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[RP] Cérémonie d'allégeance à la duchesse Esyllt

Olivier1er
Le Grand Maitre de l'Ordre faisait les cents pas dans l'antichambre...allant de la fenetre a la cheminée, de la cheminée a l'un des fauteuil...du fauteuil a la fenetre...et on recommence.

Heureusement, un valet avait eu pitié de lui et lui avait apporter un peu de vin...

Il était songeur...qu'elle surprise la Duchesse Ingeburge pouvait elle lui avoir reservé ?

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Wolfar
Wolfar fut très étonné lorsque la jeune Duchesse, après avoir répondu à son allégeance, s’approcha de lui pour le prendre dans ses bras. Il ne sut que faire… Elle se recula alors pour lui tendre son cadeau. La Baron tendit la main pour s’en saisir.

Votre Grace, voici un présent qui me va droit au cœur. Non tant pour la chose en elle même mais pour ce qu’elle représente. Il ya bien peu de gens qui vont outre cette armure que je porte et qui, en fait, me protège. Je suis dorénavant voter dévoué.

Le Baron se recula doucement en saluant la Duchesse.
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Esyllt_catarina
Si ces présents étaient une idée de dernière minute, Esyllt ayant envoyé trois jours plus tôt seulement ses directives, le résultat était pour le moment assez bon. Il semblait combler et jamais elle n'aurait cru que ce Wolfar aurait eu cette réaction. Elle pensait même l'offusquer mais il n'en était rien, la joie l'envahit alors, ragaillardie dans son projet, prête à enchainer.

Elle invita dans un geste de sympathie, sourire aux lèvres, le baron à se rassoir quand ensuite, elle prit la peine de déclamer.


Que se présente pour son allégeance, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Duchesse du Nivernais et de Bolchen, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux et Baudricourt, Baronne de Chablis et de Laignes

Et c'est alors qu'il fallait respirer un grand coup et ravaler sa salive après cette tirade qui serait, la rouquine l'espérait bel et bien, unique...
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Cardinal
peu avant la cérémonie d'allégeance une missive provenant de nuits-saint-georges et signée par le beau cardinal s'était frayée un chemin jusqu'aux blanches mains de la ravissante esyllt_catarina ...

le beau cardinal a écrit:
belle enfant,
le beau cardinal espère que vous aurez le bonté de pardonner l'inexcusable absence du beau cardinal à votre cérémonie d'allégeance ... non pas que la perspective de baiser la blanche main d'une ravissante duchesse de bourgogne le répugne, au contraire même ... toutefois le beau cardinal ne saurait quitter son domaine de nuits-saint-georges à cette date-là et en est navré ... tout en étant conscient que son anecdotique absence ne saurait gâcher une fête qui s'annonce si belle ...

voici tout de même, et conformément au protocole, l'allégeance du beau cardinal qu'il aurait préféré vous donner de vive voix :

nous, cardinal, baron de nuits-saint-georges et duc de beaujeu par la volonté de l'inhumain aristote, sain d'esprit et de corps autant que possible à notre âge, réitérons aujourd'hui notre indéfectible allégeance à l'éternelle bourgogne et reconnaissons en la personne de la sage esyllt_catarina sa légitime duchesse à qui nous assurons nos modestes fidélité, aide et conseil ... ordonnez et vous serez exécutée ...

puisse l'inhumain aristote nous offrir mille morts atroces plutôt que faillir un jour à notre serment ... vivent la bourgogne et sa resplendissante duchesse ...

évidemment après avoir relu sa missive, le beau cardinal l'avait datée, signée et cachetée en bonne et due forme ... puis s'était replongé dans sa douce ataraxie ...
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ceterum censeo parvam britanniam delendam esse
Beatritz
Dans ses beaux atours aux grelots de la première mode, sous ses baumes aux prix scandaleux, le corps frémissant encore de l'odeur crémeuse et suave des onguents qui le recouvraient, la Souveraine s'ennuyait. Elle trouvait cela presque dommage : la Bourgogne et ses caractères colorés lui avaient tant manqué qu'elle était de retour, pour les trouver, en fin de compte, endormis dans la pesante torpeur de la chaleur estivale.
La capricieuse n'était pas satisfaite. Les allégeances de Bourgogne souffraient de cruelles carences de dynamisme et de rebondissements.

La seule découverte, c'est la jeune Duchesse. Oh, on a bien dû la croiser déjà. Mais sur ce trône, ça change tout. De la jeune fille naturellement bien élevée, donc peu volubile en public, elle était devenue la régnante. Là, tous les coups étaient permis, pour dévoiler son identité. Son caractère.
Et il paraît qu'elle en avait.

Béatrice s'avança, ses bras la démangeant toujours, et elle énonça la litanie allégeante, ridiculement et pitoyablement simple (oui sans respirer)* :


-« Nous, Béatrice de Castelmaure, Duchesse du Nivernais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis et de Laignes, renouvelons ce jour notre serment d'allégeance à la Couronne du Grand Duché d'Occident, promettant à notre suzeraine, Esyllt Caterina di Juliani de la Louveterie fidélité, conseil et aide. »


*C'est la faute à Nore
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Esyllt_catarina
Si les bains n'avaient pas la faveur de tout le monde - on connait tous des rustres qui vont de la chasse à leur couche sans toucher à de l'eau -, l'habitude faisait que les petits enfants étaient contrairement aux indélicats frottés, brossés (par Martine), laqués, peignés, pouponner, parfumer, lustrer, briquer, tout cela et encore, il faut faire court, y a du monde derrière.
Aussi, c'est surprise qu'Esyllt accueillit la Castelmaure car un nez peu délicat aurait pu la suivre à la trace et ce sans soucis.
Cependant, si ses deux narines étaient en émoi, c'était bel et bien ses deux orbites qui créaient l'animation. Roulant dans tous les sens, scrutant le moindre détail de cette héritière qui avait réussi son mariage -la petite s'étant juré de lui demander conseil- et qui dans la noblesse actuelle n'avait rien à envier à quelconque prince français. Sa robe était-elle bleue ou rouge, de quel maison de couture venait-elle, ses cheveux, au naturel ou coiffés ?*

Bien vite cependant, ils cessèrent leur office pour ne pas que cela devienne désagréable et que la Duchesse se sente mal à l'aise ...
Le serment distraitement entendu, la rouquine passa à la suite.


Moi, Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort, Grande Duchesse d'Occident, en ce jour de Sainte Kyrène l'Apôtre et sous le regard de notre Saint Patron Bynarr, vous concède en retour de votre allégeance Aide, Justice et Protection.

Voilà qui était fait, restait à présent à conclure ce vœux comme elle se l'était promise. La cadette de la Louveterie s'approcha alors pour faire le baiser de paix à sa vassale d'un mandat. Et là plus encore, onguents et senteurs l'envoutèrent ..

Duchesse, vous ne couperez pas à cette tradition des cadeaux. Je tiens à vous en faire un et puisque ne connaissant pas forcément vos goûts, voilà que je me suis laissée bercer par la vision de la grossesse.
La naissance de votre fils, si elle réjouit votre famille, emplie de joie toute la Bourgogne. Votre Charlemagne sera un garçon fort et beau à n'en pas douter
. Et non, elle ne cherchait pas belle-maman pour l'occasion. Ce garçonnet était trop jeune pour elle et Esyllt ne souhaitait en aucun cas attendre ses trente ans pour se marier..

Aussi, pour vous remémorer quelques souvenirs sans doute, voici pour vous quelques fraises bien rouges et gouteuses. Leur couleur leur vient du soleil qui chaque jour les rend plus épanouies et plaisantes en bouche, comme votre héritier pourrait-être ce soleil qui chaque jour vous épanoui.
Et le valet préposé aux cadeaux d'allégeance de se présenter dans une révérence à Béatrice, panier de fraises en main.


* Au naturel ça ne veut pas dire au saut du lit, cela veut dire sans coiffe, sans truc dans la tête, chapeau dont j'ai oublié le nom. En clair, tressés ou autre.
Donc coiffé, c'est l'inverse

C'était ma minute "Je voulais tenter de faire un peu de culture, en vain". Et non pas en vin, bande d'alcooliques.

* L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération *

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Beatritz
Ça c'était du cadeau utile et précieux ! Après avoir eu le cœur pincé de sa méprise sur l'ordre exact des patronymes de sa suzeraine - car Béatrice attachait à cela grande importance, étant pour sa part « de Castelmaure-Frayner », Castelmaure d'abord... Et son fils, « von Frayner-Castelmaure », héritier de la plus puissante et surtout crainte famille d'Empire en premier lieu - c'était du moins sous ce nom qu'on le craindrait le plus - , mais aussi Castelmaure, mais aussi français, bourguignon, d'ascendance résolument prestigieuse - *, après, donc, s'en être voulu trois secondes et quart de cette erreur, la Duchesse de Nevers considéra les fraises qu'on lui tendait. Rondouillardes, charnues, et juteuses, on le devinait à leur brillant, elles lui faisaient de l'œil. Ça occuperait avantageusement la fin de la cérémonie. Peut-être même irait-elle amadouer le héraut avec quelques unes, pour lui parler de l'affaire qui lui était revenue en tête avec l'apparition éclair de la blonde Ylfan.

Elle saisit délicatement le présent tendu de ses mains gantées, puis répondit :


-« Le Grand Duché d'Occident mérite une Grande Duchesse de votre stature, Votre Grâce. Si nous avons tout lieu d'espérer que notre fils fera l'honneur de ses parents, vous, Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani Montfort, faites l'honneur des vôtres, qui servirent avec poigne et élégance la France. »

Ayant discrètement corrigé son erreur de noms, elle se sentait de nouveau toute légère, au moment de saluer la Duchesse pour laisser la place au suivant.
Ses bras la démangeaient toujours, mais ses mains étaient désormais occupées ailleurs : l'une fermée sur la anse d'un panier dans lequel l'autre plongeait allègrement.


*Oui, tirets dans les tirets
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Olivier1er
Dans l'antichambre, seul a attendre

Reveur en sirotant son verre de vin, il regardait le feu dans la cheminee... Les flammes dansantes l'hypnotisaient...

L'attente le faisait reflechir...qu'elle surprise la jolie et adorable - bien que peu souriante - Duchesse d'Auxerre, lui avait elle reservé ?

Il trouvait formidable cette convergeance des esprits : lui, ayant prevue un present : une toison d'or en or pure, et elle, une surprise ici...

Ils ne s'étaient pas concertés...leurs convergeances d'idées a vouloir mutuellement se surprendre, lui faisait battre le coeur plus vite.

Ainsi, il ne se trompais point...ils n'etaient point indifferent l'un pour l'autre...

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Esyllt_catarina
Béatrice de Castelmaure .. Pour sûr qu'elle retiendrait son nom, pour la première fois qu'elle l'a rencontré vraiment, celle-ci lui adressait compliments. Tout heureuse, Esyllt se sentait pousser des ailes. A ce qu'on lui avait dit, elle n'en recevrait pas souvent en étant Duchesse.
Les joues rosies par l'excitation et la remarque nivernaise, Esyllt inclina la tête lentement et légèrement par déférence et pour marquer sa gratitude.

Elle pouvait passer à la suivante et c'est ce qu'elle fit aussitôt que la précédente ait rejoint sa place.

La tache s'annonçait rude mais à cœur vaillant, rien d'impossible ..


Vient à présent le tour de Son Altesse, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldembourg, Duchesse d'Auxerre, Comtesse de Carpentras, Baronne de Saint-Raphaël, Dame de Sainte-Anastasie-sur-Issole & de la Penne-sur-Huveaune.
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Maathis
Le vicomte de Mellecey se demandait quand viendrait son tour. Il avait pris l'habitude d'être appelé en dernier, voire d'être en retard aux cérémonies et d'y paraître fort tard pour y prendre son tour au moment de l'appel de son nom.

Il paraissait fatigué et avait les traits tirés. Avant de quitter Germolles, il s'était regardé dans un miroir et voyait bien loin le côté flamboyant qui avait pu être le sien.

Encore la duchesse d'Auxerre, et sans doute ce serait son tour.

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Aelith
Elle était là, assise parmi les Bourguignons qui ne prêtaient pas allégeance, et qui peut-être ne s'adonneraient jamais à cette tradition. Elle était là, non pas ignorante d'un monde qu'elle avait connu durant les années passées à Paris, chez son oncle et sa tante, mais ignorante du sentiment que l'acte lui-même procurait. Ennui, émotion, retenue? Et un instant, alors que la Castelmaure retournait prendre place et que la Duchesse d'Auxerre était appelée à son tour, la Chambertin envia la noblesse de ces gens pour une seule et infime raison, aussi futile qu'elle était incongrue: elle aussi aurait aimé recevoir des petites mains de la nouvelle Duchesse du Grand Duché d'Occident un panier de fruits frais, qu'elle aurait grignotés dans son bureau à Saint-André, le regard distraitement posé sur un dossier pour lequel elle aurait visiblement eu beaucoup moins de goût.

Le spectacle qui s'était déroulé plus tôt n'avait pourtant rien eu de solennel, et la mascarade dont la Duchesse d'Auxerre avait été la cible s'était finalement close par le renvoi de Dennevy de la salle du Trône - car tel était bien la signification des propos de la rouquine assise sur ce dernier (je parle du trône, évidemment, pas du Seigneur de Dennevy, suivez un peu...) , nul ne pouvait en douter, sauf le renvoyé lui-même, qui avait affiché un visage charmé de l'intention de la Duchesse d'Auxerre. Et qui devait désormais se retrouver bien surpris d'être seul dans une antichambre ou nulle surprise ne l'attendait, sinon la désagréable sensation d'avoir été berné.

Pourtant, cette scène avait eu du bon pour Aelith. Elle avait enfin pu se décider sur le fruit qu'elle aurait aimé qu'on lui offre en de pareilles circonstances. Et dès que la cérémonie serait achevée, elle ne manquerait pas d'aller acquérir un panier de cerises...

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Eusaias
Et le Balbuzard qui regarde le Pair, le Baron de Cudot, la duchesse de Bourgogne et c’est parti pour la « danse » des allégeances. D’abord on ramène les pieds sous le siège et on croise les bras sur la poitrine, on reste ainsi immobile un moment, puis on détend les jambes car elles s’engourdissent, on soupire un peu et on se penche légèrement sur un côté pour soulager la fesse opposée. C’est ainsi, il faut savoir attendre ou écrire et dieu merci le balbuzard sait faire les deux !

« Pousse toi Cudot tu prends toute la place ! »

Il fit signe à un valet de porter encre, plume, cire et support papier. Et c’est recroquevillé sur le siège d’à côté qu’il couché les mots.

Citation:
Par la grâce d'Aristote,
nous, Eusaias Blanc Combaz, Baron de Digoine en Bourgogne,

à vous, Esyllt_Catarina de la Louveterie-Montfort Duchesse de notre belle Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.


Un groupe d’homme en arme, faisant marche sur mes terres et en direction de mon château, je me dois de coucher sur le papier ce que j’aurai t’en voulu vous exprimer de haute voix. Puisse le très haut illuminer votre journée.


Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Esyllt_Catarina de la Louveterie-Montfort, Duchesse de Bourgogne par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Esyllt_Catarina de la Louveterie-Montfort, Duchesse de Bourgogne , notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Eusaias de Blanc Combaz, Baron de Digoine en Bourgogne, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du château de Dijon ce jour d’allégeance 28.07.1458

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.





(scel d'eusaias qui ne veut plus apparaitre)



Héhéhé….

Il relève la tête sur le visage d’un Pair curieux et au regard qui en dit long.

Des brigands s’en prennent à mes biens, je ne vais pas rester là bêtement, tu lui transmettras mes amitiés.

Toujours ce regard presque sévère sur lui.

Mais j’y peux rien moi !

Et l’œil du Balbuzard qui scrute le Pair de France, pour ne pas dire le Père de la Bourgogne. Celui-ci ne semblant pas être tout à fait d’accord… à moins que… Un éclair de génie traverse le balbuzard sans lui faire mal.


D’accord j’ai compris, je te rédige la tienne… tsssss.



Citation:
Par la grâce d'Aristote,
nous, Erik de Jossilinière, Pair Duc et bien d’autres, mais ici pour le Duché de Corbigny en Bourgogne

à vous, Esyllt_Catarina de la Louveterie-Montfort Duchesse de Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.


Un groupe d’homme en arme, faisant marche sur les terres et en direction de mon château, du légendaire baron de Digoine, ami de longue date de surcroit, je me dois de coucher sur le papier ce que j’aurai t’en voulu vous exprimer de haute voix, pareil que Digoine en fait.


Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Esyllt_Catarina de la Louveterie-Montfort, Duchesse de Bourgogne par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Esyllt_Catarina de la Louveterie-Montfort, Duchesse de Bourgogne , notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Erik de josselinière, Pair de France, Duc de Corbigny et Château-Gonthier, Seigneur de Croixille a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du château de Dijon ce jour d’allégeance.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.




Par contre tu la signes et tu la sceles !

Sourire niait sur le visage du piaf quand le Tri prend le papier.
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Erikdejosseliniere
A fond, à fond, à fond...!

Constatant que son voisin de galère semblait tellement tout ouïe pour ce qui se disait sous leur regards benoitement émerveillés qu'il en arrivait à fermer les yeux pour mieux écouter, cherchant par ailleurs la meilleure position afin que le corps et l'esprit, dans une même communauté et un même vouloir, Erik commençait, lentement mais plus que surement, à prendre le même chemin, tant tout cela fleurait bon la passion, l'acte sublime -la personne qui ose prétendre que c'est toujours le même tintouin, à un ou deux détails près, je le cloue au pilori-, l'évènement qu'aucun VIP de Bourgogne ne songerait une seule seconde manquer, et que les esprits chagrin ne la ramènent pas en précisant que ces mêmes VIP n'ont guère le choix... En un mot comme en cent, notre Tri-stounet s'empapaoutait sec, et c'était peu de le préciser. Aussi, tandis qu'il avait entamé un brin de causette avec Morphée qui passait dans le coin, fut-il subrepticement sorti de ses lointaines et, inévitablement, profondes pensées par le manège mené de main de maitre par le voisin sus-mentionné. La langue pâteuse et les esprits embrumés, Erik décida de s'adresser directement à l'homme en ces termes :

Mais qu'eque donc tu fiches, le Digoine ?

Devant le sourire grand épanoui d'Eusaias, ses "héhé" ravis et son air de vieux singe, Erik comprit aussi brusquement qu'une limace en plein galop fait un cent-dix mètre haies, que le baron avait trouvé une idée lumineuse pour couper court au dur labeur bimestriel de tout noble qui se respecte. Bien que d'un naturel excessivement discret - ses longs silences et sa sagesse tourne-langue-sept-fois-dans-sa-bouchesque devenus légendaires-, le Pair-nicieux se pencha, à la limite de la rupture de fauteuil, au-dessus de ce que le balbuzard concoctait à grand coups de plumes rageurs et de gouttes d'encre éparpillées à la volée...

Ahhhh ! Mais bon sang, mais c'est bien sur !

S'exclama-t-il aussi discretement que possible, tandis que l'ombre de début de commencement de compréhension s'insinuait en son cerveau ensommeillé, Corbigny afficha un certain air -voire un air certain- qui en disait long sur ce qu'il souhaitait qu'Eusaias lui fit ! Lequel s'accomplit d'ailleurs sans trop râler... Pour une fois...! Tandis que son ami s'accomplissait, Erik cru plus sérieux de reprendre, autant qu'il le pouvait, le fil de ce qu'il se passait du coté du trône, lâchant quelques commentaires :

Elle se débrouille pourtant pas mal, la petiote... Bon, j'peux pas ajouter grand chose pour le moment, mais faut bien dire qu'au conseil, elle s'en sort presque comme une grande. Au moins une expérimentation que le vieux Juju n'aura pas fait de traviole, foutrecul !

Laissant Béatriz alleger, Erik poursuivit à la suite :

Ayéééé... Encore une qui y va de son "Grand Duché d'Occident"... Mais bien sur ! Et mes cuisiniers me concoctent du "Boeuf G d'O", et je me délecte "d'escargot de G d'O"... Nan mais quoi ? C'est plus assez bien pour tous ces gens-là "Duché de Bourgogne" ? Ca m'éneeeeerve !

Poursuivant, dans un autre ordre d'idée :

Pfff... T'en fiche partout, de l'encre, mais c'est pas pour autant que tu scribouilles vite, mon Saias ! T'en es où là ?

C'est pile à l'instant ou le Tri Duc -u- prononçait ces derniers mots peu amènes que Digoine, tout fiérot, lui présentait le fameux pli. L'autunois le parcouru rapidement, esquissa un jovial sourire, ajouta son petit couplet aristotélicien, apposa sa signature, se saisit de la cire que le serviteur avait apporté, fit un geste élégant du revers de la main, après avoir roulé la page et, de sa chevalière, y imprima le scel de son domaine, ajoutant au baron :

Lu et approuvé !

Tandis qu'il intimait l'ordre à son zélé page de porter les deux plis -celui du baron juste après celui du Duc, préséance oblige...- à la gamine Duchesse :

Citation:
Par la grâce d'Aristote,
nous, Erik de Jossilinière, Pair Duc et bien d’autres, mais ici pour le Duché de Corbigny en Bourgogne

à vous, Esyllt_Catarina de la Louveterie-Montfort Duchesse de Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.


Un groupe d’homme en arme, faisant marche sur les terres et en direction de mon château, du légendaire baron de Digoine, ami de longue date de surcroit, je me dois de coucher sur le papier ce que j’aurai t’en voulu vous exprimer de haute voix, pareil que Digoine en fait.


Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Esyllt_Catarina de la Louveterie-Montfort, Duchesse de Bourgogne par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Esyllt_Catarina de la Louveterie-Montfort, Duchesse de Bourgogne , notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

*Qu'Aristote vous soit toujours de bon conseil et votre meilleur allié !*

Nous Erik de josselinière, Pair de France, Duc de Corbigny et Château-Gonthier, Seigneur de Croixille a écrit et ratifié,

En ce 28ème jour du joli mois de Juillet 1458,
de l'enceinte du château de Dijon ce jour d’allégeance.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.



Ajoutant au page en question :

Retrouve nous à Digoine, garcet ! Et tu remets ces deux parchemins en main propre à la dukaillette, tu m'entends ! Qu'on aille pas prétendre après que ce qui fut fait ne le fut point... Il y a tant de fâcheux partout... N'oublie pas non plus le petit couplet sur l'attaque du domaine de mon ami, nos plus vives et sincères excuses de devoir nous échapper, l'assurance de mon amitié, toussa, toussa... Allez ! File !

Prononçant ces ultimes recommandations, Erik, dont le réveil n'était d'évidence pas totalement complètement achevé, eu ces derniers mots en direction du légendaire, l'ai vaguement benêt et totalement crédule :

Heu... Comment sais-tu que ton castel se fait attaqué...? Va falloir que tu m'expliques cela en chemin... Je ne suis pas certain avoir tout à fait compris l'histoire !

Tandis que les deux compères se dirigeaient aussi discrètement et sournoisement que possible, bras dessus, bras dessous, vers la sortie de service...

[Edit pour corrections diverses]
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A good chiken is a dead chiken. Lion's & Co itou !
Ingeburge, incarné par Theudbald


En ce jour de juillet, l'ordre de passage des vassaux de la couronne bourguignonne adopté semblait être celui d'arrivée de ceux-ci, comme cela était le cas depuis bien longtemps maintenant, aussi, Ingeburge avait-elle songé en toute logique qu'elle passerait parmi les premiers, en troisième position même, notant à son entrée dans la salle que seuls la Vicomtesse de Couches et le Baron de Cudot se trouvaient présents. Aussi, quand ce dernier regagna sa place après être passé à la suite de Sorane, se prépara-t-elle en toute logique à se lever. Et en toute logique, ce ne fut point elle qui fut appelée mais la Souveraine de Bolchen qui avait pourtant fait sa grandiose apparition alors qu'elle-même se trouvait être bien visible, debout devant le trône, attendant qu'on lui laisse transmettre la Toison d'Or ducale. Ce contretemps ajouta à l'incompréhension ressentie par la Prinzessin vis-à-vis de sa voisine de Chablis, son esprit confus y voyait là une preuve supplémentaire de sa conviction et elle y vit également une entorse de plus au protocole.

La Duchesse du Nivernais ayant conclu sa prestation, celle d'Auxerre fut ensuite informée que son « tour » était venu et elle se leva, hiératique, s'avançant non moins dignement jusqu'au trône. Là, après une légère inclinaison du chef, elle prononça son serment, son habituel regard glacé posé sur Esyllt :

— Moi, Ingeburge, Duchesse d'Auxerre, prête allégeance à l'aristotélicienne Couronne de Bourgogne et jure fidélité à sa titulaire, vous, Esyllt Catarina de la Louveterie-Monfort, à qui je promets conséquemment aide, service armé et conseil.
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Beatritz
Pendant que la Duchesse d'Auxerre prêtait son serment, et sous couvert d'offrir quelques fraises au héraut Irancy, la Duchesse de Nevers s'en était approché, et plaça le panier presque sous son nez, empêchée en partie de l'y mettre tout à fait par l'écritoire qui tenait lieu de table de travail au héraut. Qui prenait des notes.

Mais prendre des notes n'a jamais empêché de grignoter des fraises. Ni de discuter, quoi qu'on murmure que seuls les femmes savent faire plusieurs choses à la fois.


-"Une fraise, Bourgogne ?"

Et sans laisser au héraut le temps de l'envoyer paître, la jeune femme poursuivit :

-"Nous avons changé d'intendant à Chastellux récemment, et notre nouvel homme n'a pas manqué de remarquer un fait étrange. La terre d'Island est incluse dans le livre terrier du fief, depuis bien des années.
Nous ignorions ce fait, confiante que nous étions en la parole des hérauts, qui ont reconnu Island à Saulieu. Mais désormais nous doutons vraiment de cette parole ; mieux, nous sommes presque tout à fait d'être dans notre bon droit de réclamer cette terre. Pouvez-vous régulariser cela ?"

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