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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (2ème partie)

--Felicie
Félicie se fit pousser hors du bain, rhabiller, puis pousser dans la grande salle du bordel. Cette homme était un malotru ! Elle venait s'offrir à lui, et il la repoussait ! C'était un comble ! On lui faisait maintenant choisir entre la sortie et la cuisine. Félicie était catin, et non pas tenancière de bar, mais c'était l'unique solution pour rester dans ce bordel.
Il fallait feindre. Elle prit alors la direction de la cuisine et s'empressa de préparer la soupe demandée. Ne connaissant pas la cuisine, elle fit au mieux pour faire tomber dans une marmite ce qu'elle avait sous la main. Elle était catin, pas cuisinière !
Elle fit chauffer le tout, puis goûta. Pour une première, ce n'était pas si mal ! Elle versa dans un bol sa préparation, et l'amena à Thorvald, qui s'était accroché à la reine du lieu. Elle le dérangeait, cela serai sa vengeance ! Avec un grand sourire, elle leur présenta sa préparation.
--Liebault


A nouveau, Thorvald s’éloignait de lui. Avait-il fait quelque chose de mal ou bien… Non, non, il chassait la femme.
L’enfant retint un soupir de soulagement, voyant la femme sortie sans ménagement du bassin par le colosse. Et un mouvement de recul, lorsque ce dernier, lui paraissant encore plus gigantesque du fait de sa colère, se tourna vers lui. Si l’éclat métallique de son regard lui fit peur, la douceur de son sourire et le chuchotis l’apaisèrent. Il tourna résolument le dos à la catin, sortant de l’eau ses mains plaquées sur son bas-ventre depuis que le corps de Thorvald ne lui offrait plus de protection, et alla s’accouder à la margelle. Il ne regarda pas la sortie de la putain et de son maitre. Car Thorvald régnait en maitre sur la Rose, il en était convaincu. Le Bel Homme, et la Belle Femme. Logique, pour l’enfant qu’il était encore. Il suivit, au bruit, la sortie manu militari de la coquine Félicie, et du colosse. Reviendrait-il ?

Seul , dans la pénombre, il se prit à s’inquiéter. Qu’allait-il arriver, maintenant ? Et si Thorvald ne revenait pas ? Y avait-il quelqu’un d’autre, tapi dans l’ombre ? Quelqu’un qui lui ferait du mal ?
Non, non. La voix de Thorvald ne recelait aucune malice, il en était persuadé. Il avait dit « profite du bain. » Eh bien c’est ce qu’il allait faire.
Il s’en retourna vers les marches, et s’assit, tranquillement. Du plus tranquillement qu’il pouvait, en tous cas. De l’eau jusqu’au cou, il remonta ses genoux, les entourant de ses bras, et y fit reposer son menton. Seul, à nouveau, avec ses questions. Incapable d’y répondre. Un peu inquiet, un peu perdu, il laissa ses pensées errer à la recherche de réponses, avant que, peu à peu, son esprit analytique ne reprenne le dessus. Rassemblant les derniers évènements dans un semblant d’argumentaire.

Cette drôle de chaleur, alors, c’était normal. Puisque ça arrivait aussi à Thorvald, c’était normal. « Te laisser porter par tes envies », avait encore dit celui que l’enfant considérait comme son mentor. Oui, mais comment ? Que fallait-il faire ensuite ? C’était là tout le nœud du problème, pour l’enfant.
Ce n’était que la seconde fois, ou peut être la troisième, qu’il lui arrivait ce genre de choses. Et lorsqu’il avait croisé la petite servante à la chemise mouillée, tout ce qu’il avait pu faire était d’enfoncer les mains dans ses poches pour masquer son embarras, et foncé se cacher dans sa chambre, avec ses chers livres.
Le colosse lui, l’avait touché, délicatement. Fallait-il…
Ses joues devinrent brûlantes à nouveau, malgré le fait qu’il fut seul. Si brulantes qu’il se laissa couler un peu plus dans l’eau, dépliant légèrement ses longues jambes. Le remous de l’eau provoqué par son mouvement caressa le lieu où s’étaient perdues les mains du colosse quelques minutes plus tôt, le faisant rougir à nouveau, alors que la chaleur gagnait à nouveau son bas ventre.
Angoissé, il scruta encore les alentours du bassin, puis, la curiosité prenant le dessus, il tenta d’imiter seul les caresses esquissées par le portier. Inquiet, il jeta un dernier coup d’œil autour de lui, puis reporta son attention sur cette chaleur qui grandissait, s’appliquant à reproduire les gestes doux initiés plus tôt par Thorvald. D’abord intrigué par les réactions provoquées, il se laissa lentement aller au plaisir étrange, nouveau, que ses gestes malhabiles provoquaient. Craignant tout de même d’être surpris par le colosse dans ce qui, il en était certain, était quelque chose de mal.

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Lyhra
Dans le dos de la Succube, la nouvelle s'était activée, remplissant pichets et gobelets aussi vite que sa gaucherie de novice le lui permettait mais avec le sourire, ce qui serait grandement apprécié par la patronne quand elle réapparaîtrait. Désormais le comptoir de bois luisait faiblement sous ses coups de torchon.

Pendant ce temps la Rousse avait donc accueillit une autre flamboyante puis repoussé la porte et s'apprêtait à passer le jeu de tentures qui masquait le coeur de la Rose quand elle fut surprise par Thorvald.
Un léger cri mourut sur ses lèvres sous l'exigeante pression de celles du Gardien, encore humides et odorantes qui l'a fit s'abandonner un bref instant, conquise d'un souffle.

Et quelle est donc cette place que tu revendiques mon cher amant ?
Une lueur taquine eut tôt fait de faire pétiller les émeraudes levées vers lui.

Ce que je fais, moi ?
Secouant sa crinière cousue de flammèches.
Et bien je tente de conserver une honorable place au sein d'une confrérie de rousses, cette nuit elles se pressent toutes à notre porte je ne sais par quelle sorcellerie...
L'une d'elles n'avait d'ailleurs pas eu l'heur de plaire au jouvenceau, avait-il quelque chose contre les rouquines celui-là ?!
Elle acquiesça aux murmures de Thorvald et chuchota de concert que l'idée n'était point mauvaise...

A cet instant, la fameuse Félicie fit son apparition comme une souillon, la mangeaille à la main, ce qui laissa la Succube muette une longue seconde.
Tout de même, elle reprit ses esprits.

Fais ton office, Gardien ! On cogne !
Si c'est un homme affamé, il est pour moi !


Je m'occupe de...ceci, fit-elle en agrippant la jeune femme par une manche, le frôlant encore une fois avant de s'en détacher comme pour dire : c'est toi, TOI, qui me donne ces envies !

As-tu perdu l'esprit ?
Saint foutre ! Te crois-tu les sabots dans une taverne miteuse à deux sous ?
Tu n'as rien à faire dans l'entrée, qui plus est une écuelle à la main ! Et de surcroit à nous déranger.. Disparaît ! Ouste !
Tu ne me rapporteras rien à cuire des rogatons, vas te laver les mains et occupes toi d'un client !


Par certains cotés elle lui rappelait Obscure, l'ancienne servante, ce qui ne l'adoucit en rien.

Pourtant, en poussant la fille derrière les rideaux une nouvelle fois tirés, c'est avec un sourire éblouissant qu'elle réapparu, invitant celle qui attendait de l'autre coté à la suivre près du bar.

Large geste du bras montrant la grande salle,
Elle est toute à vous, la Rose peut satisfaire le moindre de vos désirs.
Vous n'avez qu'à demander...

Invitation est faite... elle retient son souffle, quelle folie cette rousse là va-t-elle inventer ?
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--Eulalie_la_rousse
La rouquine resta un petit temps face à la salle, juste après le rideau. Elle observait. Et elle essayait de voir si jamais une de ces catins était à sa convenance.

Alors qu'elle était dans ses pensées, un homme passa. Plutôt joli garçon. enfin pour un homme... Elle savait admirer les belles choses, quelque soit le sexe. Mais c'était bien la seule chose qu'elle faisait pour un homme. Sauf s'il la payait pour plus... Bien sur.

Puis ce fût le tour d'une catin de passer par là. Mais c'est pas possible, tout le monde s'était donné rendez-vous dans ce petit endroit. En plus, cette dernière avait un bol de nourriture dans les mains... Chose bizarre... Oui, la rouquine était assez étonnée.

Mais peu de temps après, la catin ressortit du lieu suivi de près par la maîtresse des lieux. Oui, elle n'eut plus aucun doute quand cette dernière l'invita à la suivre au bar.


Je vais vous faire une demande que peu de femmes font ici je pense... Je recherche à passer la fin de nuit avec une femme. Et je souhaite que cette femme aime ce genre de plaisir, sinon cela ne risque que de me frustrer... Or ce n'est pas la frustration que je cherche en ce lieu...
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--Felicie
Félicie garda sa voix douce. Il ne fallait pas se faire trop remarquer par la patronne.

Je n'ai pas perdu l'esprit ma reine ! Thorvald m'a demandé ceci, vous pouvez vérifier !
Je serai ravie de m'occuper d'un client majesté !


Elle resta près de la Succube, et entendit donc la demande de la rousse. Il fallait qu'elle se rachète, que ce soit avec cette femme ou le jeune Liébault.
S'adressant à la Succube.

Avec qui aurais-je l'honneur de partager ma nuit ma reine ?
Thorvald_
Le colosse avait souri silencieusement à la manière subtile qu'elle avait de détourner ses dires. Cette place dans son cœur, il espérait la conquérir chaque jour. Même si leurs corps étaient libres, faits pour être touchés par d'autres. Il la regarda s'éloigner houspillant fermement Félicie et voguant à travers la salle avec tant de grâce que tous les regards se tournaient vers elle. Divine Succube. Le rideau retomba et la main du portier se posa sur la poignée. Pour elle il se damnerait, et la Rose était l'antichambre de cet enfer éternel qu'il était prêt à subir pour elle. Les prémices des toutes premières flammes diaboliques. Les plus exquises.

La porte s'ouvrit sur un homme soigné que Thorvald accueillit avec son habituelle amabilité tranquille, et invita à pénétrer dans la Rose.


Bienvenu à la Rose. Déposez vos armes et entrez, je vous en prie.

Ils passèrent les voiles pourpres et il le laissa s'approcher du bar. Un dernier coup d'œil lui assura que les pétales de la Rose ne manquaient de rien et que Félicie s'était faite docile auprès de la Succube, puis Thorvald retrouva le chemin des bains, s'enfonçant dans le sous-sol moite et parfumé, soulevant avec les voiles des volutes que la chaleur avait accumulées en silence.

Ça pour profiter du bain, il profitait le jeune Liébault. Il suivait les consignes à la lettre et se laissait aller à ses envies avec une ferveur qui faisait plaisir à voir. Le colosse se mordit la lèvre et un sourire prometteur creusa la fossette de sa joue. En silence, il acheva de se dévêtir et rejoignit le jeune homme dans l'eau pour l'aider dans une tâche parfaitement commencée. Peut-être aurait-il fallu reprendre l'approche au début, mais au diable les attentions délicates, le gardien de la Rose n'avait qu'une envie, reprendre là où la curieuse les avait arrêtés, et même un peu plus loin encore. Il se coula derrière lui, sa main épousa la sienne et ses lèvres vinrent se poser délicatement dans son cou tandis que sa voix grave murmurait :

Ce n'est que moi ...

Les joues de Liébault avaient pris des teintes roses explicites. Une fois la surprise passée, il le laisserait peut-être le guider vers d'autres jeux ...
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X
Lyhra
Dilemme.

Il n'y avait pas tant de filles à offrir ce soir là car si la Succube pouvait en toute honnêteté vanter la qualité de ses pétales, ce qui était la plupart du temps vrai -ses filles étaient fameuses-, la quantité faisait défaut ces temps ci, le bouquet était assez maigre.

Que faire ?

Cette Félicie ne lui disait rien qui vaille, assez godiche, mais le décolleté était prometteur.

Elles arrivèrent toutes trois au bar.

Là, elle enjoignit la jeune catin à aller déposer son bol en cuisine car ce n'était ni le lieu ni le moment de paraître ici en gargotière puis lui demanda, toujours en chuchotant, de revenir illico presto.

C'est en effet une demande que nous n'avons pas si souvent,
répondit-elle à la jeune femme lui faisant face, tout en se remémorant une autre cliente, Lolite...
Souvenir qui, remontant à la surface, vint troubler l'eau profonde de ses yeux.

Dilemme...

Et quelle genre de femme aimeriez vous coucher à vos cotés cette nuit ?
Tout en espérant que ses désirs soient possiblement réalisables, la Succube fit signe en direction du bar,

Que puis-je vous offrir ?
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--Le_charmeur
La porte s'ouvrit brusquement laissant apparaître un homme colossal. Il comprit tout de suite pourquoi la Rose était un endroit paisible. Il suivit son guide à travers la salle laissant sa canne-épée à l'entrée et franchit les teintures précédé par le guide à l'humeur joyeuse mais qui savait s'en doute bouter les indésirables hors du bordel. Il se fit petit bien que son physique n'avait rien à envier au gardien.
Un parfum des plus ennivrants s'introduit sournoisement dans son nez, excitant ses sens. Plus de doute c'était bien ici... Tiens, des rouquines. C'est le jour roux aujourd'hui? Coïncidence sûrement. D'habitude très sûr de lui, là, l'endroit imposait le respect. Question tapisserie, les postures étaient assez explicites. Cela faisait plusieurs minutes que le guide l'avait laissé en plan et lui, il était toujours au même endroit ébahi par l'allure fantasmagorique de ce bordel. Deux rousses parlaient d'une voix assez distinct pour qui avait l'oreille fine. Une demande inhabituel... Oui il savait ce qu'elle voulait, il en avait eu des amies comme celle-là.
Il se glissa vers le bar et aperçut une femme aux courbes des plus harmonieuses.


Servez-moi quelque chose de fort bella.

Il la détailla du regard puis se retourna. Attendant sa commande, il jeta un regard circulaire dans la salle. Dieu qu'il était timide à ce moment là. Cela ne lui ressemblait pas, bon Dieu.
--Zabo



La jolie brune avait revêtu une cape pour se cacher, elle arpentait les ruelles sombres, le regard inquiet, presque furtive, elle rasait les murs. Du haut de ses seize ans, elle s'était sauvée, la haine au coeur. Ce matin, elle avait été mariée, contre son gré, et ce soir, cet homme abject, ce gros bonhomme putride de trente ans de plus qu'elle, avait tenté d'abuser d'elle. Certes, c'était son devoir d'épouse, mais sentir ses mains sur son corps, la dévêtir sans ménagement, elle avait eu une furieuse envie de vomir et elle s'était débattue, hurlant, griffant, mordant.

Elle l'avait laissé, sanguinolent et assommé, avait ramassé quelques affaires, tenté de remettre sa jolie robe blanche, un peu déchirée et s'était emmitouflée dans une cape pour cacher ses atours.

D'un pas décidé, elle savait très bien où elle allait. On avait voulu l'humilier, la forcer, sa vengeance serait terrible. Elle allait punir et son père et ce "mari" qui avait voulu la violenter.

Elle releva le nez et regarda l'enseigne qui pendouillait tristement au mur. Elle y était. Ainsi serait son destin, elle vendrait son corps. Ce corps qu'elle refusait à son époux, ce corps que son père avait marchandé avec un triste sire tout simplement parce qu'il était titré.

Non, elle le vendrait à sa guise, en bonne catin, et ce serait la honte et le déshonneur pour ces deux familles.

D'un petit coup sec, elle frappa à la porte, priant pour qu'on l'accepte ici. Elle savait qu'on y manquait de rien, que le travail était dur, mais que les filles y étaient bien traitées. C'était le seul endroit où elle pourrait vivre, où survivre.

--Ocean.


La Brunette astiquait quelques chopes en comptant les bouteilles et en cherchant des mélanges quand la voix de la Tenancière résonna lui faisant dresser l'oreille :

Citation:
Que puis-je vous offrir ?


La jeunette ne bougea cependant pas, elle n'avait pas reçut de commande, ni d'ordre, alors autant ne pas faire de faux pas et laisser la rousse de maîtresse des lieux la guider.
Toute a sa contemplation des verres et liqueurs la jeunette eut un autre sursaut en entendant une voix très masculine retentir, quel contraste avec la voix de la Reine!

Citation:
Servez-moi quelque chose de fort bella.


La Fille se retourna et regarda l'homme haut comme une armoire, il la détailler, elle sentit le rose lui monter aux joues, et attrapa une bouteille ou il y avait écrit " Whisky - Liqueur d'Écosse" La brune malhabile la déboucha et renifla, rien qu'a le sentir elle toussa, et se dit que ça devrait faire l'affaire. Elle servit un verre, faisant atteindre au liquide a peine la moitié du réceptacle et adressa un sourire enjôleur a l'homme, il fallait qu'elle se mette dans le bain. Elle glissa le verre a coté du coude de l'homme tourné vers la salle.

"A votre santé Mon seigneur."

Dit-elle en modulant sa voix pour qu'elle soit douce et un peu grave. Elle lui sourit et retourna non loin de sa Reine qui allait souhaiter quelques chose a boire sous peu.
--.ariane.


Le temps avait coulé, mais juchée sur son tabouret, innocente et pâle, Ariane n'avait cessé de penser à cet instant où il l'avait repoussée. Il avait été gentil, aimable, un peu trop presque puisqu'elle s'apprêtait à lui donner le droit de la malmener un peu. Et il avait refusé. Mais pourquoi ? Ariane ne savait pas qu'il avait défloré le matin même une jeune fille, ni que celle là même, devenue femme, était arrivée à la Rose. Ariane ne savait rien, mais elle devina vaguement, en revenant de l'alcôve, que les yeux avec lesquels Fareod couvait Scath reflétaient davantage qu'un simple rapport de client à catin. Alors une haine avait envahi son corps tout entier, une envie brutale de la frapper, griffer, de la défigurer, avait ébranlé la jeune innocente. Seule l'avait retenue l'indifférence que semblait entretenir la rousse ; et la jalousie d'Ariane s'était apaisée comme elle était venue.

Mais depuis, la jeune fille qui ne s'était jamais crue capable de telles pulsions criminelles, jouait nerveusement avec ses boucles blondes. Les clients allaient, et venaient. Des femmes parfois même ... Nulle femme ne voudrait d'une vierge, c'était couru d'avance. C'est un fantasme masculin, que vouloir être le premier à fouler une terre inconnue et inexplorée, que de poser son empreinte, ouvrir et gouter les plaisirs des étroits chemins de l'innocence. Une femme le peut-elle ... le désire-t-elle seulement ? Ariane, toujours perdue dans ses questions muettes n'avait pas vu qu'un client s'était approché du bar et demandait à boire à la nouvelle et ravissante serveuse.

Elle émit un faible soupire. Tout à l'heure elle avait si peur que son heure vienne. Désormais, il lui tardait presque de vivre cet instant.
--Liebault



Un souffle, une onde, et un murmure dans son cou, suivi de la brûlure délicieuse des lèvres du colosse sur sa peau. L’enfant sursaute, et s’empourpre, persuadé d’avoir mal agi, même lorsque la grande main se glisse sur ses doigts graciles, en guidant les gestes.

La gorge nouée, les nerfs à vif, il s’en remet complètement au géant, alors que la drôle de chaleur dans son ventre, disparu sous la surprise, réapparait lentement. Il se concentre, pour avoir l’air d étendu. Pour avoir l’air sur de lui. Il doit être bien facile à percer à jour, l’enfant, mais il essaye de paraitre, parce que c’est ce qu’on lui demande depuis sa naissance, d’avoir l’air de ce qu’il n’est pas. Et puis, Thorvald le rassure. Il se laisse aller contre lui, il se laisse diriger par la grande main refermée sur la sienne. Il ne réfléchit pas, mais il se concentre, pour saisir chacune des sensations étranges qui l’envahissent. Il ne les analyse pas, mais il essaye de les comprendre.
La timide chaleur, puis le feu qui monte, la douceur du contact de son dos contre le torse du colosse. L’eau qui s’enroule autour d’eux, remous délicieux, le silence troublé par leurs respirations, le clapotis.

Puis soudain, c’en est trop. Trop vite, trop fort, trop nouveau trop étrange. Trop… anormal. Que s’est-il passé ? C’était quoi cette drôle de sensation ? Cette brusque décharge qui a parcouru tout son corps ? Paniqué, convaincu d’avoir fait quelque chose de mal, d’être possédé par le Sans Nom, il se rua hors des bras de Thorvald, hors de l’eau, vers l’ombre, murmurant un "
Pardon !" angoissé. Il resta debout, lui tournant le dos, ruisselant, les poings serrés, la tête basse, honteux, incapable de bouger ou d’émettre un son. Incapable de comprendre ce qui venait de se produire. Et surtout, incapable de nier le plaisir qu’il avait ressenti un instant plus tôt.
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--Eulalie_la_rousse
La rouquine commença par répondre à la deuxième question de la Maquerelle. Un peu de quoi s'hydrater ne lui feraot pas de mal. Et ce serait même l'inverse.

Auriez-vous de l'hypocras? Assez relevé si possible.

Puis le temps que la petite jeune derrière le bar la serve, elle regarda la rousse en face d'elle. N'avait-elle pas vu un truc dans ses yeux? Non... Impossible. Surement une bougie qui avait dû vaciller à cause d'un mouvement trop brusque à coté d'elle. Rien de plus.

Quel genre de femme... Une femme fougueuse. Une femme curieuse aussi. Souhaitant explorer ce versant interdit mais au combien délicieux...

Oh oui... Elle aimait jouer. Et elle aimait avoir une partenaire joueuse. Expérimenté ou non, tant que la curiosité était là... Toujours aller plus loin dans le plaisir. Finir épuisées. Repues...
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--Felicie
Conformément aux directives de la reine, Félicie alla reposer son bol, vit Thorvald s'éclipser là où elle était allée les rejoindre, puis revint vers la Succube.
Félicie, entendant la demande plus poussée de la cliente, regarda plus cisconspectement cette femme, détaillant les formes devant elle.
Fougueuse, après deux aventures, elle ne savait vraiment si elle l'était. Mais curieuse, ça oui !
Elle jeta un regard à la Succube, lui signifiant qu'elle était prête à servir de jouet à cette femme qui réclamait des faveurs féminines.
D'autres clients arrivaient de leur côté. Si cette femme ne serait pas pour elle, elle pourrait toujours s'occuper d'un des nouveaux arrivants pour une partie de la nuit.
Lyhra
La douce Ariane n'était pas le meilleur choix pour la rousse amazone qui entendait chevaucher une femme curieuse.
Ariane ne l'était pas encore... quand à être fougueuse... la petite pourrait-elle se départir d'un premier effroi qui la ferait se livrer avec parcimonie ?

C'était l'occasion de tester les talents d'Ocean, elle demanda pour sa part quelque chose de très fort, qui allait dévaler sa gorge comme une langue de feu et raviver ses joues ombreuses.

Clin d'oeil vers Ariane, léger mouvement du menton en direction du client qui venait d'être servi. Un peu de compagnie pour lui, pour le faire boire encore, et lui faire cracher ses précieux écus.
Mais contre toute attente la Succube se ravisa et fronça les sourcils en direction de la jeunette, pour lui signifier de ne pas bouger, finalement.

Félicie revenue des cuisines lui paraissait plus appropriée pour ce grand gaillard et elle l'invita à aller le rejoindre.

Fais tes preuves jeune demoiselle de province, lui souffla t'elle.

Puis elle se retourna enfin, plongeant son regard de gemme dans ceux de la cliente qui attendait.
Peut-être faisait-elle fausse route, peut-être pas...

J'ai mieux à vous proposer. Encore faut-il que vous aimiez jouer... sans garantie.
Elle ne connaît ni l'amour des hommes, encore moins celui des femmes.
Être la première à faire s'éveiller un bourgeon... cela vous tente ?
Réfléchissez donc... on frappe, je reviens vite.


Un dernier sourire provocant qui semblait dire : osez si vous le pouvez ! Et la Succube se dirigea vers la porte, soulevant les voiles, ses pas légers marquant à peine les tapis moelleux.

Elle l'ouvrit en grand, sourit largement, plissant les yeux, tentant de voir ce que cachait le capuchon. Une femme encore, brune, belle, jeune.

Entrez donc jeunesse ! La nuit est belle !
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