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[RP] On ne fait que passer...

--Loki_et_mjollnir


RP ouverts à tous bien sur. Deux petites précisions quand même : pas de super héros et veuillez noter un titre avec l'endroit ou vous vous trouvez à chaque début de post pour plus de cohérence et de compréhension. Bon jeu !


La colline a des yeux…

Quatre pieds de haut, surplombant la vallée il observe…
Lui ne fait que ça, à longueur de journée.
Observer pour guider mais aussi survivre…

Les petits doigts potelés de Mjöllnir s’enroulent tranquillement dans son bouc florissant, le laissant ainsi songeur à la vue de la cité qui s’étend devant lui.
Son regard se pose un instant sur l’autre, juché sur une jument à la robe noire, qui attend patiemment le début des hostilités.

Qu’est ce t’en penses toi Loki ?

La respiration forte et saccadée du grand frère s’amplifie légèrement au son de la voix du nain tel un animal à l’agonie.

D’accord… Tu pourrais être plus explicite dans tes réponses nom de dieu.

Et toujours la même chose en guise de réponse… il soupire puis se hisse tant bien que mal sur la monture à l’arrière de son aîné.
Dans le dos de ce dernier, quatre longues sanglent traînent le long des flancs de l’animal.
Le nain s’en empare puis d’un geste habitué s’harnache solidement au dessus des reins de son frangin.


Comme d’habitude j’observe et toi tu agis.

Puis doucement il soulève légèrement le bandeau qui masque la quasi moitié de son visage et lui murmure :

Ce coup ci tu évites les gosses sinon ça va encore mal tourné. On saccage on s’approvisionne et on continue notre chemin.

L’autre moitié acquiesce d’un geste de la tête puis s’empare d’un fléau accrochée sur la selle qu’il garde pour lui et d’une arbalète qu’il tend à Mjöllnir.
Ce dernier se retourne tant bien que mal une dernière fois et jète un regard aux lascars qui les accompagne.

Ca sent le village paisible là bas. Les caisses et les greniers doivent être pleins. Servez vous à foison la route sera longue après cela.
Tuez tout ce qui s’oppose, piller tout ce qui est plein et brûler tout ce qui est inflammable.
Sur ce à la revoyure et essayez de pas mourir ce serait dommage.

Sur ces dernières paroles l’aîné éperonne sèchement les flancs de la jument qui part au galop en direction de la cité moulinoise…


--La_garde_moulinoise


Depuis quelques temps, la Garde Moulinoise est sur le qui-vive. Tous les jours, il lui était demandé de prendre les chemins de ronde et les hommes commençaient en avoir marre.

- En une garde et pas une fille à l'horizon... nous emmerdent ses nobles.
- OUAIS fait un second
- Et encore si il y avait de l'action mais rien.
- T'AS RAISON
- Et si on allait voir s'il n'y a pas quelques gueuses qui trainent au lieu d'aller sur les remparts ?
- OUAIS
- De toute façon, rien ne se passera comme d'hab. On risquera rien !

Les hommes, d'un commun accord, prennent la route des tavernes, les yeux brillants de désirs inassouvis et d'envie de bières... Ils sont loin de se douter que le mal rôde ou plutôt qu'il descend sur le village. Tout ce qui les intéresse ce sont les femmes et l'alcool.
--Godomar



Se concentrer. Bien se concentrer sur sa force, bien sur, mais sur tous ses autres sens aussi. Etre en alerte, aux aguets, ça demande de la préparation. La respiration ralentit, les yeux se ferment. Il s’est isolé depuis plusieurs heures. C’est sa méthode. Ca l’a toujours été et ça lui réussit. Il ne se contente pas de piller il exerce un art et cet art demande plus de subtilité que la simple débauche de la fange avec laquelle il traîne.

Servez vous à foison la route sera longue après cela.Tuez tout ce qui s’oppose, piller tout ce qui est plein et brûler tout ce qui est inflammable.

Crétins ! Voilà que ces deux crétins lui donnent encore des ordres. Ils sont tellement dégénérés qu’ils n’assurent chacun que la moitié des fonctions habituelles d’un idiot moyen. Un qui pense et l’autre qui parle. Un qui voit et l’autre qui frappe. Pas d’doute, aucun des deux n’a assez de cervelle pour tout faire. Mais ça les empêche pas d’donner des ordres à ces déchets tombés d’une vieille catin.

Godomar les hait ces deux là. Mais pas plus que les autres ou que la vermine qui grouille en bas de la colline. Des mois pourtant qu’il a du se résigner à traîner avec ces débiles. C’était devenu trop difficile. De plus en plus de villages s’étaient organisés, les défenses étaient plus efficaces, les remparts mieux surveillés, on était repéré dès l’entrée. Il avait besoin de tous ces abrutis pour entrer en force et aider au saccage. Ca détournait l’attention. Il pouvait opérer tranquille.

Des mois qu’il essayait de leur faire comprendre que tout ça se préparait. Que faute de pouvoir repérer les lieux il fallait s’organiser, avoir une stratégie et distribuer les rôles. Mais peine perdue. Comme à chaque fois ils partaient, trop pressés, trop excités pour attendre. Et pourtant il avait essayé de leur dire le plaisir qu’on peut avoir à la laisser monter cette excitation… Il les regarde dévaler la colline et suit tranquillement. Il attend son tour….
Grid
[ Sur les remparts, encore aujourd'hui... ]

Les bottes claques sur les pavés des remparts, le son de plusieurs paires de bottes... Pas vraiment en cœur, qui plus est... Petit groupe de volontaires prêt à donner de leur temps pour défendre leur village. Aucun n'a réellement de formation de combattant... 'Fin, à sa connaissance. Mais bon...
Au milieu de ça donc, nous avons un tavernier-forgeron... Pas un gringalet, pas une armoire à glace non plus. Un physique lambda, pourrait-on dire...

Bref. Lui en tout cas, il traine un peu plus les pieds que les autres... Car même si son envie de protéger son village est restée intacte depuis l'état d'alerte d'il y a quelques semaines, la fatigue qu'il a accumulé n'en est pas moins grande. Et bien entendu, après tout ce temps de fausse alerte, la vigilance n'est plus ce qu'elle était au début... Ne peut plus l'être non plus, de toute manière. Il y a quelques jours de ça, il s'est endormi alors qu'il était sensé patrouillé avec son ami Arthur... Et au final, le pauvre bourgmestre avait dû, à lui seul, mater une incroyable rébellion.
'Fin bon... Tout ça est un petit peu exagéré et romancé. On notera quand même que l'incroyable rébellion était tout de même formée d'un seul paysan... Mais avec un peu de chance pour Arthur,les moulinois ne se souviendront pas de ce détail...
Donc, tout ça pour dire, qu'au final, que ça ne vaut pas l'coup d'être raconté...

Bon... Revenons plutôt à notre pseudo-sentinelle à la démarche nonchalante et aux sens plus ou moins aux aguets. Le temps passe et le groupe patrouille... Les paupières s'alourdissent lentement... Petit coup d'œil vers le bourgmestre qui le talonne de près...


Combien de temps va t-on encore devoir patrouiller comme ça ? Le Duché n'fait donc rien pour que cesse cet état d'alerte ?

Pourquoi n'irait-il pas se coucher ce bon tavernier me direz-vous... La raison est très simple. La dernière fois qu'une telle situation s'est présentée, l'a préféré resté au lit... Et une fois la nuit passée, il a appris que sa meilleure amie était grièvement blessée... Plus jamais... Plus jamais ressentir les sentiments qui l'ont traversés à ce moment là... Jamais. Donc à ce moment, personne ne pourrais le forcer à rentrer chez lui... Même s'il s'écroule de fatigue... Mais il n'en est pas là non plus.

D'ailleurs le tavernier aperçoit une caisse non loin... Parfait pour s'y poser un instant... Rien que cinq petites minutes... Euh, non ! La dernière fois qu'il a fait ça, il s'est assoupi... Éveillé, rester éveillé ! Et capable de ce battre à tout moment, il le faut ! Si jamais une attaque débutais ce soir !? Sourire qui s'étire sur les lèvres du jeune homme... Pfff. C'te blague...

Bon... Pour compromis, il aura choisit l'épaule de son aimée brunette... Au grand dam de celle-ci... C'est alors qu'un objet de forme contondante s'abat sur ses côtes... Le choc n'est pas trop violent... Mais la surprise fait échapper une petite exclamation de la bouche du moulinois. Son regard, qui n'observait pas grand chose jusqu'alors, se porte sur droite, où se trouve plantée une brunette arborant une mine d'ange et innocente... Sans doute qu'il n'était pas assez alerte à son goût...


J'sais bien qu'tu veux me maintenir opérationnel... Mais t'es pas obligé d'employer la manière forte... ! Dit-il en appuyant ses dires d'une petite grimace.

Une défense pas des plus sérieuse somme toute... Et si s'passe quelque chose de l'autre côté des remparts à ce moment là, c'est pas lui qui va l'remarquer. Même si un nain s'perchait sur un colosse en pour dévaler la colline d'en face sur un canasson, il verrait que dalle... C'est dire.
'Fin ça c'est juste le concernant. Après, pour le reste du groupe, c'est peut-être une autre histoire...
--Garosotros
On entend souvent parler dans les contrées, aux veillées des malfrats, de ces gens qui vivent en bandes ne sachant trop comment ils subsistent.
Ils seraient des gens venus des terres lointaines, où Aristote n’a mis les pieds. Ils se nourriraient des cris de leur victime. Certains pensent même que le sang bouilli d’une vierge leur donne un pouvoir qui leur permettrait de traverser les murs des églises, et bien entendu, les plus épais remparts.

Garosotros étaient de ceux-ci, de ceux qui font vivre les légendes, et qui en vivent. De la crainte suscitée, il tirait avantage. Certes, il avait pris de mauvais coup, son visage émacié, ses traits durs étaient autant de marques de ses échecs. Mais les repas pas toujours quotidiens, les exercices et une discipline ferme à l’entretien de ses vices lui apportait une allure féline, liée à une finesse naturelle. Il n’avait pas d’arme visible sur lui, mais le moindre accrochage, le moindre verbe un peu haut faisait surgir de ses mains de fines lames mal entretenues, récupérées sans doute sur quelques cadavres sur les champs de batailles. Garosotros était de ceux là, ceux qui suivent les armées, sans jamais s’en mêler, pour récupérer quelques métaux ou tissus.

Il était aux pieds des remparts, marchant doucement, cherchant quelques failles, passant à l’allure sombre, mais qui ne ferait peur qu’a des enfants. Sous un long manteau, une cote de maille volée, un peu abîmée, et sur le crâne, un bonnet de cuir luisant, deux sabots de facture modeste, il ne payait pas de mine. Et pourtant.
Arthurdayne
Une ronde de plus. Froide, grise et pluvieuse par moment. Après des nuits et des nuits de garde, Arthur devait bien avouer qu'il commençait à fatiguer. Gérer la mairie le jour, faire des rondes la nuit, essayer d'être sur tous les fronts... loin d'être évident, tout ça. Mais bizarrement, la fatigue restait aux marges de son champ de vision, comme une menace toujours présente, mais pas encore vraiment pesante. Grid l'avait interrogé là dessus... Que lui répondre, sinon que de vieux réflexes revenaient, tout simplement? Des jours et des nuits à guetter, au pied d'une tour, l'arrivée de ceux qui venaient pour se battre, se battre jusqu'à la mort.

Un frisson, partant du bas de l'échine et remontant jusqu'à la nuque. Vieux souvenirs que tout cela, issus des brumes de sa mémoire.

Combien de temps va t-on encore devoir patrouiller comme ça ? Le Duché n'fait donc rien pour que cesse cet état d'alerte ?

Grid, l'ami, le compagnon de taverne et de remparts. Devait-il lui dire? L'état d'alerte avait été levé depuis plusieurs jours déjà par le duché, mais Arthur, prudent, avait choisi de poursuivre les rondes. Bien lui en avait pris, le premier soir où les soldats de la Coba avaient cessé leur patrouille, une révolte avait eu lieu. Bon, juste un paysan isolé, sans doute imbibé par la boisson, mais tout de même, la coïncidence avait passablement énervé Arthur quant aux décisions du duché, et l'avait conforté dans l'idée de continuer les rondes.

Bah... tu connais le duché...

Coup d'oeil par dessus les remparts, vers la campagne qui s'étend, là bas, tranquille en apparence. Les brigands... pas vu la trace d'un, pour le moment, malgré les rumeurs persistantes depuis plusieurs semaines. Vieux souvenirs qui reviennent... Comment se faisait-il appeler, déjà, ce chef de bande, qui écumait les forêts du Roi? Le Chevalier... Moqueur? Non... arf... foutue mémoire des noms. Bref... sale combat que celui là. Il avait fini tellement amoché, ce chevalier fou, que lorsqu'il avait demandé à changer d'arme, Arthur le lui avait accordé. Et le malin avait demandé Aube, sa propre épée. Il l'avait eu, pour sûr. La garde au milieu du torse, la lame ressortant dans le dos.

Mais tout cela était si vieux... Des bribes de mémoires, des choses dont il n'était même plus sûr, parfois, de les avoir vraiment vécues. Une autre vie. Et puis aujourd'hui, serait-il aussi vaillant? Rien ne le prouvait. L'Epée du Matin n'existait plus, il n'était plus qu'Arthur Dayne, simple charpentier attaché à son village, ce petit coin de paradis dans lequel il était arrivé, à la fin d'un long voyage. Il n'avait plus bougé depuis, ou presque, entiché qu'il l'était de ce petit village tranquille, au point d'en être devenu le maire.

Petit claquement. Tiens, Lilou qui s'amuse à réveiller Grid. L'aurait du faire ça, l'autre soir, quand le tavernier roupillait tranquillement pendant qu'un paysan bourré prenait d'assaut la ville... Petit sourire en entendant le couple se chamailler d'un ton badin...

Badin! Le Chevalier Badin, voilà comment il se faisait appeler. Parce qu'il étripait ses adversaires en riant. Un rire cruel, de ce qu'il s'en rappelait, le seul rire sans la moindre trace de joie qu'il ait jamais entendu. Un rire de fou, de possédé...
Thelilou
[Pas loin d'une caisse, sur les Remparts]

Une brunette affiche un sourire d'ange. Et pourtant, encore une nuit passée sur les remparts. Pas autant que son aimé qui les accumulent, accompagnant le maire dans chaque surveillance de leur village. Lilou les avait délaissé quelques soirs pour contribuer à alimenter le village en pain. Passer sa nuit devant les fourneaux et se brûler, où sur les remparts à se congeler... Drôle d'opposition qui commençait à peser sur ses paupières. Malgré cela, et comme les quelques volontaires ici présents, ils veillent. Ils sont là, même si leurs esprits divaguent...

Bout du nez certainement rouge, Lilou écoutait les bruits environnants. Quelques mots échangés entre Grid et Arthur un instant plus tôt, des rires qui fusent au loin, un chien qui aboie.

Elle savait Grid à côté d'elle pour l'avoir réveillé quelques instants plus tôt, et devinait Arthur plus loin.


J'sais bien qu'tu veux me maintenir opérationnel... Mais t'es pas obligé d'employer la manière forte... !

Crois-tu vraiment que si j'employais la manière douce tu resterais éveillé?
N'espérant pas vraiment de réponse, s'attendant à un entendre râler comme elle en a l'habitude, Lilou afficha un mince sourire.

Étonnement, ils étaient tous rassemblés au même endroit. Sourcils qui se froncent à cette idée. Lilou s'étira un instant, et sentit accroché à sa ceinture la seule dague qu'elle ait jamais eu. Celle qui ne lui avait servit jusqu'à présent qu'une seule fois, et encore, contre un animal plus ou moins sauvage. Gagné par pseudo-hasard dans une taverne, souvenir d'un vieil ennemi, elle l'avait gardé. Peut-être parce qu'elle connaissait l'homme qui la lui avait donné, et qu'elle savait de quoi il était capable. Ou peut-être pas. Allez savoir. De l'autre côté, poids plus familier. Son épée. Cela faisait quelques mois maintenant qu'elle arborait l'arme.

Et pourtant... Elle avait apprit à s'en servir il y a bien longtemps de cela. Souvenirs d'un entrainement en caserne avec elle... Tir à l'arc et combat rapproché. Elle était pourtant plus jeune qu'elle. Elle maitrisait les armes beaucoup mieux, et lui en avait apprit les bases. Lilou essaya de s'en souvenir, glissa la main sur le pommeau de son épée. Gestes lui revenant en mémoire, flous... Petit soupire. Monter la garde, c'est bien, beau geste. Encore fallait-il être capable de défendre le village en cas d'attaque. Le nœud qui se formait chaque nuit dans son ventre avait quelque peu diminué. Peut-être du au fait de l'habitude. Surtout à celle qu'il ne se passe rien. Au début, tout le monde était en alerte. Leurs sens étaient à l'affut... Mais, au fil du temps, l'attention avait diminuée... Lilou le ressentait chez elle, mais, pas seulement.

L'inquiétude qu'elle avait ressenti un instant plus tôt ne la lâchait pas. Ils étaient trop nombreux au même endroit. D'un autre côté, si le village était attaqué, seuls chacun de leurs côtés, aucun ne ferait le poids. C'est en songeant à ceci que Lilou adressa un regard à l'horizon...

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Maybee
Punaise,j'me les gèle!!! Note: ne pas en faire qu'à sa tête, ecouter un peu les autres, même si l'idée semble bonen elle ne l'est pas forcément... mais quelle nouille! AAAAaaaAAAAaaaTCHOUM! eh bin voilà, t'as tout gagné, nunuche!

Une jeune femme, de petite stature, assez fine, montait également la garde sur les remparts.. elle était plutôt en train de faire les cent pas, de sautiller, bref de trouver un moyen de se réchauffer. Faut dire que le temps n'était as vraiment clément, bon, pour un mois de février fallait pas se plaindre non plus mais la demoiselle avait décidé de se vêtir de façon assez singulière... Elle avait enfilé sa plus belle paire de chausses, les rouges, pour aller avec sa longue robe qu'elle avait arrangée pour l'occasion en remontant un pan pour faire apparaitre le galbe de ses mollets que l'on devinait sous de fins bas blancs, elle avait également défait les lacets de son décolleté pour mettre un peu plus en valeur sa poitrine. Pour une fois elle avait tant bien que mal relevé ses longues boucles en un chignon un peu brouillon que retenait un ruban bleu assorti à son corset et sa ceinture. On ne pouvait le nier, elle avait quand même de belles formes la donzelle. Ceux qui ne la connaissaient pas pouvaient la penser fragile et facile, ce qui aurait pu être le cas si elle n'avait grandit au milieu d'hommes, elle avait appris à se battre pour survivre et à compenser sa petite taille par un caractère de .. mmmm .. comment dire.... disons "peste" pour être gentil, mais c'est un doux euphémisme. Ceci dit elle savait être gentille aussi quand il le fallait!
Deux armes ceignaient sa taille, bien en évidence, Polprédo, son fouet, et Anonyme, que Bragon lui avait forgée il y avait de cela quelques temps, il y avait mis tout son amour. L'ancien maître d'armes lui avait également appris à se servir de cette épée forgée sur mesure et elle avait eu à s'en servir contre quelques brigands, se battre ne lui faisait pas peur.

Elle se trouvait donc sur les remparts, légère et court vêtue, enrhumée aussi... elle s'enroula dans sa cape et s'approcha des autres, elel venait d'entendre Grid grogner, et même si c'était habituel, cela ne présageait rien de bon.
Fausse alerte, Lilou venait de le réveiller... Petite conversation au sujet des gardes entre le maire et le tavernier.. soupir des jeunes femmes...


Alors? vous arrivez à distinguer quelque chose? pour ma part, je n'ai encore rien vu, je sens qu'on va encore passer une nuit là haut pour rien... enfin non, vaut mieux la passer ici et que rien ne se passe plutot que de rester chez soi et que des brigands en profitent... bref.. zavez vu ou entendu que'qu'chose?

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Aspirante Maréchale de Moulins
--Le_crochu


Le Crochu, loin derrière les autres

Arfff, arfff, c’est cré vin diou po possib, vont m’faire crever à ce train là.
Arfff, Arfff, nan, mais attendez ! Et pourquoi j’ai po d’canasson ? Et l’aut, là… y peut po m’prendre sur son dos ?
Et pî j’vais encore arriver l’dernier, comme d’hab, y aura plus rien pour le Crochu, ‘sont toujours les mêmes qui prennent le meilleur, arfff, arfff.

Il court le Crochu, il a faim. Il avait pourtant cru qu’il aurait sa monture, mais non, il court, comme toujours. C’est qu’il est petit et comme son cerveau est à l’avenant, quoi qu’il arrive à choper, il se le fait faucher à son tour.
Il ne comprend rien à rien, mais il a faim, et il sait se servir de ses dagues, quand son estomac crie famine.
Trois jours qu’il a rien bouffé, à part une vieille croûte lancée par le géant, comme à un chien.
Il court, il court, et il cause. Il cause tout seul, vu qu’il n’y a plus personne pour l’écouter, mais il aperçoit le village, son estomac se noue et la bile lui remonte. C’est qu’il a faim.

J’va m’en faire quelques-uns, ouais, j’va t’les couturer comme t’as jamais vu ! Arfff, arfff, ouais, vont voir comment qu’j’va faire ! Laissez m’en, j’va t’les arranger, tu vas voir !

La bave lui coule, s’étire en longs filets. Cc’est qu’il en peut plus d’envie, l’angoisse l’étreint, il va encore arriver trop tard, il n’aura plus rien à se mettre sous la dent, comme d’habitude. Il devra encore se mettre à genoux, se plier à toutes les sales besognes, dans l’espoir qu’on lui jettera quelques restes, comme à un porc.

Alors, il court, il cause et il bave, la peur au ventre
--Loki_et_mjollnir


La charge héroïque.

Au petit matin...
Cavalcade en terre Auvergnates. Le fer des sabots frappe le sol lourdement créant un nuage de poussière sur le versant de la colline.
Le grondement tel un orage en approche se fait entendre à des lieus à la ronde.
Dégagez le passage la faucheuse ne fait pas de quartier…
Le ciel s’assombrit pour l’occasion, donnant ainsi un effet d’apocalypse et comme ci cela ne suffisait pas une pluie fine commence à s’abattre aux alentours.

La jument en pleine course crache des naseaux à plein poumons tandis que les deux compères s’acharnent à lui éperonner les flancs violemment.
La scène pourrait paraître cocasse : un nain et une grande perche miro comme une taupe chevauchant à deux la même monture… mais elle ne l’est pas au vu de la trogne des lascars et des armes qu’ils portent.

Sans préavis le premier carreaux file droit dans le dos d’un maraud en pleine cueillette.
Un tir d’échauffement dira t-on puisque ce dernier était en train de fuir en direction des bois.
Le nain s’esclaffe puis recharge rapidement :


Tout droit frangin les grilles sont ouvertes ! Z’ont pas l’air très inquiet par ici on doit pouvoir y rentrer comme dans un moulin !
YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAA !


Un cri bestial en guise de réponse puis l’aîné suffoque un instant avant de reprendre ses esprits.
Bientôt aux portes de la ville…
Sur le pont-levis une tête mal placée vient s’écraser contre le fléau de la bête.
Quatre sens aux aguets et une folie sanguinaire incontrôlable, il jubile.
Le peu de raison qui lui reste lui sert uniquement à écouter les consignes de l’autre qui pendant ce temps fait siffler ses flèches à tout va en chantonnant à tue tête :


Connaissez vous l’histoire !!!!!!!!!!!!….
Schlaffffffffffffffffff (on pourrait pas croire mais ça c’est le bruit d’une flèche qui siffle)
De c’te p’tit niafronnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!!
Schlaffffffffffffffffff
Qu’personne n’osait voirrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!!!!!!!!!
Schlaffffffffffffffffff
‘cause d’sa face d’morpion !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Schlaffffffffffffffffff
Un jour l’en a eu marreeeeeeee !!!!!!!!!!!!
Schlaffffffffffffffffff
S’faire prendre pour un connnnn !!!!!!!!!!
Schlaffffffffffffffffff
Alors il alla voirrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!!!!!!
Schlaffffffffffffffffff
Si…..

Arf j’ai plus d’flèches frangin !

L’arbalète est rangée aussitôt pour se faire remplacer par une hache à double tranchant.
Une fois les grilles passées, ils se retrouvent à l’entrée de la cité.
La partie allait pouvoir commencée…
--Garosotros
Ces imbéciles attaquaient... Garosotros avait bien repéré que sur cette porte, les soldat étaient jeunes, et mal aguerris... Il se faufilerait par là, pointant si nécessaire.... Devant le regain d'attention des soldat pour les soudards qui chargeaient, l'habile homme se faufila derrière eux, lorgnant sur un bourse bien rempli que l'un deux portait. Il passerait par là en sortant, si le soldat tombait...

Soudain:


Hep! Vous allez où vous là?

Schllllaaaaaaasssssss.

D'un geste ample de la main, une pièce de métal vint frapper le soldat à la gorge. Avant qu'il n'ai chut, Garosotros avait soutiré la bourse, et passer l'angle de la porte. Son coeur battait vite, il n'avait jamais été très courageux.... Maintenant, il aurait la garde après lui, vite, il devait trouver un moyen de faire diversion, trouver une dame, un animal....Vite.
Bromanson2
Brom passait tranquillement par-là lorsqu'il entendit un sifflement de flèche, et elle semblait venir dans sa direction. Il sauta pour l'éviter, qui ne fut qu'un demi succès, la flèche venant écorcher sa cuisse gauche. Il regarda les deux hommes qui avaient tiré puis se dit que ça n'avait pas l'air d'être des amateurs. Il Dit alors aux gardes alors aux gardes


Sonnez l'alarme!! Et faites vite, ils n'ont pas l'air commode!!

Puis sur ce, Brom son arc et une flèche en murmurant: Moi non plus je suis pas trop commode... Puis tira sur le plus grands des deux, et il reprit une flèche et tira sur l'autre, espérant pouvoir les retenir jusqu'à l'arrivée des renforts.
_________________
--Garosotros
Une enfant!!! Une enfant traversait devant lui... Promptement il la saisi par le bras, la portant devant lui en bouclier, il continua sa progression vers l'intérieur de la ville.

"Ouiiiiiiinnnnnn, Laches moi vilain monsieur! Laches moi, tu abimes ma poupéeeeeeeee! et tu fais mal à mon braas!!! Laches moiiiiiii Mamaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnn!!!!! Maaaaaammmmmmmaaaaaaaaannnnnnnnnnn!

-Ma qué! tou va te taire, ou yé té saigne comme oune porq! Tou m'accompagne, yé te laisserais plou loin, yé té lé pomets. Ma tou té tais!

Garosotros se dirigeait vers le marché, la foule, le protégerais, et dans la cohue, ce sezrait bien misère s'il ne crochetais quelque bourse..D'ailleurs, l'enfants avait une jolie médaille de baptème... Il en tirerait un bon prix.
Cruzzi
La colline en face de lui, les cheveux mouillé faisant tombé de fines gouttelettes sur son visage, l'Aspirant maréchal était là posté sur la muraille, qu'il arpentait... depuis quand il ne le sait plus trop mais depuis l'alerte lancé par le duché il y avait passé pratiquement toutes ses nuits. Il avait répartit comme chaque soir les quelques habitant ayant répondus aux offres de la maréchaussée, le long de muraille.

Il vit plus loin ces amis qui étaient là aussi depuis l'alerte, Grid, arthur, lilou... Il y avait aussi la nouvelle aspirante maréchale Maybee, épée à la ceinture, prêt a en découdre avec la moindre crapule qui aurait l'idée saugrenue d'attaquer le village. Il était concentré sur l'horizon, il était soucieux en cette nuit, la pluie, le ciel s'assombrissait il n'était pas tranquille...

Et tout s'accéléra d'un seul coup il vit un canasson arrivé au galop, un habitant en pleine cueillette tomba, touché par une flèche en plein dos... Cruzzi ouvra grand ses yeux... quelques secondes de prise de conscience, il resta là main sur son épée, il regarda autour de lui les premières réactions se firent sentir... Il vit les grilles ouvertes vert de rage qu'elles ne soient pas fermées il prit son bouclier et se précipita vers les portes. Il vit rentré quelques un des brigands et sauta les quelques escaliers qui menaient à la poulie commandant les grilles. Il demanda de l'aide à son groupe ils réussirent à la descendre aussi rapidement qu'ils le purent.

Les flèches pleuvaient il vit brom s'arrachant une flèche de la cuisse... et vit un brigand se diriger vers le marché en ayant prit une enfant comme bouclier. Il dégaina son épée de son fourreau dressa son bouclier à hauteur de son torse et se mit à la poursuite de ce vile animal. Arrivé à sa hauteur il lui dit d'une voix forte :

Et toi là bas, chien puant, vile couard, pose cette enfant sauves le peu d'humanité qu'il te restes, avance que je tranche la gorge... que je répandent ton sang sur le sol... As tu déjà gouté a la fine lame moulinoise..., c'est avec elle que tu périras!

Attendant sa réaction, il était là l'épée tendu vers le brigand qu'allait-il faire ... Cruzzi savait juste que vu la garde qu'il y avait à moulins ce soir aucun des fous qui voulaient piller moulins ne ressortiraient sans s'être battu corps et âme...
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Arthurdayne
Le matin pointait à l'horizon. Erf... jouant des bras pour se réchauffer un peu, et détendre ses muscles endoloris par cette fichue nuit de garde de plus, Arthur se prépara à descendre des remparts et rejoindre la mairie. Il récupéra son arc, appuyé sur un des parapets. Avec la vieille lame déterrée du fond du jardin et une petite dague à sa ceinture, il était bien armé. Vieille habitude, revenue elle aussi des brumes du temps. L'épée pour un combat loyal. La dague au cas où l'on devait en venir à un corps à corps plus dangereux. Et l'arc...

Depuis cette foutue flèche empoisonnée, reçue dans le flanc, et qui avait bien failli lui faire visiter le royaume des âmes perdues, il s'était entraîné sans relâche à l'arc, jusqu'à devenir un archer tout à fait honorable. Bref, armé comme il l'était, il pouvait faire face à quasiment tous les types de combats.

Il jeta un coup d'oeil pour voir si les autres étaient prêts à rejoindre eux aussi leurs activités diurnes. Grid et Lilou se chicanaient un peu plus loin. Maybee les avait rejoints un peu plus tôt. Il y avait aussi, un peu plus loin, Cruzzi et les hommes de la maréchaussée, et quelques miliciens recrutés par la mairie, égayés ça et là sur les remparts. Une pluie fine se mit à tomber. Posant un premier pied sur les marches, prêt à redescendre au beau milieu de sa ville, Arthur fut pris d'un soudain malaise.

C'était bien un cri, qu'il venait d'entendre? Prêtant l'oreille, le souffle bloqué par ce foutu frisson glacé qui venait de lui étreindre la coeur, Arthur distingua un second cri, plus net encore.

Marche arrière, vite! Diable de diable de... Il courut à toutes jambes sur le chemin de ronde, en direction des cris de plus en plus nets. Là bas, Cruzzi descendait les marches à toutes volées. Et... nom de... Arrivé au dessus de l'entrée principale, Arthur les vit. Une bande de brigands, armes au poing. Là bas, dans le verger, quelques malheureux avaient déjà été pris pour cible. Une attaque frontale, au petit matin... Une bande de fous, pas d'autre explication. Mais les fous sont les plus dangereux de tous...

En contrebas, en direction de la bourgade, Cruzzi et Brom tentaient de faire tenir la porte principale.

Les autres défenseurs s'y mettaient, chacun de son côté. Ses amis arrivaient eux aussi, le souffle court, un soupçon de peur dans leurs prunelles. Peur... qui n'aurait pas la trouille en pareil moment...

Première flèche tirée, sans même s'en rendre compte. Un gorgeron transpercé, un peu plus bas. Deuxième flèche encochée, qui siffle, droit dans le poitrail d'un cheval. Une douzaine de ces sauvages s'amassaient devant la porte.

Mais peine perdue, malgré les efforts de Cruzzi, certains des brigands étaient entrés. Tout le monde tirait au petit bonheur, alors que les autres des brigands s'amassaient devant la porte. Cruzzi et Brom ne tiendraient jamais tout seul devant tant d'ennemis. Et...

Diable de... Une diversion... Une main glacée lui broya ce qui restait de son coeur. D'autres brigands étaient certainement, par petits groupes, en train d'entrer par les portes secondaires de la ville. Diable de diable de...

Grid, Lilou, Maybee! Faites le tour des remparts, repérez chacune des portes secondaires et revenez me dire si d'autres brigands essaient d'entrer! Miliciens et maréchaussée, avec Cruzzi, défendez moi cette foutue porte!

Il ne savait pas au juste si c'était son rôle de distribuer des ordres, mais au milieu d'une telle pagaille, il fallait bien que quelqu'un se lance.

Se disant, trois nouvelles flèches encochées et tirées, dont deux touchèrent au but, sans toutefois parvenir à endiguer la vague puissante des brigands armés jusqu'aux dents, dont certains savaient visiblement se battre.

Où est la garde, par tous les diables!

Voyant les soldats de la maréchaussée se faire submerger peu à peu, malgré leur courage et les quelques archers, dont il faisait partie, et qui tentaient de les couvrir, Arthur serra les dents. Il n'avait plus beaucoup de flèches, et Grid et les filles tardaient à revenir. Il lui faudrait bientôt se jeter dans la mêlée. Voyant un colosse armé d'une hache à double tranchant tailler littéralement en deux un milicien, un second prendre comme bouclier une petite fille, et les autres brigands prendre peu à peu pieds dans la bourgade, Arthur n'eut qu'une seule pensée, qui prit forme dans un murmure à peine audible.

Par les dieux...

Et il ne jurait jamais par eux.
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