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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (2ème partie)

--Ninon_de_lenclos


L'estuvière laissa s'étirer légèrement les coins de sa bouche en une petite moue amusée lorsqu'il accepta qu'elle s'occupe de lui...Une moue qui s'élargit encore un peu alors qu'il expliquait d'un air angoissé qu'il n'avait jamais vu, ni touché aucune femme! L'occasion était trop belle de l'initier...
Elle accentua un peu le massage quand il demanda si elle aurait mal...songeant à sa première expérience...depuis, elle n'avait plus eut aussi mal d'ailleurs! Un léger frisson parcourut son échine, frisson d'excitation, un jeune homme à déniaiser et qui s'inquiètait, autant lui apprendre les bonnes choses!


Pas d'inquiétude m'ssire Liébaut, j'n'aurais pas mal...c'pas ma première fois!!! 'fin je veux pas dire qu' ça fait t'jours mal la pr'mière fois hein! Bref...si nous passions à l'essentiel!!!

Disant cela, elle avait cessé ses effleurements, était passée devant le baquet et faisant glisser légèrement la manche droite de sa transparente tenue s'apprêta à se dévêtir...Puis considérant que le jeune sire qui lui faisait face devait le faire lui même, lui tendit la main, invitant ce dernier à sortir de l'eau et à l'approcher...
Il faudrait bien qu'il commence par quelque chose, autant que ce soit par le début, d'autant plus que le voile fin laissait déjà entrevoir la majeure partie du corps féminin...Suggérer pour mieux offrir!

Elle savait qu'il serait maladroit, et finit même par se demander s'il n'allait pas poser des questions en même temps...qu'importait au fond, cela pourrait même être amusant qui sait!
Le_gone_lorenzo
[ Dans la rue de la Rose]


Et le v'la qui dévaler les pavés, de la cours la plus réputés d'toute la province, ô non pas celle du bon vieux roi, les gones lyonnais n'en avait bien que faire, en fils de tisserand il ne pouvait pas y prétendre !
Non, celle des vices, des surprises et de la mésaventure. Celle des plaisir, des tortures et surtout des désir ! Ici la foi n'est plus loi, la loi n'a point de foi et les foies s'en pourvoie..
C'était la liberté...la liberté d'un jeune gone, tout juste acquis de la majorité, venant dépenser les deniers qu'il n'a jamais su gagner. Mais pourquoi ne pas profiter, des deniers bien royaux ? Quand on sait que ses parent, ne sauront les dépenser.
Le jeune Lorenzo avait grandit dans la soie et les traboules, à vrai dire plus dans les traboules, au moins elles étaient à lui et pas aux nobles clients de ses parents ! Mais ces parents avare d'or ne faisais qu'entasser les deniers dans une corbeilles en osier qu'il ne viderai jamais..
C'était sans doute sans compter sur le fils dépensier qu'ils avaient pour unique enfant.
Autant dire que c'gone là, n'a jamais toucher d'lame, préférant la douce chair de ces amies lyonnaise.. Mais comme tout jeune inconscient il manquait d'une adrénaline, d'une dose d'inconnu, et pris donc les deniers secrètement conservé. De l'argent plein les fouilles, il s'en aller vers la cours comme un gone sans caboche !

Aah santé les odeurs de sueurs, les cris des allées et les senteur du planteur. Il arrivait tout enchanté, le sourires aux lèvres et les yeux bleu bien brillant. Enfin la liberté d'être soi.
Le col ouvert laissé apparaître sa peau blanche juvénile, ses cheveux corbeaux faisais ressortir ses yeux bleu d'azur, alors que son minois aussi fin qu'il était , laissé présagée, la douceur de sa peau.. Pas question de traité avec une ravagée, il ne faudrait s'abimer, c'est pourquoi il décida d'éviter de séduire les poutrones non affilié. Autant profiter de sa bourses de denier, pour s'enquérir de charmes qui seront tout bien mérité.
Il s'imaginer déjà les femmes enchantés, les muses qu'il rêvait, venir l'ensorcelé.. Ah douce vérité, ses mains douces seraient aux aguets.

Bientôt face à la porte, il entendait quelques rires, des voix bien enchantée, qui le firent sourire, aucun doute n'est possible, c'est bien la bonne porte.
Redressant ses cheveux, mettant ses mirettes en actions, le jeune mignon tapa la porte comme il le ferait à un bouchon.




Voc: Gone: enfant lyonnais
Poutrones : femme de mauvaises réputation ( argot lyonnais)
Traboule : escalier séparant des immeubles sur un terrain pentu (argot lyonnais)
Bouchon : Bar/restaurant de la région lyonnaise
Caboche : tête
--Liebault


[Aux bains, rituel initiatique]

La pression des doigts sur son dos était délicieuse, provoquant de doux frissons. Puis les caresses avaient cessé et elle était passée face à lui, le tissu fin tombant déjà de son épaule, avec grâce. Enfin, en tous cas, lui, il trouvait ça gracieux. Et voilà qu’elle lui tendait la main ! Fallait-il qu’il sorte de là et qu’il se dévoile ? Alors qu’elle, elle restait vêtue ?
Diantre, il n’avait pas le temps de tergiverser, Thorvald, lui, il serait déjà sorti de là et en train de … de quoi, d’ailleurs ? qu’est-ce qu’il fallait faire ?

Il saisit la main tendue, rougit, parce qu’elle allait le voir à nouveau nu et que déjà les formes douces lui échauffaient les sens, et se mordit la lèvre, pour ne pas rougit. Pour finir par se redresser, sortant du baquet, essayant d’avoir un regard fier et viril, plongé droit dans ceux de la femme. Surtout parce que ça l’empêcher de voir cette partie de lui qui décidément n’avait jamais été aussi active que ce soir là.


Je… je… "Je peux vous regarder" aurait-il voulu demander, avant de se raviser. Evidemment qu’il pouvait regarder, il payait pour ici, non ?
Il détailla la demoiselle, c’était joli ce tissu un peu transparent, et puis la fille était jolie aussi, pour le peu qu’il en savait. En tous cas, elle ne lui faisait pas si peur, celle-ci.
Tendant la main, il effleura la peau délicate du cou, intrigué. Pourquoi restait-elle habillée ? Ne voulait-elle pas dire ce qu’il avait cru comprendre ? Les enfants, ne devait-on pas les faire tout nu ? Ne… Ah, que cela lui était pénible ! Ne pas comprendre une chose l’avait toujours mis dans une rage noire. Et puis d’abord, il payait –enfin son précepteur paierait avec l’argent de son père – alors il voulait voir ! Il était là pour apprendre et il voulait savoir à quoi ressemblait une femme, maintenant que celle-ci montrait mais pas tout ! La machoire crispée, non par l’angoisse mais par la colère après lui-même, de ne point déjà savoir, il murmura :


Je voudrais vous voir, s’il vous plait madame.

Et, joignant le geste à la parole, ses doigts effleurèrent sur le tissu fin, l’accrochant légèrement pour le faire glisser de ses épaules, retenant son souffle. Où diable cela allait-il l’amener ?
__________
--Ninon_de_lenclos


Je… je… Je voudrais vous voir, s’il vous plait madame.

Autant d'égards pour une fille perdue comme elle, presque du respect, cela frisait la folie! Enfin, le tissu était toujours en place, loin de laisser le corps se découvrir. Ainsi, il n'avait pas même compris qu'elle voulait qu'il agisse par lui même...Tant pis, autant lui faciliter la tache autant que faire se pouvait! Ah si, les doigts adolescents vinrent tenter une approche, lentement secondés par ceux de la nouvelle catin. Le tissu accroché glissa lentement du buste se coinçant sur les hanches aux courbes généreuses, découvrant une poitrine point trop importante mais qui dénotait tout de même une féminité certaine!

Le regard du jeune homme était avide de questions, Ninon, se doutant qu'il voudrait en voir davantage, s'attela donc à faire descendre le tissu jusqu'à ses chevilles. L'étoffe légère ne fit pas même un son lorsqu'elle tomba sur le granit qui recouvrait le sol. Et voilà qu'elle s'était mise à nue...totalement! Cela provoquait son petit effet apparement, enfin dès qu'il était sorti de l'eau elle avait remarqué la réaction, mais professionnellement, elle n'avait pas relevé. Se rappelant soudain son rôle de professeur, elle guida la main de Liébaut qu'elle avait attrapé en se collant un peu plus près de lui vers les monts de son buste...La chair éveillait la chair, se faisant, elle fit glisser ses propres doigts sur l'épaule opposée du jeune homme...


N'soyez pas t'mide m'ssire Liébaut, touchez moi... Les femmes aiment qu'on les caressent! Et une fois qu'elles ronronnent c'mme de p'tits chats, vous p'rrez leur faire autant d'enfants que vous souhaitez et sans leur faire d' mal avec ça!!!disant cela, elle éclata d'un rire cristallin découvrant sa dentition loin d'être parfaite mais qui s'avérait propre.

Toujours tenant les phallanges, elle leur fit dessiner la courbe de l'une de ses collines provoquant un frisson qui glissa le long de son échine! Elle songeait déjà à la suite, supposant qu'elle devrait lui montrer la voie pour une intimité plus grande...La prendrait il contre un mur suant? Préférerait il la tendresse chaleureuse de l'eau? Ou le froid du granit aurait il ses faveurs? Pour l'instant, la question n'était guère là...Il fallait l'amener à oser plus!

--Liebault


Les yeux s’agrandissent, d’étonnement, quand les doigts se referment sur les siens, il esquisse un geste de recul, lorsque le tissu fini de choir au sol, puis le regard se raffermit, et détaille le corps féminin, impudique. Rougissant dès la vue sur les chevilles, remontant tout de même vers les mollets blancs, la lèvre mordillée, lorsque les prunelles caressent les cuisses, réveillant le feu de son ventre, d’une manière très… différente.

Vous êtes belle, Madame.

Un sourire timide apparait, lorsqu’enfin, ayant découvert les rondes collines et la gorge délicate, les yeux gris plongent dans ceux de la belle de nuit. Il se laisse guider dans la délicate exploration de la poitrine offerte. Jusqu’au frisson de la demoiselle, qui le fait sursauter. Vivement, la main est retirée.

Je vous ai fait mal !

Lentement, la panique reflue, le visage de la femme semble rester serein, a-t-elle eu mal ? Il se mordille la lèvre, et repose sa main sur un sein, bien à plat, intrigué par la sensation au creux de sa paume.
Le sourire renait sur ses lèvres, lentement, éclairant les opales. La main ne quitte pas sa place, qu’il trouve stratégique, mais le reste du corps se meut, passant derrière elle, les yeux glissant sur sa nuque. Repensant à ses premiers émois aquatiques, il l’effleura des lèvres, rougissant de son geste, mais qu’importe : elle ne le voyait pas.
Il recula d’un pas, ses doigts quittant leur emplacement pour un découvrir un nouveau, glissant sur sa hanche, puis jusqu’au creux de son dos, le regard suivant le tracé de ses doigts, glissant jusqu’à sa croupe, effleurée du bout de l’index. Le souffle s’accélère, alors qu’au creux de son ventre, la chaleur enfle, le brûlant étrangement, éveillant à nouveau cette partie de lui qu’il croyait flasque et inutile.
Il finit son tour, l’index glissant toujours sur la peau offerte, revenant lentement face à elle. Il esquissa un geste pour retourner caresser les rondeurs de la poitrine, mais s’interrompit et laissa retomber sa main, rougissant.


Et maintenant, que dois-je faire, Madame ?
__________
--Ninon_de_lenclos


Il la complimente, les plus expérimentés ne prennent même pas cette peine! Le regard glisse, détaille, apprend...Les sens s'échauffent à en croire les battements de l'instrument qui se dresse au rythme de la découverte des courbes.
Le frisson qui la parcourt arrête là le début d'échange intéressant qu'ils nouaient...Il avait besoin d'être rassuré...


Au contraire m'ssire Liébaut! Et si j'vais mal, j' vous l' dirais, ne vous souciez pas d' ça!!! Continuez!

La main se repose, parcourant un peu plus la peau, faisant le tour de ce corps offert. Les lèvres embrassent la nuque, les doigts explorent les pleins et déliés bien différents de ceux d'un homme mais encore timidement, trop timidement. Et la question fatidique...

Continuez...Laissez vos mains explorer ch'que détail...Ensuite, j'vous aiderais...

Ses mains à elle avait trouvé un chemin direct vers la droite stature du manche, après une glissade mesurée sur le torse, le dessin du nombril, les doigts féminin, avaient plongé sur la chair molle dans sa dureté.
La caresse s'était alors attardée un instant, la pression s'alternant entre délicatesse et force, allant et venant...A son tour, elle avait déposé ses lèvres dans le cou du jeune homme les rassasiant, grignotant jusqu'à l'arrête de l'épaule!

Elle hésitait entre lui donner des leçons sur un plaisir varié et lui offrir une leçon basique sur ce que la religion tolérait...Mais se rappelant qu'il voulait seulement apprendre à faire les enfants, elle se dit que le traditionnel était de mise dans un premier temps..le reste suivrait peut être qui sait?

Alors pour lui faire découvrir le lieu de procréation, elle guida une fois encore la menotte vers l'antre sacré de la féminité. Le coquillage qui s'humidifiait dangereusement ne demandait qu'à être visité dans une exploration nouvelle pour lui...Ninon s'en lècha la pulpe des lèvres jusqu'à la mordiller sensuellement!


C'est ici qu'on fait les enfants m'ssire, juste là...une phrase ponctué d'un soupire d'aise, aller lentement pour ne pas le brusquer et l'initier avec intelligence...ce serait son but!
Thorvald_
Thorvald ne se pensait plus au jeune garçon qui, en bas, devait connaître la confiance sous les doigts experts de Ninon. Non, désormais, il contemplait la salle, laissant peu à peu ses sens renaître, aiguisant à nouveau sa vigilance, ne laissant paraître qu'un flegme aussi artificiel que séducteur.

Quand la main de bronze retentit sur la porte, il se pencha vers Ocean et chuchota :


On dirait que le pari est perdu. Dommage, si près du but ...
Je te laisse me choisir un gage.


Il sourit malicieusement à la maîtresse des boissons et se redressa, contourna le bar, réveilla au passage Zabo, d'un vivifiant baiser dans le cou, et s'en alla ouvrir.

Dehors, l'obscurité baignait la cour des Miracles. Il devait être fort tard. L'aspect lugubre et ténébreux de la rue contrastait avec l'ambiance moite et illuminée de la Rose. Fleur délicate et sublime tombée dans la boue ...
Le Colosse se tenait dans l'encadrement de la porte, bouchant tout espoir de passage. Il détailla un instant le jeune homme, propre et joyeux, se semblant ni armé ni déterminé au pire. Tant pis, laissons le entrer quand même ... Il recula suffisamment pour laisser la place d'entrer, et assez peu pour être frôlé.


Bienvenue à la Rose. Déposez vos armes à l'entrée et pénétrez ... dans l'antre des plaisirs.

Un dernier regard gris sur la rue, pour s'assurer qu'elle était déserte, et la porte se referma lentement sur le client happé par les voiles pourpres.
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X
--.ariane.


[Dans l'alcôve depuis bien trop de temps]

Sous la brûlure des caresses, Ariane avait l'impression de se fondre, de tomber sans fin dans les coussins qui s'ouvraient sur l'enfer et la dévoraient en flammes orgueilleuses et inassouvies. Elle manquait d'air, ses joues s'empourpraient jusqu'à la douleur, son corps frêle se ramollissait comme soumis à une mort prochaine. Dans un dernier élan de fureur, l'instinct de survie lui dicta de se redresser et d'échapper aux mains de la rousse Eulalie.

C'est ainsi que, le cœur battant, elle surgit de l'alcôve, hagarde et blême. Qu'avait-elle fait ? Ses mains avaient serré, serré ... peut-être n'était-ce qu'un coussin. Ou bien le cou de la rousse, elle ne savait plus.

Elle faisait un effort inouï pour ne pas courir, mais ses pieds délicats survolaient les dalles avec hâte. Elle ne jeta pas même un regard sur les nouveaux clients apparus, ni sur les filles, ne vit ni la Succube ni Madame Madeleine. Dans sa robe de soie blanche, la vierge traversa la salle, telle un songe, et se réfugia dans les cuisines. Les mains tremblantes, elle s'aspergea le visage avec de l'eau. Jamais, jamais elle ne reviendrait avec l'argent ... sa mère la chasserait. Elle ne valait rien.
--Ocean.


Ocean depuis longtemps assez oisive a son comptoir lustré avait elle aussi tout le loisir de regarder les manèges des uns et des autres.
Accoudée comme toujours elle avait le menton dans la main, et les yeux qui se battaient pour rester ouverts...

Elle fut assez surprise quand le Gardien des lieux lui parla...

~un pari? Mais quel pari?~ pensa-t-elle plus qu'étonnée. Enfin s'il demandait un gage...Quel gage donner dans de tel lieu?

L'intérêt de la brune c'était éveillé, elle fronça les sourcils et se mit a réfléchir sérieusement sur la source du pari, elle n'en avait pas le souvenir, si elle devenait amnésique a son age cela pouvait être gênant!

Enfin elle attendrait que le portier revienne pour le questionner, oublier un défit n'était pourtant pas dans le style de la gamine...
Eloso
Habitué à surveiller ses arrières, il jetait régulièrement un coup d’œil dans la salle. L’ambiance feutrée absorbait les moindres bruits, et pas un éclat de voix ne venait perturber le recueillement du lieu. Un peu comme à l’église, finalement. Pour autant qu’il s’en souvienne.
Amusé autant que curieux, il observait les uns et les autres, discrètement. L’ombre blanche n’avait pas bougé depuis son entrée, tombée en catalepsie, sans doute.
La petite brune, elle, vasouillait, posée au bord du comptoir, attendant le bon vouloir de l’homme en robe. Il la dévisagea un instant. Elle lui semblait fort jeune, et un peu perdue sous des airs de grande dévoyée qui ne lui convenaient qu’à moitié. Ceci étant, sa rousse vis-à-vis ne lui paraissait pas beaucoup plus âgée.

Un peu plus loin, le large gardien traversait la salle, semblant flotter sur le parquet. Il s’en allait ouvrir à un jeune godelureau à la mine émoustillée, et l’ours sourit légèrement en constatant la manœuvre du colosse. Il ne semblait pas se gêner de toucher tout ce qui passait à portée, tous sexes confondus. Aussi bien il comprenait le plaisir de gouter le cou de la brunette, autant il était bien plus circonspect quant à frôler le nouvel arrivant. Il réprima même une grimace, tandis qu’un léger frisson lui parcourait l’échine.

Il adressa un signe à la fille qui trônait derrière son bar.

Mettez la bouteille, demoiselle, il fait chaud.
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Le_gone_lorenzo
[ A l'entrée, voiles pourpre et roses aguicheuse]

La nuit frappant à l'antre de tout les vices, le jeune lyonnais aux allures passionnées se tenait face à la porte loin d'être dérobée, elle lui rappelait étrangement les quartiers dévergondés de la presqu'iles des lyonnais situés sur les pentes aux détroit des traboules.
C'est pourtant dans une plaine inanimé, que ce donner la cours des tout les préjugés et les attitudes les plus débauchés.
L'oiseau de nuit dans une nuit d'été, se fit rapidement ouvrir par le gardien des péchés.
L'homme massif inspiré le respect, tout le nécessaires pour protéger les joyaux qu'il gardait enfermé. Les protagonistes auquel il faisait rempare, travailler toutes les nuitées bien loin des orées du jours. Le jeune homme souriait.

Bienvenue à la Rose. Déposez vos armes à l'entrée et pénétrez ... dans l'antre des plaisirs.

Léger rixes sur les lèvres fines du petit, aussi fin qu'il était, il ne devait fort apeuré, le videur si bien vêtu. Le regardant les yeux troublant, le garçon gâté des mont lyonnais se retenait de pas rire.
Coq du Rhône, il n'avait jamais touché la moindre épée, de peur de s'abime sa peau lissé.
Comme par ironie il montra ses mains de douceur, loin de toute traces de travail ou d'impureté.


Merci messire, je n'ai cependant pour seul armes que la douceurs de mes mains et la déterminations de mes passions, je serai fortuit de m'en débarrasser dans une pareil lieux, idylle de leur vertus.

S'avançant dans l'entrée, il était a présent emmêlé dans les voiles pourpres de ses passions, dans les voiles pour des roses en éclosions. Il en avait presque oublier avoir effleuré la carrure de gardien, ma foi fort dissuasive, qui ne lui donner vraiment envie de se piquer..

Les douceurs de ses sens s'animer comme celle d'un enfant à la vogue (1). Alors que ces doigts se glissait à travers le douceur de la soie, soie si maitrisé, soie qui l'avait marquer. Non loin de ses racines, il découvrait les parfums de passions, alliant alcool à Aphrodite, éveillant ses papilles de fin gourmet. Venant de la capitales des gastronomies, il était impatient de déposer ses lèvres sur le produit locales. Enfin il ne laissait transparaitre, ses yeux émerveillée, par les créatures de luxures,de simple passages ou adossées, parfois troublées ou occupée.

Saluant d'un signe de tête les visages rencontrés, le garçon ne savait vraiment à qui s'adresser, fallait il s'en aller voir la tenancière, dont la réputation se rependait jusque dans Lyon, ou simplement se faire désirée, jusqu'à ce qu'on vienne le rencontrer..A vrai dire le choix était déjà fait, le joueur avait envie de s'amuser, et sa ou plutôt ses bourses seraient bien assez pleine pour se faire pardonner

Mettant ses charmes en avant, comme si au final il jouait au même jeu que les dulcinée, il s'en alla s'ériger sur un tabouret du bar des péchés. Qui viendrait satisfaire sa curiosité ? Il n'en avait aucune idée, dans un premier temps, le breuvage le satisferait..dans un premier temps.



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(1) vogue = fête foraine, lieu de jeu et de débauche
--Zabo


La danse continuait, la Rose se remplissait et Zabo... s'assoupissait... Lentement, son menton piqua vers le sol, le tabouret sur lequel elle se trouvait était haut, trop haut, mais peu importe, les enfants dorment n'importe où, ils pourraient même dormir debout!

Elle s'abandonnait dans les bras de Morphée et Dieu qu'elle y était bien, très loin le saint homme et sa perversion, très loin le mari qu'on l'avait forcé à épouser et qu'elle avait fui juste après la noce, en courant à toute jambe. Très loin la peur de ne pas réussir et de se faire renvoyer de la Rose. Elle était dans les bras de sa mère et dormait paisiblement....

Paisiblement! oui... jusqu'au moment où elle sentit quelque chose dans son cou, quelque chose qui la glaça. Etait-ce un baiser? Que se passait-il? Où était-elle? Troublée, contrariée, elle regarda autour d'elle, encore endormie, pour avoir juste le temps d'apercevoir le Gardien de la Rose qui filait vers la porte.

Oui mais... la tabouret sur lequel elle se trouvait était trop haut... elle vacillait... un fois, deux fois... où se raccrocher, que faire. Tout va trop vite dans sa tête, la peur panique qui la prend, à moitié dans les vapeurs du sommeil et hop... catastrophe...

De toute sa hauteur, la voilà par terre, à quatre pattes! La belle affaire! Les mains en avant, égratignées, et le genoux qui la lance, douleur sourde et profonde. Diantre mais elle n'est pas au cirque! Quelle honte!! La chute mémorable de sa vie mais celle qui entraîne sa fin aussi.... elle se voyait déjà jetée, mise à la porte, comme une mal propre, pauvre godiche pas fichue d'attendre un client et de tenir sur son tabouret. Tous les regards devaient s'êtres tournés vers elle, et son visage était devenu rouge... rouge.... elle n'osait pas relever la tête et sa jambe lui faisait trop mal pour qu'elle se relève d'un bond, l'air de rien.

Sentant les larmes monter à ses joues, elle les ravala et se dit qu'elle devait, quoiqu'il en soit, faire bonne figure, même si on se moquait, même si on la violentait. Se mordant violemment la lèvre, elle commença doucement à se relever, avec peine.
Le_gone_lorenzo
[ Là où les belles tombent du ciel...ou d'un tabouret]

Lorenzo ainsi ériger, surplomber la salle de façon inopiné.. Se concentrant sur les coins et recoins laissant intimité à ceux qui voulait lui prêter.. Il se doutait que la rose avait une multitude de facette, de pétales et d'épines, mais il n'était que trop impatient de les découvrir.
Dans ses pensées les plus osées, le jeune gone se demandait pourtant quand demoiselle allait venir le détrôner. Il ne savait pas bien, l'une semblant assoupis, et les autre fort distraite.
C'est en regardant de tout sourire les fond obscure de la Rose, qu'il fut surpris par un son, quelqu'un était tombé.

Cherchant du regard, la perle égarée, il fut surpris de voir, la brunette assoupie...bien réveillé sur le sol..
n peu affolé mais surtout souriant, il s'en alla à sa rencontre pour l'aider à se relever. Lui tendant une de ses mains douces à souhait, comme il savait les avoir, il la hissa pour la remonter face à lui.

Il était loin du scenario précédemment imaginé, voilà qu'il secourait une jolie dame aux charmes aussi craquant que payant.. Lui qui voulait se faire surprendre des charmes d'une jolie damoiselle, il était cependant servit.
En observant la miraculée, tombé du ciel, ou plutôt du tabouret, il remarqua qu'elle n'était pas vieille tout comme Lorenzo, jetant son regard dans le siens, il lui caressa la joue,comme pour sécher la larme qui n'avait pas couler


J'espère que vous n'avez rien, vous avez fait une belle chute !

En réalité, le jeune brun n'en savait rien, il ne l'avait pas vu tombé, mais rien n'empecher d'arrondir dans les angles. D'ailleurs il n'en était pas moins inquiet de son état, c'est pourquoi il demanda..

Vous n'avez rien de cassé j'espère ?

Profitant de la situation, le jeune troublions déposa son regard, sur les jambes fine et séduisante de la jeune femme..Il remonta doucement en parcourant ses traits..aussi fin que rêver et très bien proportionné, il croisa même ses lèvres doucement pincées avant de faire finir ses prunelles brillante dans les siennes. Ses yeux était chargé d'eau saline, traduisant sa douleur, il lui adressa un sourire en léger réconfort. Jouant de ses prunelles d'un bleu océan, il attendait sa réponse..avec impatience...Mais comment allait elle réagir ?
Eloso
Et patatra... Il vit tomber la gamine comme au ralenti, malgré quelques débattements désespérés. Outch… Ca devait faire mal.
Il était un peu loin, et puis pas forcement très vif, à cette heure. Pas assez pour tendre un bras.
Néanmoins il se leva, alors que la brunette, à quatre pattes, position qui eut pu être alléchante en d’autres circonstances, se remettait de son étourdissement et entamait une périlleuse remontée.
D’un sourire, il s’excusa auprès de la rousse.

Je reviens…

Mais la jeunesse ayant ses avantages, il fut devançé par un jeune éphèbe qui s’empressa.
Il eut un sourire presque charitable devant les yeux mi-affolés, mi-résignés, de la demoiselle.

Allons allons, jolie môme, seules les poules peuvent dormir perchées. Et je doute que vous ayez beaucoup d’expérience de la volaille.

Un regard à Ocean lui demanda de servir aussi la meurtrie.

Et il alla se rasseoir en face de Scath, détendu.
_________________
--Ocean.


Jusqu'à lors oisive soudain l'agitation éclata, elle servit une bouteille a la rouquine et a l'espagnol, glissa un verre de vin doux au jeune homme se disant que l'alcool fort aller lui faire perdre tout ses moyens et sursauta en voyant chutait la jeunette.

~mince, j'ai peut être un peu chargé la dose dans son verre...Du coup elle s'endort!~ pensa la maitresse des flacons. Enfin, elle osa les épaules, voila que l'on lui demandait un autre verre pour la brune. Si le client payait, alors...Le client est roi non? Elle servit le verre pour Zabo et lui adressa un sourire.

Elle avait l'air entre de bonnes mains, le jeune garçon semblait savoir ce qu'il voulait et comme Zabo s'ennuyait peut être fallait-il mieux qu'elle passe a un autre client...Même si celui-ci n'était qu'un jeune gamin qui cherchait a s'encanailler.

La brune fit le tout avec le sourire, puis s'ennuyant quand même un peu derrière son bar, elle s'enfila discrètement un verre...D'eau. Elle attendit avec patience que l'agitation a nouveau renaisse ou bien que quelqu'un daigne lui adresser un mot.
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