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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (2ème partie)

Scath_la_grande
[Un, deux, trois nous irons… ? Tiens au fait où irions-nous ?]



Peu habituée au lupanar, la jeune embrunaise se sentait pourtant comme un poisson dans l’eau, comme si elle était à demeure… mais ne l’était-elle pas un peu puisqu’elle était issue des bordiaux ?
Ses premiers mois de vie furent passés dans un antre à vice à réclamer une mère au turbin. Le sang déjà souillé à la fange, Scath était de naissance vouée à être une offense à la pureté, une tare de l’innocence en beauté.
Alors quoi de plus naturel pour la donzelle que de respirer l’air pesant de foutre qui flottait icelieu. Elle se fondait dans le décor, à tel point que le client l’en avait pris pour catin.

« Un but, jolie dame ? Lequel donc ? » La question raisonna comme un appel au crime, que dis-je un appel au tapage nocturne dans toute sa splendeur. La rousse appuya ses deux fauves fiévreux sur le gaillard, prunelles nimbées d’indécences. Troublée, elle était assurément, l’aplomb de l’homme, sa prestance tout était propice à la déchoir de son statut de dominante née mais comme de coutume, le visage resta vierge d’expression, aucune faille. Trop orgueilleuse pour ça la gamine.

Si El Oso avait eu sous sa coupe le corps de brindille de la petite, il aurait pu en noter sa défaillance, si sa large pogne s’était égarée dans le pigeonnier, il aurait pu déceler tous les stigmates d’une agitation certaine. Et même si de fierté la rouquine le cachait, à elle-même elle ne pouvait nier que son bas-ventre était cuisant, que ses tripes se trouvaient aux bords des lèvres et qu’elle avait l’envie en devenir.

Il commanda une bouteille, ouvrant ainsi la perspective d’une migration en lieu plus confiné, plus discret. La Grande se redressa, mettant un peu de distance dans l’attirance qu’il y avait entre deux. Confiante à savoir que la soirée si elle n’était pas riche en écus, le serait en émois…

A propos d’émoi, voilà que derrière la rouquine les gens s’agitaient, qu’un jeune homme de bonne mise fit sont entrée. En bonne belette les yeux en furent attisés, lorgnant sur le jeune homme, l’attrait qui l’intéressait ne se trouvait point sur ses traits mais plus à l’idée que ce genre de damoiseau se traînait la (les) bourse(s) pleine. Imperceptiblement le regard lourd de cupidité se détourna de la créature proprette qui venait d’arriver.
Ce n’était ni le moment, ni le lieu pour penser à maraude.

Soudain, elle fut témoin d’une scène surréaliste, une petite marchande de plaisir fut déchue de son tabouret et s’étala à terre en grand fracas. Si La Grande s’abstint de rire, elle ne put contenir le dédain qu’elle afficha sur son museau. La pitié n’était guère son crédo.

Une fois le brun rassis et rassuré, la petiote passa à l’étape suivante, en phase d’attaque plus frontale. Une main sis sur le haut de sa cuisse, effleurant presque l’objet convoité par la belle, Scath se pencha et baissa d’une tonalité sa voix.


Prenons la bouteille et allons consommer ailleurs… Demandons, les fauves coulèrent sur la haute stature du colosse, en devinrent brillants, au gardien, une alcôve ou autre… où nous pourrions dévisser sur des sujets passionnants. Je suis certaine que contre écus, il oubliera que je ne fais pas partie du personnelle.

D’un petit bond, elle mit pied à terre, déroulant ainsi sa silhouette de mustélidé qu’elle avait plutôt petite. Une main se tendit vers lui, en invitation.
_________________

"Seul Dieu est mon juge"
--Zabo


Rien ne se passait donc comme on le voulait dans la vie? Non... rien en effet, et Zabo continuait de le constater, elle mordait la poussière.

Une main se tendit et la saisit, un peu sonnée, l'aidant à se relever, ouch... la jambe lui faisait mal. Petit grimace et battement de cils, ça passerait, il le fallait. Bien évidemment, elle s'appuya sur la main tendue, depuis quand refuse-t-on la main amie qui veut vous aider. Elle épousseta un peu sa robe, la lissant machinalement et releva la tête, ses yeux se plongèrent dans ceux de son sauveur.

Il n'était pas vieux, c'était certain, il n'était pas laid non plus, au contraire, et la mine réjouie qu'il arborait, ainsi que le petit air suffisant, laissait à supposer qu'il avait des écus et qu'il était content de les dépenser icelieu. Elle frotta un peu son genou, s'appuyant de l'autre main sur le tabouret et tenta un sourire pour lui répondre.


Non, ça va , je vais bien, rien de cassé merci.

Elle regarda alors l'autre personne qui s'était approchée de la chuteuse, le soldat aguerri qui était avec la rousse, dans une autre vie, peut-être lui aurait il plu, mais le voilà qui lui parlait le poule! Il lui donna envie de rire, elle s'imagina un instant en poule perchée sur son tabouret et se mettant à battre des ailes pour échapper à la chute fatale, la Rose devenait une Basse-Cour où régnait la Reine Poule, à savoir la Succube, Thorvald faisait office de coq... le coq qui inspectait tous les petits coqs avides qui pénétraient dans la Basse-Cour. Divine image.

Elle hocha la tête, un grand sourire au bord des lèvres, remerciant ainsi l'ours. Au moins lui avait-il donné le sourire. Mais voilà qu'il s'éloignait déjà, retournant à sa proie. Elle posa son séant sur le tabouret, regardant Océan remplir à nouveau les verres et tourna son visage vers celui, lisse et jeune du gone.


Je vous remercie de m'avoir secouru, messire, vous êtes bien aimable. Que puis-je pour votre plaisir?

Elle en avait des questions stupides! Elle savait très bien ce qu'elle pouvait pour son plaisir... du moins, elle se doutait de ce qu'il voudrait! Pas que ça l'enchante, mais bon... s'il payait et bien, au moins la Succube serait satisfaite. Peu à peu, elle finissait par accepter d'être le simple rouage d'une machine. On lui demandait juste à écarter les cuisses, ça ne devait pas être si compliqué, et ça aurait pu être pire! Pis quelque part, le gamin l'avez "sauvée" du vilain monsignore qui la débecquetait définitivement!

Elle adressa donc un doux sourire à son sauveur, résignée, et attrapa un verre, le buvant goulument pour se donner du courage et se remettre de ses émotions.
--Liebault


[Aux bains... puceau? Bientôt la fin!]

Les yeux s’agrandissent de stupeur lorsque la main de la donzelle se referment sur le vît, esquissant d’un geste sur les mouvements que lui venait juste de découvrir. Ainsi donc, il était le dernier des idiots, à ne pas connaitre ça ? Le pire puceau du monde, celui qui ne connaissait même pas le plaisir du corps que l’on peut obtenir seul ?
Il eut un mouvement de recul, quand le plaisir enfla, il ne voulait pas, il ne voulait pas que cela aille aussi vite, il voulait d’abord comprendre le corps de sa partenaire. Mais déjà, sa professeure reprenait les devants, guidant sa main vers l’endroit où l’on faisait les enfants. Là ?! Ici ?!


Ici ?! Ce n’est pas par le nomb…

Non, mieux valait ne pas finir la phrase, il allait passer pour encore plus niais qu’elle ne devait déjà le penser, et ce n’était pas très flatteur pour lui, à force. Et puis la sensation étrange sur sa main réveilla sa curiosité. Doux, chaud, humide. Humide ? Décidément, la femme était un être plein de surprises… la dame n’avait pas pris de bain pourtant, ni même de bain de siège… A moins que cela n’ait eu lieu avant qu’elle n’arrive ici ? Encore un mystère à élucider pour le puceau qu’il était.

C’est… étrange, Madame. Je peux regarder ?

Et sans attendre de réponse positive – après tout il payait, donc il pouvait, non ? Et puis s’il ne pouvait pas, la dame le lui dirait ! – il s’agenouilla pour être à hauteur de son étrange découverte, qu’il observa un instant en silence, avant d’y redéposer, tremblant légèrement, son index, qui se lança dans une lente exploration, découvrant la chair plus foncée, effleurant le bouton du plaisir en ignorant tout de son utilité, glissant délicatement, explorant, apprenant. Très intrigant, toutes ces choses nouvelles.

Oh !

Nouveau mystère ! Il venait de découvrir que son index pouvait se glisser tout en entier dans un drôle de conduit que les hommes ne possédaient pas, eux. Sans doute venait il d’élucider la question des bébés. On les faisait par cet endroit. Il leva les yeux vers le visage de celle qui était devenue, malgré elle surement, un sujet d’études pour l’adolescent, qui voulait s’assurer qu’elle ne souffrait pas. Vue d’ici, sa poitrine semblait… délicieuse, oui, c’était ça le mot, il aurait bien eu envie d’être un bébé encore, pour pouvoir y gouter. Etait-ce interdit maintenant ? Il ne savait pas trop. Par contre une partie de lui était maintenant tendue à en être douloureuse, et son instinct lui disait que ça avait un lien avec la découverte de l’endroit où l’on faisait les bébés. Ainsi sa participation à lui venait de cette chose là. Il fallait surement euh… les emboiter, non ? Comme Thorvald l’avait fait avec lui, mais dans un endroit plus… masculin ? Viril ? Etrange, en tous les cas.

Des deux mains, il enserra la taille de son cobaye du jour, s’appuyant sur ses hanches pour se redresser lentement. Lorsque sa bouche atteignit la hauteur de la poitrine nue, il ne put résister à happer un rond de chair rosée entre ses lèvres, se traitant de bébé au sein de sa nourrice, mais trouvant tout de même l’opération réconfortante en ces moments si étranges. Juste quelques instants, après il fut debout, les mains toujours serrées sur les hanches l’oiseau de nuit, la dépassant d’une demi tête, et les yeux plongés dans les siens, et les joues déjà rougissantes de la question qu’il allait poser :


Si je euh… vous savez ? Elle savait surement, parce que sans s’en rendre compte, il gardait son bassin collé contre le ventre doux, le membre roide brandi entre eux.Ça… ça fera un bébé dans votre ventre, ou bien ça ne marche pas à tous les coups ?

Pourvu que ça ne marche pas systématiquement ! Ainsi il pourrait revenir souvent ici et apprendre jusqu’à être parfait dans sa maitrise de cette nouvelles science, et le jours de ses noces avec la future baronne qu’il ne connaissait pas, il ne passerait pas pour un idiot !
__________
Eloso
Voila. Il l'avait amenee exactement la ou il le voulait. Oh, ca n'etait pas premedite, et c'etait venu au fil de la conversation.
Il ne s'etait pas menti en entrant juste pour boire quelques verres. Le jeu de la seduction n'etait venu qu'apres, et il s'y etait plonge avec delices.
Pas de defaites, non. Juste des essais que l'on choisit de transformer ou pas.
Il sourit legerement, satisfait. "l'adversaire" a terre, pantelant, il n'avait plus qu'a lui plonger sa lame brulante dans le ventre. La jeune rousse etait tentante, certes. Sulfureuse, jolie, sure d'elle. Trop, sans doute, pour une toute jeune femme qui pensait encore que n'importe quel homme ne revait que de tomber dans ses filets. Oui, mais d'une part il se targuait de n'etre pas n'importe lequel, et de surcroit il n'avait pas forcement envie de la suivre.

Le desir physique etait la, c'est vrai, desir qu'il etait trop honnete avec lui meme pour nier, mais la chair satisfaite par d'autres etreintes, il n'etait pas dans l'urgence.
Il avait le choix. Monter avec Scath, puis partir et l'oublier en passant la porte. Ou passer la porte maintenant.

Il se leva, et fit un pas a sa suite. Le temps de glisser ses doigts jusqu'a sa bourse, et d'en tirer un nombre raisonnable de pieces. Pieces qui sonnerent sur le comptoir, dans un tintement a rejouir le plus sec des usuriers.

Alors qu'elle se dirigeait vers les escaliers, dans un leger roulement de hanches, negligeant sa main tendue il la retint par un doigt glisse dans la fine ceinture de sa robe, juste au creux de ses reins.
Puis la main assura sa prise, et il l'attira face a lui, jusqu'a serrer leurs ventres l'un contre l'autre.
L'extremite de la poitrine blanche frolant son torse, il etait bien place, dominant le corps chaud serre contre le sien.
Il n'avait nulle envie de ridiculiser qui que ce soit, satisfait d'avoir seduit, satisfait d'en rester la. Aussi, penchant la tete vers les cheveux de feu, il souffla, a voix basse :

Vous etes jolie, desirable, et sans aucun doute intelligente. Il est meme tout a fait plausible que vous soyez bonne amante.

Il lui sourit.

Mais, quelque flatteuse que soit votre invitation, je n'y repondrais pas. Non qu'elle ne soit joliment amenee, mais je ne crois pas qu'un tour entre vos bras vaille une infidelite.

Il la lacha, recula d'un pas, et s'inclina legerement.

Ce fut un plaisir... Gardez donc la bouteille !
_________________
--Ninon_de_lenclos


Mais dans les grandes maisons étaient on si sot pour ne pas apprendre l'art de procréer aux enfants? Ninon avait découvert cela bien vite, ses parents ne se gênant pas pour pratiquer la chose devant les plus âgés!
Elle se contint pour ne pas le reprendre et lui dire que le nombril n'était rien de plus qu'un élément décoratif de son anatomie depuis qu'il était sortit du ventre de sa mère!

Et contre toute attente, il voulut regarder...Le jeune sire avait des demandes saugrenues décidement. Enfin si cela l'amusait et tant qu'il payait, il pouvait bien poser ses yeux où il le souhaitait!


'llez y...regar...

La phrase n'alla pas plus loin, Liébaut était déjà à genoux en train d'observer l'objet convoité par bien des hommes. Enfin, observer...le doigt aventureux du noblion se lança alors à l'assaut des bourrelets de chair, un effleurement qui la fit onduler légèrement, réchauffant le bas ventre comme il se devait... L'inquisition se poursuivit jusqu'à la découverte d'une porte intimement gardée dont l'index franchit le seuil, elle laissa s'échapper un léger cri autant de plaisir que de surprise. Décidement leur rapport prenait des tournures étonnamment intéressantes! Le pucelage avait cela de bon qu'il prenait son temps!

Les hanches rondes, la taille fermement tenue pour qu'il se relève lui indiquèrent qu'il s'enhardissait, tout comme la bouche qui vint happer le téton tendre tel un nourisson affamé, il ne s'attarda pas trop malheureusement, cela dit, le smains avaient trouvées leur place sur les courbes charnues.


N'vous inquiétez pas, j' saurais vous l' dire... mais si j' crie...n'allez pas imaginer qu' c'est d' douleur mon brave...L' plaisir provoque bien des réactions dont c'lle ci!

Entre eux ne se dressait que l'édifice bientôt gravit...La chaleur de ce dernier sur la peau au bas du ventre lui fit oublier la rougeur des joues adolescentes et le balbutiement timide de la question! Encore heureux que les bébés ne se préparaient pas à chaque fois, elle aurait sinon une famille...plus que conséquente!Avec un sourire bien large elle lui répondit:

Nan, ça marche pas tout le temps...pi avec ma c'nnaissance des herbes vous craignez pas g'and chose, j'f'rais en sorte qu' ça arrive pas!

Elle caressa lentement le torse, collant son bassin à lui, pour aller lui attraper le fessier qu'elle malaxa comme de la pâte à pain...Puis, remontant sa main au creux des reins, elle lui susurra à l'oreille:

Sers toi donc de ton engin...Thorvald t'as ...montré, à ton tour... se faisant, elle lui mordilla l'oreille avec délicatesse!
--Liebault


[Aux bains… cette fois ci, c’est la f(a)in(m)]

Décidément, il préférait le mordillage d’oreille au malaxage intempestif de son fessier, mais enfin, si la dame elle aimait ça, il n’allait pas la contrarier, elle était déjà assez gentille de se laisser observer comme ça sous toutes les coutures.
N’empêche, la peau du cou, ça devait être de notoriété public que c’était un endroit agréable à sucer ou mordre, parce qu’il n’avait eu que deux partenaires dans sa vie, et les deux étaient passés à cet endroit là. Décidant que du coup, ça serait surement agréable pour la dame aussi, il déposa à nouveau ses lèvres au creux de son cou, essayant de gagner du temps. Utilise ton engin, c’est facile à dire hein, mais comment ?
Comme Thorvald le lui avait montré, oui, mais non en fait, justement, parce que Thorvald avait euh… enfin, lui c’était un garçon alors il n’avait pas d’endroit à bébé, donc les hommes ne s’emboitaient pas de la même manière qu’un homme et une femme, et du coup, il ne savait pas trop.
Gagner du temps devenait donc d’une importance capitale. Les lèvres dans le cou de la dame feraient surement l’affaire quelques minutes, et puis peut-être un peu de malaxage comme elle le lui avait fait. Les mains du puceau glissent donc lentement de la taille aux fesses de la jeune catin, puis le long de sa cuisse, parce que c’est drôlement doux, toute cette peau, et que c’est agréable cette douceur, il voudrait bien glisser jusqu’à son genou, il faut lui remonter un peu la jambe pour ça, mais bon elle ne devrait rien dire, il fait doucement de toutes façons, voilàààà, il a calé son genou sur lui, comme ça il a encore plus de peau à toucher, et… tiens, on dirait que ça libère un peu l’espace à bébé, ça !

Les lèvres toujours dans son cou, il faudrait peut-être qu’il change d’endroit elle va peut être avoir mal à force… Maladroitement, il s’attaque donc à l’autre coté, louchant vers la poitrine au passage, les mains tâtonnant toujours, malhabiles, du coté de là en bas, où normalement il devait se « servir de son engin » et ça c’était vraiment compliqué comme opération, même si le genou qu’il maintient relevé contre sa hanche droite facilite un peu, il faut se décoller du corps chaud contre le sien, et puis vite vite se recoller contre elle en espérant ne pas louper le passage. Diable, ça glisse ces choses là, il ne savait pas qu’une partie de lui-même pouvait être aussi incontrôlable ! Elle allait finir par rire la donzelle !


Aah !

Il y était. Cri de victoire autant que de surprise et de plaisir, la découverte est délicieuse. C’était comme si il avait été conçu pour rentrer là dedans. Les paupières closes, il se permit de rouler les yeux vers le ciel : évidement que ça avait été conçu pour s’emboiter : ça servait à faire des enfants ! Qu’il était niais parfois, il s’effrayait lui-même.

Il redressa la tête et plongea son regard dans celui de sa professeure des choses de la vie, lui avait-il fait mal ? Elle avait dit que non, mais maladroit comme il était, on pouvait s’attendre à tout. Et puis peut être qu’il devrait arrêter de penser trop fort et se concentrer sur la douceur dans laquelle il était enferré aussi et… Normalement, il fallait qu’il bouge, non ? Mais c’était drôlement risqué avec ce dallage humide, d’autant que sa partenaire elle n’avait qu’un seul pied pour se stabiliser. Comment faire, comment faire ?
Ah ! le baquet, derrière lui. Il aurait peut être assez de force dans ses frêles bras pour porter la donzelle et la caler sur le rebord, mais c’était une opération risquée. Qu’importe, il était un homme doublement depuis qu’il avait réussi à pénétrer cet endroit, il y arriverait ! En route !
La main droite remonta le long de la cuisse et vint se placer en coupe sous le fessier de la belle, comme sa jumelle, et il la souleva légèrement, tournant prudemment sur lui-même pour faire un pas et caler son pauvre cobaye sur le rebord de bois. Il était déjà épuisé, et ses quelques mouvements avaient provoqué des sensations troublantes là en bas dans son ventre, du fait qu’il était déjà dans l’endroit des bébés. Il devenait impérieux de… de remuer, mais il ne savait pas bien pourquoi ? Allait-il râler et soupirer contre son corps comme Thorvald l’avait fait contre le sien ?

Il déposa à nouveau ses lèvres dans le cou de la belle, c’était surement très répétitif, mais il ne savait pas quoi faire d’autre, et puis c’était agréable, même s’il avait laissé une drôle de marque rouge foncée sur son cou. En tous cas, il fallait qu’il bouge, et vite, il le sentait ! Un mouvement, deux, les hanches remue sur un rythme qui lui convient, trois, quatre, diable, comme c’est agréable, il en tremble ! cinq, six, pourquoi n’a-t-il pas découvert ça avant, comme c’est bon cette chaleur dans son ventre ! sept, huit, un râle lui échappe alors que son ventre explose de plaisir comme tout à l’heure, quand les mains de Thorvald le caressaient, ainsi, c’était ainsi qu’étaient conçus les bébés ?
En tous cas, maintenant il était complètement détendu, pressé contre le corps doux et rond, le nez toujours enfoui dans son cou, les yeux fermés. Il se ramollissait maintenant, mais il ne bougeait pas, il était trop bien comme ça, c’est fou ce que les femmes – enfin celle là, en tous cas, peut être parce qu’elle travaille aux bains - sentent bon !

Il a vaguement conscience que ça n’a vraiment pas duré longtemps, quelques secondes, une minute ou deux peut être, et il murmure un vague "
Désolé…" Avec un sourire d’excuse, mais globalement, c’est la joie sauvage qui domine. Ca y est. Il est un homme. Un vrai de vrai. Il l’a fait.
__________
--Ninon_de_lenclos


Etait il tant troublé qu'il ne se décidait pas ou n'avait il pas compris...Cela dit elle avait peut être été trop évasive! Elle n'avait fait que lui montrer le sanctuaire sans réellement lui apprendre à prier...Il s'attardait dans son cou, cela restait agréable mais maladroit...

Les mains devinrent balladeuses, la peau effleurée devenant une myriade de creux et de bosses en ébullition et ouh la...il lui fit réaliser une sorte de figure qui demandait une souplesse de danseuse! Enfin, elle se plie à ses désirs, faisant mine de ne pas remarquer qu'il s'angoisse en tâtonnant pour se saisir du morceau de puzzle qui viendra complèter le sien, la pulpe duveteuse change de côté dans sa dévorante attaque.

Enfin le voilà entré sur son territoire et quand elle l'entendit crier de triomphe à ce sujet, car c'était bien cela, elle se retint de pouffer! Rester professionnelle! Après tout, c'était la première fois qu'elle déniaisait un jeune homme, fallait faire montre de respect. Un soupire d'aise et un regard malicieux quand les paires d'yeux se rencontrèrent.

Mais le triomphe était de courte durée, il y eut comme un moment de flottement sans qu'il ne bouge...Allait il rester comme cela se demandait Ninon...auquel cas, elle devrait faire quelque chose ou jamais il ne saurait!
Enfin...il se saisit de la seconde jambe se qui la fait se raccrocher à son cou pour ne pas tomber et cale le fessier féminin contre le baquet boisé.

L'instrument toujours serré en elle gonfle peu à peu, il visite une fois, puis deux et le mouvement s'accélère légèrement mais alors qu'elle même en pleine cambrure s'apprête à se servir de son propre bassin pour l'amener à ce qu'il cherche à connaître...La jouissance vient d'elle même, dans un râle masculin bien caractéristique qui sonnait le glas d'un échange charnel à peine entamé...Décevant certes mais prévisible, la belle brune réprime une petite moue de déception mais ayant satisfait son client et remplit le rôle qui lui est dû doit se contenter de cela. Après tout, le muscle ventrale encore brûlant pourra servir pour...Désolé! Il vient de s'excuser...alors là tout ce qu'elle vient de penser s'efface et un sourire se glisse sur les lèvres délicates.


P'vez dire qu' pour une première m'ssire Liébaut....Vous v's en êtes très bien tiré! Vous pourrez ainsi procréer...quand l' moment viendra!

Ce faisant, elle lui avait caressé la joue, où elle déposa un baiser. Le popotin remua du baquet, le bord commençait à devenir inconfortable car pas assez large pour le fessier de la catin.
Le_gone_lorenzo
[Au bar : Quand l'ange se relève ]

Léger sourire quand les prunelles de son interlocutrice s'était poser sur lui, il voyait en elle les premières impression faite et les jugements portés, sans pouvoir deviner de quoi ces derniers étaient composés.
Quoi qu'il en soit, il fut ravis d'observer sur le visages troublé rencontrer, l'once d'un premier sourire, radieux et angélique. Se dernier avait illuminé son visage, et fait ressortir la délicatesse de so regard, jusque là plus marqué par la fatigue et la douleur. La petite avait du charme en souriant de pareil manière et le jeune canut n'avait de peine à y être sensible. Les parisiennes sont définitivement un cran au dessus..

La voyant se frotter genoux et jambes, il se douta que ces derniers étaient douloureux..mais ne dis rien de l'idée à laquelle il pensait, du moins pour le moment.
Il fut surpris de voir un homme s'approcher de l'ange déchut de son trône qui se relevait, il aurait jurer de l'avoir vu il y a peu dans les bras d'une autres.. les passions n'étaient elles pas à la hauteur ? Ou n'avait il pas su les attiser.. Petit rixe moqueur du jeune joueurs qui s'adorait à critiquer, d'autant plus quand il s'agissait de soldats comme en témoigné ses mains usées. C'était l'affront de deux monde, celui de la soie et celui de la douleur.. du moins aux yeux du jeune lyonnais.
Se concentrant sur la douce sauvée, il écouta ses paroles d'une oreille et sourit, c'était le moment de commencer à jouer.


Pour mes plaisirs ? Commencer par me rassurer, et me dire que les douleurs éprouvées sont estompés...sinon je serai obliger de les masser..

Obliger, il avait insister sur le mot alors qu'en réalité il en rêver déjà. Maitrisant ses désirs, il s'était contenter de regardés les deux jambes fines de la jeune femmes, il ne s'y attarda pas, jouant de lui même, déposant son regard sur le visage de la petite ange. Elle buvait le verre offert par le messire avec délicatesse, apposant ses fines lèvres sur le verre au doux breuvage.. les yeux du gone pétillé.

Alors pendant qu'il préparait ses remarques à venir, pour engager une conversation et les onces de premières passions, il décida de commander un verre à la douce tavernière. Cette dernière n'était pas très âgée, mais semblait terriblement ennuyé. D'un signe de la main il l'appela, laissant la belle brune finir son breuvage..


«  Si vous pouviez me servir un verre d'un de ces breuvage aussi sucrée qu'alcoolisé que vous choisirez, et demandez à la douce demoiselle à mes cotés ce qu'elle souhaite consommer.. »

Posant son regard sur la jeune femme à ses coté, il lui esquissa un sourire avant de rajouter..

Ah oui, servez vous ce que vous désirez par la même, profitez en je paie.

Bien sur qu'il payait, il ne l'aurait préciser que la note aurait quand même était chargé, mais il aimer que les rôles de prescripteur soit bien définit, comme pour mieux contrôler la situation qui ne pourrai ensuite, que mieux déraper..
Sourire complice au lèvre, il s'adressa à la douce sauvée.


Les anges de votre genre tombent ils souvent du plafond en ces antres ? Et comment celle que j'ai l'honneur de rencontrer se nomme ?
Eloso
Un sourcil se leva, intrigué par un rire discret, sur lequel il ne put tout d’abord mettre une signature. Mâle ou femelle ? Le doute subsistait encore lorsqu’il posa l’œil sur la silhouette menue et quelque peu androgyne d’un adolescent à la peau de fille, celui-là même qui s’était précipité pour relever la petite brune.

Il eut une moue amusée, en imaginant le fluet s’agiter entre les cuisses lisses de la demoiselle. Et une pensée compatissante, aussi, pour la fille…

Puis il se tourna vers Océan, l’appelant d’un sourire.

Jolie dame, donnez-moi donc une bouteille de vin, de vos meilleures.

Décidément la prune ne lui convenait pas, d’autant qu’il venait d’en céder le flacon à Scath. La rousse Scath sur laquelle il reporta son regard, tout en s’accoudant au comptoir. Il se demandait si elle allait garder le sourire, ce qui serait preuve d’un certain esprit.
_________________
--Ocean.


La petite brune sourit, elle glissa a nouveau un verre a la nouvelle, et lui dit doucement.

"Ne boit pas trop, il faut encore que tu soit capable d'agir..."


Elle lui adressa un clin d'œil et servit un alcool fort et cher ( mais ceci est secondaire...) au jeune homme.

"Tenez, a vostre santé!"

Disant cela, elle se servit un verre du même breuvage. Océan y trempa ses lèvres carmin et fit claquer sa langue. Puis regarda l'homme-enfant, elle sourit.

"Attention, c'est peut être un peu fort pour vous." Dit-elle d'une voix moqueuse.
Elle se tourna ensuite vers celui qui se nommait " El oso" et fila a la cave chercher le vin.

Elle trouva là une bouteille de vin d'Italie, le prix était...sympathique et avec un sourire elle le rapporta dans la salle.

"Voila, un vin de production Italien, fait non loin de Florence, directement venu par bateau." Elle n'était pas sur de ça, mais il fallait bien une histoire...Elle le déboucha *plop* et servit un verre du breuvage rouge sang.

"Vous m'en direz des nouvelles..." Avec un sourire elle fit glisser le verre vers l'homme et posa la bouteille a proximité.
--Zabo


Pour sûr qu'elle avait mal! Sa jambe la lançait, sa cheville chantait une mélodie douloureuse dont elle se serait bien passée, mais manquerait plus qu'elle l'admette en plus, elle avait toujours détesté les chochottes; dans la maison de son père, elle rabrouait les servantes qui arrivaient en pleurant après avoir fait une chute, ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait jouer les pleurnicheuses!

Tout va bien, rassurez-vous, ce n'était qu'une petite chute de rien du tout, pas la peine de s'alarmer pour si peu.

Machinalement, elle remonta un peu sa jupe pour caresser le bout de son genoux endolori, avec l'alcool, ça passerait, c'est sûr. Elle sourit à Océan et lui murmura tout bas:

Ne t'inquiète pas, je suis fluette, mais généralement, je tiens quand même à peu près bien l'alcool!!

Petit clin d'oeil à son amie, elle se rappelait des soirées où son père recevait ses soulards d'amis, elle finissait tous les fonds de verres! de quoi vous donner un peu d'endurance tout de même!

Elle se tourna à nouveau vers le jeune homme, son verre à la main, elle en faisait glisser quelques gouttes dans sa gorge, savourant le goût et attendant que la chaleur monte en elle et apaise sa douleur. Ses joues rosirent un peu, délicieux effet d'un bienheureux breuvage.


Oh, non messire! je ne tombe pas souvent de la sorte! et en général, je ne suis pas maladroite! Mais je suis nouvelle ici, vous savez, alors, le temps de faire mes repères... et puis... j'ai du m'assoupir un peu! Mais je ne suis pas fatiguée!

Qu'est-ce qu'elle racontait... ça ne lui arrivait pas souvent de s'emberlificoter dans un verbiage de midinette, pourtant là... mais qu'elle lui raconte sa vie aussi tant qu'on y était! Qu'elle arrête donc de jaqueter et qu'elle reprenne ses esprits! Zabo plongea un regard dubitatif dans son verre, avant de relever à nouveau les yeux sur son interlocuteur.

Je me nomme Zabo, messire, pour vous servir.

D'un petit mouvement des épaules, elle inclina gracieusement la tête pour le saluer, puis se redressa, se tenant bien droite et, lentement, porta son verre à ses lèvres purpurines. La soirée prenait un tour des plus étranges.

La danse évoluait. Elle regarda autour d'elle, le Monseigneur était aussi statique qu'une statue de glace, tout comme son acolyte! Océan s'activait à son comptoir, sa présence était rassurante, la Succube semblait virevolter au milieu de son monde, le gardien au baiser faisait armoire à glace à la porte et l'autre sire qui lui avait offert un verre et l'avait gentiment comparée à une poule, avait délaissé sa rousse, pour se rapprocher un peu d'eux et boire à nouveau, il semblait ne vouloir que boire d'ailleurs, ce qui éveilla la curiosité de la brunette. On venait au bordel juste pour boire? C'était possible ça?

Elle fit un léger sourire, regardant son jeune compère et se dit que tout le monde ne venait définitivement pas ici, uniquement pour boire... il y avait une lueur dans le fond des yeux du jeune homme qui lui donnait à penser qu'il attendait d'assouvir des passions qui la faisaient frissonner et qu'elle ne préférait pas imaginer.

Le_gone_lorenzo
[Le bar : Paroles et alcools ]

Le jeune garçon au regard pétillant observait sa comparse se remettre de ses douleurs..pas de massages à l'horizon si on s'en fier à ses dires..dommage! Mais le gone n'était pas presser, il se plaisait à faire tomber chaque carte avec patience, comme pour donner un suspens au jeu qu'il s'aimait à installer.
Léger sourire lorsqu'elle remonta sa robe laissant un peu plus de beautés s'échapper de derrières les tissus.. comme d'autant plus motivé, il replongea son regard dans le siens..

D'un signe de tête marqué,il remercia la charmante barmaid, il était sur que son choix conviendrai, après tout c'était son métier.. Lui adressant un sourire marqué, il se demandait si elle ne faisait que servir..
Mais les idées fuirent rapidement sa tête pour revenir face à sa tentatrice du soir.. son verre à la main, il écouta attentivement toute ses paroles, ne retenant que les mots qui le marquer, finement sélectionné... « pas maladroite », « nouvelle ici », «  pas fatigué »..Voilà qui était parfait, et faisait bien vite oublier ce qui l'accompagner..il en était du moins plus que satisfait !
Bientôt la déesse rescapée vint à se présenté..Zabo, un jolie prénom, pour le servir ? Ne soyons pas si presser ça ne serait tarder.

Portant le verre à ses lèvres, il dégusta le liquide bien qu'il fut surpris par sa teneur en alcool, il cacha au mieux sa réaction, alors qu'il avait bu une grande gorgée, il sentit la chaleur alcoolisé le montait..la retenant elle vint teinter ses rouges d'un pourpre léger.
Gêner de la situation, le lyonnais dominait d'un coup moins la situation..préferant parler pour rafraichir sa gorge d'un peu d'air frais.


Et bien..Enchanté Zabo, je me nome Lorenzo, je suis aussi nouveau ici..

Sourit à sa remarque avant de continuer sur le même registre..

D'ailleurs si je peux servir vos désirs j'en serait ravis !

Riant légèrement, il remarqua que l'homme précédemment partit était revenu..visiblement il avait grande soif, mais pourquoi pas après tout...
Ravivant son attention sur la brune face à lui, il porta son verre à la bouche et bu d'une grosse gorgée le reste de son verre, il ne valait mieux pas s'attarder sur ce genre de boisson et cela aurait le mérite de le motiver..
Posant son verre sur le comptoir, il continua posa une autres question d'un ton charmeur.


Donc vous êtes nouvelle ici..le lieux et les gens présents vous plaisent ?

Guettant la moindre de ses réactions, la brunette aux lignes fines attiser toute son attention,il avait te d'en savoir un peu plus..Mais allait elle se mettre à jouer ? Rien de moins sur, les perches sont encore minimes, l'avenir le dictera.
Eloso
Du pays florentin…

Chianti, demoiselle. C’est plus court, et ca sonne mieux. La Toscane produit le Chianti. Quant à monter à Paris en bateau… Permettez-moi un léger doute.

Il lui sourit. La petite était commerçante, et c’était fort louable.

Il gouta le vin. Plutôt bon, c’est vrai. Tout à fait honnête pour un vin italien…
Ma foi, il allait peut-être rester là. Peut-être la rousse voudra t-elle changer de breuvage, et dans tous les cas il allait pouvoir se distraire avec les approches du couple voisin.
_________________
--Zabo


Le jeune homme la regardait sous toutes les coutures, il était gentil, mais ça la mettait un peu mal à l'aise... Elle aurait eu envie d'aller se reposer, où de prendre un bain, où au moins de ne pas se prêter à ce petit jeu de séduction qui ne l'enchantait guère. Mais lui semblait y prendre plaisir, alors il fallait jouer. Le client est roi, n'est-il pas?

Il avait de drôles de questions tout de même, ce jeune homme! Il y mettait les formes aussi, cherchait-il à l'apprivoiser? Elle appréciait le geste en tout cas. Ce n'était pas comme le Monseigneur et ses grands airs qui voulait qu'elle monte de suite dans la chambrée, et qui était encore scotché au comptoir.

Que répondre à sa question... Dire la vérité? Qu'elle était ici pour se cacher, parce que personne ne viendrait l'y chercher? Qu'elle aimait l'endroit certes, qu'elle s'y sentait protégée, mais que l'idée même d'écarter les cuisses lui donnait une furieuse envie de vomir? Qu'elle enviait Océan, mais qu'elle avait envie de pouvoir un jour partir de ce lieu et que pour ça, elle avait besoin d'argent, beaucoup d'argent.

Non, ça n'était pas possible, il fallait mentir, ne serait-ce qu'un peu. Elle tendit sa main, jouant négligemment avec son verre sur le comptoir, réfléchit quelque instant, les yeux baissés, et replongea à nouveau ses mirettes dans celle de Lorenzo, lui fit un charmant sourire.


Hé bien, messire Lorenzo... Le lieu me plaît oui, je m'y sens bien et les gens y sont forts sympathiques! Et puis, on s'y sent protégée. C'est devenu ma maison!

Un peu de vrai, un peu de faux, ça devrait pouvoir passer, elle était assez convaincante au fond, et puis c'est vrai que la Rose était maintenant sa maison.

Elle tourna très légèrement la tête, se sentant épiée, décidément le solide guerrier était étrange... Il avait des façons de faire étrange, il n'était vraiment pas comme les autres. Zabo se demandait pourquoi il s'était éloigné de la rousse. Elle était diablement attirante. Cela signifiait donc que tous les hommes n'étaient pas des prédateurs en recherche de chair fraîche.

Étrangement, un souvenir lui revient... Le souvenir de ses premiers émois... Elle avait treize ans, elle avait failli se noyer et avait été sauvée par un jeune garçon du village qui devait avoir trois ou quatre ans de plus qu'elle. Pendant trois jours, il s'était occupé d'elle, l'avait soignée, avec attention, tendresse, sans jamais la toucher de façon déplacée. Il avait fait tomber la fièvre, l'avait réchauffée quand elle avait froid et elle avait eu le coeur déchiré le jour où il l'avait ramenée chez son père qui, pour tout remerciement, avait chassé malproprement le jeune homme. Elle gardait de ce souvenir, une douce tendresse et une terrible amertume. Mais elle en avait tiré deux leçons, la première: que la noblesse du coeur valait tous les titres qu'elle pouvait avoir, et la seconde que, peut-être, certains hommes n'étaient pas guidés par leur cupidité où par le besoin d'assouvir de basses passions.

A nouveau, elle regarda Lorenzo, il était jeune et sûr de lui, il avait les traits fins, ses mains semblaient douces, tout à fait le genre de jeune éphèbe qui tentait de la séduire avant qu'elle n'arrive à la Rose. Elle esquissa un sourire et releva le menton.

Et vous, messire? Que cherchez-vous icelieu?
--.ariane.


[Blancheur retrouvée]

L'eau fraîche sur ses joues avait des vertus insoupçonnées. Elle apaisa toute brûlure, effaça la légère ivresse du vin et le feu que la rousse avait allumé dans son ventre. Elle avait échappé à une sorcière, désormais elle en était convaincue. Une rousse sorcière qui voulait l'emporter dans les enfers telle une proie facile et offerte. Mais non, elle n'avait pas été facile, elle s'était rebellée et c'était bien fait.

Ariane retrouvait un peu de réconfort en se berçant de ses illusions. Et c'est une enfant forte et déterminée qui réapparut. Mais d'apparence si fragile.

Elle reposa ses jolies et délicates petites fesses sur un tabouret, le plus près possible d'Océan, et posa son regard sur les protagonistes. Rien ne semblait bouger dans l'alcôve : soit Ariane l'avait réellement tuée, soit la femme était partie dépitée. Bien fait, se redit-elle dans un petit sourire satisfait.

A la Rose tout avait repris son cours. La serveuse était aux petits soins. Le gardien allait et venait entre elle et la porte. La Succube veillait sur son monde. Les filles se donnaient, aguicheuses et désirables. Ariane était parfaitement capable de faire comme elles. Il n'y avait pas de raison ! Ses yeux d'ébène glissèrent sur les clients, ignorante de tout ce qu'ils pourraient lui faire subir de pire que la rousse.
Un jeune garçon, peut-être un bourgeois.
Un homme mûr, peut-être soldat.
Un plus âgé, peut-être curé.
Le jeune garçon avait disparu. Dommage. Enfin ... ce n'était pas à elle de choisir, mais d'être choisie. Aussi redressa-t-elle son buste frêle, ainsi exposée aux regards des acheteurs, le temps d'un soir.

Le temps de vendre sa peau d'albâtre et sa candeur divine, sa virginité.
Ensuite elle rentrerait donner l'argent à sa mère. Elle ne sera pas catin, ah ça non. Plutôt mourir.

Elle ne savait pas ...
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