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[Lieu-RP] SPP : Service Postal par Pigeons

Rubiconde
Auprès de l’âtre, miss s’affairait. Ses gestes semblaient lui venir de loin et Rubi senti poindre la curiosité.
Les jeunes femmes étaient bien, dans la chaleur du petit bureau, parmi encres et vélins.
Cet endroit était habité des milles messages confiés au ciel.
Après quelques minutes nécessaires à l’infusion…


Tiens goutte moi ça, si tu veux je peux te rajouter du miel pour le sucrer

...Dit-elle, lui tendant une tasse .

-Non merci Miss je vais d’abord le goûter sans; pour mieux l’apprécier.

Rubi porta la boisson à ses lèvres et le charme subtil du breuvage opéra.
Elle senti les tanins lui traverser la bouche et les goût profonds s’y mêlèrent avec harmonie.
Comme transportée par la boisson, stimulée, elle s’enhardit, et regarda miss intensément…


-Miss c’est délicieux… Irrésistible... J’adore…
-Tu me dis que tu tiens ta réserve de ta famille ?
-Mais...Tu ne parles jamais d’eux…
-Où sont-ils ?...
-Qui sont-ils ?...
-Pourquoi tu n’es pas avec eux ?...


Consciente d’avoir peut être brusqué les choses, et affolée à l’idée d'avoir pu rompre cet instant de complicité ; Rubi baissa un peu le regard et continua…

-Tu sais tu n’es pas obligé de tout me dire…
-C’est juste que…Je veux que tu saches… Je t’aime bien…
-Il m’importe de savoir qui tu es Miss…
-Pourquoi on t’appelle Miss…Quel est ton vrai prénom ???
-Si tu as envie de me raconter… de parler d’eux…Je saurai t’écouter…
-Je voulais juste te le dire…


Un peu penaude, elle releva les yeux et chercha ceux de miss, puis lui sourit de toute la douceur qu’elle pu trouver au fond de son être.
Missjones
Miss servit un thé à Rubi, puis se servit elle même.

-Miss c’est délicieux… Irrésistible... J’adore…
-Tu me dis que tu tiens ta réserve de ta famille ?
-Mais...Tu ne parles jamais d’eux…
-Où sont-ils ?...
-Qui sont-ils ?...
-Pourquoi tu n’es pas avec eux ?...


Elle était très contente que Rubi sache apprécier son breuvage. Rare étaient les personnes qui savaient en retrouver les arômes subtils. Elles étaient confortablement installées et Miss prit le temps de la réflexion avant de répondre.

Ma famille …. Dis tu ? Il est vrai que je n’en parle jamais. Ce n’est pas facile.
Tu sais … ne m’en veut pas …. mais ….. enfin ….. dans les grandes lignes ma mère était angloise et mon père bon françois. J’avais deux frères et une sœur.


Miss repensa à son enfance où on lui fit sentir chaque jour qu’elle était différente. Chassant ses pensées elle reprit le fil de son récit, les yeux baissés vers sa tasse, semblant lire l’histoire de sa famille dans le breuvage.


Si je ne parle jamais d’eux c’est parce lorsque j’avais 13 ans ma famille a été massacrée. Tout ce qu’il me reste est une sœur, mais je ne sais pas où elle est. La seule information que j’ai est qu’elle vit dans le Sud. Dama me fait beaucoup penser à l’un de mes frères.


Il se passa quelques minutes quand Miss se rendit compte que Rubi lui parlait à nouveau, elle était partie très loin dans son passé. Elle secoua la tête et par ce geste chassa ses sombres pensées.

Excuses moi Rubi, tu disais ? !!!


-Tu sais tu n’es pas obligé de tout me dire…
-C’est juste que…Je veux que tu saches… Je t’aime bien…


Moi aussi je t’aime beaucoup ma Rubi, je ne sais pas ce qui m’a attiré vers toi, peut être ta gentillesse et puis tu semblais si perdue que mon âme de grande sœur s’est réveillée en moi.

-Il m’importe de savoir qui tu es Miss…
-Pourquoi on t’appelle Miss…Quel est ton vrai prénom ???


Arf …. C’est mon père qui m’appelait Miss, j’en ai presque oublié mon véritable prénom, j’ose à peine le dire

Miss se leva et s’approcha de Rubi et à l’oreille elle lui glissa Mon prénom est Honey et ne rigole pas hein, et pis si tu le répète à qui que ce soit je t’arrache la langue !!! lui dit Miss en riant. Un jour je te dirais peut être ce que cela veut dire !!

Cela eut le don de détendre l’atmosphère mais Miss en avait trop dit. Elle ne s’était jamais épanchée de la sorte. Le jour où elle serait prête elle raconterait à Rubi son parcours jusqu’à son arrivée à Angoulême.

-Si tu as envie de me raconter… de parler d’eux…Je saurai t’écouter…

Miss sourit à Rubi et pour détourner la conversation lui fit une proposition

Eh mais tu n’es jamais venue au pigeonnier, viens je vais te faire visiter et elles partirent bras dessus, bras dessous vers les volières
_________________
Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"
Rubiconde
Au fond, Rubi l’avait toujours su, l’histoire de Miss était terrible et elle s’en voulait maintenant de ne plus trouver les mots pour lui dire combien elle était désolée.
Sa gorge était si nouée, qu'aucun son n'aurait pu franchir ses lèvres.

Treize ans!!!... Miss avait treize ans !... Cette vie n’épargnait pas les enfants !
Comment faisait-on pour survivre au massacre de sa famille ?
Et cette sœur vivante ???... Elle aurait tant voulu lui proposer de l’aider à la retrouver…
Pourtant les mots ne sortaient pas…

Rubi avait à peine réagi en entendant son amie prononcer le nom de Dama. Sa tristesse à elle, son histoire ; n’était rien en comparaison de ce que Miss avait vécu.


Elle était si forte !... Si généreuse !...Toujours souriante !... Toujours prête à aider !... Toujours un mot gentil pour chacun, sans jamais attendre rien en retour.
Comment faisait-elle ?

Enfin !...Miss lui avait dit son prénom ! Rubi l’avait écouté lui murmuré…Un nom tout doux qui coulait comme du miel à son oreille.
Puis elle avait plaisanté un peu lui demandant de ne le répéter à personne et lui promettant de lui en donner la signification un jour.

Pour couper court à la discussion sa fidèle amie proposa de lui faire visiter le pigeonnier.


Eh mais tu n’es jamais venue au pigeonnier, viens je vais te faire visiter

Rubi fut surprise par la hauteur de l’édifice, de l’extérieur il n’y paraissait pas, mais là…
Elle en avait le tournis…
Les murs étaient recouverts de petites cases où nichaient les oiseaux. Il y faisait bon à l’intérieur, pourtant l’espace était très aéré.
Au milieu un arbre d’où rayonnait les potences qui soutenaient les échelles. Miss expliqua que les échelles étaient utilisées pour nettoyer et réguler la naissance des pigeonneaux.
Tout en haut, on pouvait discerner les ouvertures permettant aux pigeons de rentrer et sortir.

Rubi écoutait les explications de Miss et soudain en la regardant s’animer, les mots sortirent de sa bouche, sans même qu’elle ai eu le temps d’y réfléchir :


-Je suis sincèrement désolée Hony pour tout ce qui a pu t’arriver…
-J’espère de tout cœur que tu es heureuse ici à Angoulème…


Puis elle lui prit la main et lui dit…

-Allez!...Fais moi voir les nids…Les boulins…
-Je veux monter sur ces échelles…
-Allez Miss...Apprend moi encore !


Et, riant, elle attrapa le premier barreau d’une échelle.
Missjones
Eh !!!!! Rubi attends, c'est dangereux, fais quand même attention, l'échelle n'est pas très sûr.

Attends, laisses moi passer devant et tu mets tes pas dans les miens


Rubi redescendit de la première marche de l'échelle et laissa passer Miss en premier.

Miss commença à gravir les barreaux un à un indiquant à Rubi où poser le pied, elle était presque arrivée en haut quand elle se retourna pour voir la progression de Rubi, mais un des barreaux avait rompu sous ses pieds.

Rubi poussa un cri, elle se retenait d'une main, les jambes battant l'air. Miss totalement paniquée ne savait que faire et puis se trouvant en haut elle ne pouvait rien faire pour aider Rubi à part lui crier


RUBIIIIIII, ACCROCHES TOI ....... ESSAIE DE POSER LE PIED SUR UN BARREAU !!!!!!

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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"
Rubiconde
CRAAK!!!

-AAAH !!!...MIIIIIIIIIIIIISSSSS !!!...


La surprise lui arracha un cri. Elle avait senti le barreau cédé et avait eu le réflexe d’ assurer sa prise.
Son bras gauche était coincé le long de son corps et plaqué aux barreaux.

Maintenant ses deux jambes faisaient des moulinets, pour trouver le barreau manquant…
Réalisant le ridicule de la situation ; Rubi fut prise d’un fou rire.
Les pigeons courroucés la regardaient de leurs yeux rouges, des plumes duveteuses tombaient comme de la neige.
Elle se trouvait suspendue à cinq mètres du sol, sous les jupes de Miss.
Elle voyait son visage terrorisé, auréolé de duvet blanc, se tordre sur son cou pour essayer de l'apercevoir… alors pour la rassurer elle lui dit :


-Miss ne me laisse pas mourir bête…
-Qu’est ce que ça veut dire…Hony ???…


Elle n’était pas trop sur de la prononciation, et son fou rire parti de plus belle.
--Seraphin


Une bestiole à plume arriva enfin au pigeonnier d'Angoulême. Elle avait fait un très long chemin, et se posa avec fracas sur l'épaule de Miss, complètement épuisé par son long voyage.
A l'une de ses pattes se trouvait un pli.


Citation:
Bonjour cher Angoumoisines, et même les Angoumoisins!

C'est Séraphin qui vous écrit! Surprise!!!
Déjà, la question qu'on pose toujours quand on est poli: Comment allez-vous tous? (euh pas la peine de répondre tous, j'ai pas trop le temps de lire 36 000 missives... et puis envoyer une missive juste pour dire ça va bien, ben ça fait un peu bête quand même.)
Je vous écris surtout pour vous annoncer mon prochain retour. En ce moment je suis sur la route, mais j'imagine que lorsque ma bestiole sera arrivée à Angoulême j'aurai fait une sacrée partie du voyage. P'tètre même que je serai arrivé avant mon piaf, qui sait.

Une fois que je serai de nouveau parmi vous, je reprendrai mon cher cadastre, si personne n'a repris le flambeau évidemment. Au fait, j'espère que vous êtes allés parfois faire un peu le ménage là bas... Déjà quand yavait personne qui venait pendant 3 jours yavait des mouches, alors pendant des mois, j'ose pas imaginer...

Bon ben je va vous laisser, j'ai mon lapin qu'vient de se faire la malle, faut que je lui cours après... Alala, courir après son repas, vivement que je rentre!

Je vous salue toutes et tous!
A très bientôt!

Séraphin


Un autre pli était accroché à l'autre patte, et on pouvait lire le nom de dame Shappeless dessus, avec écris en plus petit au dessous:

Citation:
Dame Jones, si vous pouviez donner cette lettre à dame Shappeless sans que personne d'autre ne puisse la lire, je vous en serai reconnaissant!


Citation:
Bonjour jolie dame,

Je ne sais vraiment comment commencer ma missive...
Déjà, j'espère que vous vous portez bien. J'imagine que vous êtes toujours au bureau du tribun, faites attention à ne pas trop travailler, ménagez vous un peu.

Mon départ d'Angoulême a été précipité, j'en suis vraiment navré. Je n'avais même pas pu vous expliquer le pourquoi de ma disparition, autrement que par pigeon alors que j'étais déjà sur les routes. Encore une fois veuillez m'en excuser.

A ce jour, je suis de nouveau sur les chemins, mais pour me rendre à Angoulême. J'espère pouvoir y rester le restant de ma vie, je ne connais meilleur endroit que ce village. J'espère vous y revoir...
J'imagine que votre cœur appartient à présent à un autre, jolie et douce comme vous êtes, aussi je ne vous provoquerai pas de gêne en vous mettant des mots doux dans cette lettre. Mais sachez que j'aimerais vous revoir, au moins en tant qu'amis.

Vous m'avez manqué belle dame.

Affectueusement

Séraphin


Damagnac
Le gascon poussa la porte du pigeonnier. La salle d’entrée était vide, personne pour l’ accueillir.
Sans doute était ce le moment du Nourrissage des pigeons, Alamass ou Miss devait être à coté .
Il déposa son plan sur l’une des petites tables et se dirigea vers la pièce des messagers ailés.
Soudain un grand cri retentit


Citation:
-AAAH !!!...MIIIIIIIIIIIIISSSSS !!!...


Damagnac bondit ! Il lui semblât avoir reconnu la voix de Rubi !

Il se précipita aux volières . La pièce était vide. Il ne vit personne !

Mais le brouhaha que faisait les pigeons lui fit lever la tête. Suspendu à l’une des échelles qui se trouvait là, pédalant des pieds dans le vide, Rubi gesticulait accrochée par un bras à l'échelle.
Il comprit . Un barreau avait cédé !
La scène avait quelque chose de comique, mais à quelques 5 mètres du sol, c'était une tragédie !
Il lui fallait agir vite.

Au dessus d’elle , sur un barreau supérieur Miss était là, coincée ne
pouvant rien faire !


Rubi tiens le coup ! Tiens bon ! Je te rejoins ! Miss ne bouge pas ! Ne bouge surtout pas !

Il avisa une autre échelle qui se trouvait là , la plaça le plus près possible de celle des filles. Il restait un écart , il n’avait pu la poser juste à coté .
Il faudrait faire preuve d’audace pour tirer Rubi de là, mais c’était possible. Il cala l’échelle dans un des trous de nichoir et grimpa rapidement.


Me voilà Rubi ! Tiens bon l’acrobate !

Damagnac était arrivé à son niveau. En s’étirant, en allongeant le bras , il pouvait lui prendre la taille. Il assura l’assise de ses pieds, enroula son bras gauche autour du montant de l’échelle.

Il était près .


Maintenant écoute moi !
On souffle un bon coup… et dans deux secondes tu es dans mes bras ! Il va te falloir être sur de tes gestes ! Voilà ce que l’on va faire !
Je vais ceinturer ta taille de mon bras , qu’en je te le dirais, tu te jetteras à mon cou en me serrant fort ! Je sais ça ne sera pas facile ! Je m’occupe du reste !
Dans une minute , tu es sur le plancher …des pigeons ! Tu es prête ma Rubi ?


Il s’étira vers elle , passa son bras autour d’elle, sa main joignant sa hanche opposée. Il s’assura de nouveau sur ces pieds . Il était près .
Les pigeons ne cessaient de voleter et de roucouler tant et plus, énervés de cette intrusion.
Des plumettes , du duvet, tel de la neige virevoltaient partout. L’une d’elle vint se placer juste sous le nez du gascon .



ATTTTTCHOUM ! ATTTTTCHOUMMMMM ! FOUTU VOLATILES !



Quand tu veux ma douce ! , d’un coup ! Allez
!
Rubiconde
Rubi tiens le coup ! Tiens bon ! Je te rejoins ! Miss ne bouge pas ! Ne bouge surtout pas !

Non elle ne rêvait pas ! Cette voix elle l’aurai reconnu entre toutes !
Son fou rire se coinça dans sa gorge. Dama était là…dessous ses jupes et il cherchait une solution pour la tirer de là.
Elle n’avait pas trop le choix, ses forces commençaient à faiblir.
Une autre échelle vint se poser à côté, mais elle savait qu’elle ne pourrai pas l’atteindre facilement. L’échelle se mit à trembler sous le poids du gascon. Il montait…
Très vite elle vit son visage, il lui parlait, lui donnait des directives de sa voix douce.
Elle ne comprenait pas tout, encore ahurie par l’effet de surprise elle écoutait juste sa voix et ne prenait pas le temps pour assimiler les paroles. Elle se concentra et entendit enfin :


…Tu es prête ma Rubi ?

C’est à ce moment qu’elle le regarda dans les yeux, elle hocha doucement la tête.
Quand il la prit par la taille les souvenirs remontèrent et l’amour tapi au fond d’elle, profita sournoisement de cet instant pour resurgir.
Une plume taquine vint effleurer le nez de son sauveur ; en éternuant il la fit se balancer dangereusement dans les airs. Son bras allait lacher prise.
Enfin !... Sûr de lui, il cria :



Quand tu veux ma douce ! , d’un coup ! Allez !

Il n’en fallut pas plus à Rubi pour s’élancer, et se retrouver aussitôt pendu au cou de Damagnac.
Il la tenait bien serrée de son bras puissant et libre, Rubi n’osait plus bouger.
Ses deux bras autour de son cou, son visage tout près du sien.
Elle voyait ses yeux de chat espiègles qui la guettaient et semblaient attendre la suite.
Rubi sourit et murmura :

-Merci Jehan ! Te voilà devenu mon sauveur on dirai !

Puis elle l’embrassa, et ria quand elle aperçut une autre plume qui venait de se coller sous son nez.
Bien vite elle tenta d’assurer sa prise avant l’inévitable éternuement.
Au dessus Miss poussait un soupir de soulagement.
Damagnac
…Tu es prête ma Rubi ?

A cette instant, leurs yeux se rencontrèrent …un frisson, une onde, traversa tout le corps du gascon. Tout était là bien présent.. Son bras autour de sa taille… la chaleur de son corps…

Rubi s’élança , il sentit ses bras s’accrocher à son cou, son bras enserrait sa taille fermement, elle était en sécurité .Les cheveux de Rubi, lui avait balayé une seconde le visage, assez pour capter leur odeur. Un soupir intérieur , un plaisir et une force l’envahir à cet instant.

Et là, comme si timidement , ils se cherchaient l’un , l’autre , par quelques jeux nécessaires , quelques instants codifiés et innés , alors que plissant un instant des yeux, il la regardait profondément, Rubi murmura doucement:


-Merci Jehan ! Te voilà devenu mon sauveur on dirai !

Puis elle l’embrassa . Damagnac sentit son cœur battre à tout rompre au contact de ses lèvres , il lui serra d’avantage la taille , sa main pressant sa hanche.

C’est à ce moment qu’un nouveau duvet choisit pour venir lui chatouiller le nez !



Il avait enfuit son visage contre l’épaule de Rubi. Il ne pouvait rien faire . Rubi riait aux éclats et lui sentait qu‘il ne pouvait rien faire que de limiter sa détonation nasale !

Ooooh… nooon… Rubiiii… Oooooh… Oooooh … AAAATTT…AAAATTTTCHOOOUMMM !!

L’échelle trembla sous la secousse, les barreaux grincèrent dans les tenons des limons.
Le gascon du se réassurer, reprendre ces prises. Il rit calant son front contre Rubi.
Il la regarda , cherchant sa complicité ... Cet instant imprévu, incongru, tragicomique le noyait d‘amour…


Allez ! Je te ramène sur terre ! Sinon , nous avons de bonne chance de finir grenouille sur cette échelle ! Des grenouilles dans un pigeonnier !

Il se trouva bête de prononcer ces mots . Mais il riait de tout son être.
Voilà le sol était là. Leurs pieds touchaient le dur. Rubi c’était laissé portée , abandonnée au geste de Dama .
Il l’a garda un instant contre lui. Ses mains joignirent les joues de Rubi, et il déposa à ses lèvres un baiser qui voulait tout lui dire…

Là haut les pigeons s’agitaient toujours ! Le brouhaha n’avait cessait. Ils levèrent la tête ensemble.


MISSS !
AHAHAHAHAHAHAHA !
MISSS ! Tu vas pas rester là Haut !


Il se tapa sur les cuisses en riant à gorge déployée !

J’ARRRRRRRRIIIIIVVVVVE..!

Il vola un bisou à Rubi en riant , et remontât sur l’échelle avec agilité, à la rencontre de la seconde naufragère des cieux !
Missjones
Miss ne pouvait rien faire pour aider son amie et celle-ci n'aurait pas longtemps ainsi accroché à l'échelle. Pas question de sauter, c'était beaucoup trop haut. Elle eut un soupir de soulagement quand elle entendit

Rubi tiens le coup ! Tiens bon ! Je te rejoins ! Miss ne bouge pas ! Ne bouge surtout pas !

Ouais Ouais je bouge pas, mais je peux respirer ?!!!!!

C'était Damagnac qui volait à leur secours. Elle vit Dama prendre la seconde échelle et la positionner à coté de l'autre.

De là où elle se trouvait Miss essaya d'entendre ce que disait Dama mais il parlait trop bas. Enfin toujours est-il que Dama enserrant la taille de Rubi, celle ci se jeta dans ses bras.


*Eh bien en voilà une de sauvée* Mais au lieu de descendre fissa de l'échelle voilà qu'ils se faisaient des mamours et quand une plume provoqua chez Dama un éternuement à effondrer les remparts de la ville, les soubresauts de l'échelle le décida à faire descendre sa dulcinée sur le plancher des vaches.

Allez ! Je te ramène sur terre ! Sinon , nous avons de bonne chance de finir grenouille sur cette échelle ! Des grenouilles dans un pigeonnier !

MISSS !
AHAHAHAHAHAHAHA !
MISSS ! Tu vas pas rester là Haut !
J’ARRRRRRRRIIIIIVVVVVE..!


Ah ben quand même !!!! j'ai failli attendre, vous pouviez pas attendre d'être en bas pour vous bécoter comme ça !!!! et devant mes pigeons, quel exemple vous leurs donnez, nan mais !!!!!

Miss vit Dama commencer à gravir l'échelle quand elle l'arrêta en poussant l'échelle cassée dans le vide.

C'est pas la peine de monter Dama, positionnes l'échelle que je puisse descendre et tourne la tête pendant que tu la tiens hein!!!!!

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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"
Melisandel
[Le soir alors qu'il n'y avait personne au pigeonnier...]

Méli arriva et déposa une lettre... Elle ne savait pas à qui la confié pour que tout le monde la lise alors elle décida qu'ici donnée au pigeonnier de Miss, elle serait entre de bonnes mains.

Citation:
Chers amis, chers tous,

C'est le cœur triste que je quitte Angoulême. J'aurai eu le temps de dire au revoir à certains, d'autres ne sont pas là.
Angoulême m'a accueillie, j'ai toujours voulu donner le meilleur de moi à cette ville qui m'est chère et retransmettre ce qu'on m'a donné à mon arrivée. Je parle là de Schumi, rastapopulos, Galadriel et Damsuzy. Schumi est toujours parmi nous aujourd'hui, vous ne connaissez pas les trois autres personnes... Mais c'est sur elle que j'avais pris exemple parce qu'être accueilli avec un bon verre et un sourire chaleureux est vraiment quelque chose de précieux et de rare par les temps qui courent.
Je n'ai jamais voulu blesser des gens par mes paroles, je n'ai jamais été quelqu'un de méchant ceux qui me connaissent pourront vous le confirmer....
J'ai seulement perdu pied ces dernières semaines parce que j'ai perdu beaucoup de chose... Je n'arrive pas à m'en remettre et de savoir que mes amis parlent de moi dans mon dos me laissent des questions dans le cœur et aussi une douleur infini.
Si je n'ai pas sur me voir telle que j'étais alors j'espère alors que ce départ m'y aidera.
Je ne sais pas si je reviendrai, mais Angoulême sera toujours ma maison et bien qu'un homme qui se reconnaitra m'a dit que si je partais je devrais mieux ne jamais revenir je penserai à vous chaque instant. Parce que vous avez former chaque jour la famille que je n'ai jamais eue...
Alors au revoir amis! Je n'en veux à personne si ce n'est à moi même de ne pas avoir vu clair dans le jeu de certains...Et d'être trop naïve et peut être aveugle alors!
Je voudrais dire aussi que la parole est un présent précieux Aristote nous en a doté afin que nous puissions communiquer entre nous. Alors privilégiez la parole directe que les mots par derrière ceux qui assassinent... une personne ne prendra jamais mal les mots dit les yeux dans les yeux même s'ils font mal mais elle aura du mal à pardonner à un ami qui est un traitre...

Au revoir et portez vous bien.

Méli


Elle posa sa lettre et sortit...

_________________
Damagnac
C'est pas la peine de monter Dama, positionnes l'échelle que je puisse descendre et tourne la tête pendant que tu la tiens hein!!!!!

A l‘injonction de Miss, Le gascon redescendit prestement et cala l’échelle du pied. Il pouffa des remarques railleuses de Miss, regarda Rubi en souriant et lui adressa un clin d’œil.

Promis Miss ! je ne regarde que les yeux de ma belle ! Descend tranquille !

Enfin le drame se dénouait. Miss venait de poser les pieds sur le sol de terre cuite. Damagnac lui sourit en secouant la tête. Posa une main sur son épaule et la bizouilla fraternellement.

Chère amie bien heureux de vous revoir sur terre ! Eh ben les filles ! On se fait des frayeurs ? Vous comptiez monter jusqu‘ou comme ça ? Décrocher la lune ?

En prononçant ces mots , Damagnac prit Rubi par les épaules , l’entourant de son bras.

Des fois le destin fait bien les choses…

Il regarda son aimée, lui sourit avec tendresse et déposa un baiser à son front.

Miss , je t’ai porté le plan d’un meuble que tu m’avais commandé , il y a quelques temps,

Il est là à coté , quand on sera remis ,
on pourrait y jeter un œil veux tu ?
--Message


Marka avait appris dès son réveil les terribles évènements qui secouaient Angoulême.
Elle prit rapidement sa plume et rédigea quelques mots à l'attention de ses amis.
Théo lui avait prêté un pigeon qu'elle s'empressa de faire voler jusqu'au pigeonnier d'Angoulême.

Miss serait elle là ?
Pas sur...
Marka connaissait ses engagements et tout ce qu'on lui avait rapporté ne lui disait rien de bon...


Citation:

Mes chers amis,

Je viens d'apprendre les chaos qui vous secouent...
Je ne sais pas trop ce qui se passe dans notre village...
Les nouvelles nous arrivent ici par bribes... et je n'ai pas tout compris.

J’ai simplement entendu parler de terribles combats cette nuit et d’éventuelles pertes humaines.
Je suis rongée par l’inquiétude.
Sachez que j’aimerais être auprès de vous.

Que le tout puissant vous protège
Et que cette folie cesse…

Je vous embrasse.
Marka


Sarlat le 02 décembre de l’an 1456

--Jollyjumper
le pigeon arriva porteur d'une missive

Citation:
Chers Amis,

J’ai appris la terrible Fléaux qui s’est abattue cette nuit sur Angoulême.
C’est le cœur séré que je vous écris en sachant combien les pertes ont été nombreuses.
Ma lettre sera d’un bien piètre réconfort mais sachez que je pense à vous. Je sais que vous ne laisserez pas notre belle ville sombrer et que vous trouverez l’aide nécessaire pour qu’on vienne vous prêter mains forte.
Soyez fort et unis, ils ont causés beaucoup de dégâts mais ce n’est rien comparer à la rage et la détermination qui anime notre ville.
Je pense à vous et j’allume un cierge dans chaque ville que je croise afin qu’Aristote vous vienne en aide.
Je vous tous affectueusement.
Si je peux vous aider d’une quelconque façon faites le moi savoir même de loin on peut s’entre aider…
Bien à vous tous,
Méli.


Son parchemin déposé, il partit voir si il n'y avait pas de graines mélange spécial à se mattre sous la dent
--Alamass
Alamass était au pigeonnier quand elle vit arriver un pigeon qu'elle ne connaissait pas encore puis Jollyjumper tout de suite derrière le premier.

Eh bien mes tous beaux, vous v'nez d'où comme ça


Alamass prit les missives attachées à la patte de chacun des oiseau et les emmena vers la volière qu'ils puissent manger et boire. Après un peu de repos elle les relâcherait pour qu'ils rejoignent leurs maitres respectifs.

Alamass ne savait pas lire et puis elle n'avait pas vu Orka et Miss de la journée. Elle avait entendu parler de la bataille qui avait eu lieu dans la nuit et avait du beaucoup insister auprès de Paulette pour venir au pigeonnier de Miss. Paulette avait peur et ne voulait pas la laisser partir.


Que faire des ces missives ?

*ah j'sais, Miss elle les met su'le chêne d'la place du marché*


Alamass ferma le pigeonnier et partit vers la place
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