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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (2ème partie)

--Zabo


[En s'éloignant du comptoir]

Fichtre, quelle tête de linotte! La payer mais oui!!! Elle avait oublié!! La Succube n'apprécierait pas trop si les clients ne payaient pas. Encore heureux que le jeune Lorenzo ait de la suite dans les idées! Elle lui adressa donc un franc sourire, chaleureux et complice.

Et bien messire... vous pensez à tout, à ce que je vois! Même à ce à quoi je dois penser moi!

Elle tendit le bras désignant la Succube.

Je vous laisser régler vos comptes avec notre Reyne, dites lui que nous allons passer un moment aux bains, je vous attends ici même, je ne bouge pas.

Sourire appuyé, elle caressa son bras du bout des doigts et se posa là où elle se trouvait l'attendant sagement. La salle se remplissait encore. Elle regarda la belle rousse sortir telle une tornade et son soldat la suivre de près, il semblait tout aussi furieux. Elle se demandait pourquoi et un instant son coeur se serra en revoyant le regard qu'il lui avait jeté. Ce regard resterait gravé dans sa mémoire, c'était certain, même si elle n'osait pas trop l'interpréter.

Elle reporta son regard sur l'assemblée, un jeune homme à la mine réjouie remontait des étuves, il devait y avoir passé un bon moment. D'autres personnes allaient et venaient, une drôle de femme avec un drôle d'air qui regardait la blonde Ariane avec une mine cireuse.

Elle regardait avidement comment se comportait les autres femmes, pour en prendre de la graine et suivant des yeux Lorenzo, elle épia avec intérêt la Succube pour voir comment elle s'y prenait.
--La_voleuse


La porte s'ouvrit laissant apparaitre un homme sans doute le gardien de ses lieux. Levant son regard couleur émeraude si bien que la capuche retomba sur ses épaules dévoilant ses cheveux noirs.

Un petit coup d'œil rapide jeter à l'intérieur pour remarquer le mécontentement d'un homme sur le point de partir. En général quand ils ressortent de ce genre d'endroit ils devraient être ravi, allégé de leur souci tout comme de leurs écus.

Que faire maintenant que la porte est ouverte, partir comme si rien n'était en s'excusant à moins qu'il la fasse entrer. Elle allait le savoir sous peu
--.ariane.


Ariane leva les yeux vers le jeune homme qui s'était installé près d'elle. Ses cheveux étaient encore humides et ses joues rosies. Par le bain sans aucun doute, la petite blonde ne voyait pas d'autre explication. Elle sourit doucement et regarda le verre qu'il portait à ses lèvres parfaitement dessinées. Il regardait autour de lui et elle enviait son assurance. Il semblait si élégant, si gracieux, si ... noble. Alors qu'elle n'était qu'une enfant de la Cour, petite perle blanche tombée dans la fange des rues. Allait-elle oser lui parler ? Que lui dire, pour commencer ? Peut-être un verre de vin l'aiderait-elle ? Elle tourna la tête vers Ocean, et capta sans difficulté son regard : la serveuse était attentive aux moindres désirs de chacun.

Ocean, puis-je avoir la même chose, s'il te plait ? Je paierai ... sur mes gages. J'ai si soif.


Il fallait continuer sur la lancée, pendant que sa voix était claire et semblait naturelle. C'était le moment d'engager la conversation. Dire ... quoi ? n'importe quoi. Tiens, par exemple le goût du vin qui semblait un velours sur la langue mais lui chauffait le ventre. Elle prit une inspiration de courage, gonfla la poitrine et ...

Je dois te parler mon enfant. Sur le champ.


L'intendante ? Avait-elle mal fait ? Le jeune homme était-il déjà destiné à une des filles ? Ou bien un client l'avait-il demandée elle ? Oui ce devait être plutôt ça : un homme venu discrètement et qui avait traité avec Madame Madeleine. Le cœur de la jeune fille se mit à battre à tout rompre. Elle chercha secours dans les yeux de l'intendante : son apparence calme et confiante lui procura un peu de sérénité.

Oui madame, j'arrive tout de suite.

Toutefois, elle ne descendit pas encore de son tabouret et posa sa main sur le comptoir en attendant son breuvage. Elle en aurait bien besoin !
--Liebault


Euh oui madame, très bien même ! Et vous, ça va bien ici ?

Les yeux finissent leur tour du bar, alors que les doigts se referment sur le verre, effleurant sans le vouloir ceux de la serveuse. Et rougissement inopiné de joues, encore. Oui, il lui reste pleiiiiiiiiiiiiiiiiiins de progrès à faire on dirait.
Finalement le tour s’achève, tombant sur la peau pâle de la demoiselle près de lui. Diablerie, qu’elle est jeune ! Plus que lui, à coup sur ! Il penche la tête sur le coté, pour l’observer, avant de porter son verre à ses lèvres. Et là c’est elle qui l’observe. Re-rougissement inopiné, décidément !
La voilà qui commande un verre de vin ! C’est le bon moment pour se montrer… euh… sous son meilleur jour ? Riche ? Enfin voila quoi.


Je vous l’offre avec plaisir ma dame oiselle.

Et toc, il avait réussi à le dire sans rougir ! Et paf, voilà qu’au moment où il allait peut être commencer une conversation avec une fille – avec une fille ! – on la lui enlève, ah, non ! Et un vieux barbon encore, enfin, une vieille. Qu’est-ce qu’elle fichait là celle-ci ?
Attention, c’est maintenant le moment de jouer le fier chevalier. Bon dans l’absolu, c’est mal barré. Mais bon, il est un homme maintenant.


La damoiselle est avec moi, madame, et euh… laissez nous je vous prie.

Et toc ! Bon, ça risquait surement pas de marcher, mais au moins il aurait essayé…
_________
Le_gone_lorenzo
[Dernière étapes avant descente : Rencontre avec La Reyne ]

Le gone avait les yeux bleu brillant, observant aussi bien le balais qui s'opérait, entrée, sorties toutes orchestrée par le gardien des lieux. Ainsi, alors que son bras était toujours accroché par la douce Zabo, il avait vu remonter un jeune garçon, sortant des bains apparemment, et suffisamment heureux pour aller se désaltérer au bar le sourire aux lèvres, il avait du apprécier.. Le soldat quand à lui, avait fait preuve d'un peu de tension, décidément, il était..surprenant..Alors que dans le même temps, la rouquine avec qui il avait partagé un moment s'était effacé d'un pas sec, laissant place à une mystérieuse brune qui semblait découvrir les lieux, une future hôtesse ? Peu importe.
Ses yeux clairs se reposèrent sur sa comparse pour l'écouter. Elle semblait beaucoup plus à l'aise que quelques minutes auparavant..ses charmes avaient ils opéré ? Il le saurait plus tard..
Suivant ses indications, il s'éloigna de la belle brune en lui apposant une petite caresse au bras, sans la quitter des yeux, il lui souriait..

Ne vous en faite pas, nous n'auront plus de raisons d'être dérangé comme ça..


Petite remarque en soit sans arrières pensées perverses, de quoi se surprendre d'ailleurs mais sa douceur l'emporté enfin sur ses pulsions de jeune éphèbes. Redressant ses cheveux d'un signe de main, le jeune lyonnais s'en allait enfin à la rencontre de la Reyne des lieux, la Reyne de la Cours..
N'ayant grande idée pour abordez la conversation, il se dit qu'il allait lui falloir redoubler de diplomatie, pour ne pas froisser celle que tant craigne Surtout qu'elle semblait occupé..
Posant ses prunelles sur cette dernière, il l'observait en s'approchant. La dame avait de la prestance et de l'assurance, elle semblait absolument tout maitrisé ce qui se passait dans ses quartiers. Ses charmes laissaient entendre que la luxure était son péché mignon, en totale corrélation avec le métier qu'elle exercée. Maquerelle de profession.. Maitresse de la maison connu jusqu'à dans la rue de la Monaie, rue de luxure lyonnaise. S'approchant tout en douceur, il se jeta à l'eau.

Ma reyne, pardonnez moi de vous déranger..


Quelques rougeur apparurent sur son visages fin de chérubin, ses prunelles bleus dressait en directions de la maitresses des passions. D'un reflex il détacha une des bourses les plus pleine afin de la lui montrer, l'argent cliqueté sans qu'il ne s'en rendent compte, peut être par ce que ce dernier n'avait vraiment pas d'odeur aux yeux du jeune brun..allait savoir. Lui tendant il continua...

Je me dois de vous payer cette dodue sommes avant d'accéder aux étuves avec l'une de vos demoiselle..il s'agit de Zabo.


Les yeux toujours apposée sur la Grande Dame, le jeune canut esquissa une petite révérence, prêt à se retirer pour rejoindre la douce qu'il accompagné aux étuves.
Thorvald_
[A la porte]

L'homme prenait la largeur de la porte et ne semblait pas disposé à faire entrer la petite souillon qui frappait aux portes de l'établissement. Il croisa les bras sur sa poitrine épaisse et attendit qu'elle se présente peut-être, ou qu'elle dise l'objet de sa venue. D'ordinaire, il prenait pitié, et accueillait avec tendresse tous les oiseaux tombés du nid, malgré les regards réprobateurs de sa Reine. Mais là, il avait été dérangé et le parfum de la Succube imprégnait encore son odorat, telle une entêtante réminiscence.

Il souffla son impatience par le nez, manière fort féminine pour un grand et fort portier, mais il assumait sa féminité avec ferveur.


Oui, c'est pour quoi ?

Si elle voulait vraiment entrer, il faudrait qu'elle trouve de sacrés arguments, car elle ne payait pas de mine, la petite égarée. Elle semblait même poursuivie par tous les démons de la Cour : la Rose n'était pas un refuge, enfin ... Il pencha la tête pour l'écouter avec plus empathie.
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X
Eloso
Il ceignit son épée d'un geste à la fois précis et rassuré. Il avait tendance à se sentir nu, sans la froide lourdeur de la lame pendue à son côté.
Sur le cuir de sa veste ouverte, la cape noire vint se poser, et le chapeau assombrit encore ses yeux.
Il s'avanca vers la porte, malencontreusement bouchée par le dos du gardien. De l'autre coté de la masse de chair se tenait une petite créature à l'air méfiant, voire sournois. Couleur locale, sans aucun doute. Il se moquait éperdument de savoir qui elle était, mais le hic, c'était que du coup, le colosse bouchait la porte, gênant par là même son passage, à lui.

Or il y avait des choses qu'il n'aimait pas, et parmi elles que l'on encombre sa route. Toutefois, cela n'avait rien de volontaire, et l'homme ne faisait guère que son travail.

Stationné a deux pas, il soupira.

ô Gardien de la porte Sacrée... La sortie est-elle autorisée ? Ou dois-je me glisser par la porte de service ?

Il retint un léger sourire. Porte de service... Sans doute pas la moins accueillante, dans certains cas... Surtout en ce genre d'endroits.
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Thorvald_
Thorvald laissa sortir l'ours, non sans avoir au passage apprécié sa silhouette élancée et musclée, puis referma la porte en oubliant la pauvrette. Peut-être l'homme en sortant la prendrait-il avec lui, pour la sauver ou la malmener ... Thorvald n'y songea pas une seconde et enleva sa rousse Reine à la barbe d'un client.

Payez à l'intendante, je vous prie !

Il désigna l'austère Madame Madeleine qui se tenait près d'Ariane, au bar, et profita de ce que les regards étaient tournés vers elles, pour disparaître dans une alcôve sombre. Les tentures pourpres retombèrent avec pudeur sur la bête dévorant la belle. Ou bien était-ce l'inverse ... Il n'était plus très sûr.

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X
--La_voleuse
Aux paroles du gardien, elle haussa un sourcil. Il était sur que ce n'était pas un lieux pour elle ça, rien à dérober mais tout à perdre surtout. Elle était loin d'être une enfant et savait ce qu'il se tramait en ces murs.

Elle reprit un air sérieux, remonta sa capuche et reprit son chemin dans la ruelle sombre. La prochaine fois elle se méfiera du lieux ou elle s'arrête un moment il se pourrait qu'un jour cela lui joue des tours ...
--.ariane.
le gone lorenzo, dans la section hrp^^ a écrit:
[Rencontre...réorienté ]


Non, le gone n'échangerai pas avec la succube, bien trop occupé semble-t-il, non il ne présenterai pas ses respects à la Reine des Miracles, non, il allait payer l'intendante, la vieille dame assise au bar avec la jeune fillette à la peau claire.
Tournant talon en direction du bar, il passa auprès de Zabo, qu'il effleura après un regard et un sourire non dissimulé, que les choses se règlent et vite !

Arrivé à hauteur de la dite intendante le jeune lyonnais déclencha tout de suite les hostilité derrière une langue de velours.


Madame, Mademoiselle...

Le jeune canut fit un large sourire à la demoiselle de soie qui se tenait là, paraissant aussi timide que séduisante..

pardonnez moi de vous interrompre, mais je me dois de régler auprès de vous dame l'intendante. Je vais partager un moment aux étuves avec la douce Zabo.

Un léger regard par dessus son épaule afin de la regarder , là l'attendant à quelques pieds, il déposa alors les deux bourses de cuire qu'il avait prévu pour la Succube et les déposa sur le comptoir..

Il devrait il y avoir plus que prévus, je vous laisse répartir les pourboire à votre guise..

S'inclinant face à la vieille dame, et se permettant un baise main à la jeune fille, il s'effaça vers la plus importante de sa soirée. Lui souriant, il lui tendit le bras. Il était impatient de pouvoir la retrouver avec un peu plus d'intimité..

On y va ?!


(hrp : absent 4jours, ne pas s'inquiéter ^^ )





La douce enfant s'apprêtait à porter les lèvres à son verre quand son voisin, guère plus âgé qu'elle, déclara avec emphase et générosité qu'il le lui offrait. Cela lui sembla si sincère, si chevaleresque que ses yeux brillèrent de reconnaissance. Au moins, il n'était pas de ceux qui voulaient assoir leur autorité de mâle sur elle. Elle le classa donc sans méfiance ni remords dans la catégorie des âmes généreuses. Comme cette gentille Madame Madeleine qui surveillait ses gestes, telle une mère bienveillante. Quel bonheur d'être ainsi entourée. Elle en avait presque oublié pourquoi elle était là, pour vendre son corps pur au plus offrant.


Oh, merci. C'est aimable à vous, sire ...


Cependant, l'intendante l'attendait. Elle devait lui obéir.
Ariane avala rapidement une gorgée et était sur le point de prendre congé, quand il déclara :


La damoiselle est avec moi, madame, et euh… laissez nous je vous prie.

Ariane s'empourpra aussitôt. C'était là un bien gros mensonge dont son silence ferait d'elle une complice. D'un autre côté, n'était-il pas un client à qui on se devait de faire plaisir. Riche de surcroît.
Mais elle devait aussi obéissance à Madame Madeleine.
Perdue !
Elle était perdue et ses yeux allaient de l'un à l'autre, guettant les réactions, soumise à la volonté du plus puissant des deux.

L'intervention d'un autre client, Lorenzo, vint lui apporter un maigre instant de répit. Il payait et allait partir avec Zabo. Ariane se tourna vers la fille pour lui adresser un sourire doux et complice quand elle sentit sa main dans la main du client. Que ... quoi ? il allait l'emporter aussi ? Mais ... non, ouf, il ne fit qu'y déposer les lèvres déclenchant une onde rosissante sur les joues enfantines.

Tandis que l'intendante allait certainement prendre les bourses pleines d'écus, elle regarda brièvement Liébault. Il faisait figure de prince charmant pour la candide jeune fille. (C'est qu'elle ne l'avait pas vu à l'œuvre aux bains !). Ses yeux noirs et doux remplis d'une confiance aveugle. Secrètement, elle disait : sauvez-moi ... Elle se voyait déjà princesse en son domaine, couverte de tendresse et d'amour. Le bruit de la porte d'entrée du bordel la ramena à la réalité.


Hum ... on m'appelle Ariane ... et vous ?
Eloso
Porte libérée aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur, il franchit enfin le seuil.
Le souffle de la ville, délicat mélange d'excréments variés, de légumes pourries et des effluves puantes de quelques industries borgnes, lui sauta au visage.
Bien que ça pue tout autant, il préférait nettement le fumet du sang chaud mêlé aux tripes fraichement ouvertes. Et plus encore, evidemment, les senteurs des campagnes qu'il avait maintenant hâte de rejoindre.

Prenant la direction qu'une silhouette encapuchonnée venait d'emprunter, il se dirigea à pas souples vers les faubourgs.
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--Ocean.


Océan avait un peu trop prit son temps...Et elle avait zapper le jeune homme, elle se rattrapa en lui servant un verre d'un mélange de liqueur de pomme et de bière, doux en bouche, mais fort une fois qu'il atteint la gorge.

Elle lui sourit et par curiosité pure demanda :


"Alors ces bains, comment sont-ils?"
Elle ne put s'en empêcher, quitte a le faire rougir, ce qui selon ce qu'elle avait observé était un peu sa spécialité.

Océan se sentait comme un poisson dans l'eau, on ne lui demandait rien que faire un brin de causette, servir des verres, sourire avec gentillesse, quoi de mieux comme travail. Elle prenait de plus en plus ses marques, et elle fini par se dire que quitter la maison de son oncle avait été sa plus riche idée. Vraiment.


--Zabo


[La descente aux étuves]

Elle n'avait plus peur. Elle n'était pas en confiance pour autant, mais au moins l'angoisse et l'ennui s'étaient dissipés. L'alcool qu'elle avait déjà ingurgités avaient éveillés ses sens et elle se sentait bien guillerette. Elle rendit son sourire à la petite blonde du comptoir qui semblait un peu mal à l'aise et lança au passage un regard complice à Océan. Elle avait assez observé les jeunes femmes du lieu pour s'imaginer un peu comment s'y prendre et elle ne rêvait plus désormais qu'au bain qu'elle allait prendre.

Elle attrapa donc le bras de Lorenzo, lui souriant d'un air charmant et l'attira vers les étuves. L'atmosphère se faisait plus lourde, la chaleur prenait à la gorge et la torpeur l'enivrait encore un peu plus que l'alcool qui lui coulait dans les veines.

Elle faisait bien attention à ne pas glisser sur les marches, relevant sa jupe, sans faire attention à ce qu'elle dévoilait de ses jambes, et peu à peu elle s'enfonçait dans l'obscurité et les vapeurs du Royaume de Ninon.

Elle serait parfois un peu plus le bras de Lorenzo, le souffle court. Cet endroit la fascinait.

Arrivée en bas, elle chercha des yeux la responsable des étuves. Ses prunelles n'étaient pas encore habituées à la pénombre. Les lumières étaient douces et rendaient les formes plus rondes et plus avenantes. La chaleur était suffocante et pourtant c'était un délice, les fragrances qui se mélangeaient invitaient à la volupté des sens.

Zabo sourit à Lorenzo et lentement défit sa jupe et son corsage, gardant simplement la chainse qui lui servait de tunique. Elle aperçut alors Ninon, lui adressa un timide sourire et inclinant la tête lui demanda poliment.


Pouvons-nous prendre un bain, ce Sire et moi-même? Les frais ont déjà été payés à l'intendante. Pourriez-vous nous indiquer un baquet?

S'y prenait-elle bien? Elle n'en savait rien, elle n'était pas du tout habituée à ce genre de transaction mais il fallait bien une première fois à tout! Elle attendait donc les consignes de la jeune femme, ne voulant pas se mettre à dos, la gardienne des étuves.
--Liebault


[Au bar]

Il sourit à la demoiselle à ses cotés, amuse par le tour qu’ils sont en train de jouer à la vieille bique qui veut la lui enlever. D’ailleurs, un homme, guère plus vieux que lui, vient détourner son attention, pourvu que ça marche ! mais ! Mais ! Il faisait un baise main à la petite blonde, et sous son nez en plus ! Quel rustre ! Quel malotru ! Quel… quel… maraud !
Bon, à la fois, au bordel les us et coutumes sont peut être différents, et puis il se détourne et s’en va, le visage du gamin se détend un peu.
C’est un joli prénom ça, Ariane. Comme celle de la légende du minotaure. Encore qu’il vaut mieux éviter de l’évoquer, il n’est pas sur qu’elle connaisse la légende et puis du coup elle se sentirait peut être mal à l’aise.


Liebault, dame oiselle. Vous avez un fort joli prénom.

Mais voilà que l’autre jeune fille, celle du bar, lui pose une question sur… les bains ? Se doute-t-elle de ce qui s’est passé dans les bains ? Après tout, surement, puisqu’on est dans un lieu de luxure, ce genre de chose devaient être courantes hein. Il choisit de répondre, assez sincèrement, d’ailleurs, sans rien dévoiler. Après tout, ça le regarde, s’il aime sentir des mains musculeuses le tenir par les hanches… et s’il aime poser les siennes sur les rondeurs de la dame des bains. Ninon.

Ils sont très bien, les bains, madame. Je vous les conseille.

Il referma sa main gracile sur le verre qu’elle venait de lui servir, abandonnant celui contenant le vin italien – quelle prétention, ces italiens, d’après son père, d’ailleurs, sur leurs vins – et gouta la boisson, pour cacher un léger rougissement. Faut dire qu’il avait vraiment très très rapide avec la pauvre dame des bains. La prochaine fois qu’il viendrait la voir, il lui apporterait un petit présent. Ca aime quoi les filles, d’ailleurs ? Une fleur, un ruban pour ses cheveux ? Que pourrait-il bien apporter demain soir ? Car, bien sur, il n’en doutait pas, du haut de ses quinze ans : dès le lendemain il reviendrait.

Dites, c’est assez fort ce… cette chose… boisson. C’est quoi dedans ?
__________
--Ocean.
Océan se retient de rire en voyant le visage du jeunot changer. Elle se servit la même chose et gouta, elle avait peut être eu la main lourde sur la liqueur de pomme, mais ça allait... Du moins elle savait faire pire, l'embuscade tiens, il fallait qu'elle propose a la Reyne d'en faire une spécialité des lieux.... ça pourrait marcher.

"C'est de la liqueur de pomme, et l'une des meilleurs bières de Paris, monseigneur. Vous n'aimez peut être pas... Si vous le souhaitez je peux toujours changer votre verre..."


L'océane avait parlé d'une voix douce, elle était commerçante, toujours a s'inquiéter de savoir si ce qu'elle servait été a température, ou assez frais, ou assez chaud, bref, elle voulait que les clients se sentent bien, et surtout qu'ils se sentent assez entourer, bien encadrer pour lâcher leurs écus sur son comptoir.

Elle lui sourit et but a nouveau quelques gorgées.

"Mais dites moi, je vous avais jamais vu dans le coin, mais je me demande surtout si on va vous y revoir... hum?"


La fille était surtout curieuse comme tout, et elle voulait tout savoir, elle avait aussi dans l'idée qu'avec une clientèle fidèle, même en cas de coup dur, la petite entreprise s'en sortirait...


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