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[RP] Des Loups dans la Campagne...

Theran
[Dans la fôret, troupe du Baron]

Theran suivit le groupe en silence. Son cheval renacla plusieurs fois, Theran se contentant d'une lègère caresse sur le flanc pour le calmer. Alors que le silence rendu épais par la neige était à peine troublé par les pas des hommes, chevaux et chiens, un homme tomba.

On le retrouva assomé à côté de son chien... mort.
Le cavalier serra fortement la hampe de sa lance, jetta un coup d'oeil sur la fanion toujour flottant...

Le jeune homme arreta sa monture, laissant les chasseurs avancer. Il mit pied à terre, enfonça sa lance dans le sol, puis s'emparant d'une boule de neige qu'il malaxa de sa main il respira pronfondément.

Il avait eu tord de s'engager la dedans... Une battue n'était pas la guerre, et souiller de sang une robe si blanche lui était impossible... Encore un homme, Theran ne pouvait l'expliquer, mais ce n'était pas pareil. Il n'avait jamais fait couler le sang par plaisir et les hommes qui étaient tombé sous sa lame qu'ils soient Genèvois, Bretons, Artésiens ou simple Orléanais ne comprennant rien à ce qui se passait et qui tentaient de l'arreter, ces hommes, Theran avait toujours tenté de ne pas écouter son arrière pensée qui le harcelait... Pourquoi l'as tu tué ?? Mais il allait le faire lui !! Et alors ?? Tu n'avais qu'a fuir !!!

Et là, pour une fois, Theran l'écoutait... Il resta debout dans la neige, la main sur la poignée de sa lame au fourreau, la serrant à rendre ses jointures aussi blanches que le tapis qui recouvrait tout.

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Maistre d'Arme de l'Ordre du Saint Esprit
Véteran du Siège de Genéve, du Siège d'Orléans et de Compiègne II
Loup_alpha
[En foret, seul]

Loup avait tenté de suivre cette piste bien éphémère, il du vite se résigner, il marcha tout de même un peu plus, cherchant un endroit ou se poser quelques temps. Il traversait les buissons, se griffant au passage, mais qu' importe... Il faisait de toute façon bien trop de bruit pour que des animaux sauvages ne restent près de lui. Il reniflait souvent tentant de rabattre par la même occasion sa tristesse qui revenait peu de temps après. Il avait le cœur gros, emplit de plusieurs sentiments, un mélange d' amour et de mélancolie qui ne faisait pas vraiment bon ménage. Il lui semblait percevoir au loin d' étranges bruits qu' il n' avait pas l' habitude d' entendre, ne sachant pas de quoi il s' agissait il tentait de ne pas y prêter attention, se disant juste qu' il aurait préféré trouver le calme des bois. Il soupira à cette idée et trouve une souche d' arbre qui lui semblait convenable pour quelques réflexions annexes... Il s' assit dessus laissant trainer sa main au sol, ramassant de petits cailloux pour les lancer sans vraiment voir où...
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Johanara
[Dans les bois, pas loin de Valichounnet. ]

La Baronne en était à regretter ses coquetteries habituelles tandis que la petite troupe s‘enfonçait dans les bois enténébrés. Sa cape de fin velours guède bien que fichtrement seyante se révélait être une bien piètre protection contre le froid.

Maussade, elle caressait la crinière de sa monture tout en cheminant aux côtés de son homme qui le remarqua sans doute et tenta de faire la conversation.


Si j’aime la chasse , ma foi… L’été , la bise caressant les cheveux avec douceur , les cavaliers riant en palabrant sur la venaison qui garnira la ripaille du soir… Le soleil brûlant la cime des grands arbres et le vin coulant en abondance…

Mais dans le froid et avec ces bêtes féroces qui rôdent…

Son compagnon ne put lui répondre déjà son cheval se cabrait avec violence ce qui ne manqua pas de provoquer la furie de son propre étalon et d’exacerber ses sens déjà aux aguets.

Alors que Johanara tentait de maîtriser sa puissante et nerveuse monture , une ombre immaculée jaillit des fourrées lui arrachant un cri.

Un loup!

Prestement assommé par un formidable coup de sabot.

D’autres les entourèrent , mais la jeune fille n’avait yeux que pour le jeune seigneur.
Le pire avait été évité. Il aurait pu être projeté à terre… Sa tête aurait pu heurter une grosse pierre ..
La bête aurait pu l’atteindre…

Le bouleversement de la jeune fille suffit à calmer son destrier qui cessa de piaffer. Elle s’approcha de Valezy non sans avoir jeté un regard courroucé au soldat qui semblait éprouver de la compassion envers le loup qui avait bien failli blesser son bien-aimé.

Elle fut bien incapable de prononcer quelque parole audible , se contentant de serrer fortement le médaillon à con cou , ses iris véronaises plongées dans l’azur du beau cavalier.

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--Grande_ourse
[Dans les bois, près du groupe de Valezy]

HRP: Je m'intègre au RP pour ajouter un peu de piquant à la situation.


Un trou profondément enfouit sous un petit tertre, protégé de la glace par le roc. Bien chaud, et bien contrastant avec la rudesse de l'hiver. Et tout au fond, deux masses de poils et de graisses immobile dans l'obscurité, l'une plus colossale que l'autre. C'était là le repaire d'une vieille ourse expérimentée et de son dernier ourson. Voilà des années que la bête vivait dans cette forêt. Elle avait vu son espèce chassée, tué, systématiquement éradiquée par d'ignobles bipèdes qui voyaient en eux une menace et une terrible nuisance. Il n'y avait maintenant plus que quelques spécimens survivant dans la partie la plus reculée de la forêt. Ils subsistaient de peine et de misère avec le peu qu'il leur restait dans cette partie du bois, n'osant trop s'approcher des humains qui les tueraient sans hésitation. Cette année fut pire que d'habitude et Grand Ourse, la doyenne de la forêt, craignait de ne pas avoir accumulé suffisamment de graisses pour assurer sa surive et celle de son petit durant ce rude hiver. Ses rêves étaient hantée par la perspective de devoir laisser son dernier ourson mourir, son autre petit ayant trépassé quelques mois auparavant.

Du bruit provenant de l'extérieur réveilla soudainement Grande Ourse. Sentant un possible danger, elle s'extirpa de sa tanière en prenant bien soin de ne pas réveiller son petit. Elle huma l'air et sentit l'odeur caractéristique du sang. Un repas potentiel? Non, il y avait une autre odeur. Craignant soudainement le pire, l'ourse s'approcha furtivement de la provenance de tout ce boucan. Arrivant sur les lieux, elle eut la confirmation de ce qu'elle craignait. Des humains, ici. Grande Ourse reconnut également la meute de loups qui partageait sa forêt et qui, visiblement, attaquait ou se faisait attaquer par les humains. Une odeur de bétail fraîchement abattue emplissait le museau de l'ourse. Ainsi, les loups avaient commis l'imprudence de chasser trop près des bipèdes. En temps normal, Grande Ourse aurait fuit aussitôt mais son petit reposait toujours dans leur tanière, trop près des humains. Si les humains ou les loups le trouvaient, ils le tueraient. Il lui fallait agir pour éloigner le danger de sa tanière. La troupe des hommes étaient relativement petite et elle croyait que son attaque conjuguée à celle des loups, suffirait à les faire fuir.

Bondissant de derrière un talus, l'animal chargea de toute de sa masse les chevaux en tête du groupe et faucha d'un puissant coup de patte celui qui se trouvait le plus près d'elle. Puis, revenant sur l'humain au pelage écarlate qu'elle venait de désarçonner, l'ourse se redressa de toute sa taille et poussa un puissant grognement avant de plonger sur sa victime griffes et crocs sortit.
--Loupblanc
[ la meute de loupblanc qui est entrain d'attaquer de côté le groupe de Valézy - assiste, impuissante, à la mort de leur chef]

Le sabot du cheval s'est abattu d'un coup
"Loupblanc ! Père! " les cris jaillissent en hurlements de rage de la poitrine des fils et compères.
Les loups hésitent...un long flottement
Fig le fils ainé et son ami sont derrière le groupe des hommes. ils n'ont pas vu toute la scène mais comprennent au mouvement des chevaux que quelque chose de pas normal se trame là à quelques mètres d'eux.
Leur sens aigu du danger les fait se rabattre prudemment en arrière, dans le bois. Ils se terrent.
Pou le loup regardent ses deux compagnons, la rage au ventre. Il hésite mais son compagnon fonce vers le cheval le plus proche lorsque, soudain, surgit une masse ....
Johanara
[Dans les bois , à terre, attaquée par Maman Ours!]

Johanara avait le chic pour se retrouver dans les situations les plus incongrues et les plus périlleuses! Enlevée quatre fois , brigandée presque autant , torturée par un de ces illuminés de Prince démon, rendue boiteuse à la suite d’une chute en taverne et amnésique par une autre à cheval, ce n’est pourtant pas la prudence qui lui faisait défaut. Le sort s’acharnait voilà tout , désireux d’en faire l’héroïne de péripéties plus rocambolesques les unes que les autres.

Elle avait bien failli se retrouver défigurée dans une révolte de paysans , se faire tondre chez les bonnes sœurs , et mourir suite à l’effondrement du clocher de l’Eglise de Saint Aignan!

Allons bon! Ne manquait plus que l’attaque d’un ours enragé!

La Baronne avait à peine eu le temps d’apercevoir la patte gigantesque fondre sur elle.
Projetée violemment à terre , elle avait portée ses bras à son visage pour se protéger des fers de son cheval rendu fou de fureur.

Mais sa monture ne lui fit aucun mal. Effrayée par l’animal au sombre pelage et aux crocs terrifiants , elle disparut au triple galop à l’orée du bois.

Sa lance était près d’elle , s’en saisissant , le visage rendue blême par la peur et la douleur , elle la brandit en direction de l’Ours qui déjà se ruait vers elle.

Son cœur manqua un battement et sa vision se fit floue. Elle allait mourir , déchiquetée par un ours , à l’aube de ses vingt et un an , loin de sa famille et de sa terre…

Les prunelles jades s’emplirent de la sylve verdoyante de son Berry natal et les souvenirs affluèrent en son esprit : ses odeurs boisées, ses sapins immensurables que venaient narguer les vents rudes et violents des hivers berrichons, ses grosses pierres brunes que les rayons du soleil caressaient lors des frais étés.

Alors qu’elle sentait sa mort infiniment proche , elle fut transportée à Lignières , son havre de paix , son refuge prasin bordé par la dense forêt de Meillant comme en un songe éveillé...

La splendeur de l'été lui piquait les yeux.. Ses prairies descendant en pente douce jusqu'à la petite rivière qui bordait le domaine, l'Arnon. Couvertes de fleurs sauvages au printemps et en été, propices aux promenades romantiques, quelques bouquets d'arbres y dispensaient une ombre agréable.

L'eau claire et limpide de l'Arnon... Pas assez profonde pour s'y baigner plus haut que les mollets, et qui coulait avec un bruit charmant sur un lit de galets..

Ne le reverrait elle jamais ce domaine qu’elle chérissait tant…

Alors que ses paupières se fermèrent et qu’elle adressa une prière au Très-haut , l’animal poussa un cri terrifiant , soufflant son haleine putride au visage de la pauvre Baronne dont la peau d’albâtre et les lèvres carminées trouvaient écho en la neige immaculée devenue andrinople là où le sang s’écoulait lentement.


Le beau Valezy venait d’enfoncer son glaive dans le cou trapu de la bête .

Interdiction formelle de s'en prendre à la monture de Jo!

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Valezy
[Dans le groupe de Valezy… Qu’est ce qu’on y rit !]

Aussi rapidement qu’elle s’était élevée dans les airs, sa monture redescendit avec vivacité en direction du sol pour marteler, avec violence et de ses fers pesants, la silhouette qui se tenait en face de lui. Tout s’était passé si vite. Mais n’en n’était il pas toujours ainsi quand la mort faisait planer son ombre sinistre pour faucher le souffle de vie d’un être?
Ainsi, un désagréable craquement d’os se fit entendre, peu avant qu’une forme blanche ne retombe lourdement sur la terre immaculée de neige de la forêt.

C’est alors qu’il comprit enfin… Un loup… Un loup l’avait donc attaqué sans même qu’il ne perçoive la menace ? En retour à ce constat, sa main gantée se posa alors sur l’encolure de Tyran, flattant avec douceur la robe zébrée de cicatrice du sombre destrier. Encore une fois, ce bon vieux canasson lui avait sauvé la vie… Aussi, se promit-il alors de lui offrir une double ration de fourrage et ceci dès leur retour au calme.

Mais, de ses considérations et de sa gratitude, il fut tiré par la remarque d’un des soldats de la garnison de Muret, l’instructeur Biwer. A l’attitude et aux mots de ce dernier, Valezy comprit que le jeune soudard pensait qu’il avait fait exprès de mettre en œuvre le prodige qui s’était déroulé sous les yeux de la petite troupe…
Et c’est ainsi, qu’en toute honnêteté… Bien relative d’ailleurs… Le jeune Seigneur se décida de ne pas le détromper en déclamant, avec un monstrueux aplomb, ces quelques mots :

Ne vous faites pas de souci, Soldat, tout va bien… La chasse, c’est un peu comme une seconde nature chez moi.


Son visage se leva alors vers les cieux, laissant ainsi sa peau être baignée par les timides rayons du soleil hivernal, tandis qu’un léger rire eut tôt fait de franchir le seuil ses lèvres.

Puis, en ayant certainement eut assez de prendre la pose, il reporta son attention sur l’assemblée, s’attardant plus particulièrement sur la jeune femme à la mine inquiète qui se tenait à ses côtés. Il adressa alors à cette dernière un sourire qui se voulait rassurant, suivit d’un bref et furtif clin d’œil.

Mais aussi vite qu’il était apparu, son sourire eu tôt fait de disparaître de la surface de son visage gracile. Tout autour d’eux s’était réunit des loups, les encerclant d’un air menaçant. Et la fanfaronnade fit alors place à la plus grande des incrédulités… Mais qui étaient les chasseurs ici ?

Pourtant, à cet instant précis, Valezy était loin de se douter qu’il n’était pas au bout de ses surprises. Même si il commença à s’en apercevoir en entendant un sourd grognement dans son dos.

Et c’est ainsi qu’un ours sortit du néant… Mettant à bas de sa monture, Johanara… Sa Johanara…

Mais quel était donc ce cirque ? Les chasseurs avaient passé des heures durant à crapahuter dans les bois sans croiser âme qui vive et soudainement, il sortait de l’ombre des bêtes en nombre incalculable ! A croire qu’ils s’étaient retrouvés, sans le vouloir, au beau milieu de la convention annuelle de 30 millions d’amis.

Aussi, ses yeux s’écarquillèrent devant le terrible spectacle qui se déroula alors sous ses yeux à quelques centimètres de lui seulement. En effet, rendu enragé et agressif au possible, un immense ours brun se dressait en face de sa compagne, menaçant ainsi de tuer la belle…

A ce constat son cœur s’emballa et en quelques secondes seulement, l’homme ressentit de nombreux et divers sentiments se succéder en son âme… L’anxiété, l’incompréhension, la douleur et surtout, la peur… Puis, tout aussi soudainement qu’ils avaient fait leur invasion, ses émotions se turent pour faire place à une fureur froide et dévorante.

Jamais… Jamais… Se dit il alors…

Et, un hurlement émana de ses lèvres tandis que la destre du jeune noble s’emparait avec précipitation du glaive de Magnet afin d’en élever l’acier. La pointe de son sabre dessina ainsi un arc de cercle argenté dans les airs… Avant de s’abattre avec force sur la nuque de l’animal, déchirant la fourrure et meurtrissant la chair sous son fil aiguisé.
C’est ainsi que l’argent se fit écarlate, tout comme la neige environnante qui se retrouva dès lors souillée et, à son cri de rage, succéda un autre hurlement… Teinté de douleur cette fois-ci, celui d’une bête sauvage se retrouvant frappée à mort.

Mais morte… Elle ne l’était point encore et comme le disait un vieil adage, c’est à l’agonie qu’une proie est la plus dangereuse. Inconsciemment, ou plutôt par habitude, sa main fit tourner la poignée du glaive, et avec elle, sa lame, aggravant, par la même, un peu plus la blessure de l’animal qui, en retour, ouvrit grand la gueule pour exprimer sa souffrance.

Durant quelques secondes, son regard se détourna alors vers la jeune femme effrayée qui contemplait ce si sordide spectacle.


Johanara, ta lance… Vise la gueule.
Maintenant et de toutes tes forces !


Une résolution nouvelle sembla alors étendre son emprise dans les yeux de jade de la belle, succédant ainsi à sa terreur première, et le fer de la lance fut brandit pour atteindre sa cible.

Et, à leurs pieds, la neige eut tôt fait de devenir écarlate…
Tandis qu'aux hurlements de la bête succéda un silence de mort.

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--Crosblanc
[fuit avec grisard mais fonce vers les hommes du baron]

Cros Blanc était faible, jeune mais malade, une maladie qui retardait tous ses sens et donc il était sans défense.
Il se déplaçait gauchement dans la foret.
Ses jours étaient compté et il le savait, mais, avant de rejoindre la vie inférieur il voulu faire une bonne axions, quelque chose de bien.
Soudain cette occasion se présenta, il croisa un loup qui avait l'air vieux et qui avait la gueule ensanglanter par sa dernière proie. Il semblait fuir quelque chose ou plutôt quelqu'un.
Grisard s'arrêta.
Un regard s'échangea, et de suite ils se comprirent, ils alaient combattre ensemble jusqu a leur dernier souffle pour avoir l'honneur des loups et pour pouvoir enfin se reposez en paix...
Ils prirent ainsi leurs pattes a leur cou et partirent en courant vers les troupes barons nkhan.
Cros Blanc au bout d'un moment s'arrêta nette.
Il avait aperçu l'odeur des chevaux trop tard malheureusement car il était dors et déjà dans la bagarre cherchant des yeux sont dernier frère de bataille


je m'intingre aussi car les troupes de nkhan profite de la douceur du beau temps en ce moment
--Grande_ourse
[Dans les bois, près du groupe de Valezy]

Alors qu'elle s'abattait sur l'humain de la rage de ses muscles, Grande Ourse revit sa vie défiler devant yeux. Elle se souvint de sa mère, elle-même doyenne de la forêt avant elle et du triste jour où l'aperçut mourir sous les crocs d'une meute de chiens et sous les lances de leurs terribles maîtres. Elle avait quitté la chaleur maternelle une année auparavant mais ne s'était jamais éloignée de sa mère jusqu'alors. Puis les chasses s'intensifièrent et l'ourse du gagner les coins les plus reculés de la forêt pour se cacher. Jamais elle ne s'était attaqué à un humain et pourtant ceux-ci persistait à la chasser. Nombreux étaient ses oursons qui n'eurent guère vécu au-delà de leur première année à cause de ses humains. Au fil du temps, Grande Ourse apprit à éviter ce danger et avec l'âge, sa sagesse fut reconnut par les autres de son espèce. Mais voilà qu'Ils revenaient et s'en était assez! L'ourse était bien consciente du risque qu'elle venait de prendre mais peut-être qu'enfin elle accomplira sinon sa vengeance, du moins sa destinée.

Une froide morsure qui ne fut pas la sienne la frappa à la gorge et elle sentit le sang, son sang, couler sur sa fourrure. Poussant un grognement de rage, l'ourse tourna la tête vers celui qui venait de lui infliger cette terrible blessure. Sa vision devenait floue et ses forces semblaient l'abandonner mais la rage et le devoir de protéger son petit lui insuffla la force nécessaire pour abattre ses crocs sur la main qui venait de la blesser. Mais alors qu'elle s'apprêtait à déchiqueter le bras entier de l'humain un autre éclair de fer transperça sa gorge. Son dernier hurlement de douleur s'étouffa dans sa gueule et bientôt l'imposante bête s'effondra de tout son poids sur l'humaine qui venait de la tuer. Dans un ultime et douloureux efforts, elle tourna la tête vers son dernier ourson à l'avenir incertain qui l'observait plus loin. L'ourse poussa un faible râle qui exhortait le petit à fuir puis s'éteignit priant, qui sait, pour le salut de ceux de son espèce.
--Grisardleloup
[attaque les hommes du baron]

Grisard sent un nouveau courage l'envahir. Ce jeune qui l'accompagne est un nouvel espoir, un appel au courage.
Tout vieux qu'il est Grisard se battra comme le chef qu'il admirait tant dans sa meute. Il croise le regard du jeune loup.
Un homme est là, seul, debout dans la neige, la main sur le pommeau de son épée.... chevaux, chiens et cavaliers font entendre le bruit d'une marche peu discrète, mais, cette fois encore, les loups ont faim....il est trop tard pour reculer...
--Petit_ours
[Non loin du groupe de Valezy]

Il s'était réveillé seul dans la tanière et privée de la chaleur maternelle. Étrange. Sa mère n'avait pas l'habitude de l'abandonner ainsi. Soudain, il entendit le cris si distinctif de sa mère à l'extérieur. Mais que se passait-il là-bas. Inquiet, il s'extirpa de son trou et s'élança vers l'origine de ces grognements. Là, il aperçut sa mère aux prises avec une troupe d'humains. Elle lui avait toujours dit de se méfier de ces étranges créatures bipèdes. Instinctivement, l'ourson se tapit du mieux qu'il put pour ne pas se faire repérer. Il vit alors sa mère faucher l'un de ses humains et se ruer dessus pour l'abattre mais c'est alors qu'un autre humain la frappa avec une étrange griffe. Le cri que l'ourse poussa fit se glacer le sang du petit ours. La Grande Ourse tenta tant bien que mal de se défendre mais un autre coup la frappa mortellement et elle lança un dernier grognement. Craignant le pire, le petit ourson s'élança vers sa mère mais le regard que celle-ci porta sur lui à ce moment le stoppa net. C'est alors que, comme une réponse au dernier cri de la doyenne de la forêt, les hurlements plaintifs de tout les autres ours des environs retentirent. Cette dernière chanson macabre se répercuta aux oreilles de l'ourson comme un ordre, celui de courir. Et il courut, courut, aussi loin que ses pattes d'ourson le portèrent. Loin, très loin...
Johanara
[Dans les bois mais surtout dans un piètre état! ]



L’ours poussait d’horrifiants râles de douleur.

Puisant dans les quelques forces qui lui restaient , la jeune fille blessée, enfonça sa lance dans la gueule béante de l’animal avant de rouler sur le côté évitant ainsi de se faire broyer les os.

Le corps de l’ours retomba lourdement , laissant sa gigantesque emprunte dans la neige tandis que la belle baronne portait la main à son épaule en sang.

Au contact du liquide chaud et poisseux , elle sentit son cœur se soulever.

Ne pas s’évanouir , ne pas s’évanouir…

Grimaçant sous la douleur , elle ne put retenir un sanglot. S’empressant de chasser les larmes qui perlaient entre ses longs cils noirs , Johanara essuya ses paupières d’un geste nerveux de la main.

C’est alors que Léopold se précipita vers elle , les yeux baignés de chagrin , le visage livide ,le corps pris de violents tremblements. Le jeune berrichon lui avait été confié à son départ pour l’Armagnac , sa mère , lavandière veuve et accaparée par ses cinq autres enfants en bas âge , avait jugé bon de l’éloigner de leur taudis et de leur misère.

Elle chiffonna tendrement sa chevelure flavescente de la seule main qu’elle pouvait bouger.


Ne fais pas…*grimace* cette tête.

Les gestes fébriles il entoura la blessure d’un tissu propre et tenta d’arrêter le saignement arrachant à sa maîtresse une quérimonie. C’est alors qu’elle remarqua la blessure de son compagnon et que son regard se voila un peu plus.

Va voir sa main …

Serrant les dents , elle lui désigna Valezy d’un petit signe du chef.

Du moins les hurlements d’agonie de l’ours avaient éloigné la meute….
Il faudrait ramener la dépouille au village , pour sûr , que la peau de la bête serait du meilleur effet devant la cheminée.

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Theran
Theran resta seul au milieu du chemin... Les chasseurs avaient maintenant disparu dans les arbres, plusieurs dizaines de mètres plus loin.
Il écouta les rumeurs de la fôret... la neige assourdissait tout mais au loin il lui sembla entendre des cris, un rugissement rauque... puis rien... un ours ?? Le maistre d'arme vit l'image d'une bête et d'un pelage...

Brisant le silence installé, Lamri pietinna nerveusement le sol des ses sabots... ses pupilles se dillatèrent, et les muscles de son cou se raidirent...


Who... qu'est ce qui se passe mon beau... calme toi...

Rien n'y fait... le cheval continua à prendre peur... la main sur les reines, mélant son souffle à celui du destrier, Theran tenta de le calmer. Une présence se fit sentir dans son dos...

L'acier fut dégainé et l'homme fit volte façe... Des yeux scintillèrent à l'orée du chemin. Les Loups ! Les chasseurs étaient trop loin... qu'est ce que tu as foutu encore ?? Tu es débile de t'arreter comme ça ??

Un hurlement retenti et le cheval céda à la peur... Battant l'air de ses sabots, il remonta le chemin, s'enfonçant à la suite des chasseurs, dans les bois


Citation:
HRP/ Bien, topo. Je suis tout seul, avec une armure complète, casque à visière relevée (pour le moment), une épée longue à la main. Ma lance est toujours plantée dans la neige à 10 pas de moi. Lamri le cheval est parti en direction des chasseurs. Au choix, soit il les rejoints, ils s'en inquiète de le voir seul et font demi tour (laissez moi du temps quand même) soit un loup bondit et l'attaque (ne le tuez surtout pas par contre ), et il le retiens quelques temps.

Je suis resté seul. Au loup de jouer !!! /HRP

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Maistre d'Arme de l'Ordre du Saint Esprit
Véteran du Siège de Genéve, du Siège d'Orléans et de Compiègne II
--Grisardleloup
Le cheval cabre, bat des antérieurs et se met au galop abandonant son cavalier...
Grisard jette un coup d'oeil vers son jeune ami et lui intime l'ordre de ne plus bouger...l'homme est certe seul,mais armé !...
le vieux loup n'est pas fou. il a eut la chance de ne jamais se mesurer aux humains, ni d'en goùter la chair, leur préférant agneaux dodus, lapins et autres proies naturelles.
L'homme est là, seul.
Grisard perçoit son inquiétude.....
Le loup gronde sourdement....mais, contre toute attente, recule lentement, tête basse, sans le quitter des yeux.
Le combat est inutile et l'homme est trop isolé que pour être un véritable danger.

Dans le silence feutré qui suit la fuite du cheval, un observateur extérieur aurait assisté à une scène surréaliste : un cavalier isolé prêt à défendre chèrement sa vie....et deux loups qui reculent, comme impressionnés par son courage, et finissent par se coucher dans la neige à quelques dizaines de mètres de lui.....
Valezy
[Dans les bois… Et à court de blagues pour l’intitulé…]


Un soupir de soulagement… Un simple souffle que peut il y avoir de plus courant que cela? Mais par ce simple geste, il lui sembla pourtant que la vie regagnait enfin son corps et que le battement de son cœur reprenait un rythme régulier.

L’ours était mort désormais, tombé sous le coup de Johanara…
Néanmoins durant un court instant, l’horreur s’était poursuivit sous ses yeux tandis que Valezy avait assisté avec impuissance à la chute de l’animal qui avait manqué de peu d’écraser sa douce sous son imposante masse.
Fort heureusement, la vision d’une mort imminente est parfois à même de doter les hommes de force insoupçonnée et se ne fut pas sans provoquer l’admiration du Seigneur que la jeune femme esquiva avec célérité sa fin pourtant rendue imminente.

Sauve… Elle est blessée mais sauve… Telle fut la pensée qui s’immisça dans son esprit obscurcit par l’inquiétude.

C’est alors qu’une grimace s’empara de son visage et qu’une douleur sourde et lancinante se fit ressentir dans son bras droit. Il ne pu s'empêcher de fermer les yeux tout en se remémorant l’instant où l’ours l’avait blessé. L’esprit humain n’était-il pas merveille pour ainsi occulter une telle souffrance devant d’autres impératifs ?

A cette idée, son bras se leva lentement vers les cieux, ses yeux se rouvrant pour le contempler d’un air dubitatif. Du sang… Non, son sang… Flot vermillon qui s’écoulait sans retenu de son avant bras entaillé par les crocs de l’animal.
Comme il est aisé de se rappeler de sa mortalité… Bien plus aisé que de l’oublier, cela ne faisait décidément aucun doute.

Se fut le domestique de la Baronne de Lignières qui le ramena à la réalité alors que le tout jeune homme s’approchait de lui, sur demande de sa maîtresse, un linge propre dans les mains. Valezy ne pu que serrer les dents, tout en se laissant aller à bas de sa monture en un saut bien moins gracieux qu’à son état habituel.

Sa main gauche se leva alors en direction de Léopold qui se précipitait pour l’aider, arrêtant ainsi tout net la course de ce dernier avant de tendre le bras pour s’emparer du linge.


Prend soin de ma monture, garçon… Nous allons bientôt quitter cette maudite forêt.

Tout en prononçant ses mots, il eut tôt fait de panser sa blessure sous un bandage des plus rudimentaires.

C’était loin d’être fameux… Mais cela suffirait bien pour l’instant, comme au bon vieux temps, se dit-il alors, sauf qu’à l’époque cela avait toujours été lui qui portait les premiers soins aux autres Sentinelles.

A peine eut il terminé son bandage qu’il se dirigea avec empressement vers sa compagne. Posant un genou au sol, pour se mettre à son niveau, ses yeux safres s’assombrissant sous l’effet de l’inquiétude en contemplant l’épaule de la jeune femme avant de se déporter sur son visage. Un maigre sourire forcé, qui se voulait tant bien que mal rassurant, se dessina alors sur ses lèvres pendant que sa senestre se posait délicatement sur la nuque de sa belle Baronne, pour l’attirer avec douceur contre lui.


Ce fut un bien joli coup et une bien belle esquive que tu nous as fait là.
A n’en point douter, digne d’une guerrière…

Cependant, je crois que nous avons eu notre lot de peur et de souffrance pour aujourd’hui, ma douce… Aussi rentrons.


Et, son bras glissa le long de son dos pour s’emparer de sa taille et l’aider à se relever. Juste avant que les deux jeunes gens ne se dirigent clopin-clopant vers Tyran sur la selle duquel ils se hissèrent grâce à l’aide du serviteur de Johanara.

Puis, après avoir laissé au bon soin de la troupe, la tâche de ramener leurs prises jusqu’au village. Ils firent tout deux route sur le chemin qui les conduiraient hors de ces bois si sinistres…

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