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[RP] Demande en épousailles pour Maëlya de Castel Vilar

Maelya
Louis et Riwenn semblaient avoir bien parlé. Ainsi donc, Riwenn n'accordait pas la main de sa fille si facilement, aussi riche et bon soit l'homme devant elle, son père demandait son accord. Des images défilaient dans sa tête, alors que Louis lui expliquait les raisons de sa présence ici, et qu'il prenait la peine de mentionner que c'était elle qui devait décider, ainsi soit le désir du Duc de la Gascogne. Maëlya pensait à cet homme qui avait pris son coeur. Qu'aurait-elle donner pour que cet homme soit là, devant elle, à la place de cet inconnu ? Tout sans doute... sauf sa soeur et son frère.

Le coeur de Maëlya s'arrêta lorsque Louis s'agenouilla devant elle. Non pas qu'elle espérait ce moment, un homme agenouillé devant elle, tenant sa main et s'apprêtant à lui demander... sa main ! Mais elle ne voulait pas qu'il le fasse et en le voyant s'agenouiller, la peur lui saisit la gorge, arrêtant son coeur de battre, ne sachant comment éviter le drame qui se prépare sous les yeux de tous.

Maëlya de Castel Vilar, m'accorderez-vous le privilège d'une balade en votre compagnie, afin de faire un peu plus connaissance ?

Maëlya ne pu réprimer un sourire. Il ne la demandait pas en mariage. Pas maintenant du moins. Il demandait, agenouillé devant elle, le privilège d'une balade. Maëlya regarda son père, sa soeur, Elisabeth et Damiàn, tour à tour, afin de lire dans leur visage ce qu'ils recommandaient tous en pareille circonstance.

Messire Louis, bien que je sois honorée de vostre présence ici, et des sentiments que vous avez à mon égard, sachez que je ne suis pas disposée en ce moment à espouser un homme, encore moins un inconnu. Je suis venue ici avec la ferme intention de vous demander poliment de rentrer chez-vous.

Maëlya prend une pause, s'amusant à faire languir l'homme devant elle. Puis elle reprend la parole avant qu'il ne se relève.

C'est la première fois qu'on m'invite pour une balade à genoux, Messire Louis. Et pour cela, et uniquement pour cette raison, j'accepte d'aller marcher à vostre bras, puisque vous l'avez mérité à vostre façon. Relevez-vous, je vous prie, j'ai l'impression d'être la duchesse.

Maëlya rit doucement, et sourit à son père.

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Damian.
L'entrée discrète de Damiàn était raté mais le jeune homme sourit en sentant sa sœur le serrer dans ses bras. Après cette chaleureuse étreinte Damiàn se redressa pour regarder le vieillard et écouter la suite de la discussion.

Damiàn ne détourna pas son regard du vielle homme quand ce dernier prit la parole. Alors que ce Louis promettait moule promesse aussi alléchante les unes que les autres.
Le jeune de Castel Vilar restait silencieux malgré qu'il voulait protester car au premier abord il voyait d'un mauvais œil cette union. Pour lui il était inconcevable que sa sœur serve de compagne à se vieillard

.... Mais bon le vieux était riche ce qui n'était pas non plus à négliger...C'est là que Damiàn se mit prit à imaginer un destin "mortel" pour ce vieillard.

Le plan consister à laisser sa sœur épouser ce bourgeois à la bourse chargée en abondance. La suite était simple: quelques jours plus tard le pauvre bougre mourrait d'une mort "naturelle".

Puis les pensées du jeune homme dérivèrent sur les mort discrètes... Le mot "Poison" raisonna tout d'un coup dans son esprit. A ce moment là un sourire malicieux se dessina sur le visage du jeune homme.

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Gazette de Gascogne
Noupi54
elle regardait tout le monde et se demanda ce qu'elle faisait la. c'etait une reunion de famille et sa place etait pas parmi eux.

elle ecouta ce qui se disait et compris ce qui avait mis dans cet etat mael.

elle s'approcha de riwenn et se pencha a son oreille pendant que mael discuter avec l'homme.

je vais vous laisser entre vous, je pense que mael est assez grande pour régler cette affaire. Vous etes en famille et moi je n'ai pas a intervenir.

elle se tourna vers mael et sourit en regardant la scène. elle deposa un baiser sur le front de lilo puis se dirigea vers la sortie apres avoir salué tout le monde
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--Louis_dict_le_gentil
Louis se releva à la demande de Maëlya.

Damoiselle de Castel Vilar, à mes yeux, vous êtes la plus belle des duchesses. Vous me voyez ravi que vous acceptiez de faire une balade en ma compagnie. Je passerai vous prendre ce soir à la grille de votre demeure, quand le soleil touchera l'horizon. J'aimerais visiter la pinède, si vous acceptez de me la faire découvrir.

Louis dict le gentil s'incline devant la jeune femme, puis se tourne vers le père et la petite fille.

N'ayez crainte Messire Riwenn de Castel Vilar de la Duranxie, je veillerai sur votre enfant comme si c'était la mienne.

Puis il salua le grand frère protecteur, avec une petite lueur de défi dans l'oeil. Enfin, il tendit le bras à la dame qui désirait partir.

Dame, je vous accompagne jusqu'à la sortie, si vous le désirez. Laissons donc le duc et ses enfants, ils ont sans doute à discuter sans nous.

Il attendit qu'Elisabeth accepte le bras offert pour sortir.
Riwenn


En tout cas, l'homme que le Duc avait en face de lui semblait respectueux. Il ne doutait guère de lui. Cependant cela n'estait point une raison pour prendre les décisions à la place de sa fille. Aussi quand le vieillard proposa une promenade à Maëlya la laissa-t-il respondre sans vraiment s'en mesler, sinon par sa présence.

Elisabeth ne savait trop que faire, il le voyait bien, et il ne fut pas surpris lorsqu'elle prit la parole pour informer de son départ, préférant les laisser "en famille" de ce qu'elle disait. Cependant, la Dame d'Ainhoa oubliait qu'elle faisait presque partie des Castel Vilar, car depuis la mort de sa Reine, cette amie avait esté une des seules femmes à s'occuper de la progéniture ducale. Aussi lorsque l'hoste voulut prendre congé au bras de la noble gasconne Riwenn se permit-il de prendre la parole.


Mossu Louis, je suis bien aise de savoir que je puis compter sur vous pour protéger ma fille. Cela me ravit. Léger sourire à son attention. Gageons que la promenade de ce soir vous soit bénéfique œil qui sautilla du Gentil à son Chaton autant à l'un qu'à l'autre, de quelque sorte que ce soit. Il aimait mettre de l'ambiguïté dans la sagesse de ses paroles. Quoi qu'il en soit, j'aimerais que à Noupi tu demeures près de ma fille jusqu'à ce soir. Tu es la présence féminine dont elle a besoin, et l'on puit dire d'une certaine façon que tu fais partie de la famille. Cherchant un certain appui, une certaine confirmation dans les yeux de ses enfants. Estant arrivée avec elle, je ne vois pas pourquoi tu partirais aussi précipitamment. Un coup d'œil à la petite assise près de lui. Je pense également que ma Lili ne sera guère d'accord sur le faict que tu t'échappes ainsi... Plein de sous-entendus ce Duc qui revint à l'invité après un bref silence.

Mais sachez que ma cadette sera au rendez-vous, comme elle vous l'a promis. Les Castel Vilar tiennent toujours parole !

Il aurait bien bu une bière à la framboise après cette ribambelle de mots prononcés.

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Noupi54
elisabeth allait sortir au bras de vieil homme quand elle entendit riwenn. Elle soupira et se dit que le duc arrivait toujours a la mettre dans ses histoires de famille. Elle regarda louis et lui sourit.

merci pour votre aide louis mais je vais rester avec eux, ne vous eloignez pas j'ai a vous parler.

Elle laissa l'homme sortir et s'approcha de la famille, les regarda un a un et son coeur se serra. Elle aimait cette famille, et y trouvait son bonheur, mais un jour prochain devrait les quitter. Depuis la mort de son amie,elle tenait sa promesse, etre present pour eux. Elle etait , leur tante leur confidente leur marraine, leur amie, et elle esperait plus encore.

Elle s'installa dans le siege en face du duc et le regarda.

Bien je vais rester si vous voulez, puis fronca les sourcils en regardant le duc, je ne m'echappe pas mon cher, je vous laissais juste en famille, je pense que tu tres capable de gerer cette situation, tout comme mael. Dis moi comment tu fais a toujours me mettre dans tes embrouilles familiale?

Meme si cela la faisait quelque fois devenir chèvre, elle aimait etre en famille avec eux.
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--Louis_dict_le_gentil
Louis s'inclina devant le refus de la Dame.

Je vous attendrai près de la grille, Dame, si vous avez à me parler. Prenez votre temps, ne vous pressez surtout pas. Vous appartenez me semble-t-il a une famille bien unie et je m'en voudrais de vous arracher à eux.


Belle Maëlya, à plus tard pour la balade. Messires, bel enfant, Dame, salutations.


Il s'inclina une nouvelle fois, puis sorti, après avoir poliment saluer le Duc et ses enfants.
Riwenn


L'homme sourit à son amie pour seule response puis à l'homme qui quittait les lieux, le saluant d'une inclinaison de chef. Quelques minutes plus tard, ils estaient tous ensemble, ayant laissé un moment de silence après le départ de Louis, moment sans doute de réflexion pour chacun, le patriarche coupa la parole au calme et s'adressa à sa fille cadette.

Alors, alors, mia hilha, pour commencer, que penses-tu de cet homme ?

Cela ressemblait sans doute à un interrogatoire, il s'estait avancé devant elle et la jaugeait de sa hauteur. Un léger sourire s'estait accroché au coin de son visage. Il l'aimait son Chaton, mesme si icelle ne s'en rendait sans doute pas compte sur l'instant.

Il a l'air gentil je trouve. N'es-tu point d'accord ? Quelque chose t'a-t-il déplu chez lui ?

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Titoan_cv
Titoan suivait la scène de son côté, sans perturber les protagonistes. Il ne put s'empêcher de rire intérieurement de la déconvenue du vieillard. Pourtant le jeune homme éprouvait une réelle compassion à son égard: il avait tout simplement eu le malheur d'être tombé sous le charme d'une femme trop jeune, trop jolie et trop bien née pour lui. L'homme avouait tellement naturellement son émoi qu'on ne pouvait supposer aucune intention de récupérer un titre de noblesse dans sa demande.


Une fois que le messire eut tournée les talons, Titoan ne put réfréner son désir d'ajouter son grain de sel à la discussion qui s'ensuivit:



- Il va également falloir que l'on constitue une dot à Mae. Même si ce messire Louis serait prêt à la prendre sans, une famille telle que la notre se doit de pourvoir aisément la plus âgée de ses filles. Et puis cela fera quelques revenus supplémentaires pour son futur ménage. J'ai quelques deniers dans ma cassette, ça constituerait un début...
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Noupi54
Elisabeth sourit en entendant l'enfant sonner son avis.

je trouve ca tres généreux de ta part tito, mais on va peut etre attendre que mael décide si l'homme lui plait.

Elle regarda sa puce et sourit

Mael es ce ce que tu veux? Pour ma part je pense qu avant de prendre une décision il faut connaitre la personne avec qui on va passer une vie. Des épousailles ne doivent pas se faire dans la précipitation.
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Maelya
Maëlya les regarda tous, tour à tour. Même son petit frère s'en mêlait. Elle se mit à marcher, faisant les 100 pas, ne disait mot. Les autres la regardait, patientaient, attendant de savoir ce que la principale intéressée en pensait. Après au moins une dizaine de minutes de silence, la jeune femme se laissa tomber dans un fauteuil et soupira.

J'aime un homme. Ce Louis que je ne connais pas me demande ma main, ce que je pourrais lui offrir, mais mon coeur ne lui appartiendra jamais. Il me semble bien charmant mais, je pense que je préfère attendre que l'homme que j'aime m'aime également. Je vous en prie, dites à Messer Louis de partir, je ne souhaite pas le revoir. Ni même lui accorder cette promenade qu'il a demandée.

Maëlya baissa le regard. Elle avait accepté cette promenade mais n'avait aucune envie d'y aller. Elle se doutait bien que son père la forcerait à s'y rendre malgré ce qu'elle en disait, mais elle prit tout de même le risque que son plaidoyer fonctionne.

Je suis navrée Papa, vous êtes sans doute bien déçu de vostre enfant. Je suis indigne de vostre nom, de vostre famille, par mon manque de respect et parce que je ne respecte pas ma parole. Mais m'obliger à accompagner dans une balade un homme que vous ne connaissez guère est un risque grand pour la sécurité de vostre fille. Qui vous dit qu'il ne voudra pas m'enlever ?

Maëlya se tut, laissant tout le monde réfléchir et donner son avis. Son idée a elle était faite, maintenant elle allait voir si son père était prêt à la donner à un homme contre son gré.

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Riwenn


Un silence suivit les propos de Maëlya. Puis Riwenn s'avança vers sa fille avec un sourire aussi paternel qu'il put l'estre.

Hilha, je comprends parfaictement tes réticences. Néanmoins, tu avoueras que je ne t'ai en en rien contrainte à accepter l'invitation de ce gentilhomme. Tu aurais pu refuser. Tu as donné ton accord. Ce choix fut faict de ta volonté propre. Aussi faut-il assumer ses choix, encor davantage lorsque l'on a un rang noble. Il appuya ses derniers mots afin que son enfant comprenne bien la situation. Ce qui est faict est faict. Un choix est un choix. Le nier reviendrait alors à jeter l'opprobre sur ton nom et ta famille.Il est temps pour toi d'assumer ma Princesse fit-il d'une voix pleine de tendresse. Je conçois que bien que tu puisses éprouver certaines craintes vis-à-vis de ce vieil homme qui nous estait inconnu jusqu'alors. Devant le doute qui nous assaille à son sujet, il demeure tout à faict envisageable qu'elles soient fondées. Ou non d'ailleurs. Telle demeurait la question. Ce Louis estait encor méconnu par chaque membre de la famille la veille, et voilà qu'il venait demander la main de la cadette Castel Vilar. La méfiance estait de mise, mais il ne fallait pas tomber dans la paranoïa. C'est pourquoi tu te rendras à ce rendez-vous en compagnie de deux ou trois de mes gardes. La regardant dans le blanc des yeux. Sache que je ne te contraindrai en rien à épouser un homme que tu n'aimes point. Toutefois, je me dois de veiller à e que tu respectes ta parole. Que cela te plaise ou non, je me dois de tenir mon devoir de pair et ainsi de parfaire à ton éducation.

Il jeta un regard à tous les gens présents. Il espérait qu'iceux seraient en accord avec ses propos. il ne voulait aucunement faire de mal à sa fille, mais il se devait de lui apprendre le bien-vivre noble.

Et que tu aimes un autre homme ne change rien au faict que tu doives tenir ta parole. Ce qui est dict est dict.

Il parlait d'un ton presque grave, d'un père aimant à sa fille, lui donnant les conseils d'une vie à vivre pleinement.

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Maelya
Maëlya grimaça un peu en entendant son père. Il avait raison, elle avait dit oui, le Messer Louis l'attendait, elle ne pouvait pas ne pas se présenter. Toutefois, son père lui offrait quelques gardes, ce qu'elle apprécia.

Père, j'ouïe bien ce que vous me dictes, et je me comporterai comme vous le souhaitez. Bien que cela me déplaise. Mais cela, vous le saviez déjà. Je prendrai bien vos gardes, pour ma sécurité. Je vous laisse le loisir de les choisir vous-mêmes, en espérant que vous prendrez ceux en qui vous avez le plus confiance.

Maëlya s'inclina devant son père, embrassa frères et soeur, puis Elisabeth. Elle leva le menton, se composa un sourire pour la forme et sorti de la pièce, pour aller rejoindre ce Louis.

Lorsqu'elle arriva à sa hauteur, le Messer Louis éstait appuyé contre le mur et jouait avec un petit couteau et un bout de bois. Il releva la tête quand il vit sa belle sortir de la grande salle, après tout ce temps.

Messer Louis, je suis prête pour cette promenade. Nous serons cependant escortés, vous le comprendrez bien, mon père est bien protecteur.

Maëlya lui sourit, et attendit qu'il lui offre son bras ou qu'il lui ouvre la porte pour sortir et rejoindre les gardes qui devaient déjà les attendre. Elle souhaitait que Louis se désiste, qu'il retire sa demande, qu'il ne veule plus aller faire cette balade. Elle n'avait qu'une envie : s'enfuir en courant.

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--Louis_dict_le_gentil
Louis attendait depuis un bon moment et pour passer le temps il avait sorti un petit morceau de bois et un couteau et il avait commencer à sculpter quelque chose. Ça n'avait encore l'air de rien. Il s'impatientait un peu, il se demandait ce qui pouvait bien retenir la belle Maëlya aussi longtemps. Lorsque la porte s'ouvrit et qu'il pu la voir de nouveau, il sourit.

Messer Louis, je suis prête pour cette promenade. Nous serons cependant escortés, vous le comprendrez bien, mon père est bien protecteur.


Il s'inclina.

Ma belle Maëlya, je comprend votre père, j'en ferais tout autant si vous étiez ma fille ou mon épouse. Acceptez mon bras, nous partons à l'instant.

En sortant à l'extérieur, trois gardes les attendaient. Louis comprenait bien mais cela dérangeait ses plans. Il sentait également que la jeune femme n'avait pas vraiment envie d'être à son bras mais cela, il pouvait vivre avec. Maintenant, il devait trouver une façon d'éloigner ces gardes...
--Caporal
Mérin le Caporal loyal et fidèle de Riwenn avait réuni deux des gardes sur la demande de son employeur.


Les deux troufions sélectionnés portaient chacun une lance et un écu.

L'un d'eux assez musculeux était entré au service du duc depuis plusieurs années.

En revanche le second... C'était à peine si il n'y avait pas marqué dessus BLEU en grosse lettres. En plus d'être novice dans l'art de la protection de personnalité il était chétif et un brin idiot. Enfin un brin...


Philo' tien ta lance droite !

Euh oui pardon chef...

On nous demande d'escorter la fille du duc pour une promenade. Ca ne devrait pas être une mission bien difficile pour toi Philo'. Mais ce n'est pas parce que ce sera facile que nous ne devrons pas être sur nos gardes.

Le Caporal Mérin se tourna vers la fille du duc et son prétendant qui arrivaient. Il s'inclina légèrement et fit signe à ses hommes de se mettre en formation.

Visiblement Philo' n'avait pas bien compris le signe car il n'avait pas bougé d'un poil. Son collègue vétéran revint promptement vers lui et l'emmena avec lui par le cou derrière les deux compagnons.


Tu reste derrière la 'moiselle et tu la ferme surtout.

Et tu fais gaffe à ce que personne ne vienne les déranger !
Ajouta le grand balèze.

Mérin s'était placé quelques mètres en avant et attendit silencieusement le départ, la main gauche sur le pommeau de son épée.
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