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[RP] On ne fait que passer...

Thelilou
[Panique aux Remparts]

La sensation de malaise qui avait prit possession de la brunette quelques instants plus tôt n'avait pas disparu. Le bras que Grid avait passé autour de ses épaules ne servait pas à la rassurer. Puis, un cri. Une chose si simple à la base. Une voix qui hurle quelque chose. Pourtant ce qui en découla n'avait plus rien d'habituel.

Un cri d'alarme bon sang!

Cœur qui s'accélère, pensées qui se figent, et le bruit qui entre dans l'action. Comment voulaient-ils arriver à protéger le village en étant si peu nombreux! Si peu nombreux? Ça non plus ce n'était pas normal! Mais ou était donc passé la garde? Yeux qui se perdent inutilement à la recherche d'une aide qui n'est décidément pas là. Main qui se porte sur un pommeau, regrettant à cet instant de ne pas avoir d'arc à porté. Puis, un ordre fuse, faire le tour des remparts et aller vérifier les autres portes. Ni une, ni deux, changement de direction. Grid est parti de l'autre côté, May est allée vérifier la porte arrière. Il n'en reste qu'une... Le village change au fur et à mesure que Lilou court. Les bruits s'atténuent, les rues sont désertes, un Moulins normal de ce côté-ci, qui entre doucement en éveil. Mais c'était sans compter sur le passage d'une tavernière à proximité. La porte de ce côté-ci n'a pas bougée. Pas encore. Qu'est-ce qu'elle fait ouverte celle-là?

Descendre par l'échelle, chercher. Personne... Puis, soudain, plus loin, un garde. Un seul, et il pionce... Il pionce! Ne pas ménager le coup de pied qui part directement dans le tibia protégé de l'homme, de toute façon, avec l'épaisseur de l'armure il ne sentira rien, mais elle... "Aïe..."


Debout! Mais qu'est-ce que vous fichez à dormir! Le village est attaqué! Sonnez moi l'alarme et fermez moi cette porte! N'importe qui à pu passer par là! On en a déjà assez de l'autre côté! Réveillez moi tout ceux qui peuvent tenir une arme, dépêchez vous, dites leur de se rendre à la porte principale!


Réflexes de quelques temps passé à la COBA. Bien évidemment, pas assez pour être des plus performante, mais suffisamment pour savoir se défendre... La peur qui l'avait saisit au ventre était toujours présente, elle s'était nouée, amplifiée... Comment pourrait-elle disparaître de toute façon? Qu'est-ce que Lilou pourrait bien faire contre une bande, ou même voir un seul brigand déchainé? Secouer la tête pour se sortir ces idées là, et se remettre à courir. Prendre cette fois le chemin le plus rapide pour retourner devant, et regarder... Observer ce qu'il se passe, prendre conscience d'une chose impossible à réaliser.

Oui, Moulins est attaqué. A l'entrée, Arthur. Le maire qui vient de peu d'échapper à une mort certaine, et qui retourne se battre. Mais, pas seulement lui. Au fil de sa course, Lilou en a vu tellement... Qu'elle connait, ou non d'ailleurs. Des blessés, des têtes connues, et des morts, au sol. Brom, Cruzzi, Shan, et même une silhouette entre-aperçue tenant une hache. Ils sont assez nombreux là-bas, on ne s'arrête pas... Parce que, un peu plus loin, devant, ça bouillonne. C'est qu'ils ne sont pas qu'un à être entrés. Arthur à porté, Lilou, elle aussi, se met à crier.


La porte à l'ouest est OK et fermée!

Pas le temps de finir sa phrase qu'une arme fuse à gauche. Vieux réflexes qui lui font lever le bras, bruit de métal assourdissant, se mêlant parfaitement à l'ambiance matinale... Une ambiance aux sonorités étourdissantes et à couleur étonnement rouge. Choses qui s'accélèrent encore et adversaire qui change de cible. Pourquoi? Parce que c'est une femme? Non, apparemment il est accaparé plus loin. Cœur qui bat la chamade dans la poitrine d'une brunette. Qui, soit dit en passant, doit se ressaisir. Elle est à présent au milieu du chemin. La débandade autour d'elle est indescriptible.

Pourtant, il y en a un qui ressort de tout ça. Un dont l'épée ne fait que survoler les quelques gardes qui étaient encore présents, les laissant retomber inertes au sol, sans vie. Un qui en rejoint deux autres...

Et dans son champs de vision passe un homme... Sursaut lorsque la brunette le reconnait. Un Brom qui attaque, seul... Un cri lancé...


N'y va pas comme ça, t'as perdu la tête!

Y aller? Rester ici? Non... Y aller, l'aider, mais pas seule. Regard qui cherche de l'aide, qui est là?
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Bragon
Place du marché.

Bragon voyait l'homme qui courait vers lui, se méfiant de ses arrières, pas de ses avants... Prendre soin de la gosse, ne pas l'exposer... Comment surprendre l'homme sans blesser l'enfant? La noirceur de cet être était celle du malin, à n'en pas douter. Puis, le vieil homme remarqua sa démarche, il courait curieusement, ses sabots devaient sans doute être un peu grands, ses pas étaient exagérement écartés, peut être aussi la petite dans ses bras le génait il. Tenant "faucheuse", pointe en avant, manche tenu court, Bragon attendait l'impact, il faudra être bref.

Il approchait, et le vieil homme se concentrait sur les pas de l'homme. La gosse écartait les jambes, Bragon croisa son regard. L'impact était immin-
Sclonck.

Le buste légèrement penché en avant, Bragon avait accuser le choc du gringalet sans sourciller, et d'un mouvement brusque avait relever "Faucheuse" vers l'aine sombre. Il lisait maintenant la surprise dans les yeux noircis de l'homme.

Ses traits étaient durs, une machoire pourtant fine, qui n'avait du maché chaque jour son content de nourriture. Le bandit n'était pas homme à envier. Sa peau était plus matée par la dureté que matifiée par le soleil. De fines rides se dessinaient au coin de ses yeux. Sa bouche s'iouvrait, il devait parler sans nul doute. Mais Bragon ne l'entendait pas. Dans la tête du vieil homme, se délayait un poison troublant, mélange de souvenirs torturés, de montées d'émotions trop fortes, d'afflux trop abondant de sang et de pensées fuyantes. Dans ses mains sèches, il sentait vibrer "Faucheuse", et fuir l'attention d'un homme dont la glotte glissait sous un pouce trop puissant pour une gorge trop gracile. "Faucheuse" émis un son cristallin, ce gémissement qui répond à l'appel de l'Ogresse. Bragon esquissa alors un sourire, alors que sa main droite ressentait le flux de sang chaud se déverser. Le pal de fer l'avait saisi, la main gauche le maintenait droit... Il serait bientot une poupée de chiffon, si ce n'était cette sensation d'être piqué au niveau des cotes...

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Amandine0287
[Sur les remparts]

Réponse à une offre de la maréchaussée, et encore une nuit à déambuler sur les remparts, tout serait sans doute encore calme… La nuit passe, rien ne se passe… Personne n’aurait pu alors prédire la suite des évènements. Sans s’y attendre, au petit matin, un assaut est lancé d’on ne sait où, par des brigands, des assoiffés, des ogres, pilleurs, tout adjectifs qui désignait cette envie de faire le mal leur convenaient…

L’alerte est donnée !!! Ils entrent dans la ville !!! Les portes sont ouvertes !!!Adrénaline qui monte et cœur qui se serre et bat plus fort. Des cris, des « shlafffff », des bruits sourds de claquements de sabots sur les remparts, on court, on s’affaire, on se défend, se cache, on attaque, de multiples réactions et malgré la désorganisation des « troupes » d’un soir, Arthur arrive tout de même à diriger son groupe. Lui-même partant au combat, elle connaît son passé, il fera des dégâts. Deux groupes, un à chacune des portes. Lilou, Grid et Maybee. Shan et Brom.

Le tribun est là au beau milieu de ces « troupes », elle n’a rien même pas un bâton, elle qui pensait qu’elle passerait la nuit à bécoter plutôt que se battre… Se battre… erf elle ne sait pas trop non plus, à part les coups appris pour la Soule mais qui nécessiterai un corps à corps avec eux. Parmis l’angoisse et les idées qui se bousculent dans sa tête quant à quoi faire… Cruzzi ! Elle ne le voit pas sur la muraille. En bas au combat ? Tombé sur les murs? Son aspirant, il sait se battre. Elle se convainc qu’il ne lui arrivera rien. Mais la peur est là et au fond d’elle, elle prie et espère.
Retour sur elle. Cette idée qu’on s’attaque à ceux qu’elle aime, à sa ville, lui fait remonter une colère dont elle ignorait l’existence.

Elle retrouve Brom blessé à la jambe qui part en découdre tel un fou furieux, des flèches pleuvent, à couvert elle observe et analyse par une meurtrière quels sont ses bougres d’idiots qui attaquent. Elle plisse les yeux, l’aube commence à poindre et le jour ne saurait tarder, et aperçoit un individu longeant les murs en bas, juste sous elle.


Ohhh ils veulent de la violence ils vont en avoir !!!!

Sans réfléchir, elle cherche de quoi le toucher d’où elle est. Des pierres, un brasero resté allumer… rien d’autre à sa portée… la main guider par une folie ravageuse saisit le brasero et le lance en bas des murs sur la silhouette qui cherche à passer loin de l’agitation des portes. Les braises lancées décrivent des traits lumineux dans la douce lueur du matin. Le but n’est pas atteint et la silhouette presse le pas. Pierre en main la voilà qu’elle lance sur l’intrus qui en courant laisse deviner à une intruse. Drôle d’excitation qui naît alors, elle n’a pas l’âme d’une tueuse mais vengé cette attaque c’est si bon ! L’épaule est touché, mais elle fuit vers la ville… hors d’atteinte…

Quand les renforts arriveront-ils ??? Et cruzzi ? elle ne le voit toujours pas… Le temps venu de descendre, de courir dans la ville à la recherche d’une monture pour le retrouver et si possible piétiner quelques fous… ou partir à la recherche de Yal, Krups, Any n’importe qui sache croiser le fer…
--Fidelgastro
MA VOUS ZÊTES DES FOUS VOUS LA HAUT??? ON N'A PAS IDEE DE JETER DES BRAISSES SOUR D'HONNETES VOLEURS!!!

Fidel en avait reçu dans le col, et se tortillait de douleurs... Déjà l'odeur de griller qui s'en dégageait lui rapellait les longues soirée de ripailles autour d'un cochon grillé.

Ma qué! cette fois, c'est moi lé cochon! Sont locoss ces moulinois!

Pris d'un instant de lucidité, Fidel se précipitat dans la bauge à boeufs qui était pas trop loin (oui, ben voilà, y a des boeufs qui broutent sous les remparts! faut bien les entretenir les glacis d'abord! Non mais oh!).
L'eau fraiche le saisi, et tira un vaste sourire, découvrant une dentition rare et aérée, d'une blancheur rapellant celle de ses desseins. Puis un rictus vint barré son visage... Le froid sur le ventre lui rappela ce pourquoi il courrait de buissons en buissons. Tant pis, il baissa ses braies et profita de la saine présence d'eau fraiche qui lui laverai le bassin en même tant qu'elle dissimulerai son activité.


"J'emmierde vos boeufs!"
Bromanson2
Brom revint à la raison, blessé, il ne pouvait attaquer tous ces brigands, déja que au mieux de sa forme les défaires aurait relevé du miracle.... il revint donc à l'intérieur des murs, rageant, maudissant cette satané blessure, et se demandant comment il pourrait être utile à ce siège...
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--Chekivala
Non loin d’une porte secondaire


Reviens ici, s'pèce de pourri !!! Si tu veux en découdre ramène toi !!!

Un coup d’œil par-dessus son épaule lui confirme ce qu’il craignait, il est repéré. Un moment d’hésitation, plusieurs solutions s’ouvrent à lui. Continuant de courir, il évalue l’homme derrière lui, jeune. Il est bien embêté, pas qu’il n’ait pas envie de lui régler son compte au morveux, mais il va perdre du temps, et le temps, c’est de l’argent.

En même temps, s’il fait face, il pourra le réduire au silence, avant que cet abruti n’ameute des villageois, choix difficile, car il est sûr de le semer, il est au sommet de sa forme, habitué à la dure vie d’un hors la loi, alors que celui qui le poursuit a certainement connu la vie facile, celle qui ramolli. Un coup d’œil alentours le décide, pas une âme dans le coin.

Un sourire carnassier éclaire son visage, il s’arrête net et lentement se retourne, écartant les mains en signe de paix.
C’est moi que vous appelez ? Pourri ? Vous devez confondre sans doute.

Son sourire s’étend en regardant son poursuivant arriver sur lui, l’inconscient ! Croit-il vraiment qu’il va se laisser approcher ainsi ?
D’un geste souple il se laisse tomber, un genou au sol, pendant que son bras se détend d’un coup. Visant les jambes, il libère un de ces coutelas soigneusement effilés par ses soins.
--Le_crochu


Dans la mêlée à l’entrée

Il est là, hors d’haleine, il regarde avec effroi Godomar taillader dans la masse des villageois sans qu’un muscle de son visage ne bouge. Misère que ce type lui donne froid dans le dos au Crochu ! Depuis qu’il le connaît, il n’a jamais ressenti la moindre émotion émaner de cette montagne de muscle.
Lui, il en est bourré, d’émotions. L’odeur du sang le rend nerveux, comme un charognard, son palpitant cognant dans sa poitrine en un rythme effréné qui l’empêche de bouger.
Il regarde autour de lui de ses petits yeux calculateurs, c’est qu’il est vicieux, l’animal, il cherche la proie sans défense, il est très fort avec ses dagues, à condition d’attaquer par derrière.
Ses yeux accrochent un fou qui s’élance vers le géant, et un petit sourire sournois apparaît, relevant un coin de sa bouche.
Une de ses dagues vient se ficher dans le flanc de la monture du fou furieux, faisant se cabrer le cheval, éjectant du même coup l’inconscient.

Eh eh pauvre fou, jamais montrer ton dos au Crochu, l’aime bien les dos le crochu, vise toujours juste le crochu.

Un ricanement secoue ses épaules, voyant l’homme partir en vol plané, il s’en détourne aussi tôt pour chercher une bourse à sa portée, un dos à fendre, un joli tendron à saigner.

C’est qu’il est lâche, le crochu, lâche et sournois, il aime les dos par-dessus tout, incapable qu’il est de regarder quelqu’un en face.

C’est qu’il a toujours aussi faim, cette odeur fétide qui se répand autour de lui ne fait qu’aiguiser cet appétit, ce besoin de manger qui lui prend les tripes.

Son palpitant ayant retrouvé un semblant de calme, il bouge, il se faufile entre les gardes, comptant sur son insignifiance pour passer à travers sans encombre, faisant profil bas, il veut entrer dans le village, traquer les gens au sol, ramasser le butin, comme un rapace.

Alors, il se glisse, il entre, il est dans la place, reniflant l’odeur du carnage, comme une bête, le désir au ventre.

Shan169
[Dans la mêlée]

Arthur venait d’engager un combat singulier avec un ennemie, le Soldat ne pouvait que le voir de loin tout en défendant maladroitement contres les attaques de plus en plus nombreuses grâce au bâton que lui avait donnée Brom.
Par un heureux hasard Arthur s’en sort grâce a une flèche du « destin », celui-ci lui donne des consignes….Suivre Cruzzi ou le suivre ?


Je… Arthur venait déjà de se fondre dans la masse, le soldat décida de le suivre de peur que les « heureux hasards » ne manquent…

Mince ! C’est qu’ils sont robustes !Le soldat se rappela des techniques de combat a la caserne surtout celui face a Brom , mais la il ne pouvait l’exercer facilement puis que ce n’était pas des faces a faces .Des coups de bâton par ci, par la ,espérant toucher des cibles tout en comptant sur le hasard .....
Puis une pensée lui vint a l’esprit, normalement « un Brigand sachant Brigander Brigandera de manière traitre » s’était il dit …Mais est ce que la Mairie était protégée ou même les riches bâtisses des nobles… ?
Le soldat jeta un regard sur Arthur, qui combattait ardemment …..
Bragon
Une pointe acérée c'était fichée sous son bras droit; ce n'était pas très douloureux, juste un peu de chaleur, et une gêne. Bomber le torse, ou soulever le bras semblait être hors de question, il attrapa donc la gosse, la déposant au sol. Le noir homme pliat les genoux quand Bragon dégagea "Faucheuse", il n'était plus un danger, il n'était plus qu'un client pour le passeur, ou peut être, un sujet d'étude pour le médicastre.

"Faucheuse" était peut être encombrante, mais elle était plus efficace que les genoux de Maybee.

MAYBEE OU ETES VOUS

Le vieil homme doutais qu'un ou deux brigands fassent peur à son aimée (bonne fête!), mais il devait la rejoindre. Elle devait être sur les remparts.

MAYBEE OU ETES VOUS
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--Garosotros
Le vieux l'avait bien amoché. Ce qui coulait dans ses braies n'était pas un symptome de la peur qui le tenait, non, c'était la raison de sa peur. La vie fuyait, plus que son corps lui même. Il aurait bien vécu, il aurait bien aimé. Manuellita, cette petite femme toute en rondeur, un paradis pour le corps d'un homme. Elle avait la peau douce, et la chair ferme... Manuellita, si ces frères n'avaient été si à cheval sur leur principes, peut être sa vie aurait été autre... Manuellita.
Noir.
--Loki_et_mjollnir


Confessions brûlantes !!!! Acte 1

Dans l'église.

Moulins cité paisible transformée en joyeux bordel.
Les deux compères sont en apothéose.
Tandis que le nain chantonne, la respiration déjà forte de Loki se transforme en un grognement sourd et bestial.
Chaque goutte de sang versée les pousse à continuer un peu plus leur carnage.
Le fléau de l’un décime tout sur son passage tandis que la hache de l’autre termine le travail en sectionnant net chaque tête qui passe par là.

Puis soudain la monture s’arrête.
Sourire sadique de la part de Mjöllnir en apercevant l’église face à lui.

Hé frérot ! Allons nous confesser pour nos cruels pêchés et récupérer quelques piécettes au passage. Doit y’avoir de quoi piller dans une église non ?

Aussitôt dit aussitôt fait…
Après avoir pris soin d’ouvrir les portes la jument pénètre dans l’édifice.
Le son des sabots qui claquent sur le pavé raisonne dans toute la nef, mais mise à part ça bizarrement il y règne un silence de mort.
Aucun son de l’extérieur ne leur parvient, comme s’ils étaient d’un coup coupés du monde.


Blllllllll… Ca fou la chair de poule cet endroit.

Le nain se détache de son frère puis pose pied à terre.
Son regard se pose sur un petit coffre posé sur une petite tablette en marbre sûrement destiné à récolté les dons.
Les yeux pétillants il s’approche doucement en levant sa hache puis l’abat d’un coup sec sur la boîte qui se fracasse en deux.
Quelques écus s’en échappe et viennent s’étaler sur le sol.
Il s’exclame :


C’est tout ?! Bon dieu mais ils sont radins ici !

D’un geste de rage Mjöllnir envoie valdinguer ce qu’il reste du coffre et s’empare d’une torche située à côté de la tablette qu’il lance sur l’autel.
La réaction ne se fait pas attendre : la nappe recouvrant ce dernier s’embrase.
Petit à petit le feu prend de l’ampleur et les deux compères restent là à contempler le spectacle.
Puis le nain relève la tête, un sourire sadique au coin des lèvres, en direction de son frère toujours juché sur la monture :


Tu crois qu’ils vont mettre combien de temps pour réagir que ça crame ?
Edern
Ailleurs, un rimailleur. D'une taverne à l'autre, à la découverte de la personnalité d'un duché perdu au milieu de ses petites montagnes. Quelques milliers d'âmes endormies, autant de spectateurs potentiels pour la représentation finale... si le volcan ne crache pas, un autre s'en chargera.

Feu sur l'église. Et sur l'Église ? Attaque des symboles, pillage des oboles. Des villageois se sont soudés pour moins que cela. D'autres sont morts, aussi, mais bon. On n'a pas toujours la fin qu'on mérite.

Au loin des cris, au près des cris aussi. Quoique, plutôt des rugissements. Homme, bête, homme-bête, homme bête ? Assis sur un tonneau - les tonneaux se prêtant admirablement aux besoins narratifs - dans l'ombre d'une bâtisse quelconque, le Fou observe la scène avec intérêt. Derrière les masques, une esquisse de nature se dévoile et il tient à ne rien manquer. Le spectacle d'une défense balayée a été joué et rejoué au cours des époques ; il ne faut cependant jamais refuser un billet gratuit.

Pas d'argent, pas de problèmes. Logique subie et malgré tout imparable. Un instrument et un bâton de bois, de quoi écrire, de quoi garder ses écrits et les autres, quelques broutilles essentielles à la survie, les rares piécettes gagnées dans la journée et c'est tout. Presque tout : il faut y ajouter les informations, les idées, les questions et les réponses obtenues au cours de ce même jour, sur le point de trouver une place dans son esprit tordu, ou qui se fait du moins passer pour tel.

Prise de notes sur le vif. D'ores et déjà Edern sait qu'elles n'auront pas vraiment d'importance. Qui sait, pourtant ? Des mots pour la Mémoire comme il y en a pour la Volonté et le Jeu, et tant d'autres. Tout élément est inutile jusqu'à ce qu'on lui trouve une utilité. Et il y en a toujours une, en fin de compte...
Deux yeux tranquilles, une main sûre jouant de la plume plus vite que son ombre, accompagnés d'un murmure discret dans l'obscurité :


Citation:
Cinquante-sept, deuxième mois moulinois
Horizon flou, une église pour qui rougeoient
Une flamme cupide
Une flamme stupide
La dernière est lucide
Aux armes de feu, aux pompes à eau villageois
Désespoir nécessaire à l'explosion de joie.


Parchemin bien vite rangé avec ses frères, à l'abri. Tout relatif que soit un abri...
_________________
--La_garde
[Dans une ruelle où ils n'ont rien à faire...]

C'est qu'ça rigole dans l'coin. Seulement, ca rigolait moins quand au détour d'une rue où ils "patrouillaient", perdant plutôt leur temps à déambuler près des tavernes, on vint les chercher...

Le village est attaqué, tous à la porte principale!

Peur qui les saisit au ventre. Celle de devoir se battre? Ou celle de ne pas avoir été là pour défendre le village. Sans plus attendre, les gardes se mirent à courir, entrainant avec eux tous leur compagnons qu'ils croisaient en chemin. Ils avaient été formés pour se battre, ils seraient donc prêts pour cela, quitte à donner leurs vies. De toute manière, ils avaient échoué à leur mission de garder la porte, et ne méritaient que la mort.

[Porte principale, lieu de l'attaque.]

C'est en sachant cela qu'ils arrivèrent juste après le début de l'assaut devant la porte. Désorganisés, arrivant sans s'être concertés, grave erreur, ils étaient près à se jeter corps et âmes dans la bataille.

Le premier à tomber se prit une flèche en pleine poitrine. Les autres enragèrent, se déchainant contre ceux qu'ils voyaient arriver. L'Brunot, comme l'appelaient ses subordonnés, arriva même à planter son épée à travers la cuisse d'un des envahisseurs. Et, tout comme sa belle vie, il connu une belle fin. Il ne vu rien venir... Le premier coup fut donner par une épée. Le blessant mortellement, il aurait presque pu vivre encore quelques secondes. Seulement, ils n'en avaient pas décidés ainsi, et le deuxième coup, une hache cette fois, lui trancha la tête. D'un côté, cela abrégea ses souffrances. De l'autre, le tout lança un mouvement de panique parmi ses hommes, qui, eux, n'étaient pas encore morts...

Alors que les meurtriers du Brunot s'glissaient dans le village, c'est qu'il y en a un autre, là, qui avec son épée fauchait les vies comme il cueillerait des fruits. Le plus naturellement du monde, et voilà deux autres gardes, Bernard et George, qui tombent. Ils étaient braves, pourtant. Ils avaient juste abandonné leur poste un soir.
Y'en a un qui se racheta. D'après lui, il pensait avoir sauver une femme du carnage. Une brune qui se baladait par là avec son épée. Il réussit à se défaire de son adversaire, et s'apprêtait à interpeller sa pseudo victime sauvé lorsque la faucheuse frappa à nouveau. Chute du Gaston à terre.

Et carnage qui continu...

Bromanson2
La porte était bien assez protégée comme sa, à l'aide du cheval, brom alla faire un tour dans le village, il vit alors deux gorilles entrer dans l'église. Sautant douloureusement au sol, il tint son épée en face de lui et dit

Vous avez si peu de moralité qu'il n'est pas assez de sacager un village au grand complet, il faut en plus que vous voliez une église, en plus de lui mettre le feu?! Malheureusement pour vous, tout sa est terminé!
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Orckis
[Non loin de la porte principale…]

La flèche qui lui avait éraflé la joue, la fit sortir de sa torpeur en même temps qu'elle sentait ses entrailles se nouer de frayeur, elle l'avait échappé belle, quelques millimètres plus à gauche et… plus d'Orckis ! Ne pas rester là sans bouger, tenter quelque chose, mais quoi ? Fuir tout ce carnage, ne plus voir tout ce sang, ces entrailles béantes, ces membres déchiquetés, ces images de mort… Elle eut un haut le cœur, un court instant de malaise ou la tête tourne, les idées s'entrechoquent… Il lui fallait se ressaisir où la mort allait la prendre elle aussi.

"- Orckis reprends-toi bon sang !! cria-t-elle. Tu es un soldat ! Tu dois aider tes frères d'armes, tes amis… tu dois y aller !!! Bats-toi, défends ton village à leur côtés, ils ont besoin de toi."

Elle prit une profonde inspiration, serra plus fort le pommeau de son épée pour se rassurer, mais elle avait un nœud au fond de la gorge, un nœud qui refusait de se dénouer et son esprit était encombré de pensées confuses.

"- Rappelles-toi les quelques leçons prise à la garnison et les conseils dispensés par Ninon !" ne cessa-t-elle de se répéter alors que levant sa lame pour se mettre en garde, elle avançait d'un pas mal assuré vers l'ennemi le plus proche. "Rester souple, ne pas se crisper…"

Saisie d'effroi, incapable de se concentrer, elle continuer cependant d'avancer.

"- Ne pense à rien, bats-toi… bats-toi et c'est tout !! " continua-t-elle à se dire alors que le moment fatidique du combat approchait. L'homme qui se tenait devant elle était de taille moyenne et ne semblait pas très vif. Elle le vit lever son épée et l'abattre sur elle, petit pas de côté, elle réussit à esquiver le coup. Elle para les coups les uns après les autres mais il lui était impossible de placer une attaque. "- Détends-toi Orckis, soit souple dans tes mouvements, observe-le, fatigue-le…"

Les fers se croisaient et s'entrechoquaient à droite, à gauche puis encore à droite; elle se déplaça de plus en plus vite, gênant ainsi les attaques de son adversaire. Enfin elle se mit à attaquer avec d'amples fendants vers le bas, l'obligeant ainsi à reculer. Quelques feintes lui permirent ensuite de s'approcher à un pas du brigand qui fut contraint de lever plus haut son épée. C'était ce qu'elle attendait, elle plia les genoux et le frappa par en bas. L'homme la regarda avec surprise alors que la lame s'enfonçait dans son corps et le transperçait de par en part. D'un habile coup de pied, elle le repoussa pour faire ressortir son épée du corps agonisant.

L'espace d'un instant, les entrailles d'Orckis se soulevèrent, un nœud se forma de nouveau dans sa gorge, ses jambes se firent de coton… elle venait d'ôter la vie d'un homme.


"- Ne pense pas à cela maintenant, se dit-elle en reprenant ses esprits, reste concentrée, le combat n'est pas fini, il faut tenir et ne pas faillir."

Sans même porter un regard sur le corps inanimé, elle se lançât de nouveau dans la bataille.

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