches, ou alors elles étaient de bonne famille et se trouvaient une servante pour s'amuser tranquillement. Pourtant les femmes, même celles qui étaient innocentes sur ces jeux, savaient faire preuves de bonnes idées. Ainsi que de curiosités. Et surtout de douceur...

Enfin, revenons à nos moutons. Ils avaient payé, et pas qu'un peu. Et même plus que ce qu'elle avait demandé au final. Sûrement des artisans gagnants bien leur croûte sur Paris qui avaient ,en plus, dû apprécier ses charmes. enfin, elle allait pas se plaindre. Cela lui paierait un repas chaud et un peu de plaisir avec une dame. Et avec ce qu'elle avait là, elle savait déjà où elle allait aller pour en avoir pour son argent. Oh oui...

C'est ainsi qu'après une petite marche dans les rues de Paris, elle arriva là où elle voulait aller. Elle leva le point et frappa à la porte. Puis elle attendit qu'on lui ouvre.


--Felicie
Le précepteur ? Cet homme était peu attentif à moi. Pas même un regard ! J'ai donc pris le parti de le laisser après avoir fait mon possible, et de venir vous voir pour les raisons que je viens de t'invoquer.
J'effraierais alors ce jeune damoiseau. Il ne faut pas avoir peur voyons, je ne lui veux que du bien.


Félicie cacha ses seins en mettant un coude dessus, puis regarda à nouveau les deux hommes.

Cela te va-t-il mieux ? Permets-moi de profiter de ce bain ?

Sans attendre de réponse, la désobéissante Félicie défit sa robe, mais prit bien le soin de cacher de son autre main sa féminité. En tenue d'Eve, elle alla rejoindre les deux hommes en tenue d'Adam dans l'eau.
--Liebault



Undisclosed desires

Lentement, l’enfant se laissait aller à ses désirs, acceptant la découverte. Confiant, légèrement apaisé, il se laissait porter par l’eau, contre le géant. Il allait comprendre. Enfin. Il frissonna lorsque la bouche du colosse se posa sur sa nuque, intrigué plus qu’apeuré. Intéressé, il ouvrit la bouche pour réclamer des explications, plus clairement. Et la referma, immédiatement, alors que Thorvald le serrait un peu plus contre lui, mettant en évidence une chose qu’il pensait n’arriver qu’à lui…
Il se mordit nerveusement la lèvre inférieure, retenant une supplique « ne faites pas ça », refoulant sa peur, étouffant son réflexe de fuite, parce qu’il avait envie, terriblement envie que l’homme aille au bout de son geste. Il ne savait pas pourquoi, il ne savait pas si c’était normal, il s’en était totalement remis à celui qui était dorénavant son mentor. Si Thorvald faisait ça, alors il n’avait aucune raison d’avoir peur. S’il le faisait, c’est que c’était bien. Pas mal. Thorvald… Quel beau prén…

L’enfant sursauta lorsqu’un rire résonna dans la pénombre, et recula vivement, se cognant dans le géant, avant de se détourner, refusant de croiser le regard avec ce qui arrivait. Rouge de honte, d’avoir été vu, nu. D’avoir été vu entre les mains de l’homme. D’avoir été vu, faible. D’avoir été surpris, alors qu’il se passait des choses si étranges dans son corps. Des choses qu’il ne comprenait pas.
Il se glissa derrière le colosse, plaqué contre son dos de toute se frêle carrure, les mains à plat sur ses omoplates, il se hisse sur le pointe des pieds, le temps de voir, d’un coup d’œil, qui a fait intrusion. Il s’en doutait, la vulgaire.
Il se laissa retomber doucement, pour rester dissimulé, pour ne plus la voir. Joue collée au large dos, respirant sa peau, rougissant de son action. Mais recommençant.

La femme s’adressa à lui, directement. Il jeta un coup d’œil à nouveau, sur le droite du géant. Nue ! Elle était nue !
Instinctivement, il passa ses bras autour de la taille de son mentor, se serrant contre lui, de toutes ses forces.
Et la voix, dans un murmure que la panique faisait monter vers les aigus, de s’élever :


Faites la partir ! S’il vous plait dites lui de s’en aller !

Toutes, sauf elle, voilà ce qu’il aurait voulu ajouter. Cette femme toute ronde qui interrompait sa découverte étrange, sous les mains du géant. Cette femme qui ne ressemblait en rien à celle qui avait su, une fois, donner chaud au creux de son ventre, comme maintenant le beau Thorvald le faisait.
Un instant, l’image de la petite blonde, à la chemise trempée d’eau froide, s’afficha devant ses yeux clos. Point d’opulence, comme la vulgaire aimait visiblement à mettre sous le nez des messieurs. Deux minuscules collines, à la cime érigée, et des joues délicatement teintée de rouge. Aussi rouge que ses joues à lui devant tel spectacle. Ou que maintenant, collé au dos musculeux du gardien de la Rose Pourpre.

L’enfant qu’il était encore aurait voulu trépigner, ou pleurer. Caché derrière le colosse, il battit de ses longs cils, très vite, pour chasser la perle d’eau qui menaçait de le ridiculiser encore plus. Fort de sa victoire, il reprit, essayant d’avoir l’air plus posé :


Je voudrais que cette dame parte, s’il vous plait Thorvald.

Non, il n’avait pas réellement l’air plus calme. La bulle de paix avait éclaté, tout était bon à recommencer. Si sa voix ne le trahissait pas, les frissons nerveux qui agitaient son corps ne pouvaient pas échapper au colosse.

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Lyhra
La fille bredouillait alors la Succube coupa net ses tentatives d'explication,

Tu viens ici me dire que tu cherches du travail... mais que tu n'as jamais essayé, essayé quoi ?
De faire quelque chose de tes dix doigts ? Ou d'ouvrir tes jolies cuisses ?
C'est un travail de catin que tu cherches ? Sinon je n'ai personne pour le bar

termina-t-elle en avalant une gorgée de prune qui lui chauffa la langue.

Malgré le brouhaha, un coup à la porte se fit entendre, elle reprit, et mon gardien joue les ondines au fond d'un baquet.
Rends moi service et passes derrière le comptoir, tu sais reconnaître les boissons ? Tu peux te débrouiller quelques minutes ?
Le vin est à gauche, les liqueur dessous.
Ne touches pas à cette fiole, elle est à moi.
Ici, un tonnelet de bière épicée.
Tu t'en sortira ?


Sans attendre de réponse, la Rousse posa son verre vide et fila en direction de la porte. Elle imagina un bel homme brun au regard farouche n'ayant pas vu chair de femme depuis si longtemps qu'il ne perdrait pas un temps précieux en vaines parlottes.

Depuis que Thorvald l'avait touchée -il y avait une éternité lui semblait-il- son corps chauffé au rouge était taraudé de folles envies.

Aussi c'est avec empressement que la porte fut tirée mais sur le seuil c'était une femme qui se tenait. Elle reçut cependant le plus éblouissant sourire de la maquerelle en guise de bienvenue. Cette dernière s'écarta, invitant la visiteuse à franchir le seuil...
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--Eulalie_la_rousse
La rouquine n'eut pas trop longtemps à attendre, même si elle s'était demandé si on allait l'entendre à l'intérieur. La porte s'ouvrit rapidement. Un peu trop rapidement, ce qui fit un peu sursauter la catin.

Elle passa la porte alors que la femme qui lui avait ouvert lui souriait. S'agissait-il d'Elle? On la lui avait décrite, mais elle ne l'avait jamais rencontrer. Comment savoir donc...

La curiosité de la rouquine fut alors piqué au vif. Oh oui, elle était très curieuse pour le coup. Car s'il s'agissiat vraiment d'Elle, la catin était face à un mythe pour elle. A une femme qui avait réussi dans ce métier...

Après une petite hésitation la porte à peine passée, elle passa les rideaux pourpres et attendit la maîtresse des lieux.


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--Le_charmeur
Le charmeur était fatigué de ne rien faire à Paris. Il avait eu vent d'un bordel particulièrement apprécié. La tenancière devait bien le tenir assurément. Fallait-il trouver encore la rue. Toutes les rues et le ruelles se ressemblaient à Paris. L'homme s'aventurait seul dans les ruelles jusqu'à le lieu où nombreuses catins s'y assemblaient. Put-il parler de rassemblement. Ayant vécu lui-même dans un bordel, c'était un lieu magnifique où il aimait flâner et découvrir. En parlant de découvrir, ces explorations étaient assez...poussées va-t-on dire. Il était assez grand, assez cultivé malgré son jeune âge, il n'avait qu'une vingtaine de printemps mais tout comme son père il aimait les femmes. Au contraire d'un rustre, le plaisir comptait le plus dans sa vie et il voulait rendre heureuse la femme dans sa couche. Coucher simplement de l'argent n'était pas ce qu'il aimait, il préférait le plaisir réciproque. Il était brun, les cheveux mi-courts lui descendant de part et d'autre du visage, un torse assez musclé dû au travail continuel et à l'armée. Des yeux plutôt noirs et félins qui savaient exactement où regarder. Ses mains plutôt fines et ses doigts longs mais fins le mettaient dans des bonnes conditions. Il soignait son corps mais n'accordait pas une aussi grande place à son apparence qu'un noble. Il était assez riche, fils de marchand. Il ne possèdait aucun château ni de terres mais traitait les gens de différents milieux de la même manière. Franc et détestant les gens qui poignardent par derrière, la politique n'aimait pas son fort malgré quelques idées géniales qu'il avait suggéré. Un sourire espiègle marqua son visage quand il vit la porte de l'Eden. Un Eden où la luxure était maîtresse mais il montrerait à la femme qui le veut comme client qu'il y a des luxures des plus ennivrantes.

Il toqua joyeusement à la porte sans précipitation mais assez fort pour qu'on l'entende. La nuit était déjà tombée et tous les chats étaient noirs. Sa canne-épée sous le bras il attendit qu'on lui ouvre.
--Ocean.


Océan n'eut même pas le temps de réagir qu'elle se retrouvait avec un bar vide a tenir. Voyant la tenancière s'éloigner elle marmonna un "Bien madame" et se glissa derrière le bar, elle fit l'inventaire des bouteilles, a vrai dire il y avait une quantité impressionnante, ça allait de la simple bière, aux liqueurs les plus élaborées.

La fille souriait, non non et non elle ne retournerait plus chez son oncle...il ne viendrait surement pas la cherchée ici, il n'oserait même pas passer le pas de la porte.

La gamine dû rapidement se mettre dans le bain.

" Hey la môme ! Serre donc un godet !"


La jeunette servit une pinte au messire déjà bien éméché et tendit la main pour récupérer les 1 écus 50.

"Un pichet de bière la nouvelle ! "

La catin patientant pour son breuvage la regarda d'un air calculateur, la fille attrapa un pichet, et un peu tremblante commença a le remplir, elle en mit a coté et entendit un soupire d'exaspération provenir de la femme.

"Dépêche toi donc! il refroidit ...Non mais qu'elle gourde !"

Océan fini d'emplir le pichet et lui tendit, elle devait être de la maison, donc c'était a elle que revenait de récupérer l'argent...

La femme-enfant entreprit de nettoyer un peu, s'armant d'un chiffon, elle nettoya les traces de verres, les flaques d'alcool, et autres saletés sur son nouveau domaine. Rapidement ce fut plus propre qu'un sous neuf, et elle put se pencher sur le contenu des bouteilles, elle se dit qu'elle pourrait, avec l'autorisation de la tenancière, faire un ou deux mélanges...
Thorvald_
[Aux bains]

Liébaut, caché derrière Thorvald, attisait sa convoitise, mais son désir de lui faire baisser les armes au seul gré de sa douceur allait devoir attendre un peu. Car si le colosse savait déployer des talents de tendresse pour apprivoiser une âme légère, il pouvait aussi aisément devenir l'ours dont il avait l'apparence. Aux paroles insouciantes de l'effrontée, la masse musculeuse de Thorvald fendit l'eau, laissant dans son sillage le jeune puceau à la voix tremblante, et vint attraper Félicie par le bras pour la forcer à sortir du bassin.

Non, je ne permets pas non.


Sa voix sonnait dans l'air, grave et impérieuse. Ils sortaient désormais de l'eau, et Thorvald d'une main attrapait les vêtements de Félicie.


As-tu entendu le client ?

Négligeant sa réaction, il l'accompagna jusqu'aux marches, impassible.

Obéis si tu veux garder ta place.

Et vas donc préparer une soupe : ce bain m'a donné grand faim.


Le temps qu'elle se rhabille avant la porte, il revint vers Liébaut avec un sourire rassurant teinté de tendresse. Il renfila ses vêtements et lui chuchota :


Profite du bain.


Il peina à faire glisser sa chemise sur sa peau encore humide, puis disparut dans les escaliers, poussant devant lui la désobéissante Félicie. Les bains retrouvèrent leur quiétude miroitante. Reviendrait-il ... enverrait-il quelqu'un ... Liébaut resta seul avec son incertitude, même si peut-être le jour s'était-il fait sur certaines certitudes.





[Retour sur le pont]

Émergeant dans la salle scintillante, Thorvald cligna des yeux. Les mèches de son cou étaient encore humides, il sentait outrageusement la rose, frais et agréable à regarder, mais à la teinte métallique qu'avaient prise ses yeux, on pouvait lire son mécontentement. Il chercha du regard sa Reine et vit à la place une petite demoiselle inconnue qui servait avec la méticulosité des novices. Une bonne chose de faite. Mais ... était-il donc resté si longtemps en bas que la Succube avait déjà trouvé une serveuse ? Il se retourna vers la raison de sa colère, Félicie :

A gauche la porte de la cuisine, à droite celle de la sortie. Je te laisse choisir.

Sans attendre sa réponse, Thorvald se dirigea vers l'entrée, croisa une rousse sur laquelle son regard s'arrêta, charmé. Ses lèvres retrouvèrent un sourire : l'incident était oublié. Qui était-ce ? Cliente ou catin ... Il ne s'attarda pas, la laissant contempler les lieux à sa guise, et passa les voiles pourpres. Car si elle était entrée, c'est qu'on lui avait offert le passage ... et cette gardienne qu'il s'apprêtait à prendre dans ses filets ne pouvait être autre que ... La Succube.

Me rendras-tu ma place, somptueuse Reine ? Ou dois-je renouveler allégeance à tes pieds ...


Ce disant, il se baissa pour cueillir ses lèvres, celles qu'aucun client n'aurait. Aucune cliente. Rien qu'eux deux, l'espace d'un instant, séparés du monde par les légers voilages, et les promesses de ce baiser, pâle acompte pris sur l'aube prochaine.

Que se passerait-il d'ici là ? Une vie certainement ... Comme chaque nuit de la Rose. Mais une vie ne valait-elle pas ses royales attentions ?


Le jeune garçon est prêt. Mais Félicie ne lui plait pas. Je comptais ...

Il lui chuchota ses secrètes intentions avant de frôler son cou et de s'enivrer de son parfum.

Et toi ... raconte-moi ...
Le géant relâcha la pression de ses énormes bras sur l'affolante cambrure de la Succube, et noya le gris clair de ses yeux dans ses abyssales émeraudes.
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