Colhomban
Premier courrier de Colhomban à Sorianne
Ce dernier vient d'être rappelé dans sa famille car sa mère se meurt.
Il ne sait pas encore que Vegoku n'est pas l'auteur des lettres faites à Sorianne. Et il ne sait pas non plus ce qu'il s'est passé lors du rendez-vous à la forge.
Ma Chère Sorianne,
Ma Mie,
Je suis arrivé à bon port le lendemain de mon départ. J'ai fait bonne diligence et peu d'obstacles m'ont barré la route. J'ai pu ainsi appercevoir les contreforts d'Eusébius avant la tombée de la seconde nuit.
Sorianne, te laisser derrière moi a été terrible... Surtout en sachant ce qui t'attendait. J'ai l'impression d'avoir manqué à ma parole en te laissant seule, et j'espère, ô par le grand Aristote, que tu sauras me pardonner. La culpabilité n'a eut de cesse de m'assaillir le temps du voyage, et maintenant mon cerveau refuse de s'endormir contrairement à ce que souhaite mon corps. Je ne devrai peut-être pas te l'écrire, mais qu'importe... : tu me manques!
Lorsque je suis arrivé les portes étaient ouvertes, les chandelles éclairées dans la demeure. Ma mère aurait eu un regain d'intérêt en sachant que je serai de retour, et effectivement quand je me suis précipité à son chevet elle avait les yeux ouverts et souriait. Ho Sorianne, tu aurais entendu sa respiration sifflante que tu aurais eu le coeur renversé... Ma pauvre Petite Mère... Ma chère maman...
Aujourd'hui elle a accepté de se nourrir de ma main. Je sens bien qu'on m'en fait reproche et que l'on dit dans les couloirs du manoir que sa maladie est venue par ma faute.
J'expie alors.
J'expie alors de tout mon coeur.
So, il faudra que je t'informe de quelques choses concernant ma famille. Je... *rature, hésitation* J'ai trop tardé, et le manquement envers toi ne doit plus exister.
Je l'ai déjà écrit, mais au risque de me répéter saches que tes sourires et ta bonne humeur me font cruellement défaut!
Je ne cesse de prier Aristote pour que tu ailles bien, et que ton entrevue avec Vegoku ce soit bien passée. N'aies aucune peur ou gêne à me raconter ce qu'il en est. Tu sais très bien que je saurai garder ma place.
Avec toute mon affection,
Dans l'attente de tes chères nouvelles,
Colhomban.
Deuxième et dernière lettre envoyée à Sorianne
Colhomban a appris que Vegoku n'était pas l'auteur de la lettre le déclarant vivant, et que Jackson se jouait encore de Sorianne.
L'écriture est tremblante, saccadée, le papier est percé par endroit.
Ma Sorianne,
Chère et tendre amie,
Je ne saurai faire état de la colère qui m'habite à cette seconde. Je me sens foudroyé de toute part et j'ai l'impression que ma tête va éclater. J'ai reçu ta missive, et lorsque j'en ai pris connaissance je suis allé me défouler à la chasse. Malgré cela je ne suis pas apaisé et je me promets de veiller moi même à ce que Jackson ne t'importune plus.
A ton idée d'être aussi cruel ? Mais sa cruauté de sera rien comparée à celle que j'emploierai pour m'occuper de sa petite personne...
So, je suis tellement désolé. J'espère que tes enfants réussiront à surmonter cette terrible nouvelle. Encore une fois je m'en veux de ne pas être à tes côtés...
Ici les journées sont longues. Je passe la plupart auprés de mère dont l'état s'aggrave de jour en jour. Elle n'a eut de cesse de me tenir la main, mais ses forces venant à manquer elle ne peut plus le faire. Le coeur me manque quand je l'observe, si sèche, froide, blanche. Si cadavérique... Cela m'effraie...
*La lettre devient décousue à cet endroit*
Cela reviendrait à me transmettre le domaine. Que dirait Heyctor ? Je ne peux accepter tâche si lourde. Je ne peux pas. Il faut expier.
Expier.
Encore.
Je n'ai pas fait exprés, j'ai l'impression qu'ils ne me croient pas. Tu verrais leurs yeux Sorianne.
Ils ne me croient pas. Même Bella doute. Même ma fleur...
Je te transmets ton mes encouragements Sorianne,
Je ne cesse de penser à toi mon amie.
Porte toi au mieux, je t'en supplie!
Affectueusement,
Colhomban.
Quelques jours aprés la mère de Colhomban rejoignait Aristote.
N'ayant eu le courage de tenir Sorianne informée il rentra sur Angoulême.
Ce dernier vient d'être rappelé dans sa famille car sa mère se meurt.
Il ne sait pas encore que Vegoku n'est pas l'auteur des lettres faites à Sorianne. Et il ne sait pas non plus ce qu'il s'est passé lors du rendez-vous à la forge.
Ma Chère Sorianne,
Ma Mie,
Je suis arrivé à bon port le lendemain de mon départ. J'ai fait bonne diligence et peu d'obstacles m'ont barré la route. J'ai pu ainsi appercevoir les contreforts d'Eusébius avant la tombée de la seconde nuit.
Sorianne, te laisser derrière moi a été terrible... Surtout en sachant ce qui t'attendait. J'ai l'impression d'avoir manqué à ma parole en te laissant seule, et j'espère, ô par le grand Aristote, que tu sauras me pardonner. La culpabilité n'a eut de cesse de m'assaillir le temps du voyage, et maintenant mon cerveau refuse de s'endormir contrairement à ce que souhaite mon corps. Je ne devrai peut-être pas te l'écrire, mais qu'importe... : tu me manques!
Lorsque je suis arrivé les portes étaient ouvertes, les chandelles éclairées dans la demeure. Ma mère aurait eu un regain d'intérêt en sachant que je serai de retour, et effectivement quand je me suis précipité à son chevet elle avait les yeux ouverts et souriait. Ho Sorianne, tu aurais entendu sa respiration sifflante que tu aurais eu le coeur renversé... Ma pauvre Petite Mère... Ma chère maman...
Aujourd'hui elle a accepté de se nourrir de ma main. Je sens bien qu'on m'en fait reproche et que l'on dit dans les couloirs du manoir que sa maladie est venue par ma faute.
J'expie alors.
J'expie alors de tout mon coeur.
So, il faudra que je t'informe de quelques choses concernant ma famille. Je... *rature, hésitation* J'ai trop tardé, et le manquement envers toi ne doit plus exister.
Je l'ai déjà écrit, mais au risque de me répéter saches que tes sourires et ta bonne humeur me font cruellement défaut!
Je ne cesse de prier Aristote pour que tu ailles bien, et que ton entrevue avec Vegoku ce soit bien passée. N'aies aucune peur ou gêne à me raconter ce qu'il en est. Tu sais très bien que je saurai garder ma place.
Avec toute mon affection,
Dans l'attente de tes chères nouvelles,
Colhomban.
Deuxième et dernière lettre envoyée à Sorianne
Colhomban a appris que Vegoku n'était pas l'auteur de la lettre le déclarant vivant, et que Jackson se jouait encore de Sorianne.
L'écriture est tremblante, saccadée, le papier est percé par endroit.
Ma Sorianne,
Chère et tendre amie,
Je ne saurai faire état de la colère qui m'habite à cette seconde. Je me sens foudroyé de toute part et j'ai l'impression que ma tête va éclater. J'ai reçu ta missive, et lorsque j'en ai pris connaissance je suis allé me défouler à la chasse. Malgré cela je ne suis pas apaisé et je me promets de veiller moi même à ce que Jackson ne t'importune plus.
A ton idée d'être aussi cruel ? Mais sa cruauté de sera rien comparée à celle que j'emploierai pour m'occuper de sa petite personne...
So, je suis tellement désolé. J'espère que tes enfants réussiront à surmonter cette terrible nouvelle. Encore une fois je m'en veux de ne pas être à tes côtés...
Ici les journées sont longues. Je passe la plupart auprés de mère dont l'état s'aggrave de jour en jour. Elle n'a eut de cesse de me tenir la main, mais ses forces venant à manquer elle ne peut plus le faire. Le coeur me manque quand je l'observe, si sèche, froide, blanche. Si cadavérique... Cela m'effraie...
*La lettre devient décousue à cet endroit*
Cela reviendrait à me transmettre le domaine. Que dirait Heyctor ? Je ne peux accepter tâche si lourde. Je ne peux pas. Il faut expier.
Expier.
Encore.
Je n'ai pas fait exprés, j'ai l'impression qu'ils ne me croient pas. Tu verrais leurs yeux Sorianne.
Ils ne me croient pas. Même Bella doute. Même ma fleur...
Je te transmets ton mes encouragements Sorianne,
Je ne cesse de penser à toi mon amie.
Porte toi au mieux, je t'en supplie!
Affectueusement,
Colhomban.
Quelques jours aprés la mère de Colhomban rejoignait Aristote.
N'ayant eu le courage de tenir Sorianne informée il rentra sur Angoulême.