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[RP] Cérémonie d'allégeance à la duchesse Esyllt

Saxaltesse
Les Epoux le Vicomte et la Vicomtesse arrivèrent au Chateau , Ils avaient du mettre un peu d'ordre sur Chalon , donner des ordres aux domestiques pour arriver enfin a se libérer .
Ils montèrent les marches du Chateau et pénétrèrent dans la grande salle

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Beatritz
[Hostel Chambellan]

La Duchesse de Nevers se fit parer, en ce mois de juillet, d'une seule robe sur sa chainse de drap blanc. La température ambiante était à la chaleur : la jupe même de la robe était ouverte devant. Des rubans de soie tenaient les manches, brocardées d'un motif fleuri d'or.*
Cette tenue cachait mal qu'elle n'avait pas vraiment perdu le poids qu'elle avait pris sur les hanches et le ventre durant sa grossesse, et ne le perdrait sans doute pas, gourmande qu'elle était, mais elle n'en avait cure : elle demeurait appétissante et n'aurait jamais besoin de ses charmes pour obtenir ce que ses titres et son pouvoir lui obtiendraient à moindres frais.

Une jeune femme de sa maisonnée, d'humble extraction mais de joli minois, l'accompagnait, dans une robe bleue plus pâle, moins intense, moins cher, en somme, ses longs cheveux tombant dans le dos, sous un petit bonnet du même bleu. La fille avait été confiée à la Duchesse après qu'elle eût cessé tout à fait de parler, quelques mois plus tôt, au grand désarroi de ses parents. L'absence de conversation n'en faisait pas la plus appréciable des suivantes, mais conférait l'avantage de toujours bien présenter en public : jamais un mot déplacé, jamais un mot plus haut que l'autre, jamais un mot... Jamais un mot.

Béatrice enfila ses gants de taffetas.
Ensemble, les deux femmes quittèrent l'Hostel Chambellan et tenant le haut du pavé dijonnais, se rendirent au château ducal.


[La salle de cérémonie]

La brune Castelmaure se pencha vers l'huissier et souffla :

-« Nous ne sommes pas venue depuis l'hiver... Vous vous souvenez de nos titres, ou les voulez-vous ouïr à nouveau ? »

L'huissier hésita, puis se fit redire les titres, craignant moins de passer pour un oublieux que de courroucer la Duchesse par une erreur de titulature. Il put ainsi clamer bien haut :

-« Son Altesse Sérénissime Béatrice Eliane Lhise de Castelmaure-Frayner, Souveraine de Bolchen, Duchesse du Nivernais, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux et de Baudricourt, Baronne de Chablis et de Laignes, Maréchal d'Armes Impérial. »

Il avait bien fait de se les faire répéter... Ça avait un peu changé, depuis la dernière fois.
C'était la fin de la matinée, et la cérémonie semblait à peine commencée. S'étant avancée vers le trône et les présents, la Souveraine lança à la cantonade :


-« L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Le Grand Duché d'Occident serait-il devenu humble ? »

Alors, moins arrogante, moins elle-même - ou plus, selon ton opinion, cher lecteur - , la jeune femme salua ceux qu'elle connaissait dans l'assemblée :

-« Votre Eminente Grâce, précieuse voisine...
Sombernon...
Couches...
Vicomtesse, Vicomte Ligny...
Cudot...
Grand Maître...
Bourgogne... »


Chaque salut était accompagné d'une inclinaison de la tête plus ou moins profonde, plus ou moins accompagnée d'un mouvement du buste, selon la qualité de l'interlocuteur.
Elle garda la dernière pour la jeune rouquine sur le trône :


-« Votre Grâce, félicitations pour votre désignation. »

*Un peu comme ça, et ça.
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Olivier1er
La Duchesse d'Auxerre avec son port elegant et hautain qui lui donnait un air severe et inaccessible fit son entree. Elle le regardait bizarement, le confortant dans l'idee qu'il ne la laissait point indifferente...Elle meme d'ailleur le perturbait a chacune de ses apparitions.

Derriere cette façade glacée, il etait certain que se trouvait une braise incandescente qui n'attendait que le vent de l'amour pour s'enflamer et faire fondre cette image froide.

Il ne manquait pas de souffle, lui !...mais s'en rendait elle compte ?

La Duchesse du Nivernais, Souveraine de Bolchen...tous ca...fit son entree dans la grande salle du Trone.

Un salut dans sa direction le surpris fort agreablement, et il inclina gracieusement le buste pour rendre son salut a son Altesse Serenissime.

Puis une fois qu'elle eut regagné la place que le protocole lui avait reservé, il se rapprocha du trone Ducal, et prit la parole pour initier le passation de la Toison d'Or des Ducs et Duchesses De Bourgogne
.

- Votre Grace et avec votre permission, dit il en se tournant vers Esyllt Catarina, nous allons proceder au transfert solennel de la Toison d'Or des Duc et Duchesse Regnante en Bourgogne.

Se tournant vers la foule apres l'acquiesement de la Duchesse,

- Nobles gents, fiers Bourguignons, la nouvelle Duchesse Souveraine de Bourgogne, sa Grace Esyllt Catarina, va recevoir Des Mains de sa Grace la Duchesse d'Auxerre et Duchesse souveraine de de Bourgogne sortante, la Toison d'Or des Souverains De Bourgogne, Protecteurs de la plus haute et plus prestigieuse distinction Bourguignonne.

Je demande a sa grace la Duchesse d'Auxerre Ingeburge, actuelle porteuse de la Toison d'Or des Ducs et Duchesses Souverains de Bourgogne de venir la transmettre a sa Grace la Duchesse Esyllt Catarina a la parfin que la plus haute distinction de Bourgogne - l'Ordre de la Toison d'Or dont je suis le Grand Maitre par la volontee de mes Pairs- puisse trouver en la Duchesse de Bourgogne sa protectrice pour le mandat qui s'ouvre.

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Esyllt_catarina
Si dans son esprit confus, Esyllt pensait avoir tardé, la vue des dernières entrées la réconforta. Du moins pour un temps .. En effet, l'arrivée d'Auxerre signifiait le début des hostilités. Le marathon, l'exercice préféré de tous les régnants allait tout juste commencer.
Suivit Bolchen qui sut se faire remarquer. D'abord l'huissier qui s'était égosillé à s'en couper le souffle vers la fin pour citer tous les titres de la Bourguignonne. Ses pas la menèrent à chacun des nobles qui étaient là, dans la salle du trône pour prêter allégeance ou dans le cas des deux seigneurs, faire leur office .. Un mot pour chacun, bien souvent laconique, se contentant de reprendre leur surnom héraldique quand l'envie ne lui prenait pas. Esyllt la trouva très exubérante, assez fidèle au portrait qu'on lui avait fait finalement. Ses vœux furent cependant accueillis avec plaisir et honneur de la part d'une si agréable et illustre représentante de la noblesse Bourguignonne. La rouquine hocha lentement la tête comme pour la remercier silencieusement. Derrière elle, le suivant prenait place ..

En effet, Dennevy prit la parole et c'est en sa qualité de Grand Maitre de la Toison d'Or qu'il la questionna avant de partir dans un discours qui semblait maitrisé. La répétition avait du être longue et fastidieuse ..
Ne sachant trop comment faire mais sentant que c'était une occasion unique, recevoir la toison des mains de la Gracieuse Éminence était une chose que le commun des mortels n'avaient pas l'occasion de vivre.
Aussi, Esyllt Catarina descendit-elle de son trône pour s'agenouiller devant l'assistance et la duchesse sortante. Dans sa descente, elle prit grand soin de sa robe sans pour autant paraitre frivole et coquette.
Là, ainsi soumise, les rotules au contact du marbre froid qui recouvrait le sol, les différentes couches qu'elle revêtait n'empêchant pas le froid de la gagner, la tête baissée, le regard posé dans son esprit vagabond qui lui recommandait en cet instant l'humilité. Joignant ses mains comme pour une prière, elle attendit que l'acte fut réalisée, silencieuse, solennelle, confiant son âme et son mandat qui commençait au Dieu Créateur.

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Ingeburge
Ne plus avoir son divin postérieur vissé sur le trône de Bourgogne avait un avantage indéniable quand on se trouvait contraint d'attendre d'interminables minutes dans la salle d'apparat du Palais des Ducs : on pouvait, une fois ses obligations remplies, se retirer et respirer à nouveau l'air du dehors au lieu de celui confiné et saturé d'odeurs, de parfums et de relents de l'intéreur.

La Duchesse d'Auxerre, en station devant ce trône qui avait été sa cage dorée à quelques reprises, savourait, comme seul un faucon gerfaut ou tout autre rapace le peut, sa liberté retrouvée et ne songeait qu'au moment où enfin elle pourrait prendre son envol et quitter les lieux. Certes, le but de son énième périple à venir n'était pas des plus réjouissants, la capitale du Royaume de France n'ayant guère ses faveurs – elle préférait, et de loin, Aachen, fière et élégamment décadente capitale impériale – mais son office l'y obligeait et elle s'y rendait avec pour consolations, son séjour à l'Hôtel de Bourgogne, et la perspective de réaliser quelques achats chez un maître-orfèvre.

Mais pour l'heure... c'était l'attente et elle souffrait des contradictions de sa situation : coincée depuis des jours à Dijon alors qu'elle aurait voulu être à Auxerre, debout alors qu'elle n'aspirait qu'à s'asseoir, inactive alors qu'elle avait fort à faire, seule alors qu'elle aurait pu être en compagnie de son amie la Vicomtesse de Couches et deviser avec elle, glaciale en plein été. Alors, comme à chaque fois qu'elle était sur le point de périr d'ennui, ele se raccrocha à l'une de ses marottes et ce fut l'architecture des lieux qui eut ses préférences. Pour s'être trouvée exactement, jusque lors, à six reprises en salle du trône, elle connaissait parfaitement l'endroit mais, où elle était placée, elle pouvait encore faire des découvertes ayant été plus souvent assise dos au mur sur lequel son regard mort se perdait que face à lui. Son ennui dès lors fut quelque peu battu en brèche tant son observation l'absorba et fut totalement détruit quand l'huissier annonça l'entrée de la Souveraine de Bolchen. Pour autant, elle ne se tourna point, le mur étant des plus intéressants et elle-même nourrissant à l'égard de la dame des sentiments mitigés. La Castelmaure était entrée et saluait maintenant tout le monde. A son inclinaison de tête, Ingeburge répondit par le même geste du chef et par un regard mélangeant déception et incrédulité, ne sachant plus trop ce qu'elle devait comprendre après toutes ces semaines troublées.

Ce fut ainsi la première fois qu'elle bénit une prise de parole du Seigneur de Dennevy, son petit laïus sur la Toison d'Or arrivant à point nommé pour distraire son esprit perdu. Elle tâcha donc d'écouter la courte introduction et se concentra ensuite sur les gestes d'Esyllt, et, si pour le premier point, elle eut du mal, pour le second, aucun, car c'est avec étonnement qu'elle vit la Louve de taille réduite se mettre à genoux.

Durant quelques secondes, Ingeburge contempla le collier de la Toison d'Or ducale qui reposait encore sur ses épaules. C'était elle qui avait voulu ce rite de transmission, désireuse que ce symbole du mérite bourguignon soit comme un rappel de leur mission à ceux qui verraient leur front ceint de la couronne des Grands Ducs d'Occident.
Ainsi, elle déclara :

— Quels que soient les projets qu'il mène à bien, quels que soient les objectifs qu'il tient, l'Homme arrive toujours au terme de ceux-ci pétri de ses certitudes. Quand l'on a un jour l'honneur de monter sur le trône bourguignon, l'on doit oublier les siennes et épouser celles de la Bourgogne. La Bourgogne est grande, la Bourgogne est aristotélicienne, la Bourgogne est riche, la Bourgogne est unique et tout ce qui sera dit en contradiction de ces vérités ne sera que l'oeuvre d'esprits chagrins, aigris et jaloux.
Puisse le poids de ce collier vous rappeler de vous battre pour ces certitudes et puisse sons scintillement éclairer la route difficultueuse qui se déroule devant vous. Ce collier est plus qu'un symbole, il est le signe visible et tangible de votre sacerdoce et vous le mènerez à bien, s'il plaît au Très-Haut que vous y parveniez.


Les mains blanches d'Ingeburge se portèrent à son cou et elle dégrafa délicatement le précieux bijou. Avec soin, elle l'ôta de ses épaules et le transféra sur celles de la jeune fille. Enfin, elle en fit jouer la fermeture; le la Toison d'or ducale se trouvait maintenant en possession de la nouvelle régnante. Alors, elle se recula de quelques pas, attendant qu'on la prie de prendre place parmi ses pairs et d'un mouvement imperceptible, elle apprécia de se sentir allégée de son pesant fardeau.
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Asdrubaelvect
Quelle étrange sensation, quelle drôle d'expérience pour cet homme que l'âge n'épargnait pas. L'âge avait bon dos. La réalité était bien plus nuancée, un enchevêtrement de sentiments contradictoires l'assaillaient, et puis cette propension à voir ou à entendre des choses qui n'existaient pas, cette Logique qui perdait par moment tout son sens, ces pensées irrationnelles et ce bienveillant engourdissement qui l'étreignait...
Quelle étrange sensation que celle de voir sa jeune fille sur le point de diriger sa première cérémonie officielle. Cette jeune âme tout juste sortie de l'enfance et de laquelle il s'était occupée depuis tant et tant d'années, qu'il avait connue dès sa naissance. C'était peut-être la consécration de son éducation et elle faisait sa fierté comme beaucoup le disaient. Oui, il était fier d'Esyllt et même s'il ne le lui disait pas aussi souvent qu'il l'aurait dû, cela devait se voir -du moins le croyait-il.
Quelques mots furent régulièrement répétés à Esyllt en ce jour depuis qu'elle avait soulevé sa peur des reproches et des jugements hâtifs d'autrui, ils sonnaient un peu comme "Seul le jugement du Très-Haut doit t'importer". C'était à vrai dire une phrase du long sermon -largement entrecoupé d'encouragements- que la jeune fille avait pu entendre.

Une fois arrivés dans la salle du trône, la grande salle du Palais des Ducs de Bourgogne, il laissa la Duchesse s'asseoir au trône qui lui était dévolu et lui susurra à nouveau quelques mots avant que la cérémonie ne commence :


Ta mère serait très fière de toi, tout comme je le suis Esyllt.

Ces mots furent prononcé avec assurance et accompagnés d'un sourire aimant alors qu'il restait debout aux côtés de sa fille. Il n'avait guère l'envie de s'asseoir dans ce trône qui -pour lui- avait été installé, il se sentait on ne peut plus mal à l'aise d'y poser son fondement.
L'espace d'un instant, il balaya du regard la grande salle avec une question sur le bord des lèvres : où était Miguaël ? La vision de la Marraine de celui-ci le rassura quelques instants, il devait sûrement n'être pas loin d'elle mais... rien n'y fit. Tournant la tête vers Esyllt, il s'apprêtait à lui demander si elle avait vu son jeune frère mais seul un son s'approchant du "s" se fit entendre... Puis un temps de latence et le Duc se ravisa. Miguaël était parti avec sa sœur et Cauvisson mais lui, n'était pas encore revenu en Bourgogne.

Diverses têtes étaient identifiées et ce fut Ingeburge qui la première avança vers eux. Il lui sourit, suivit le déroulement de la récente coutume qui voulait qu'une Toison d'Or soit échangée entre les deux régnants successifs. Lui portait la sienne en ce jour, celle qui lui fut octroyée voilà bien longtemps, par celle qui fut ensuite nommée Grand Maître de France -un poste qu'il déteste pour tout dire- ; c'était une drôle de coïncidence que père et fille la portent en même temps, et côte à côte. Mais...


Toi !En direction d'un valet peu loin d'eux.Tu vas te mettre derrière ma fille et supporter cette toison pour ne pas qu'elle lui broie les épaules.

Puis s'en suivit un regard convaincu en direction Esyllt, à vrai dire même si cela ne lui plaisait pas, ce serait ainsi.
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Angelyque
La Baronne s'était pourtant promis d'arriver à l'heure, mais rien à faire elle avait mis plus de trois heures pour choisir une tenue, sa période de deuil était à présent terminée, il était temps pour elle de partir à la recherche d'un nouveau mari...

Quoi de mieux que les allégeances à la Duchesse de Bourgogne pour se trouver un beau parti, quelqu'un de pas trop vieux, riche, intelligent...et fidèle.

Elle ne devait pas en plus porter de robe trop échancrée afin de ne point subir les foudres de son coincé de père...comme la dernière fois...elle frémit à ce souvenir..normalement il ne devrait pas être présent mais Angelyque ne souhaitait prendre aucun risque..

Elle avait finalement opté pour une robe d'une couleur vert émeraude à décolleté carré, d'apparence très sage mais qui la moulait assez pour qu'elle ne passe pas inaperçue.

Elle pénétra dans la salle de reception après s'être faite annoncer et prit place, un peu à l'écart, mais avec une vue imprenable afin de ne rien manquer du déroulement de la cérémonie.

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Lorelei.d.ylfan, incarné par Theudbald
La plus grande quiétude régnait à Ménessaire, contrastant avec le labeur des terres où les gens de Saulieu s'activaient aux récoltes. Loreleï savourait ce calme et rechignait de plus en plus à se montrer. Aussi, quand elle reçut la lettre de sa mère, peu soucieuse de passer toute une journée à rencontrer le monde qui se rassemblait aux allégeances, se fit-elle petite et discrète, petite souris dans le palais ducal, porteuse d'un message qu'elle fit remettre à Bourgogne, surveillant du coin de l'oeil depuis le pas de la porte si le page remplissait son office.

Citation:


Nous, Armoria de Mortain, renouvelons ce jour notre voeu d'allégeance lige à la Bourgogne, à ses terres, à sa Couronne et à celle qui la porte, la jeune esyllt. Nous savons devoir soutien, conseil et fidélité, et ne songeons point nous dédire une seule seconde.

Fait sur les routes, comme souventes fois, par un beau jour de Juillet finissant en 1458,
AdM



Sitôt le pli remis, Loreleï dicte Fifille fila sans demander son reste. Après tout, sa mère ne lui avait pas explicitement écrit d'assister à la cérémonie...
Theudbald
La lettre fut réceptionnée par Bourgogne et rangée dans une reliure.

Le héraut avait tiqué à l'entrée de Beatritz. Son Altesse Sérénissime ? Quelle était cette nouvelle décadence impériale ? Un grand sourire goguenard se dessina sur son visage lorsqu'il répondit à sa salutation par un :
"Votre Grâce." innocent.
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HRP : Absent jusqu'au 7 octobre.
Esyllt_catarina
S'il plait au Très Haut que vous y parveniez !
Voilà comment se finissait ce discours, cette prise de parole protocolaire d'une courte durée mais d'une intensité plutôt forte. Si Esyllt savait Ingeburge plutôt froide, ses paroles confirmèrent la tendance. A se demander si, elle aussi, souhaitait qu'elle trébuche .. Rancœur bordelique pour celle qui avait quitté le navire et emmené les membres à sa suite, ou simple froideur coutumière ? Elle ne savait pas et finalement, qu'importe. Son père à ses côtés, par sa simple présence la rassurait. Il était là et veillerait sur elle. Esyllt en avait la conviction.
La rouquine fut d'ailleurs confortée quand ce dernier prit la parole pour la soulager d'un poids. Il était à double sens, et par conséquent deux fois plus lourd. Poids du métal, certes doré et agréable à la vue mais il l'était moins pour ses épaules .. Poids de la Bourgogne, de son prestige, de ses intérêts, sa Grandeur et sa Beauté .. Si pour le premier, Esyllt était persuadée de réussir un jour à se fortifier, pour le second, le chemin ne faisait que commencer, les épreuves se montreront une à une. Seule l'issue de ce mandat permettrait de formuler une réponse. Et de toute façon, Esyllt savait très bien que le plus gros poids qu'elle devrait trainer tel un boulet serait son âge .. Et cela, nul ne pourrait rien y changer, si ce n'est le temps !

Libérée de la toison par un regard paternel appuyé, souvenir de toutes les réprimandes reçues par icelui au sujet d'un frère cadet enfermé dans un coffre, d'un manque d'entrain et d'enthousiasme pour les leçons qu'il leur dispensait. Autant de moments qu'elle espérait partager encore longtemps avec sa famille la plus proche. Miguaël, Asdrubaelvect, Ellesya ..
Si son père avait choisi un tête à tête avec son frère aux joutes Artésiennes, cette cérémonie serait sa revanche, son moment d'étrange intimité partagée.

Tout en se relevant pour reprendre place sur le Trône, Esyllt eu l'occasion de voir que les rangs de la salle avait encore crû. La cérémonie des allégeances en elle même allait pouvoir commencer à présent que plus rien ne l'empêchait. Elle n'aurait pas loisirs de remettre un couronne à son prédécesseur, sa Gracieuse Éminence ayant déjà reçu son fief de retraite. Retraite qui fut courte d'ailleurs mais qui reprenait à présent son cours. Si on procédait en fonction du primo arrivant, c'est Sorane qui devait ployer le genou. Au Héraut de l'appeler, aussi, elle tourna la tête en sa direction pour connaitre ses intentions.

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Olivier1er
La réponse de la Duchesse Esyllt fut tres...concentrée.

Il attendait qu'elle reprenne la parole, puisque perdue dans ses pensées, mais lorsqu'elle se tournait vers Irancy pour lui signifier qu'il pouvait poursuivre. Il intervint.

Il ne pouvait laisser les épaules de la Duchesse Ingeburge sans rien.

Il fait signe au Page portant la Toison d'Or personnelle de la Duchesse D'Auxerre de s'approcher de lui.


- Duchesse Ingeburge, je ne saurai laisser de si charmantes épaules denudées de toutes recompenses. Se serait injuste tant vos merite sont grands !

Vous avez transmit la symbolique Distinction de Protectrice de l'Ordre à la Duchesse de Bourgogne, permettez moi, comme Grand Maitre de L'Ordre de la Toison d'Or, de deposer sur vos fines épaules - qui ont pourtant par quatre fois supporter le lourd fardeau qu'est la Charge de Souveraine de Bourgogne - votre Toison d'Or personnelle que ma confiée votre intendant sachant qu'il vous serait agréable de la porter en sortant d'icelieu.


Il prend la Collier d'Or pur posé sur le coussin et s'approche de la Duchesse tout en poursuivant :

- Pour paraphraser une Bourguignonne Exemplaire, Duchesse, Puisse le poids de ce collier vous rappeler que vous vous etes battue pour la Bourgogne et les Bourguignons avec succes et que son scintillement continue a éclairer la route difficultueuse qui se déroule devant chacun de nous, demontrant qu'avec abnegation comme vous l'avez fait : vaincre les difficultées est possible !

Ce collier est plus qu'un symbole, il est le signe visible et tangible de votre sacerdoce et qu'il a plut au Très-Haut que vous y soyez parvenue avec succes...

Ce collier est avant tout la personnification de la Gratitude de la Bourgogne envers vos inestimables services passés, et un gage de confiance en vos actes futurs.


Il lui pose avec delicatesse le collier sur les épaules...savourant le moment avec delectation : le delicat parfin de la Duchesse l'enivrait, mais il reussit a lier les deux bouts de la chaine sans faillir. Lui faisant face... il verifiait que le pendentif Or en forme de Toison trouve sa place...

Il sourit légèrement en voyant la bete reposer Là ou elle devait...
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Theudbald
Le héraut se tint coi. Quel était ce collier ? La Toison de la duchesse d'Auxerre n'était-elle pas dans un coffret rangé dans ses appartments ? Le collier avait dû être transmis au Grand Maître...

Mais non ! Quel était ce collier dans les mains de Dennevy ? Ce n'était pas celui-ci, Bourgogne pouvait le jurer. Il regarda sa suzeraine, qui semblait aussi sceptique que lui. Il fronca les sourcils.

Le Grand Maître prit la parole. Le héraut en fut des plus surpris. Des épaules dénudées ? Où ? Sur la cardinale ? Il en déduisit qu'Olivier1er était emmêché. Il s'avanca à petit pas, prudemment, non plus Héraut de Bourgogne, mais lige d'Auxerre.

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HRP : Absent jusqu'au 7 octobre.
Beatritz
Le salut du héraut ne lui avait pas échappé, pas plus qu'il ne l'avait marquée. En vérité, elle se croyait fort gracieuse, et cette grâce lui venant de Nevers, quand l'altitude sereine ne lui venait que de son époux, elle ne tançait jamais ceux qui ignoraient l'appellation conforme à sa souveraineté, que ce fût par ignorance ou de plein escient.

La blondinette Ylfan déboula, comme un petit rayon de soleil, n'osa même pas entrer dans la salle pour remettre le pli qu'elle envoya dans les mains d'un valet, puis fila à l'anglaise. Une vraie sauvageonne sans éducation, songea la Souveraine. Mais voir la fille de la Duchesse de Saulieu lui rappela une affaire qu'elle avait longtemps laissée dans le coin de sa mémoire.

Lentement, pendant le discours et la transmission de la Toison, sans perdre un mot de ce qui se disait, elle s'approcha de l'endroit où le héraut, campé sur ses pieds et sa fierté, s'apprêtait à remplir son office.

Elle s'apprêtait à l'entretenir de quelques mots, mais, à ce moment-là, Irancy avança de quelques pas, pour... épauler ? sa suzeraine.

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Eusaias
Passez Barons, Les bourguignons, les portent sont ouvertes…


D’humeur badine et d’un pas nonchalant le belliqueux baron de Bourgogne, connu aussi sous les noms de « mauvais » et « balbuzard » se rendait à l’office bimestrielle afin de rappeler que oui : il ne déclencherait pas de guerre civile, que si guerre il y avait il se ferait joie d’y participer. Il en profiterait pour rappeler qu’il conseillerait si on lui demandait conseil, dans le cas contraire, il s’en cognerait le coquillard.

Un sourire niais traversait son visage sans que le Balbuzard ne puisse en définir la cause. La pendaison qui avait eu lieu au levé du jour sur ses terres ? Les oignons frits du petit déjeuné ? La gousse d’ail qu’il mastiquait afin de nettoyait la plaie dans sa bouche. Comment avait il fait pour se faire une plaie à cette endroit ? Avec les dents pardi ! Lors d’un entrainant avec son écorcheur, celui-ci avait trouvé judicieux de caresser la joue du baron avec une caillasse alors que le dit baron tentait d’étrangler son « second » afin de lui prouver que le combat à main nue peut s’avérer décisif dans un pugilat.

Les portes du Palais se dressant devant lui, c’est d’un geste de la main qu’il fit mettre pied à terre à ses hommes avant d’en faire autant et d’être rejoint par quelques compagnons de route. D’un noble cracha il rejeta ce qui restait de la gousse d’ail dans un :
« une autre que les anglais n’auront pas ! » Avant se saluer ses amis à l’extérieur.

C’est donc, avec une joue bleuie, une haleine à faire fuir un charognard et un sourire toujours plaqué sur le visage que le Baron de Digoine fit son entrée. Coup d’œil circulaire pour voir que ça avait commencé. La journée s’annonçait donc bonne, il lui restait à faire le blabla, l’accolade, la petite tape sur la tête pour dire « t’es pas désagréable toi » et hop on irait continuer la correspondance avec les mercenaires gallois qu’il tentait de faire venir en Bourgogne, plus précisément à Digoine afin d’aller régler quelques comptes avec les helvètes. Il tenta de ne pas trop se faire remarquer en rejoignant le rang ou se trouvait Cudot, chose pas toujours évidente en armure.

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Erikdejosseliniere
On s'amuse, on pleure, on rit...

Au pays de Bourgogne, comme dans tous les pays, il y a des nobles et des roturiers. Les uns s'amusent, les autres pleurent, et c'est très bien comme cela, puisque c'est ainsi qu'Aristote l'inhumain a décidé que devait tourner cette belle assiette plate qu'est le monde -avec des monstres de chaque coté de ce plateau qui tient par le milieu grâce à un long fil invisible qu'il maintient fermement en main. D'ailleurs, le de plus en plus avançant dans l'âge Corbigny pensait intimement que ce fil passait pile-poil par la Bourgogne, et même, fort probablement quelque part entre Autun et Sémur... Mais nous ne sommes pas là pour émettre des théories scientifiques de haut niveau intellectuel, donc, allons au fait!-, donc, poursuivant sa route sur l'assiette bourguignonne, il fini par croiser Digoine qui se rendait, comme s'ils s'étaient donné le mot, aux allégeances. Erik ne put s'empêcher de songer qu'Eusaias avait le cracher lourd et bien baveux, ce qui est marque de repas bien gras, bien lourds ainsi qu'il se doit autour d'une table tenue par un noble, mais il lui fut tout de même impossible de définir par l'exacte ce que son ami avait pu ingurgiter avant que de rouler sa bosse vers Dijon. Quant à lui, le déjeuner avait été constitué d'une soupe au vin, d'un peu de Mercurey pour faire passer, et d'un vin chaud pour la route. Yolanda la Parfaite avait produit un rot tout aussi parfait qu'elle sur la malheureuse nourrice qui s'apprêtait à mettre la petiote Etoile entre les bras musclés du Pair sévère afin qu'il y dépose un bisou tout rouge -la faute à la couleur du raisin- ainsi que l'on marque son courrier d'un scel. Quant à Aimbaud, le fils pas facile, le Tri avait déposé une main un peu lourde sur sa tête chevelue, ajoutant sagement : Toi aussi, mon Fils ! s'engoufrant presque aussitôt dans le coche qui l'avait donc amené jusqu'au pied de l'entrée du chateau où il avait donc croisé le cracheur sus-cité...

Bon, c'est pas le tout mais on fait comment pour alléger devant une duchesse qui, pour n'être pas moins sa suzeraine, faisait tout de même plusieurs têtes de moins que lui ? Le cas ne s'était encore jamais produit en Bourgogne mais il n'en demeurait pas moins que c'était tout de même un sérieux cas de conscience que l'assemblée des nobles du accueillir à grand renfort de bruits dans les travées, le Tri s'étant, une fois encore, emmêlé les pinceaux dans les pieds d'un banc posé là, on se demandait bien pourquoi !


Tu me fais de la place, Digoine !

Prononça-t-il, pas plus gêné que cela, tandis qu'il cherchait à son tour à se faire une petite -tout est relatif- place au soleil...
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A good chiken is a dead chiken. Lion's & Co itou !
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