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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (2ème partie)

--Felicie
Tu flattes bien, vois-tu, tu sais parler aux femmes.

Se laissant caresser, Félicie repoussa ensuite doucement le charmeur d'elle, pour s'extirper de la position d'où elle était. Elle alla s'allonger par terre, sur les coussins, mettant ses seins en avant.
Elle tendit en même temps la main à son homme.


Allons, rejoins-moi, n'ai pas peur !


Sitôt qu'il l'eut rejoint, Félicie recommença à découvrir le corps de son client, de bas en haut, s'attardant au niveau des cuisses et des hanches. Elle jeta son regard dans le sien.

Suis-je la première femme qui partage ta couche ? Est-ce la première fois que tu profites d'une femme qui t'est toute offerte ?
--Fernand_
A la nuit tombée, le Fernand s'était tout à coup fait réveiller en trombe par son père.
Allons mon vieux, c'est l'heure, dépêches-toi !
Son père avait absolument tenu à ce que l'adolescent de 15 ans découvre les joies de l'amour. Et le soir était arrivé, où son père devait l'emmener. Ils avaient tous les deux déambulés dans les ruelles sombres de Paris jusqu'à arriver devant le bordel. Là, le père l'avait laissé, lui signifiant qu'il le surveillait de loin pour s'assurer que Fernand rentrerait dans le bordel.
Auparavant, il avait toqué. Allons mon fils, aie courage, avait-il dit, lui remettant une belle bourse dans les mains. Et amuses-toi bien !

Fernand toqua à nouveau à la suite de son père. Comment cela allait-il être ?
Obscuree
Une ombre venait tout juste de faire son apparition dans la cours ou faudrait plutôt sire une réapparition, car en effet cet ombre était une habituer des lieux, mais l'avait déserté pendant de longs mois.

Cette ombre n'était que la sublime Obscure ancienne servante à la Rose pourpre le plus beau bordel de tout le royaume. pourquoi revenait-elle dans son coin ?

Le fait est simple, la belle ne c'étant pas trouvé une meilleure voie avait décidé de revenir. Bon oui elle s,attendait pas à ce que la reyne L,accueille en pleurant les bras grands ouverts et la prenant pour une miraculée. Mais bon au moins qu'elle la reprendrait à son service.

Il faut dire aussi que la jeune femme s'ennuyait de son ami Thorvald même si elle avait quitté cet endroit un peu par sa faute. ne revenons pas au passé ce serait une perte de temps et bien trop compliqué.

Obscure avait l'intention d'espliquer à La Succube sa disparition et si elel devait supplier pour ravoir son poste elle le ferait sans aucune honte. Obscure avait envie de ravoir un toit sur la tête et de quoi manger tous les jours ce qui était chose rare de puis quelques temps pour elle.

La jeune femme arriva devant la porte de la Rose et savait qu'à cette heure toutes les roses de la place étaient occupées et que sans doute ce serait thorvald qui ouvrirait, car elel ne pouvait pas se doutait que le gardien c'était transformé pour un soir en une magnifique Rose.

Obscure fut surprise de voir un jeunot tout seul devant la porte et s'avança sans faire de bruit et se glissa dans le dos du jeune homme et souffla doucement à son oreille d'une voix douce et suave à la fois:


Oh un petit chat égaré ne sais-tu pas mon chaton qu'i lest dangereux pour toi de rester tout seul dos à la rue ? Si j'avais été un voyou je t,aurais égorgé sans pitié et tu n'aurais même pas eu le temps de réagir mon petit chaton.

Obscure sourit en coin et se plaça tout à côté de lui et le frôla pour le perturber. les longs cheveux bouclés de la belle lui tombait sur sa généreuse poitrine et ses yeux bleus comme l'océan reluisait sous le reflet de la Lune.

Elle était d'une splendeur ce soir et en ferait tourner des têtes. Mais ce qu'elle voulait en ce moment c'était retrouvé sa place. donc, elle toqua à la porte et attendit sagement tout en continuant de frôler par moment le jeunot.
--Zabo


[Toujours au comptoir, près du Monsignore et de son acolyte]

Zabo avait servi les deux hommes qui ne disaient mots, elle respectait leur silence. Mais doucement, elle sentait ses paupières se faire lourde. Elle avait des kilomètres dans les pattes et se retrouver là, au comptoir avec quelques petits verres dans le nez, et dans l'inactivité la plus totale, elle sentait Morphée lui faire de l'oeil et avait grande envie de se perdre dans ses bras.
Si au moins, ils lui demandaient de danser, de chanter, où que sais-je?! Mais non, ils étaient reclus dans leur mutisme et avait un air sombre qui en disait long.

La "pas-tout-à-fait-catin" avait trempé à nouveau ses lèvres dans son verre, afin de tenter de s'extirper du sommeil, secouant gracilement la tête, elle leur adressa un sourire.


Si vous le désirez nous avons des bains aussi! Peut-être que vous préfériez vous y prélasser, en premier lieu!

L'idée d'un bain chaud, lui enflammait les sens. Certes, l'alcool n'y était pas pour rien, mais au moins elle serait occupée, peu importe ce qu'ils voudraient d'elle. Et puis, elle avait toujours adoré prendre des bains, même si elle trouvait que ça ramollissait un peu le cerveau, c'était une bonne façon de se prélasser.

Langoureuse, elle posa sa fine main délicatement sur le bras du Monsignore et le caressa.


Ordonnez Mons.. Messire et vous serez exaucé.

Diantre, la bourde! Non, il ne fallait sans doute pas qu'elle l'appelle Monseigneur! Il devait préférer l'anonymat le plus complet, et puis elle n'était pas à l'église, que diable! La jeune donzelle piqua un fard et plissa légèrement son nez, avant d'incliner doucement la tête dans un mouvement interrogateur.
Thorvald_
[Aux bains]

Son front se posa contre lui, puis sa joue vint quérir la caresse de la sienne. Les yeux fermés, dans cet instant où l'on tarde à reprendre ses esprits, encore ivre de plaisirs interdits. Où la réalité est là alors que, le souffle court, on goûte encore les pulsations endiablées des corps.

Le colosse s'extirpa de cette torpeur en un rire bref, entre étonnement et délectation. Il s'appuya contre le rebord et fit approcher le jeune homme contre lui, admirant ses traits délicats et féminins, et le parfait contour de sa bouche. Sa douce et grosse main caressa son visage et dégagea ses tempes enfiévrées. Près de sa bouche, il murmura :


Bienvenue dans la damnation éternelle. Non, jamais tu n'auras de répit car tu devras taire tes ardeurs même avec tes amis les plus sûrs ; et rechercher sans cesse cette sensation. Sache que si ta future épouse ne se plie pas à tes volontés, je serai toujours là pour toi. Car il y aura une épousée, tu es riche, de bonne famille certainement, tu dois jouer cette comédie et rester le même, au fond de toi ...


Alors le colosse rompit avec l'usage et approcha ses lèvres pour l'embrasser longuement, voluptueusement, avant que les corps ne se séparent à nouveau. Toute impression de tendresse et de complicité s'était dissipée. Il était redevenu le gardien de la Rose, impassible et mystérieux. Sans le quitter des yeux, guettant sa réaction à la présence d'une femme dans les lieux, il haussa le ton et appela :

Femme, viens donc me masser avant que je ne rejoigne la grande salle.

Un sourire effleura ses lèvres. Il l'avait vue passer et se cacher mais n'en avait pas été dérangé le moins du monde.
_________________
X
--Le_charmeur
Félicie avait de précieux atouts et il se laissa doucement dompter, laissant échaper des soupirs de plaisir quand elle s'acharnait sur ses cuisses et ses hanches. Merveilleux, alors c'était cela le sens de ce mot. Oui cet instant était merveilleux. Les bruits s'estompèrent comme dans un rêve où seul la scène qui s'y déroulait comptait.

Oui, j'ai déjà goûté aux plaisirs charnels avec une femme mais vous, vous êtes différente et également différente des autres catins si je puis m'y permettre. Je vais vous montrer quelque chose, fermez les yeux.

Attendant qu'elle ferme les yeux, il exécuta un balet de sa langue, tout d'abord sur ses seins dont elle semblait être fière mais également sur son ventre, son nombril. Et finalement sur l'antre enflammé qui commençait à se tortiller à son approche. Plusieurs balets se firent sur cette partie, dehors-dedans, dedans-dehors, jusqu'à ce qu'il décida d'y mettre fin et de se coller corps à corps contre elle.
--Ninon_de_lenclos


Pas même le temps de se faire oublier que le grand homme déjà l'appelait...Sortant de sa précieuse cachette, la brunette traversa la distance qui la séparait des deux hommes visiblement rassasiés par leurs échanges. S'inclinant devant la stature impressionnante autant que la frêle enveloppe, Ninon ajouta un geste d'invitation vers un baquet de bois plus petit que l'étuve de pierre et dont le fond était recouvert d'un drap blanc propre.

Prenez place messire! fit elle avec professionnalisme!

Le lieu avait semble -t-il été rempli peu de temps avant à en croire les vapeurs qui s'en échappaient. La belle jaugeant la pièce du regard, constata que la table à huiles et à crèmes nécessaire à toute pratique était là aussi...
Elle ne manquait de rien décidément et se félicitait intérieurement d'avoir accepté ce poste!
Attendant que le colosse ne s’installe, elle s’approcha des odorantes pommades, faisant l'inventaire des huiles et plantes dont elle disposait avec rapidité, s’attardant un court instant sur chacune avant de trouver celle qu’elle utiliserait : le Thym! La plante aux vertus antiseptiques libéra son odeur presque entêtante lorsqu'elle en ouvrit le flacon. Quelques gouttes au creux de la main afin de délasser la large carrure par la suite et de laisser les doigts effilés courir comme à leur habitude sur la peau dénudée.

Elle n'attendait plus que l'installation de l'homme, et sourit au jeune homme à ses côtés. Pas de regard inquisiteur, pas de jugement...tout les goûts étaient dans la nature! S'il le souhaitait, elle pourrait aussi s'occuper de l'oindre plus tard, de le savonner ou même de lui laver les cheveux comme on lui avait appris il y avait de cela deux bonnes années...

Monseigneur Tual, incarné par Gandrel


Le hall.

[Au comptoir]

- Mais bien sur Messire, pour parler… que pourrions nous faire d’autre au sein des moiteurs de ma maison ?!
Le brulot en devenir les mena dans un lieu afin de quérir l'article, mais ce fut un bar, un bar avec des gens autour. Lorsque celle-ci s'écarta pour aller chercher le produit demandé, lui, honteux et vexé d'être ainsi trainé en public, grommela en silence quelques doux mots dont l'expression "ah la pute" , ne fut pas la plus déplacée.

Le garde du corps, au double garde-à-vous, ne manquais rien, non pas de la conversation ni même du comportement de son employeur, mais bien de la frivole démarche de l'aguicheuse, surtout, qu'il en était sûr, il lui avait tapé dans l'œil.

Le milicien, au bord de l'implosion, laissa la serveuse s'approcher, serveuse qu'il mettrait bien sur ses genoux aussi.
L'homme pieu, lui, tourna la tête. Qu'elle était cette petite sotte qui venait l'haranguer, une tire-laine sans aucun doute. Il posa aussitôt la main sur sa bourse dissimulée sous le tissus. Celle en cuir contenant ses écus, bien sûr.


- Bienvenue à la Rose, Messires... je suis à votre disposition, que puis-je pour votre plaisir? Peut-être pourrions-nous commencer par nous rafraîchir d'un peu de ce breuvage?

Le vigile retint la main qui, pauvre de lui, ne tâterai pas le charnu de la gamine. On peut peloter les serveuses, pas le divertissement de son client.
Monseigneur Tual, qui n'avait pas comprit que Zabo se présentait en fille de joie envoyée par Lyhra, ne prit pas la peine de lui répondre. Qu'elle idée, quand il aurait soif, il commanderait à boire.

Ce fut le frémissement de la jeune catin qui attira son attention, plus qu'un léger tremblement, un réel tressaillement dû sans aucun doute aux affres que pouvaient avoir les démons devant une aura sacrée. Pécheresse, petite pécheresse, vois comme le mal tremble devant Dieu.
Quelques chose le travaillait, oui mais quoi. Son chemin avait-il été guidé pour rencontrer cette chose là ? Non, certainement pas... enfin peut-être pas... probablement pas... mais quelque chose...

La serveuse, grossière à souhait, buvait le vin qu'elle voulait leur refourguer. Honteux. Mais cette petite serveuse avait un je-ne-sais-quoi que l'homme d'église voulait corriger, rectifier, châtier...
De son regard inquisiteur, rien ne lui échappa, et conçu tout aussitôt un plan habile pour attirer en ses filets la sommelière à deux deniers. Quoi de mieux que du vin pour appâter une alcoolique souillon ? Très bien, très très bien pensait-il.


- Si vous le désirez nous avons des bains aussi! Peut-être que vous préfériez vous y prélasser, en premier lieu!

Si Tual possédait un rire franc, il 'aurait rit. Mais non, aucun son ne sorti de sa bouche. Juste en son fort intérieur, l'illumination encore une fois qu'une force supérieure menait les débats. Même pas besoin d'inviter la serveuse, celle-ci se montrait bien volontaire. Un message divin, sans aucun doute.
C'est alors que la petite posa sa main impie sur son bras pour le caresser, c'est aussi soudainement que l'envie de soutirer son bras et de gifler la fille lui vint. Heureusement, sa tâche religieuse lui apprenait à se maitriser même dans ce genre de cas où l'insolente méritaient clairement une correction. Mais, quelques chose lui faisait dire que cette serveuse devait monter avec lui.
Évidemment, à aucun moment il réalisait la profession réelle de Zabo, et encore moins que cette intime conviction n'était due qu'à son excitation naturelle et inconsciente devant la vue de l'enfant. Car pour lui, consciemment, elle n'avait rien d'une enfant et de la jeunesse innocente qu'il recherchait.


- Ordonnez Mons.. Messire et vous serez exaucé.
- Voilà qui est une bonne décision ma fille. Il marqua une pause, et d'une voix qui se voulait mielleuse, il continua. Pour commencer, trouve moi vite une chambre. Ensuite tu viendras chercher une bouteille de vin rouge cachetée 1 , du Bourgogne de préférence... rajoute aussi une bouteille de ta boisson fétiche, car tu m'accompagneras. Tual insista bien sur le dernier mot afin qu'elle comprenne bien, en espérant qu'elle comprenne, les filles du peuples n'étaient pas réputées pour leur sagacité, il préféra se répéter en décrivant la situation autrement. En prenant le vin, tu passera voir ta patronne et tu lui dira que tu monte avec moi, qu'elle m'envoie tout de même ce que je lui ai demandé pour que je... jette un œil... mais que je reporte ma décision finale après que j'ai pu contrôler... le produit.


1. cachetée : une bouteille neuve close à la cire, et donc marquée du sceau du viticulteur.
Lyhra
La Rouquine facétieuse suivi des yeux Ninon qui descendait promptement dans ce qui, du moins l'imaginait-elle connaissant Thorvald, devait ressembler à la gueule d'un démon, une caverne brulante, étouffante même et emplie de vapeurs suffocantes.

Elle était loin de se douter pourtant que ce dernier avait offert ses lèvres au jouvenceau. L'aurait-elle su qu'elle en aurait eu le coeur pincé.
Les catins ouvraient facilement leurs cuisses mais leurs lèvres... c'était autre chose.

Mais, baste, comme elle ne vit rien, cela ne la tourmenta point.

Le contentement se lisait sur son beau visage. La Rose ne désemplissait pas, la cassette était pleine. Une jolie donzelle servait au bar, une autre allait remettre les bains en service, et quelques nouvelles fleurs s'épanouissaient dans les ombres veloutées de la grande salle...

Oui, c'était une belle nuit et quand des coups, plusieurs, furent à nouveau frappés, elle se dirigea tranquillement vers la porte le sourire aux lèvres. Rien de déplaisant ne pouvait arriver ce soir.
Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir, à peine cachée par la nuit qui dormait sur les Miracles... son ancienne servante, tout juste posée là, à coté d'un mignon à l'air effarouché.

Etaient-ils ensemble ?

Il faudrait expliquer tout ça et, muette, leur fit tout de même signe d'entrer à tous les deux.

Bienvenue à la Rose...

Le ton était narquois.
_________________
--Liebault


Il sourit, ravi, et se laissa aller avec langueur contre le gigantesque corps qui l’avait si bien soumis. Les deux mains posées à plat sur le torse musculeux. Regard émerveillé levé vers celui du colosse, l’esprit encore un peu embrumé, grisé par la découverte et la nouveauté.
Il hocha silencieusement la tête à l’assertion du colosse. Il se doutait oui, que tout cela était interdit. Il s’en doutait, et maintenant il en avait la certitude. Il lui faudrait donc faire le même genre de chose avec sa femme ? Etait-ce obligé ? Etait-ce agréable ? Comment faisait-on ? Il se souvenait avoir vu des bébés-filles langées, sa sœur à l’heure du bain quand ils étaient tout jeunes, il savait que les femmes n’étaient pas faites de la même manière à ce niveau… là. Alors comment faisait-on ? A quoi cela servait-il ?

Il fit taire son esprit, brusquement, quand les lèvres douces se posèrent sur les siennes, lui offrant son premier baiser, voluptueux, brûlant, terriblement délicieux. Il ne connaissait pas les usages des bordels, il ne comprit pas la réelle valeur du don de celui qui fût son premier amant. Mais Thorvald comprit-il la valeur de ce que l’enfant venait de vivre ?

Il lui sourit avec malice, lorsque ce dernier se détacha de lui, redevenu l’impassible portier qu’il avait rencontré. Persuadé, au fond de lui, que les moments partagés avaient la même importance pour le géant que pour lui. L’orgueil des adolescents, d’un enfant devenu homme. Homme à hommes, mais qu’importe. Depuis maintenant, il était adulte.
Il était adulte, mais il sursauta lorsque Thorvald appela une femme. Etait-ce encore l’impudique impudente ? Intimité, intrigué aussi, il attendit que celle-ci sorte de l’ombre. Et retint un soupir de soulagement. Non, ce n’était pas la femme qu’il avait trouvée désagréable. Comment Thorvald allait-il se comporter avec celle-ci ? Détendu ? Il essaya de copier l’attitude de son mentor, car après tout, il était un homme aussi maintenant. Pas facile d’avoir l’air détendu quand on réalise brusquement que la dite demoiselle a du ne rien louper du corps à corps à peine achevé. Et qu’on a les joues rouges-cramoisies.
Il se mordit la lèvre inférieure, cachant sa nudité de ses deux mains graciles plaquées devant. Non, ce n’était pas facile d’avoir l’air détendu.

_____________
Obscuree
Obscure fut bien amusée de voir que lejeunot à la porte ne semblait point réagir ou peut-être était-il prétrifié de terreur.

Peu importe, la jeune femme n'était point-là pour s'amusait, mais bien pour parler affaire avec la Reyne Pourpre.

Cela faisait à peine que quelques minutes que la belle avait cogné à la porte qu'on vint leur ouvrir.

Obscure était sur le point de se jetter dans les bras de Thorvald, quand tout à coup, elle se rendit compte que ce n'était point le Gardien qui venait d eleur ouvrir. Mais où était-il ?

Conaissant La Succube qui en avait fait son favoris dans son lit elle n'avait point pu le renvoyait. Bien étrange tout cela, mais elle ne se posa pas d'autre question.

L,ancienne servante entra donc avant le jeunot qui resta sur le parvis sans bougeait. C,était pas comme ça que le pauvre allait perdre sa virginité. Jetant un dernier regard au gamin, Obscure vit bien qu'elle avait fait un bel effet de surprise. C,était certain qu'elle ne s'attendait pas à voir son ancienne servante devant cette porte.

La jeune femme ne passa pas le rideau et resta donc assez proche de la Reyne des lieux et la regarda de ses yeux sombres.

Obscure n'avait rien perdu de sa beauté au contraire on aurait dit qu'une nouvelle beauté l'enveloppait et cela sautait aux yeux. Elle portait une robe très simple dans les tons de beige qui laissait voir une partie de sa peau laîteuse. Mais pour son caractère bouillant et à la foix doux n'avait pas disparu lui.

Obscure se demandait si rexane était toujours-là et si Mme Magdeleine celle qui avait prise toute la place fouinait toujours dans la cuisine. Restant silencieuse pendant un long moment cherchant ses mots le mieux possible.

Obscure se lançant et sit à La Succube d'une voix assurée et sans crainte:


Je suis heureuse de vous voir justement c'était vous que je voulais voir. Je pensais que ce serait Thorvald qui viendrait ouvrir, mais on dirait qu'il est occupé ailleur. Enfin bref, je n'irais par quatre chemins cela ne servirait à rien. J'ai quitté la Rose sous un coup de tête et je le regrette vraiment, car j'ai cru que je trouverais mieux ailleur. J,ai rencontré une femme du nom de Kelel, mais elle a vite disparu donc je suis partie. J,ai voulu revenir à la rose, mais je suis arrivée au petit matin à la fermeture de la porte. je suis repartie et j'ai voyagé et j'ai découvert uen chose.

Que ma place était-là dans vos cuisines, que ma maison était ici. Je n'ai jamais fait du mauvais travail. Oui je comprends si vous êtes en colère à cause de mon départ sans explications, mais je vous demandes de me reprendre à votre service et je vous jure que cela ne se reproduira plus.


Obscure regardait La Succube et se doutait bien que cela n'allait pas être chose facile, mais elle en était certaine qu'ils avaient besoin d'elle, mais cela elle ne le dirait pas, car ce serait directement la porte

Au fait le petit qui est encore dehors a l'air terorisé, mais je crois pas que ce soit ma faute...

Obscure fit un sourire en coin et ne dit plus un mot.
--Fernand_
Alors qu'il attendait effrayé devant la porte, on vint l'aborder par derrière. Le cœur de l'adolescent battait la chamade. Une voix de femme. Fernand n'osait se retourner, de peur de voir. De voir quoi d'ailleurs ? N'était-il pas dans un des bas-quartiers de la capitale ? Ce ne serait sûrement pas là qu'il croiserait des honnêtes gens !
La femme vint se placer à ses côtés. Elle l'effleurait par plaisir, le voyant bien timide devant cette porte. Il la regarda à son tour. Était-ce cela, une catin, au bras duquel il avait été envoyé pour passer la nuit ? Une femme de plaisir qui vit des hommes ?
La porte s'ouvrit sur une autre femme. Une autre catin ? Rousse en tout cas. Il laissa son "agresseuse" passer devant, puis il lui emboîta le pas. Que de monde en ces bas-fonds. S'avançant jusqu'au bar, il exhiba sa bourse pleine à la vue de la serveuse. Encore une catin ? D'une voix qui tremblait un peu, il s'adressa à elle.

On m'a donné ça pour que je passe cette nuit avec quelqu'un. A qui puis-je demander ? Que dois-je faire pour cela ?

Qu'il aurait aimé être ailleurs, ou tout au moins "soutenu" dans sa démarche. Mal à l'aise, et incapable de savoir à qui s'adresser, voilà ce qu'il était !
Fernand attendit la réponse.
Eloso
La Rose Pourpre. Il leva les yeux sur la facade de l'etablissement.
Il avait soif, et la puanteur qui sourdait des rues de Paris ne l'incitait pas a entrer dans l'un des estaminets qui abondaient. Il lui restait quelques heures a tuer dans la capitale, et ses deambulations dans le quartier ne l'avaient guere inspire, jusque la.

C'etait un bordel, evidemment. Tout provincial qu'il etait, il savait reconnaitre les ambiances sulfureuses. Mais peut etre le vin y etait il bon.
Il emjamba le caniveau putride, ecarta un bougre a l'oeil torve qui lui genait le passage, et poussa la porte.

Ses 30 ans, sa stature et le poids de son epee alourdie d'ames le rendaient tranquille, sur de lui, et il aimait ces lieux mal fames ou il venait parfois recruter, avant.

Il rejeta en arriere sa cape noire, d'un geste machinal, degageant, l'un a cote de l'autre, le manche d'argent d'une fine dague, et le cuir rebondi de sa bourse.

La porte, stupide morceau de bois, resistait à sa poussée. Il reflechit un instant. Et frappa, d'un large poing ganté.
_________________
--Zabo


[Toute petite, au comptoir]

Diantre, la situation était critique, très critique. Tout d'abord, la jolie brune avait le cerveau légèrement embrumé par les affres de l'alcool. Il faudrait se méfier dorénavant, l'alcool des bas-fonds était autrement plus relevé que celui quelle était habituée à boire dans les salons familiaux.

Zabo retint la grimace qui s'apprêtait à tordre son visage; ça elle devait l'oublier. Ce n'était plus elle.

Revenant à ses moutons, elle ôta sa chaste main du bras du Monseigneur, après lui avoir adressé un sourire juvénile et se dirigea vers Océan, l'alliée dans la place. Toujours garder ses alliés près de soi. Néanmoins, et malgré l'alcool qui lui donnait envie de rire et qui coloraient ses joues pâles, elle avait un problème.

Le client n'avait pas l'air satisfait et semblait être bougon. Que devait-elle faire? Aller voir la Reyne pour lui faire part de la demande du Monseigneur, au risque de se faire jeter dehors pour ne pas avoir plus assez à l'homme d'Eglise? où mentir, ne pas en parler et risque de réellement mécontenter le client! En plus, quelle était sa demande réelle au client?

Elle retint de justesse le hoquet qui allait sortir vaillamment de sa bouche. Elle n'était pas saoule mais se sentait un peu lasse. Elle se pencha vers la serveuse. Il lui fallait aborder chaque chose une par une.


Océan?... Dis-moi, je peux faire monter le Mons.. le Sire là-haut? et puis, tu pourrais me trouver une bouteille cachetée s'il te plaît, du Bourgogne de préférence? Avec une petite liqueur de framboise, ce serait parfait! Et me faire monter le tout dans la chambre là-haut?

Elle avait murmuré tout cela assez bas et avait adressé un gentil sourire de connivence à la jeune fille.

Pour le moment, tout allait pour le mieux. Restait le souci majeur. Le double souci même... et oui... la donzelle avait remarqué que le client devait payer avant de quitter le comptoir... or, ce serait très désobligeant de sa part d'aller mendier au Monseigneur et de lui réclamer de l'argent de façon aussi cavalière.

Elle jeta un coup d'oeil à la Maquerelle qui accueillait de nouvelles personnes, décidément la soirée était animée... Elle aurait eu envie d'aller se réfugier dans ses jupes en lui jetant un "SOS FUTURE CATIN EN DETRESSE" mais ce n'était pas vraiment le moment. Elle remit donc le problème de l'argent à plus tard et s'éclipsa quelques minutes.

Peut-être qu'en se démaquillant un peu, ça passerait mieux et puis de toute façon, elle en avait trop mis. Elle en enleva donc une couche avec précaution et arrangea ses cheveux, calmant ses mèches folles. Un bref coup d'oeil dans une glace, elle semblait faire plus jeune, non?

Dans un glissement de jupe, elle se trouvait à nouveau près du Monseigneur et de son garde. Elle s'adressa au saint homme, en lui souriant avec innocence.


Messire, je suis toute entière à vostre disposition, si vous voulez bien me suivre, nous monterons ensemble et les breuvages nous seront montés dans la foulée.

Elle lui tendit sa main, de la façon la plus simple qui soit et lui indiqua les escaliers. Lentement, elle en prit la direction, d'un pas léger et assuré.
--Ocean.


Océan regarda Zabo et lui fit un clin d'oeil, elle lui murmura :

"Pas de soucis je t'apporte ça."

Préparant le plateau, elle chercha une bouteille cachetée, pas moyen, il n'y en avait pas près du bar, normale ce ne sont que les bonnes bouteilles qui sont ainsi protégée.

Elle laissa son comptoir un instant se demandant si c'était bien raisonnable, et fila a la recherche de la réserve de vin. Elle fouilla un peu partout, ouvrir les portes, les refermas, souvent avec un "oups pardon..." et fini par tomber sur la bonne. Elle trouva une ou deux bonnes bouteilles, les tenant sur ses bras et retourna près du bar, là elle découvrit un homme, ça n'arrête pas ce soir. Elle fit le plateau, avec trois verres, ajoutant une bouteille du liquide demandait, elle attrapa le plateau, et le monta le plateau, dépassant les clients et Zabo, elle se glissa dans la première chambre, vide elle posa le plateau, elle laissa la porte ouverte, simplement elle passa a coté a zabo et lui glissa a l'oreille :

" La première a droite."

Avec un sourire elle se glissa tranquillement en bas, et retourna derrière son comptoir.

Elle salua le messire, et lui demanda :

"Vous voulez quelque chose a boire monseigneur?" Dit-elle avec sa voix enjôleuse.
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