Alycianne
RP extrêmement ouvert, à des personnages connaissant Alycianne comme à des inconnus, à des personnages masculins comme féminins, ou même à des vaches pustulées sachant lire.
Alycianne a un problème. Cassian et elle vont se faire baptiser un jour ou l'autre, et elle n'a toujours pas de marraine en vue.
Elle a donc sorti son parchemin, par une après-midi pluvieuse, et sur une table de l'auberge, a fait une liste. Toutes ses amies, toutes ses connaissances, toutes les personnes juste connues de nom, toutes les potentielles marraines en colonne et bien rangées, précédées d'un tiret. Mais devant ces noms, la môme n'a su choisir. Non, aucune de ces dames ou demoiselles ne pouvait être sa marraine. Il leur manquait à toutes quelque chose, un rien, une fabulation peut-être, une idée bien ancrée, une idée commune : Alycianne et elle étaient faites pour être filleule et marraine.
Si à cet instant, dans cette salle, une dame s'était avancée et s'était proposée d'elle-même d'être sa marraine, la fillette lui aurait sauté au cou.
Mais elle restait là face à ses feuilles recouvertes de noms, et contemplait, désespérée, son échec. Alycianne de Blanc-Combaz, Exquis Quartz de Bourgogne, Joyau des Joyaux, fille de Légendaire, Soeur d'un Paon et d'une Cerise, cette Future dame-chevalier là n'avait pas de marraine !
- Par la malebroutille ! Chuchote-t-elle. Regard à gauche, à droite : faudrait tout de même pas qu'on l'aie entendue jurer. Et quand bien même il n'y a personne dans les parages, la voilà qui ajoute :
Pardon.
Et de s'avachir sur sa table, le menton coincé dans une paume de main. Que pouvait-elle devenir sans marraine ? Non, elle ne serait personne, sa vie se résumerait à une série d'essais avortés, car il n'y aurait pas dans sa vie cette personne si chère, cette personne qu'elle aime, qu'elle aime tant sans même la connaître. Et non, à la place de ce petit mot là, "marraine", il y a un vide, un manque.
- Tchok ! >>
Attendrie,elle se redresse et ouvre la fenêtre pour faire entrer l'oiseau qui, pas peureux pour un poil, picore déjà les miettes sur la table en secouant ses plumes.
L'Alycianne l'observe, tantinet soucieuse : les pigeons ont d'après elle d'étranges pouvoirs (mais ce serait bien trop long à expliquer en détail).
Et...
- Tchok ! >>
Et la voilà qui sourit grand, annonce à l'oiseau :
- Reste là s'il te plait, tu es de l'essentiel dans ma vie, aussi je trouve que je place beaucoup dans un pigeon ce qui est pas dans mon habitude. Mais toi je pense tu es bien. A cause tu as les yeux Rouges. C'est de la grande révélation du Très Haut.
Et voilà qu'elle saisit un parchemin, plonge sa plume dans l'encrier, et gratte le vélin.
Langue tirée, elle écrit, s'applique, rature, fronce les sourcils, puis relit son oeuvre avec un petit sourire satisfait.
Puis elle attache le vélin à la patte de l'oiseau, donne à celui-ci un peu de mie de pain et une lampée de bière.
- C'est ton jour de faire une Mission !
La Mini-demoiselle ouvre la fenêtre, et lance le pigeon dans le déluge.
- Vole ! Où tu veux, où tu vas, tu voles, loin, et puis tu trouves ma Marraine !
L'oiseau blanc disparait sous les trombes. Et à sa patte...
Citation:
Bonjour !
Tout dans le bien d'abor, je suis très contente que tu recoit cette missive, aussi je t'aime déjà il faut que je te dise, et puis il faut que on se voit très vite.
Mais déjà j'ai le coeur qui bat plus vite que ma tête, il faut bien commencé par du début : je m'appelle Alycianne de Blanc-Combaz, avec huit grand ans. Mon père c'est le Légendaire Eusaias baron de Digoine, mon frère s'appelle Cassian et c'est du très beau jeune garson je trouve et très gentil et intelligent, ma soeur c'est Griotte, et elle a du gout comme elle aime le rouge, et puis elle est drôle avec son accent un peu de sale gueuse macher (sauf que c'est pas de la sale gueuse, même si je crois que je pense que j'aime bien aussi les sals gueuse).
Moi j'aime le rouge, et puis les robes et les rubans, et je seré une dame-chevalier plus tard. Je suis sur toi aussi tu aime les cailloux (les point comain c'est essantielle), et puis j'espèr que tu sé lire. Pour dire très vrai, si tu sé pas lire, je t'apprendré, mais le souci qui m'inquiètte le plus, c'est que alors tu peux pas lire cette missive et tu peut pas savoir que je t'apprendrai à lire, et donc sa doit être dur pour toi de pas savoir lire jusque tu me rencontre par hasard, on se voit, et on sé en même temps que nous c'est le la fiyeule et marraine, et donc là je te diré : Bonjour ! Toujours en premier, à cause que ça met la bonne umeure. Et après je me présente avec de la petite révéransse, et je te dis que je t'apprent à lire. Et donc là tu saura contente je crois.
Je t'imajine grande avec des longs cheveux, et avec de longs doigts (à cause que même si tu sait pas lire tu aime bien écrir, moi aussi, donc on s'écrira tout le temp je pense). Et puis tu est très gentille dans l'évidence, sauf que quand tu t'énerves tu deviens toute rouge des jou, et tes cheveux fon de la danse très exité derrière ta tête, comme de l'oréaule tout autour, et puis même si je pense que j'aimerai bien te voir comme sa, je ferai pas de bêtise qui énerv, à cause que quand tu sourira, tu sera très bel, et j'aimera encore plus.
Tu crois que tu es comme sa alors ?
Aussi ce pijon, qui est très étrange, j'ai plus confiance que d'habitude, puisque tous les pijons son tous très étrange, donc lui qui es très étrange double fois, je pense que sa annule son étrange té. Aussi il me fait plutôt de la simpatie. Il a les yeux rouge dans le fait, je trouve ça très classieu. J'aimera bien avoir les yeux rouge moi.
Bon, dans l'idée, je suis contente tu as trouvé cette missive, à cause que comme ça tu es ma marraine. C'est quelque chose comme du certain, du signe d'Aristote, et que moi je t'aime autemp, forssément c'est que tu es ma Marraine.
Aussi il faut que tu me fasse dire très rapideman qui tu es ! Si tu a pas les sou pas d'inquiétassion : moi j'ai.
J'ai soudin de l'idée assez bizarre : si le pijon il tombe sur de l'homme, alors tu es pas une femme ! *Ratures en séries*
C'est pas grave : je t'aime quand même je crois. On te mettra de la fausse robe et de la perruque au baptème, Papa vera rien, et ensuite tu sera ma Marraine Homme.
Mais bon, si tu pouvé avoir quand même des long mains qui save écrir pour que on s'en voie des lettres tout le temps, je pense ça est vraiement mieux !
Aussi je t'embrasse sur la joue, et puis on se voit bientôt, j'ai de la chose à te raconter,
Tu me manque déja je trouve,
Alycianne.
Tout dans le bien d'abor, je suis très contente que tu recoit cette missive, aussi je t'aime déjà il faut que je te dise, et puis il faut que on se voit très vite.
Mais déjà j'ai le coeur qui bat plus vite que ma tête, il faut bien commencé par du début : je m'appelle Alycianne de Blanc-Combaz, avec huit grand ans. Mon père c'est le Légendaire Eusaias baron de Digoine, mon frère s'appelle Cassian et c'est du très beau jeune garson je trouve et très gentil et intelligent, ma soeur c'est Griotte, et elle a du gout comme elle aime le rouge, et puis elle est drôle avec son accent un peu de sale gueuse macher (sauf que c'est pas de la sale gueuse, même si je crois que je pense que j'aime bien aussi les sals gueuse).
Moi j'aime le rouge, et puis les robes et les rubans, et je seré une dame-chevalier plus tard. Je suis sur toi aussi tu aime les cailloux (les point comain c'est essantielle), et puis j'espèr que tu sé lire. Pour dire très vrai, si tu sé pas lire, je t'apprendré, mais le souci qui m'inquiètte le plus, c'est que alors tu peux pas lire cette missive et tu peut pas savoir que je t'apprendrai à lire, et donc sa doit être dur pour toi de pas savoir lire jusque tu me rencontre par hasard, on se voit, et on sé en même temps que nous c'est le la fiyeule et marraine, et donc là je te diré : Bonjour ! Toujours en premier, à cause que ça met la bonne umeure. Et après je me présente avec de la petite révéransse, et je te dis que je t'apprent à lire. Et donc là tu saura contente je crois.
Je t'imajine grande avec des longs cheveux, et avec de longs doigts (à cause que même si tu sait pas lire tu aime bien écrir, moi aussi, donc on s'écrira tout le temp je pense). Et puis tu est très gentille dans l'évidence, sauf que quand tu t'énerves tu deviens toute rouge des jou, et tes cheveux fon de la danse très exité derrière ta tête, comme de l'oréaule tout autour, et puis même si je pense que j'aimerai bien te voir comme sa, je ferai pas de bêtise qui énerv, à cause que quand tu sourira, tu sera très bel, et j'aimera encore plus.
Tu crois que tu es comme sa alors ?
Aussi ce pijon, qui est très étrange, j'ai plus confiance que d'habitude, puisque tous les pijons son tous très étrange, donc lui qui es très étrange double fois, je pense que sa annule son étrange té. Aussi il me fait plutôt de la simpatie. Il a les yeux rouge dans le fait, je trouve ça très classieu. J'aimera bien avoir les yeux rouge moi.
Bon, dans l'idée, je suis contente tu as trouvé cette missive, à cause que comme ça tu es ma marraine. C'est quelque chose comme du certain, du signe d'Aristote, et que moi je t'aime autemp, forssément c'est que tu es ma Marraine.
Aussi il faut que tu me fasse dire très rapideman qui tu es ! Si tu a pas les sou pas d'inquiétassion : moi j'ai.
J'ai soudin de l'idée assez bizarre : si le pijon il tombe sur de l'homme, alors tu es pas une femme ! *Ratures en séries*
C'est pas grave : je t'aime quand même je crois. On te mettra de la fausse robe et de la perruque au baptème, Papa vera rien, et ensuite tu sera ma Marraine Homme.
Mais bon, si tu pouvé avoir quand même des long mains qui save écrir pour que on s'en voie des lettres tout le temps, je pense ça est vraiement mieux !
Aussi je t'embrasse sur la joue, et puis on se voit bientôt, j'ai de la chose à te raconter,
Tu me manque déja je trouve,
Alycianne.
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