[RP] Des Loups dans la Campagne...

[Sujet déplacé en gargote à la demande de l'auteur. ***Censdur***]


Depuis quelques temps déjà, la température avait cruellement baissé..les nombreux champs aux alentours de Saint Bertrand se couvraient chaque matin d'un manteau blanc, signe évident que l'hiver s'annonçait..

La nature s'endormait progressivement, les arbres se dénudaient, tandis que le cycle des cultures changeait..

Les paysans connaissaient cette rude période..elle était souvent synonyme de manque, de froid, et d'arrivées lugubres..

Les éleveurs redoutaient particulièrement l'hiver..
C'était à cette époque de disette pour les hommes et les bêtes, que les pics et vallons proches révélaient un danger important, cruel, fait de poils et de crocs..

Des meutes de loups, enhardis par la faim qui les tiraillait, descendaient alors dans les vallées et campagnes, pour trouver pitance dans les champs des paisibles paysans, souvent dépourvus devant la menace.

La rumeur commença par un froid matin de décembre..les tavernes de la ville résonnaient de discussions portant sur une première attaque de loups..une brebis avaient été retrouvées égorgées et dépecées..le berger en était totalement retourné..la perte était immense pour le gueux..un terrible manque à gagner pour l'éleveur..

Mais les discussions s'étaient tues..alors qu'aucune autre attaque n'avait été recensée.

Quelques jours après..

Yoël, l'un des hommes du Baron, courrait à en perdre haleine, vers la bâtisse principale..Il franchit la clôture de la propriété en manquant de se ramasser à terre à plusieurs reprises.
La boue à moitié gelée qui parsemaient les terres de son maistre étaient traitres..

Courant toujours, il arriva en vue du bâtiment...et hurla...

BAROOOOOOONNNNNNN........

Les Hommes et femmes présents dans la Cour levèrent la tête, interloqués..ils regardèrent l'homme passer en trombe, et entrer dans l'aile principale...

Baron..Baron Nkhan...

Nkhan, qui était en train de discuter avec son intendant, leva la tête et afficha un regard interrogatif..

Que se passe-t-il mon bon Yoël???..Tu me sembles avoir vu le Sans Nom...
Baron..c'est horrible!!..
Et bien parle voyons !!!...que se passe-t-il ??...
Baron..une attaque de loup sur le troupeau de vaches..un attaque Baron!!
De loups?!!!...
Ouiii Baron..des loups!!..Des loups que j'vous dis!!..
Allons..en es-tu sûr?!..des loups dans nos campagnes..c'est inquiétant...allons voir!..

Laissant tomber tout ses parchemins, Nkhan se dirigea alors vers l'écurie..et partit avec son intendant vers le lieu du forfait, suivi de près par Yoël et deux de ses hommes.

Ils arrivèrent dans le pâturage assez rapidement.
Le troupeau de bovidés étaient groupés dans un coin du champs..la peur semblait avoir fait ressurgir leur instinct grégaire..

L'autre pâtre était à leur côté..Yoël mena Nkhan au lieu du forfait..et le Baron découvrit le corps de la bête déchiqueté..les traces de pas autour de la carcasse, et les marques de crocs sur le corps inanimé de la vache ne faisait aucun doute..
Nkhan prit le temps de la réflexion..puis remontant sur sa monture, il somma son intendant de poster 2 hommes supplémentaires avec le troupeau, et se dirigea vers la ville de Saint Bertrand..

Ceci devait être signalé le plus rapidement possible aux autorités..les loups attaquaient les troupeaux, et il fallait lutter contre ce fléau..


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GAN Un parti qui vous défend, qui vous respecte, et qui a des valeurs!

Le temps s’ était bien refroidit, et comme beaucoup de gens, Loup avait entendu parler d’ attaques de loups dans le coin, cela ne lui plaisait pas car il connaissait bien les habitudes des gens dans ce genre de cas… Les hommes allaient certainement se laisser tomber dans une folie meurtrière envers les loups.

Cette pensée le fit soupirer et avoir honte de gens de son espèce, il rentra chez lui tranquillement, se disant que les si les loups attaquent les troupeaux c’ est car les hommes ne sont plus nomade, et que forcément, il y a moins d’ animaux sauvages, et les loups doivent bien se nourrir d’ une manière ou d’ une autre. Il atteint sa demeure en grognant intérieurement… il chassa ses mauvaises pensées de son esprit et poussa la porte. Il appela Isa, mais visiblement elle n’ était pas encore rentrée.

Il mangea un fruit et alla s’ assoir près de la cheminé après y avoir allumé un feu. Il eut cette pensée, qu’ il y à quelques temps, il aurait pris des vêtements et aurait couru pour essayer de voir les loups avant qu’ ils ne soient chassés, mais étant pour son plus grand bonheur avec Isa, il ne pouvait agir ainsi sans lui en parler. Il attendit ainsi son retours pour lui exposer le fait qu’ il voulait tenter d’ aller voir les loups…
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C'est en titubant un peu qu'Arestel prenait le chemin de sa maison. Elle venait de passer une soirée de folie avec Cendrielle et Dimaro.
Elle chantonnait la chanson du fromage, tout en pensant à jésus qui devait l'attendre chez elle, à cette heure ci.
Un vent frais la frappa quand elle passa le portail de sa propriété. L'hivers était bien là et le dos d'Arestel lui faisait comprendre qu'il allait être rude. Elle s'enveloppa un peu mieux dans son gilet de laine et tranversa la cour.
Des gémissements et des grognements d'animal parvinrent à ses oreilles. Elle s'arrêta net, n'osant plus sortir.
elle avait entendu parler de ces loups qui trainaient dans le village. beaucoup de gens en parlaient. La ville basse étant plus exposée de le quartier haut, les gens étaient plus méfiants.
Elle prit une profonde inspiration et continua son chemin, lorsque soudain elle vit un forme allongée près de sa porte.
Sa chienne, allongée sur le côté, présentait de vilaines blessures, il ne fallu pas longtemps pour remarquer qu'il s'agissait de morsures.
Elle prit le chien dans ses bras et l'emmena à l'intérieure, dans l'espoire de pouvoir la soigner...
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Les Chroniques d'Arestel

En ce mois de Décembre, la nuit tombait rapidement. Durant la journée Isabel avait eu vent de l'annonce du Baron Nkhan: les loups s'étaient dangereusement rapprochés des habitations des villageois, une battue devait être organisée afin de les chasser. La jeune femme avait effectué son travail quotidien sans réellement y être attentive, de nombreuses pensées contradictoires hantaient son esprit.

Le soir venu, Isa s'emmitouffla dans sa cape, le visage protégé par une large capuche et prit rapidement la direction de sa demeure. Instinctivement, elle gardait sa main proche du fourreau de son épée. Elle n'avait pas d'affection particulière pour les chiens et encore moins pour les loups et elle comprenait parfaitement la colère des bergers, leur désir de les chasser. D'un autre côté, elle connaissait l'amour de Loup pour ces bêtes sauvages et savait que si il avait eu vent de cette nouvelle, il se battrait corps et âme pour elles.

Au fur et à mesure qu'Isabel marchait, l'angoisse la gagnait. Elle craignait que cette histoire fasse de nombreux dégats d'un côté comme de l'autre. Elle se demandait également où elle devait se situer dans tout cela.
Elle ouvrit la porte de la maison et appela:

Loup! Tu es là?

Elle le trouva assis près de la cheminée, le regard dans le vide. Isabel sut instantanément qu'il savait. Elle s'approcha doucement de lui et prit ses mains dans les siennes puis s'agenouilla près de lui.

Ainsi donc, tu es déjà au courant... Je suis désolée pour tout ça...
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Le feu que Loup avait fait, n’ était plus très loin de s’ éteindre, Loup n’ avait pas mis beaucoup de bois pour le faire et n’ en avait pas rajouté au fil du temps soucieux de cette affaire de loups, se demandant ce qu’ il pouvait et devait faire… Il était donc assit pas loin du feu, légèrement courber vers l’ avant regardant fixement le vide devant lui. A peine éclairée par les reflets rougeâtre du feu mourant.
Il était tellement absorbé par ses réflexions qu’ il n’ entendit pas la porte s’ ouvrir. Il entendit l’ appel d’ Isa, mais ne réagit pas vraiment, il marmonna juste un:

- Oui..

Qu’ elle n’ entendit probablement pas, elle s’ approcha de lui qui commençait à prendre ses marques dans la maison d’ Isa. 0 regarder dans le vide il ne devait pas avoir l’ air fin, il entendait les pas d’ Isa, mais ne réagit que lorsqu’ elle fut toute proche, il se retourna vers elle, qui s’ était agenouillée près de lui, elle prit ses mains dans les siennes, Loup lui sourit tendrement.
Il s’ avait qu’ elle parlait elle aussi des loups.. Il soupire et lui répondit:

- Oui je suis au courant… cela m’ attriste profondément qu’ un tel massacre puisse se produire d’ ici peu…

Loup laissa glisser son pouce sur la main d’ Isa et ajouta:

- Ne soit pas désolé, ce n’ est en rien de ta faute mon amour.
Mais ce qui m’ attriste le plus, c’ est que je crains que je sois bien impuissant dans cette situation, et je brule d’ envie de faire quelque chose pour ces loups.. Mais quoi donc ?
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Isabel soupira tristement, consciente de ne pas pouvoir faire grand chose pour aider Loup. Elle lacha doucement ses mains, attrapa quelques bûches placées dans le coffre près de la cheminée et les jeta dans le foyer, attisant les flammes avec le tisonier. Elle alla ensuite se chercher un siège et s'installa en face de Loup, tout en cherchant son regard.
Elle esquissa un faible sourire, empli surtout de compassion. Ce qu'elle allait lui dire ne serait certainement pas plaisant à entendre mais elle se faisait honneur à montrer preuve de franchise.

Tu ne peux rien faire. Dit-elle en allant droit au but.
Ces bêtes qui s'approchent bien trop près de nos habitations ne sont pas comme Moon. Ce sont des bêtes sauvages, assoiffées de chasse. Elles crèvent la faim et sont pretes à tout.
Et que compterais-tu faire. T'en approcher au risque de te faire tuer? Ajouta t-elle un peu plus sèchement. Je ne te laisserai pas faire...

Alors qu'elle lui parlait, la jeune femme s'aperçut que le ton employé n'était pas des plus aimables. Il en était ainsi chaque fois qu'elle se sentait plus ou moins menacée. Elle préférait revêtir une sorte de carapace plutôt que de se laisser submerger par un flôt de sensibilité qui prendrait le dessus.
Toutefois, le but n'étant pas de blesser Loup mais bien de lui faire comprendre concrètement les choses, Isabel s'adoucit un peu.

Je ne veux pas te perdre Loup.
Mais vois-tu, si j'étais obligée de faire quelque chose, je prendrais également le parti de les chasser.
Penses à tous ces bergers qui ont perdu le fruit de leur labeur. Comment vont-ils faire pour nourrir leurs familles?
Et puis dis toi bien que si on les laisse nous envahir, ils s'en prendront ensuite aux enfants, aux femmes puis au hommes et qu'ils finiront par régner sur la région entière.
Ils doivent rester à leur place et je crains que la seule solution soit de les chasser pour qu'ils comprennent et rebroussent chemin.

Isabel observait son compagnon, cherchant à déceler chez lui la portée de ses mots et à savoir s'il comprenait son point de vue. Elle ajouta plus doucement:

Lou', mon amour, à moins que tu n'aies une solution qui puisse les faire reculer tout en évitant un massacre, il n'y a pas grand chose à faire.
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Loup regarda Isa s’ assoir en face de lui après avoir réanimer le feu, Loup la regardait tendrement attendant sa réaction, Loup lui souriait, en voyant son beau sourire… mais son sourire ne dura pas quand la première phrase d’ Isa tomba comme une grosse pierre dans un étang bien calme. La bouche de Loup s’ ouvrit, mais aucun son ne sortit, comme si sa mâchoire inférieur était tombé sous le choc de cette phrase. Le moment de silence fut aussi quelque peu douloureux, et ce qu’ elle ajouta ensuite ne fit rien pour arranger cela. Il se frotta un moment le menton et lui dit:


- Tu sais, si les loups s’ approchent c’ est qu’ ils n’ ont pas le choix, les meutes sont presque comme nos familles, ils nourrissent leur petits.. Et pour me faire tuer, je crois que je risque bien plus de l’ être en étant près des humains que des loups….

Loup écouta ce qu’ ajouta Isa, il sentait que sa voix s’ était adoucie, comme si elle s’ était laisser emporté… Il failli s’ énerver quand Isa lui dit qu’ elle prendrait le partie de les chasser si elle avait un choix à faire.. Loup réussi à se contenir, en se disant qu’ Isa lui disait ça pour le protéger, il espéra qu’ Isa n’ avait pas trop remarqué son léger énervement. Une fois qu’ elle eut finit elle lui répondit:

- Ne t’ en fais pas, tu ne me perdra pas… dans ma jeunesse, quand j’ allais chercher du bois dans la foret, j’ ais souvent observé une meute qui vivait non loin de chez nous, et je n’ ais jamais eut le moindre problème… Et si la seule solution est d’ exterminer, alors pourquoi s’ arrêter au loups,
Dans cette logique il y aurait aussi: les ours, les chiens sauvages, les lynx, les oiseaux, les lapins, les limaces, et toutes les autres bestioles qui dévorent les récoltes ou le bétail. Alors, si les autorités payer les quelques bêtes mortes par les attaques, car les loups ne font pas des carnages.. Ce serrait sans doute bien mieux…


Loup regarda Isa, tentant de voir ce qu’ elle pensait, il ne pouvait pas vraiment lui donner entièrement tord, mais pour lui ce n’ était pas une justification pour un massacre…
Il l’ écouta parler à nouveau, et ajouta avec un ton presque dépité:

- Malheureusement, je ne sais pas parler aux loups… tu as sans doute raison, il ne doit pas y avoir grand-chose à faire, mais il faudrait que je trouve ce ‘pas grand-chose’… mais bon je ne vais pas parler aux sourds non plus…

Loup se grattait la tête en signe de réfection, et après un court silence il murmura presque’ à lui-même:

-J’ irais bien au moins les voir avant…
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L’hiver était particulièrement mauvais cette année: un vent glacial une neige épaisse qui recouvrait les plaines et les montagnes. Il était désormais impossible de trouver de quoi chasser, de quoi se nourrir. Voilà des jours qu’il errait dans le but ultime de rapportait dans sa tanière de quoi survivre quelques jours pour sa compagne et leurs louveteaux. La nuit durant, un des petits, le plus faible, n’avait pas résisté, la mort l’avait emporté. Son rôle de chef de famille obligeait donc TheWolf à faire quelque chose s’il ne voulait pas que chacun des petits subisse le même sort et peu de temps après , la louve et lui-même inévitablement.

Une nouvelle fois, il quitta la tanière, la tête basse et commença son exploration inutile. Il avançait encore et encore. Au bout d’une marche qu’il jugea interminable, il stoppa son ascension et, les oreilles aux aguets, scruta l’horizon. A moins d’une lieue de lui se trouvaient les premières habitations d’un village, le monde des hommes. Il trouverait de quoi manger ici mais peut-être n’en ressortirait-il pas vivant. Mais quel autre choix avait-il?

Il reprit lentement sa route, il devait y aller, il en allait de leur survie.
Il ne s’arrêta que lorsqu’il fut aux abords d’une ferme, à l’écart, dans la pénombre, il entendait les agneaux bêler….

Le loup entrerait-il dans la bergerie?

L'ambassadrice était depuis plusieurs jours maintenant à Saint Bertrand. La joie de la rencontre des premiers jours commençait à s'estomper, la jeune fille commençait à s'ennuyer, comme toujours.

Après avoir fait son éternel tour des tavernes, Dancetaria décida se partir se promener, faire le tour de la ville.

Le froid était persistant, la belle c'était couverte un maximum, il serait dommage qu'elle tombe malade alors qu'elle n'était pas chez elle. Elle accéléra le pas afin de se réchauffer un peu plus rapidement. Son souffle dans le froid laissait échapper des nuages blancs. Une fois qu'elle commençait à se réchauffer, elle s'amusa grâce à ce souffle à créer des formes. Se rendant compte du ridicule de la situation si on la voyait, elle s'arrêta et aperçut en face d'elle, un peu au loin, une jolie ferme.

Le froid la reprenait, elle s'approcha pour voir s'il n'y avait pas un petit coin de cheminé auprès duquel elle pourrait peut être se réfugier.

Alors qu'elle s'approchait, elle cru entendre un craquement derrière elle. Aussitôt, elle se retourna. Son regard inspecta l'ensemble, elle ne vit rien, c'était noir. Elle reprit sa route. Un second bruit, puis un autre. Comme une présence. Son cœur s'emballa, elle s'arrêta. Elle semblait pétrifiée.
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La nouvelle avait fait grand bruit...tout le village savait désormais que les loups rodaient dans la campagne environnante..certaines rumeurs rapportaient que les loups commençaient aussi à s'introduire dans la ville basse à la faveur de la nuit..et que quelques bêtes avaient trouvées la mort..

Le Baron avait pris les dispositions nécessaires au niveau de son troupeau de vaches, les faisant entrer à l'étable plus précocement que prévu.

Mais la rumeur enflait au fur et à mesure que les loups poursuivaient leurs méfaits..

Il fallait agir et protéger au mieux les habitations..l'hiver s'annonçait rude..et si les loups s'en mêlaient, alors il n'en serait que plus coriace..

Voilà quelques jours maintenant que les forges du Baron résonnaient du choc des marteaux, du bruit du fer qu'on façonne.
Plusieurs lourdes lances de chasse avaient été ainsi façonné, ainsi que nombre de pointe de flèche.

Ce matin là, un lourd charriot arriva à la propriété d'Nkhan par la route du Sud..des jappements s'en échappaient..le Baron vint à la rencontre du marchand, réceptionner sa commande.

Bien le bonjour..le voyage s'est-il bien passé?
Bonjour Seigneur, oui je vous remercie..
Avez-vous ma commande?
Bien entendu Messire..si vous le voulez bien j'aurais besoin de vos hommes pour s'en charger..

Nkhan approuva les paroles de l'homme de la tête et désigna deux de ses hommes qui se chargèrent de la besogne..

Une heure plus tard, le marchand repartit, le ventre et la bourse pleine..
Dans la Cour de la propriété Commingeoise du Baron, 6 molosses étaient désormais attachés.

Nkhan passa le reste de la matinée à parler avec son intendant...les richesses du Baron n'étaient pas infinies, loin de là..surtout que ses terres se trouvaient en Normandie. Heureusement, un apport substantiel viendraient dans doute se rajoutait d'ici la fin du mois, avec l'arrivée de ses vassaux.

Cependant le temps jouait contre lui..mais des dispositions avaient été prises..

Deux jours plus tard, l'un de ses envoyés, vint l'avertir de l'arrivée de celui qu'il attendait.
Faisant seller son destrier, et s'habillant de sa côté traditionnelle, ainsi que de sa pelisse de loups, puis se dirigea vers la ville.

Il arriva dans une auberge de bonne facture, et y pénétra..il remarqua de suite, les 2 "géants" attablés au fond de la pièce, signe évident que son invité était arrivé à bon port..

Nkhan demanda alors au tavernier de l'annoncer à son visiteur..et il patienta quelques minutes, avant qu'un homme lourdement armé decendre du premier étage.

Ce dernier invita le Baron à le suivre, ce que celui-ci ne se fit pas prier de faire..

Un peu plus haut, à l'étage, ils finirent par pénétrer dans un chambre somme toute assez spatieuse pour une auberge..à l'intérieur, le Baron retrouva l'homme qu'il attendait.

Devant lui, un homme d'un certain âge, richement vêtu à la manière des Bourgeois des grandes cités, était attablé devant des piles de parchemins.
Ce dernier leva la tête quand le Baron pénétra dans la pièce. Il se leva, et se pencha devant le vieux militaire en signe de salut..

Bien le bonjour Baron, je suis heureux de vous revoir..
Enchantez Maistre Hallstrüm, il en est de même pour moi..même si nos rencontres ne sont jamais très profitables pour mes bourses..répondit le Baron avec un sourire..

Le vieil homme riche afficha une mine circonspect..puis..d'un coup..se mit à rire avec éclat, sa bouche découvrant une dentition parfaitement conservé pour son âge...

Mouahahahahhahaaaa..toujours le mot pour rire chère Baron..je vous retrouves bien là!..mais prenez place..vous boirez bien un peu de vin?

Nkhan partit d'un grand rire, et s'assit sur la chaise posée à côté de lui..il accepta de la tête la coupe de vin qui lui était tendue, et en savoura rapidement une gorgée..

Puis il entra directement dans le vif du sujet...

- Alors Maistre Hallstrüm..avez-vous ce dont j'ai besoin?

- Bien entendu Baron, bien entendu..je n'aurais pas si bonne réputation sinon..
Mais avant de passer à notre transaction..je suis assez curieux de savoir le pourquoi d'une telle somme?...

- Hum..c'est simple Maistre..les loups infestent de plus en plus les alentours de Saint Bertrand..et mon éloignement de mes terres, ne me permet pas d'agir au mieux pour la ville..j'ai donc besoin d'espèces sonnantes et trébuchantes pour pouvoir agir contre cela..

- Il me semble pourtant que l'on lutte mieux contre les loups avec force crochets et lances, et non pas avec quelques centaines de piastres..

- Certes Maistre..mais les loups sont comme toute bête sauvage..ils attaquent car ils ont faim..et les nourrir de temps en temps est aussi une manière de résoudre le problème..

- Les nourrir?..ne seriez-vous pas tombé sur la tête?!..

- Aucunement Maistre..les loups sont comme les hommes..c'est leur désir de survie qui les mènent à agir férocement..qui plus est..tuer un mouton de temps à autre nous coutera moins chère que de mobiliser les hommes de cette ville pour de nombreuses battues...il nous faudra sûrement en faire, mais il nous faut user de tous les moyens..

- Bien, bien..en même temps cela ne me regarde pas de que vous ferez de cet argent..du moment que vous tenez les termes de votre contrat...

- Il en va de mon honneur Maistre Hallstrüm..

- N'en prenez pas ombrage Baron, je sais que vous tiendrez parole...
Mais parlez-moi de vous un peu..quelles sont les dernières nouvelles du Sud alors?!..

Les deux hommes continuèrent à discuter pendant un certain temps..et ce fut en fin de journée que le Baron ressortit de la fringante l'auberge, emportant avec lui, la précieuse cargaison, que l'usurier flammand lui avait apporté..
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GAN Un parti qui vous défend, qui vous respecte, et qui a des valeurs!

Toujours pétrifiée, Dancetaria écoutait le moindre bruit. Même la plus petite des branches qui dansait sur un arbre la faisait trembler. Puis instant de long silence, comme une éternité, tous ses sens restaient aux aguets.
Son souffle toutefois revient petit à petit, sa raison aussi.

Elle s'aperçut que le froid à nouveau la gagnait, elle s'emmitoufla comme et du mieux qu'elle pouvait dans ses vêtements. Il fallait qu'elle bouge, arrêtée, ainsi, avec le froid, elle n'allait pas tarder à se sentir mal.

Elle s'approcha de la ferme, il ne semblait pas y avoir qui que ce soit. Se hasardant à regardant à l'intérieur par une des fenêtres, son impression fût confirmée. Les gens qui habitaient là semblaient être partis depuis quelques temps déjà.

Elle pensa alors à faire demi tour, mais elle ne se souvenait plus exactement du chemin qu'elle avait empruntée, elle avait été alors plus absorbée par ses pensées que par la direction dans laquelle ses pieds la menait. Elle tremblait toujours. Elle ne savait plus si c'était le froid, ou la peur. Ses membres commençaient à s'engourdir, il fallait vraiment qu'elle presse le pas. Elle s'aventura alors dans l'un des chemins qui s'offrait à elle, en prenant soin de ne pas trop s'enfoncer dans le profond de la campagne. Espérant, surtout, rencontre quelqu'un ... et rien d'autre.
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-Médaillée de la pomme d'airain juillet'56

Damejeanne observait Piotr avec inquiétude. Depuis quelques jours, le loup avait l'air plus nerveux que d'habitude. Une nuit il s'était même mis à hurler devant la porte du jardin et avait gratté le vantail dans l'espoir que sa maitresse le laisse sortir. Jeanne lui avait alors passé un collet et était sortie au jardin, emmitouflée dans une lourde cape de laine et chaussées de bottes hautes. Plus aucun doute n'était permis : dans le calme de la nuit on entendait distinctement des loups hurler de faim là-bas tout en bas, en ville basse.
La lune était pleine, faisant briller la neige de mille feux.
Piotr tira sur sa corde puis sentant un résistance, s'assid et se mit à hurler de nouveau. Jeanne adorait ces cris. Elle profita assez longtemps du concert improvisé puis se demanda quelle solution trouver....
les nourrir. Oui c'était folie...mais il fallait nourrir ces loups affamés avant qu'ils ne s'attaquent aux proies les plus faibles du villages : animaux ou enfants.
Son coeur se serra soudain en pensant à Sarah, sa jument, seule dans son étable tout en bas du village. Elle tira une nouvelle fois sur la corde qui la reliait à Piotr et lui intima l'ordre de rentrer.
Elle se précipita vers la pièce d'écriture et fouilla dans le tiroir où elle chachait ses deniers. Hélàs ....les impots prélevés par le comté et les amendes qu'elle avait du payer pour divers retards lui avaient enlevé de quoi rêver au moindre bien être. Son dernier travail n'était pas encore payé et, l'hiver aidant, ses champs ne rapportaient plus. Elle regarda Piotr et lui dit d'un ton désolé
-" j'espère que quelqu'un d'autre aura même grandeur d'âme Piotr... tes congénères vont devoir se battre seuls...je ne puis les aider..j'aurai juste de quoi nous nourrir tous les deux demain..." Les hurlementsdes loups lui parurent soudain beaucoup plus lugubres et tristes.

Le Yoël, serviteur du Baron de Saint Säen, avait reçu un ordre ferme..il courrait vers le centre de Saint Bertrand de Comminges afin de faire son office..

Il avait depuis quelques jours pris contact avec certains autres habitants du Comté, située dans toutes les villes d'Armagnac..

Munis de ses placards, il fit le tour des rues..afin d'en afficher un maximum...et finit sur la Grand Place de la ville, afin d'en faire la lecture aux gueux et autres hères..

Se raclant la gorge, il apostropha la foule..

Oyez Oyez,..Braves Gens..écoutez moi..approchez-vous!!!

Allez!..Approchez!!

Bon..Tous ici on entendu parler des loups qui rodent dans les campagnes..
Le Danger rôde..et il nous faut agir!

Sachez que le Baron Nkhan a fait forger depuis quelques temps des armes de chasse..et préparez le terrain pour une battue..

Nous avons besoin de repousser cette menace..alors nous lançons un appel aux braves gens, afin de se mettre pendant deux jours, au service du Baron, qui organise une grande battue dans les forêts alentours..

Qui nous suivra?!..Qui se désignera?!..

Damejeanne rentrait du dispensaire et entendi crier l'homme
-" s'il ne faut pas les tuer, moi je suis partante !" dit elle en levant la main