Pourquoi elle avait fait ça déjà ? qu'est ce qui lui était passé par la tête, ce jour là, quand elle avait envoyé son inscription pour ces joutes ! Sur le chemin, elle c'était posée la question, encore et encore. Peut être l'envie d'aventure, peut être l'envie de revoir des personnes avec qui elle n'entretenait que des échanges épistolaires, ou bien encore parce que sa Brune y était, enfin bon, il n'empêche, que désormais elle devait s'y rendre !
Préparations faites, elle avait quitté sa ville le temps de se distraire ... enfin si on peut appeler cela une distraction !
Arrivée sur place, elle fit monter la tente, son
oriflamme planté non loin des toiles.
Quand elle avait aperçu la Baronne Angevine, elle avait abandonnée la bouteille de calva pour aller la saluer, comme il se devait, accompagnée de son Prince, devant qui elle s'inclina. Mais les échanges furent de courte durée, que déjà on vint lui annoncer qu'elle devait jouter contre ... un baron, dont elle n'avait même pas retenu le nom.
S'excusant, elle prit la direction de sa tente. Un bon coup d'eau sur le visage pour la remettre bien en forme, et déjà la blonde alençonnaise se prépara pour le combat qui l'avait amener icilieu.
*Idiote va, t'as vraiment rien dans le crane*
Oui ben je sais merci ! je m'en rend bien compte !
Et d'un mouvement de la main, elle chassa cette pensée, enfilant les pièces d'une armures trouvée au domaine plopique, héritage, ou patrimoine familiale d'une des deux familles, avec l'aide précieuse de son garde, devenu ami, mais à ses services depuis ... longtemps !
Prête, du moins physiquement, l'Adorable se pointa bien difficilement à la lice, bride d'Artois en mains, l'Alençonnaise regarda autour d'elle. Ah visage familier, Mamie était là, et vas y que je me cache, bien que malheureusement son nom fut appeler... et bien soit, quand il faut il faut ! Se faisant aider, elle prit place sur la selle du destrier, bien en forme à force de voyages, musclé comme il se doit pour une bête comme cele ci et pourtant cela ne donnait pas plus de courage que cela à l'Appérault.
La lice venait d'être vidée du dernier combat joué, et Nabel donna un coup de talon dans les flancs du destrier, avançant sur la lice. En face, un homme, annoncé comme baron, son adversaire en somme ! Et la blonde avala sa salive aussi difficilement, qu'il était de bouger dans ses pièces de ferrailles. Un signe pour lui dire de baisser la visière de son heaume, ce que la renarde fit sans attendre.
Et d'attraper la lance qu'on lui tend, essayant de la garder ou de rester en selle, alors même qu'elle se sent déjà complètement perdue !
Une levée difficile de l'arme, salue à son adversaire, avant de s'élancer.