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[RP] On ne fait que passer...

--Garosotros
Qué yé lache la gamine??? Tou té fou dé ma gueule??? Si tou veux me trancher, tranche donc, fais toi plaisir! Yé ne vé pas lacher la gosse coume ça! Yé suis sour qué yé pourrai en tirer oune bonne prix tient! Approche donc! Tou a peur de moi? ou dé blesser oune enfant! Tou est bien arrêté par peu! Tiens, youe donc avec ça!

Arrachant la poupée des bras de l'enfant, il jeta celle ci au visage de l'homme en arme. Pourtant, la trajectoire pour une poupée de chiffon paraissait très droite... On pouvait remarquer alors, qu'au travers du corps de la poupée, un dard de métal avait été lancé.

Reculant avec attention, l'homme cherchait une issue dans la foule, qui hélas, semblait vouloir s'ouvrir devant les cris de l'homme d'arme.
Bragon
Sur la place du marché

Il est des jours, où rien ne va... Ce matin, Neige avait préféré se faire les griffes sur la voute plantaire de Bragon plutot que de léchouiller avec sa douce langue, rapeuse... Le lait dans le pot était tourné... La farine avait quelques vers, il avait fallu la jeter... Le bois récemment apporté au four était humide... Les braies de Bragon semblaient avoir rétréci au niveau de la taille... Point positif, la nourriture que préparait Maybee était toujours aussi excellente, et sa compagnie toujours aussi délicieuse... Mais justement, elle était de garde, et donc, pas là....

Dis dis? messire? vous avez un écus?

Grumpf... Bragon, on m'appelle Bragon...

Oui Messire Bragon, Dis? t'as un écus?

Grumpf, pas messire... On appelle Messire un noble chevalier. Je ne suis ni l'un, ni l'autre. Né Bragon, je mourrai Bragon.... Grumpf....
Le pauvre galopin se mis à trembler devant le regard d'aigle de Bragon. C'était pas le jour, certes non...

Ah ben, tant pis mes..Bragon, j'vais d'mander à la dame la bas...

Grumpf, c'est pas une dame non plus... elle est agricultrice, pas noble...

Puis, des cris survinrent, une animation inhabituelle, la foule semblait s'écarter. Dans la tête de Bragon, une mélodie cristalline se joua. La chanson de "Faucheuse" se murmurait à ses oreilles. Ses mains se fermèrent à en blanchir les jointures, puis s'ouvrèrent doucement. La dragonne de "Faucheuse" sa fidèle hache glissa. Le manche vint se loger naturellement dans sa main quand il vit.

Au lieu de la foule qui s'écartait, il vit un homme d'allure malfaisante, reculant vers lui, il semblait tenir dans ses bras un enfant qui ne souhaitait pas être là. A l'autre bout du marché, il remarqua Cruzzi, et une poupée lancée à sa face. Bragon se figea, son sang se fit plus fluide, son coeur plus alerte. Il se souvenait de cette sensation bizarre d'enfermement et de plénitude. Il entendait les pas des sabots de l'homme, il ressentait plus qu'il ne voyait les gestes désespérés de l'enfant. Il pesait celui qui serait son adversaire, il pouvait presque l'entendre respirer.
Le vide était. Le corps était tendu, prêt à se détendre tel un arc qui avait atendu de long moment avant de lacher le trait meurtrier.
Bragon laissa échapper:
Par les crocs du Borak, pas la gosse.
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Maybee
Adossée contre le mur, son écu à ses côtés, Maybee commençait à s'endormir mais la fraicheur du matin lui saisissait les membres jusqu'aux os, sale nuit, sale matin, il était temps de rentrer. Elle venait à peine de se relever et de s'étirer que Brom puis Cruzzi donnèrent l'alerte. Elle se saisit d'Amalthée en deux temps trois mouvements, prête à rejoindre les deux soldats. Arthur en décida autrement...

Grid, Lilou, Maybee! Faites le tour des remparts, repérez chacune des portes secondaires et revenez me dire si d'autres brigands essaient d'entrer! Miliciens et maréchaussée, avec Cruzzi, défendez moi cette foutue porte!

A contre cœur elle exécuta les ordres, pensant à une perte de temps, elle longea les remparts rapidement, de la haut elle pu apercevoir la place du marché et un mouvement de foule inhabituel.

Norf de norf! ils sont déjà entrés! mais qu'est ce qu'on fiche là haut crénom!


Elle poussa un long soupir avant de se mordre la lèvre inférieure.. réfléchir, agir... faire confiance à ceux qui défendaient la porte principale même si ça la démangeait de faire demi tour et les rejoindre, Arthur avait raison, les portes secondaires pouvaient être prises d'assaut. Elle dévala les escaliers qui menaient à une porte, Anonyme à sa dextre, Amalthée à la sinistre. Attendre, observer, écouter et défendre...
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Aspirante Maréchale de Moulins
Bromanson2
Brom réussit à toucher un des deux qui avaient tiré dans le bras. En entendant les ordres données par le Maire, brom se retourna.

Sans offense Arthur, mais nous avons besoin de soldats!! Essayez de trouver Yal, Nous avons vraiment besoin de tout soldat se trouvant sur ces terres!!

Il se retourna, s'affairant à tirer des flèches, tentant désespérément de repousser l'envahisseur.
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--Fidelgastro
Haaaaannnnn, hann, haaaannnnnn....


Voilà un buisson bien bruyant, d'où sors une petite chose barbue qui remonte ses braies un peu trempée.

Mais il est barré où cet idot???

Fidel recherchait son ami, le grand, l'immense Garosotros... Ils l'avaient suivi jusque là, depuis leur peine insule.. Mais où était il??? Ce sournois était certainement deja dans les murs, alors que eux devraient entrer... Ah, fichue autonomie réduite...


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Fidel Gastro, à collique de Garosotros....
Shan169
[Sur la place du village]

En revenant de sa corvée a la garnison, le jeune homme était dans les nuages en pensant a quand il pourrait......Des cris stridents se fit entendre. Ils provenaient sans aucun doute des remparts, le soldat sortit de sa rêverie se mit sur le qui-vive, la confusion se fit sur le marché, les habitants se bousculaient comme si le diable était a leur trousse ou était ce le cas?
Ce dernier couru vers les remparts, ne remarquant pas l'homme qui fonçait sur lui préoccupé par sa propre fuite .Il eut un choc , l’homme étrange ne tomba pas , par contre le Shan était ébranlé par ce choc , il se retrouva a terre et ne pu discerner de manière confuse que celui-ci tenait un corps dans les bras , une jeune fille évanouie…..Avant que Shan ne pu se relever il avait déjà fui .Puis vint Cruzzi , une tache de rougeur sur le visage , il courait après lui…..Mais qu’est ce qui se passe ?
Il reprit son but, direction les remparts…


[Sur les remparts]

« -Brom !que se passe t’il ?! T’es blessé ?
-Mais non Cornichon ! Bien sur que je suis blessé ! Il y’a une invasion ! T’es si aveugle que ca ?
-Hein !? » Shan regarda par-dessus les murs, et vit toute une horde, son visage devint livide …alors l’enfant ?l’homme étrange ?il déglutit.

Il n’avait pas d’arme, ni même un bâton de bois, juste ses poings pour se défendre.


-Brom ta jambe ca va ? Parce que je risque de te laisser seul, le temps d’aller voir Arthur…
--Chekivala
[Porte secondaire, personne]

Il a planté là Fidel Gastro, il préfère faire ses petites affaires tout seul dans son coin, avant d’aller rejoindre la racaille, pour finir le travail. Pas le moindre garde en vue, ces imbéciles de jumeaux difformes ont décidé d’attaquer de front, pour ne pas changer, lui laissant le champ libre.
Un rictus déforme son beau visage d’ange durant un instant, la longue cicatrice se plisse, souvenir d’un vilain coup de dague d’une femme en colère. Il sait que son charme agit sur toutes les donzelles, qu’elles soient jeunes ou vieilles et il scrute dans l’aube naissance, à la recherche de celle qui lui apportera argent et plaisir.

Sur les remparts, deux jolies tourterelles semblent quelques peu affolées, feront-elles partie de son butin ? Il avance franchement, accélère le pas et prend un air intéressé en apostrophant une dame d’un certain âge, qui semble un peu perdue. Une bourse pend à sa taille.


Que se passe-t-il belle dame ? J’entends des bruits, des cris, le village serait-il attaqué ?

Un pas encore et il est sur elle, il l’attrape par la taille, la retourne et la pousse contre le mur.

Attention !

Il se presse contre elle, la délestant du même coup de ses économies, mais elle n’est pas assez jolie qu’il la retienne, il la lâche et cours en direction de la porte principale, la monnaie tintant comme une douce musique à ses oreilles.

Vous devriez rentrez chez vous, lui crie-t-il, les rues sembles dangereuses, ce soir.
Bromanson2
Brom était en mauvaise posture, il tirait un genou au sol, sa jambe touchée par le carreau ne pouvait plus supporter son poids. Tachant tant bien que mal de repousser l’invasion, il aperçu alors Shan qui arrivait en courant. Enfin une bonne nouvelle! Se dit-il. Il se demanda alors où avait-il pu bien se cacher? Probablement une corvée de latrine encore^^. Mais le temps n’était pas aux plaisanteries.
Brom !que se passe-t’il ?! T’es blessé ?
Mais non Cornichon ! Bien sur que je suis blessé ! Il y’a une invasion ! T’es si aveugle que ca ? Ma jambe sa va, ne t'inquiète pas pour sa...

Il pointa alors les envahisseurs.

Voilà le problème, satané brigands… En plus que Cruzzi n’est pas là, il n’y a personne pour mener les maréchaux… Shan!! Va voir Arthur, et demande lui si Toi et moi pouvons mener la défense de la porte! Et prend ça avec toi!

Il sortit un grand bâton attaché à son dos et le jetta dans les mains de shan

Tu vas en avoir plus besoin que moi! Fille maintenant!

Puis brom se remit à tirer des flèches vers les brigands qui semblaient assoiffés de combat…
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--Godomar



Voilà, ça monte, ça vient…. Les hurlement, la panique, la haine ont une odeur et Godomar commence à les sentir. Les deux frères, affligeants, s’élancent après la garde comme des donzelles après un coq échappé de la basse cour. Et le Crochu rampe derrière, bien sur, haletant, geignant … mais peu importe, l’odeur est là elle monte et c’est à ça qu’il sait que c’est le bon moment… et il est prêt.

A partir de là tout s’enchaîne comme dans un long et unique réflexe. La main droite attrape sa courte épée tandis que la gauche ralentit la course de son cheval en tirant sur les rênes. Les victimes sont déjà repérées .. une à gauche trois devant et une peut être deux à droite, et le poignet opère la rotation souple et puissante à laquelle il est maintenant plus qu’entraîné ….


Schllllaaaaaaasssssss
Schllllaaaaaaasssssss


Oui c’était bien deux il ne s’était pas trompé …. Demi tour et sans même regarder ….

Schllllaaaaaaasssssss

Celle de gauche …. Le plaisir est presque parfait … et dans ces cas là la joie ça s’marque … un coup sec sur les rênes tout en se basculant et dans un grand hennissement son cheval qui se cabre,… à peine revenu au sol, il opère un nouveau demi-tour… voilà c’est parti il ne reste que les trois dernières victimes … trois soldats dont deux femelles … ça n’en sera que meilleure…

Schllllaaaaaaasssssss
Schllllaaaaaaasssssss
Schllllaaaaaaasssssss


Respirant à plein poumon, Godomar vient se placer au côté des deux frères. Ya plus qu’à…..
Orckis
Orckis s'en retournait à la chaumière après une longue nuit de veille sur les remparts avec Arthur, Grid, Lilou et les autres… Cela faisait quatorze nuits de rondes qu'elle enchaînait, quatorze nuits à arpenter les remparts, à guetter le moindre bruit suspect, à scruter dans le noir les éventuels envahisseurs. Tout d'abord avec la garnison mais à la levée de l'alerte, elle avait décidé de rejoindre le groupe d'Arthur et de continuer à défendre le village contre une hypothétique attaque de brigands.

Cependant toutes ces heures de veille commençaient à lui peser, la fatigue se faisait cruellement ressentir. Arthur l'avait enjointe à rentrer plus tôt que lui et pour une fois elle n'avait pas protesté. S'appuyant sur son bâton, elle marchait en direction de la place du marché lorsqu'il lui sembla entendre des cris provenant de la porte principale. Elle s'arrêta net, écouta avec attention, son cœur se serra.


"- Bon sang !!! c'est pas normal… que ce passe-t-il ?"

Elle tourna les talons et repartit en courant vers l'endroit d'où elle venait. Passant devant l'échoppe d'un forgeron, elle prit une épée en criant à l'artisan qu'elle repasserait lui payer plus tard, "enfin…si j'suis toujours en vie !" pensa-t-elle et elle s'en fut à toutes jambes rejoindre ceux qui déjà affrontaient le danger.

Plus elle s'approchait, plus son cœur se serrait, qu'allait-elle trouver en arrivant là-bas ? Saurait-elle manier l'épée avec suffisamment de dextérité, elle qui n'était Soldat que depuis peu ? Qu'importait, de toute façon, il était de son devoir d'être auprès de ses compagnons, de ses amis et d'Ar…


"- Bon sang de bonsoir !!! Arthur… Arthur est encore sur les remparts…" songeat-elle tout à coup.

En arrivant non loin de la grande porte, elle l'entendit donner des ordres pour déployer au mieux les quelques moulinois présent sur le lieu du combat. Une grosse brute juchée sur un cheval venait déjà de passer la grande porte alors qu'un autre s'enfuyait en tenant une fille devant lui. Les flèches sifflaient semblant venir de partout. Maréchaux et miliciens affrontaient cette vague déferlante, l'un d'eux était déjà étendu sur le sol. En proie à la panique, Orckis ne bougeait plus. Blême, elle regardait d'un air hagard le spectacle désolant qui s'offrait à elle. Bromanson, qui semblait avoir était touché à la cuisse, continuait à défendre du mieux qu'il pouvait. Arthur venait à son tour de se lancer dans le combat, elle le vit donner rageusement des coups d'épée de gauche et de droite, esquivant les coups de ses adversaires avec souplesse. Les envahisseurs semblaient nombreux et aguerrit dans l'art du combat.

Une flèche siffla au niveau de son oreille droite, elle sursauta et porta la main à son visage. La flèche était passée si près que sa joue en était éraflée. Sortant de sa torpeur, elle serra plus fort son épée, la levât pour se mettre en garde et avançât sans plus réfléchir.

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Arthurdayne
Plus de flèche... Et les autres qui n'étaient pas revenus... Ce qui signifiait soit que les portes secondaires étaient prises d'assaut elles aussi, soit que ses amis s'étaient jetés dans la mêlée. Et il était grand temps qu'il aille nourrir sa lame, lui aussi.

Diable... voilà même que les vielles expressions revenaient. Jaugeant la situation en contrebas, il vit que Brom était blessé, acculé dans un coin, de l'autre côté de la rue. Shan l'avait rejoint, et Cruzzi et ses hommes continuaient à se démener comme des diables, un peu plus loin. Là bas, sur la place du marché, la panique avait gagné. Des brigands à cheval semaient la mort, tandis que d'autres luttaient toujours à la porte.

Brom lui hurla quelque chose. Il ne saisit que quelques mots... soldats... Yal... Nom de nom... Où étaient-ils? Grande inspiration, avant de se jeter corps et âme dans les rues de la petite bourgade, affronter le sang et la mort. Il descendit à la volée les quelques marches qui menaient au rempart, et bouscula un gamin en arrivant en bas. Le môme, douze ans à tout casser, crevait de trouille.


Ecoute moi bien, petit... Tu vas filer à la caserne, et me trouver le sergent chef Yal. Dis lui de venir tout de suite avec ses hommes. Tu m'as bien compris?

Hochement de tête apeuré, et le gamin fila à toute jambes sans demander son reste. Cliquetis de métal. Nom de...

Arthur leva violemment son bras d'épée, et le fer rencontra le fer. L'homme en face parut surpris, et un instant, il hésita. Un instant fatal, Arthur avait saisi sa dague à la ceinture, et sa lame perfora le ventre du brigand. Pas le temps de faire dans le détail, il repoussa le corps sur le côté et déboucha dans la grande rue.

A gauche, la porte, à droite, la place du marché. Entre les deux, soldats, brigands, villageois... Le maire, épée au poing, fonça. La lame tailla dans la chair une première fois, mais l'adversaire était tenace. Ils ferraillèrent de longues minutes, l'autre avait la bave qui écumait aux lèvres. Sa jambe le tirailla. Pas le moment... les vieilles blessures, on verra plus tard...

L'autre, après une parade qui trahissait sa connaissance du métier des armes, accula Arthur, et la lame de son épée vint le cueillir au flanc. Par chance, elle frotta sur le mur qu'Arthur avait dans le dos, et le cuir bouilli qu'il portait toujours lorsqu'il faisait ses gardes suffit à encaisser le choc. Mais si la lame n'entailla pas le chair, le choc fut suffisamment violent pour lui couper le souffle, et, alors que l'homme se préparait à le frapper à la gorge, un goût de bile lui envahit la bouche.

La trouille, une trouille affreuse, intolérable, celle de la perspective d'une mort imminente. Arthur tenta bien de contrer, mais son épée était trop basse. Et soudain, les yeux de son adversaire passèrent de la haine féroce à la surprise, et à un semblant de vide. Il se tourna en titubant, et Arthur aperçut une flèche, qui pointait fièrement entre les omoplates du brigand. Remerciant l'archer, quel qu'il soit, qui avait eu le bon goût de choisir cette cible là plutôt qu'une autre, Arthur serra son épée et frappa l'homme à la nuque. La lame s'enfonça, ripa sur les os, et ressortit de côté, laissant la tête du brigand encore accrochée au reste de son corps par un bon morceau de chair. Tu as perdu la main, Arthur... Le corps inerte s'effondra, et Arthur traversa la grande rue, taillant ici ou là pour venir en aide à quelques soldats, et arriva à la hauteur de Shan et Brom.

Shan, un bâton dans la main, s'apprêtait à se lancer dans la mêlée lui aussi, et Brom envoyait flèche sur flèche sur les brigands. De son point de tir, le soldat était à peu près en sécurité, tant que la marée n'arrivait pas jusqu'à lui.


J'ai envoyé prévenir Yal, j'espère qu'il va ramener son cul rapidement... Cruzzi et les miliciens sont par là bas, je file sur la place du marché, essayer de rameuter du monde, et tenter de bloquer ces fils de chiens un peu plus loin! Shan, soit tu me suis, soit tu vas prêter main forte à Cruzzi.

Sur ces mots, Arthur partit vers la place du marché, sans même vérifier ce que Shan avait finalement choisi.
--Garosotros
Place du marché, fuyant ...

La situation devenait critique, son petit boulier était piètre défense, et l'homme d'arme le poursuivait. Le foule devant lui s'écartait. Ca puait l'affrontement, c'est qu'il n'avait pas d'épée lui! Une succession de mouvement sec, il se déleste des dards éffilés en direction de l'homme de fer vêtu, et.....

Sclonck.

caquita tou ne peux pas te virer de mon chem....

Soudain, il palit. Devant lui, un vieux qui devrait se trainer à l'hospice venait d'arrêter net sa course. Son regard était froid comme la mort, et pourtant, il semblait serein, comme habité par une musique. Garosotros connaissait se visage, celui de ceux qui prennent la mort pour épouse. Il sentit comme un fluide passer entre ses jambes.
Grid
[ Les remparts... Quelques instants avant le cauchemar...]

L'aube pointe... Enfin. Alors qu'une lumière grisâtre permet petit à petit d'entrevoir un village ensommeillé, le soulagement s'installe... La couche n'est pas loin, et la perspective de se blottir bien au chaud tiens de l'obsession. La nuit a encore une fois été difficile... Longue... Froide.
L'air est humide... Légère bruine matinale... Glaciale... Bras autour des épaules de sa belle pour essayer de partager le peu de chaleur qui lui reste. Les muscles sont raides, froids... Incapables de mouvement brusque. Et pourtant...

Et pourtant il sursaute en volte-face lorsqu'il entend se qui semble être un cri. Le bras a quitté sa chère moulinoise pour que sa main puisse se porter sur le pommeau de son épée. L'agitation soudaine alentour... Le cerveau ne met pas beaucoup de temps à imaginer le pire... La lame est sorti de son fourreau par un bras encore ankylosé par le froid. Le rythme cardiaque s'accélère rapidement, la respiration devient haletante...
L'adrénaline fait son effet.

Ne pas rester planté... Agir... Vite rejoindre la face interne des remparts... Il faut qu'il voit les portes... Qu'il soit sûr de ce qu'il se passe...


Arthur ! Mais qu'est-ce qui s'passe bon sa...

Le regard alors posé sur le bourgmestre a rapidement translaté vers les portes... Un garde de l'entrée se fait projeter par le fléau d'armes d'un colosse chevauché par un nain... Les pupilles se dilatent, son cœur frappe encore plus fort contre sa poitrine...

Arthur... !

Il lui faut des ordres, quelque chose à quoi se rattacher... Un objectif, ou même une cible... Parce qu'il n'est plus vraiment lui même... Ses petites habitudes n'ont rien à voir avec ça... Et il ne saurait quoi faire seul...

Grid, Lilou, Maybee! Faites le tour des remparts, repérez chacune des portes secondaires et revenez me dire si d'autres brigands essaient d'entrer !

Les oreilles perçoivent le message... Le cerveau analyse peu après... Les muscles agissent ensuite.


[ En direction d'une des portes secondaires... ]

Le groupe est lancé... Lilou, Maybee et lui... La course aide au réchauffement des muscles... Enfin il peut bouger normalement.
A mi-chemin, il aperçoit la place du marché, du coin de l'œil. L'envie d'aller aider est forte... Mais Arthur leur a confié une autre mission... Peut-être moins héroïque... Certainement plus utile.

Seuls les bruits de pas et des armes qui ballotent s'échappent du groupe. Sauf pour lui... Sa seule et unique arme est déjà dégainée. Nulle poignard ou dague caché pour sa part... Il ne saurait s'en servir de toute manière... Sa maîtrise de la lame longue est déjà relativement moyenne...

Enfin... Les voilà arrivés à une entrée secondaire... Béatement ouverte qui plus est... Un des ces pourris l'a déjà franchie... Il l'aperçoit justement arracher la bourse d'une vieille...
L'excitation, la peur, le dégout... Tout se bouscule et se mélange dans sa caboche... Sa lucidité est partiellement éclipsée par le terrible cocktail... Il se lance presque instantanément sur les pas de l'abject fuyard...
Il ne réfléchit plus le tavernier... Poussé par... Par on ne sait quoi... L'idée que le potentiel adversaire maîtrise mieux l'art du combat que lui ne l'effleure même pas...


Reviens ici, s'pèce de pourri !!! Si tu veux en découdre ramène toi !!!

Les ordres ont complètement disparus de ses priorités... Seuls ses instincts primaires le guident... L'envie de se battre... Défendre sa ville, ses habitants. Défendre ses amis.
Cette fois, il sera là...
--Kryss_de_norval


[Aux portes de la ville]

L'attaque était lancée. Cette bande d'abrutis armés, persuadés qu'ils allaient faire un carnage, avaient dévalé la pente à grands renforts de cris bestiaux. Des bêtes... oui, ça leur allait bien. Kryss s'en battait l'oeil, de leur prétendue attaque. Dès que les villageois auraient pris conscience de la situation, qu'ils se seraient rassemblés, cette poignée d'imbécile vantard et fou furieux se ferait tailler en pièce. Parmi eux, certains avaient néanmoins plus de gueule. Cette montagne qui s'appelait Godomar avait quelque chose d'effrayant dans le fond du regard, même pour elle. A le regarder enfoncer la vague ligne que les gardes de la ville tentaient de former, elle en éprouva un drôle de frisson d'excitation.

Mais elle n'était pas là pour ça. Taillader du garde ne l'intéressait pas. Seul l'or l'attirait, et elle avait repéré, au centre de la bourgade, quelques riches demeures qui lui procureraient suffisamment de liquidités pour mener la belle vie jusqu'au prochain carnage. Et surtout, en attendant l'occasion, la vraie. Elle ne se contenterait pas de minables pillages comme celui là bien longtemps. Depuis qu'elle avait quitté son village natal parce qu'on la destinait soit au mariage, soit au viol, elle ne rêvait que d'une chose, la richesse. La richesse sans un mari, impossible, disait-on en ce bas monde. Mais l'impossible, elle aimait ça, Kryss.

Alors que le fracas des armes tonnaient sous la pluie fine qui s'était mise à tomber, Kryss fit bifurquer sa monture, et longea le rempart, jusqu'à trouver une poterne assez faiblement défendue pour qu'elle puisse se faufiler jusqu'aux bâtisses les plus somptueuses. Et puis la mairie, aussi... Certes, elle ne devait pas regorger de pièces d'or, mais passer à côté d'un beau petit pactole n'était pas dans ses habitudes. Là, une petite porte... Un seul garde, attiré par le vacarme de l'attaque, qui déserta son poste. Aussi stupide que les autres, là bas... Vive comme l'éclair, Kryss sauta à bas de son cheval et se glissa dans la cité qui se réveillait douloureusement. Elle n'était plus qu'une ombre, dague au poing, le léger frottement de son arc sur le tissu de son surcot étant le seul son qui trahissait sa présence. Elle longea les remparts, de l'intérieur de la cité, cette fois. Tous ces sens aux aguets, elle retrouvait peu à peu ses points de repères. Bientôt, il y aurait moins d'or dans cette cité que dans le cul de son cheval...
Bromanson2
C'est alors que la, envoyant les brigands attaquer à chevaux,brom eut une envie de carnage. Il lanca son arc et, oubliant sa blessure, se leva et se mit à marcher en direction des brigands. Un des brigands, croyant qu'il était un point faible, l'attaqua.Grosse erreur... Il n'eut même pas le temps de réagir que brom avait déja bloqué le coup, brisé le bras au niveau du coude et transperça le corps du brigand. Brom repoussa le corps et sauta sur le cheval. Le cheval, surpris par le changement de cavalier, se câbra, puis brom le fit galoper, à la recherche du chef des brigands... Il aperçut alors un géant monté à cheval qui chargeait avec les deux autres. Sans réfléchir aux conséquences, brom fit galoper le cheval en leur direction, espérant que si les trois soient éléminés, le siège serait terminé....
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