[RP] Festoiement des mines et des vendanges de Bourgogne

Orantes

La Grand-Place résonnait de la petite ritournelle de la petite damoiselle quand arrivèrent presque de concert le maire de Dijon et la Duchesse. Orantes les salua tous deux. Sa Grâce Angélyque exhalait les vapeurs de fleur d'oranger et malgré l'absence de ses atours habituels la Duchesse rayonnait. Le CaM prit son air le plus sérieux lorsqu'elle entama son discours d'ouverture de la cérémonie. Voyant les différents CaM locaux et la Présidente de l'Assemblée parvenir sur la place, il les salua à leur tour d'un geste de la tête.

Le discours achevé, il était temps de passer aux réjouissances et à l'amusement. Orantes fit un signe de la main à un petit groupe de mineurs qui firent rouler une énorme cuve de chêne au centre de la place. Les mêmes mineurs vinrent ensuite de leurs bras robustes déverser les hottes des fameuses grappes de Bourgogne. Une petite échelle fut aussi placée pour faciliter l'accés à l'énorme récipient. Il était temps pour la Duchesse de remonter ses jupons et de venir fouler de ses augustes petons le fruit des dernières vendanges.

Prêtant sa main à Angélyque, Orantes, sourire goguenard aux lèvres:
Si Votre Grâce veut bien se donner la peine, les fruits nouveaux de la Bourgogne réclament vos délicates extrémités...
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Commissaire aux Mines de Bourgogne

Sturn

Sturn arriva avec un petit peu de retard. Il revenait de sa cave a vin ou le suivit de la fermentation de ses vins lui avait prit plus de temps que prévu.
Le fondateur de la coopérative viticole bourguignonne débarqua sur la place alors que Orantes invité sa Grace à presser les délicates grappes de raisins. Sturn salua Orantes, ses collègues des conseils municipal et ducal et se plaça à coté du maire de Dijon.
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Angelyque

La Duchesse à l'appel d'Orantes, se déchaussa, puis relevant les jupons d'une main, elle prit la main du comissaires au mines de l'autre afin qu'il l'aide à entrer dans la cuve, elle avait le sourire aux lèvres, c'était la première fois qu'elle participait à ce genre de chose

Blurp...slurp....

Elle s'accrocha fermement au bras de l'organisateur et s'appliqua a écraser le raisin sous ses pieds, cette sensation était pure volupté, elle sentait le jus fuser de toutes parts, les grains étaient gorgés de soleil, la récolte avait été excellente, le vin n'en serait que meilleur

Allez!! je ne pourrais jamais venir à bout de tout ce moût!! venez donc tous me rejoindre!!

A présent parfaitement à l'aise dans la cuve, elle lacha le bras d'Orantes à s'appliquait à écraser le maximum de raisin, avec une seule idée en tête, que cette cuvée soit encore meillleure que la précédente, elle essaierait d'en vendre une bonne partie à prix d'or au Duc du Berry, au Duc de Champagne et au Duc du Poitou, pour qu'elle les laisse en paix, ils seraient surement capables de payer très cher....et peut être aussi une petite bouteille à son vassal aussi...elle était certaine qu'il planquait ses écus...elle lui avait appris à apprécier les bonnes cuvées..oui, il paierait...

Plus elle pensait aux écus qui pourraient être rapportés au Duché, plus elle s'activait dans la cuve, commeçant à s'épuiser sans sans rendre compte, son ventre désormais rond l'empêchait de se déplacer comme elle le voulait, la gênait dans ses mouvements mais cette sensation de plaisir lui faisait oublier tout ça, la Duchesse était joyeuse ce jour, sa Bourgogne commeçait doucement à se remettre à vivre...
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Alaine

Alaine ne pût s'empêcher de rire en voyant la Duchesse dans la cuve...
Avec un chiffon humide, elle avait nettoyé ses petits petons, puis, leste comme un cabri, elle grimpa sans aide dans la cuve.

"Oh bonjour Grande Duchesse, nous voila belles à piétiner ces grains de raisin
Sans plus de gène, elle lui prit la main pour la soutenir...

Comment allez vous depuis votre dernière visite en notre belle ville de Cosne ?, vous voyez, je tiens toujours mes promesses, je suis à vos côtés pour festoyer, m'amuser, et bien sur boire le bon vin bourguignon"

Alaine ne manquait point d'aplomb, elle regardait toutefois méfiante les gardes de la Duchesse, qui sait si elle ne se retrouverait point en geôle ?

Gargantua

Gargantua sourit largement en voyant sa belle soeur écraser le merveilleux raisin bourguignon de ses jolis petits petons. il était en train de se déchausser lorsque qu'elle fut rejoins.

il se nettoya les pieds lui aussi, bien qu'il était persuadé de leur propreté naturelle et enjamba la cuve en manquant de tomber tête la première. il se rattrapa comme il pu à messire Orantes qui était tout proche

oh excusez moi mon cher ami, mais vous venez de m'éviter une chute bien ridicule et je vous remercie.

puis il pris la main de la Duchesse en mimant de s'incliner pour la saluer comme il se doit, mais il n'était apparemment pas aussi à son aise qu'elle. il piétinait maintenant le raisin et sentait le jus en sortir. il trouvais cela vraiment agréable, ce qui le surpris légèrement.

et bien votre Magnificence, je dois admettre que cette célébration est vraiment une excellente chose! j'espère que nombreux seront les bourguignons qui nous rejoindrons et que le dur labeur de la mine en sera tout aussi glorifier.
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Aelith

Évidemment, Aelith hésitait. Un horrible doute était venu la submerger alors qu'elle observait sa tenue dans le petit miroir de sa chambre d'auberge. Elle avait revêtu une robe très simple, d'une sombre couleur bleu nuit, et avait renoncé à discipliner les vagues rousses qui retombaient allègrement sur ses épaules. Mais justement, une question persistait: qu'allait-il se passer si, sous l'effet de l'effort, ses (gracieux, si si) petons alors délicatement lovés au sein de la cuve, un cheveu tombait dans le précieux liquide qui faisait la gloire de la Bourgogne?

Beurk.

Elle ne voyait pas d'autre mot que "beurk" pour qualifier l'horrible sacrilège qui en résulterait. Elle finit donc par attacher la cascade rousse qui se laissa difficilement dompter (tout ça pour ça, eh oui...), et quitta l'auberge pour rejoindre la place centrale de Dijon, où déjà on s'activait à presser les grappes nouvelles. Après avoir salué d'un signe de tête, d'un sourire ou d'un mot les personnes présentes, elle alla rejoindre Angélyque, les jupons redressés. La Duchesse rayonnait de plaisir, et elle ne put s'empêcher de glisser un mot, le sourire aux lèvres, à celle qui, avant d'avoir été Duchesse, était devenue une amie:

-« Le Bonheur te va bien, Angélyque... C'est ton père qui doit être fier de toi! »
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Turinge

Turinge arriva au beau milieu de la fête au moment où la duchesse foulait le raisin de ses jolis petons. Tout en saluant respectueusement les charamntes dames qui se trouvaient là, il s'avança vers le lieu de l'animation.
- Bonjour Mesdames, Bonjour Messieurs...

Il saisit une cocarde représentant le thème de la fête et s'en décora le gilet.

Mmmm ce gentil foulage de grappes donnait envie de se joindre à la noble duchesse qui donnait de sa personne.
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Aloe_sonia

Sonia arriva et salua toutes les personnes présentes.
Il y avait des visages qui lui étaient familliés et elle alla près d'eux.

- Bonjour tout le monde.

Lison..

Lison saluait poliment les nouveaux arrivants, se présentant à ceux qu'elle ne connaissait pas.

Puis légèrement en retrait se régalait de voir tous ces visages heureux, d'entendre ces rires fuser.

Souriante elle chantonna doucement:

Au pied d'une vigne
Je naquis un jour
D'une mère digne
De tous mes amours
Depuis ma naissance
Elle m'a nourri
En reconnaissance
Moi je la chéris

Joyeux enfants de la Bourgogne
Je n'ai jamais eu de guignon
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être bourguignon

Assis sous la treille
Plus heureux qu'un roi,
Toujours ma bouteille
A côté de moi
Jamais je m'embrouille
Car chaque matin
Je me débarbouille
Dans un verre de vin

Madère et Champagne
Approchez un peu
Et vous, vins d'Espagne,
Malgré votre feu
Le jus de l'ivrogne
Réclame ses droits
Devant la Bourgogne
Saluez trois fois

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Elyane

Lison lui avait demandé de passer, et, en bonne amie et en bon membre du conseil municipal, elle avait accepté. Il fallait faire montre d'une certaine solidarité entre les villages et le duché en général après tout. En plus de ça, en tant que fromagère, elle se demandait si elle ne pourrait pas vendre quelques produits.

Alors donc, elle se décida à y aller. Elle emporta son tricorne et un leger manteau et se mit en route. Le chemin était assez long et la terre poudreuse, rien qui ne lui plaisait vraiment pour un tel voyage. Oh bien sûr, elle aurait pu choisir une robe plus simple, une qu'elle aurait salit sans problème, mais alors elle serait apparue comme bien pauvre au milieu de tout ces gens. Car elle savait qu'il y avait du beau monde, parfois même du beau monde qu'elle avait déjà croisé à la BAFFE ou dans les couloirs du château.

Après avoir croisé quelques vignerons et autres mineurs sur la route, elle arriva enfin. Apparemment les festivités avaient commencé. Il y avait des gens qui se regroupaient autour de la grande cuve où la duchesse, si là était bien son titre, elle ne s'en souvenait plus, était déjà en plein action, foulant les grappes comme une vraie paysanne.

Elyane remarqua Lison, dans un coin, chantant. Elle s'approcha avec un sourire et s'inclina en lui souhaitant le bon jour, retirant son tricorne par la même occasion.
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Orantes

La Grand-Place de Dijon commençait à s’emplir de badauds souhaitant festoyer un peu et de bourguignons désireux d’aider les mines. Il faut dire que la Duchesse mettait du cœur à l’ouvrage et piétinait avec ardeur les grappes dans l’énorme baquet. Elle semblait prendre goût à la manœuvre, souriait allègrement et tenta par un appel gaillard d’entraîner les convives présents à la suivre. Une jeune damoiselle n’avait pas hésité un instant et s’acharnait à son tour sur cet amas de fruits violacés. Voyant le maire de Dijon et dame Aelith rejoindre les dames dans le baquet, le sang d’Orantes ne fit qu’un tour, jetant ses chausses au travers de la foule, il gagna à son tour la cuve.

L’allégresse s’était emparait de la place, les uns s’agiter sur les grappes, les autres chantaient. Voilà bien longtemps qu’Orantes ne s’était point autant distrait et cela il le faisait pour ses chères mines. Puis interpellant Lison et son amie avec un large sourire :

Allez c’est à votre tour de venir patauger ! Montrez donc l'exemple Ma Tante! Les raisins de Bourgogne ont toutes les vertus, rejoignez-nous !
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Commissaire aux Mines de Bourgogne

Dophin

Do' arriva quelque peu en retard, mais entre la mairie , son fils, son mari et tout les amis et tout le tralalallala...elle ne savait plus ou donné de la tête ces temps-ci .C'est au bras de son mari qui tenait contre lui, qu'elle se rendit à la p'tite fête pour les vignes et les mines avec sa p'tite famille.

Ils arrivèrent tranquillement malgré le retard....mais c'etait une habitude pour Do' d'être toujours un peu à la bourre ....Elle adressa un sourire aux amours de sa vie et continua d'avancer , quand elle aperçut une tête et une voix qu'elle connaissait bien .....oui c'etait bien elle ....oui oui ....elle entraina Koh et leur fils vers sa Bibi en passant vers les personnes présentes, elle leurs adressa un sourire courtois , fit un sourire à la Duchesse Ange , puis alla bizouiller fort sa Robi sur les deux joues et lui fit un énorme câlin ca fessait si longtemps qu'elle ne l'avais pas vu.

Coucou ma Bibi , que je suis contente de te voir ....ça fait si longtemps ...!! que deviens tu ? et ton chéri il est où ?!

Elle papota un moment avec Robi puis son ange et regarda leur fils se tenir aux habits de Robi, elle regarda Enrick en serrant sa main dans celle de son ange.

Enrick , non !!! lâche tata Robi , allez s'il te plait mon p'tit ange !!tu vas pas faire ton terrible maintenant et ici ....

Elle le regarde , ne voulant pas la lâcher , mais plutôt monté dans les bras de sa tata Robi

Euh....tu veux peux être que je te l'enlève Robi ?!
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...Amitié...Retrouvailles...Nuages...Extase ....Amour...TOI&MOI

Lison..

Lison saluait chaleureusement son amie Elyane lorsque qu'elle sursauta en entendant Orantes l’interpeller. Elle se mordit la lèvre, aussi quelle idée de chanter quand on souhaite rester discrète…

Voyant le visage rayonnant de son neveu elle rit, et entrainant Elyane rejoignit l’énorme baquet.

Puis retirant ses fins souliers, glissant un pan de son jupon dans sa ceinture, elle tendit sa main vers Orantes. Elle aurait bien sauté agilement, mais vu le rebondissement de son ventre, l’agilement se trouvait fort compromis, et même si le raisin avait toutes les vertus, elle doutait fort qu’il l’épargne du ridicule d’une chute.

Tout d’abord étonnée par la sensation des grains éclatant sous ses pas, elle finit par en rire et pataugea avec amusement.
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Robinettedesbois

Elle regardait les amateurs d'animations arriver ! Un à un, voir à en groupe aussi ! Plus il y aurait de monde, plus sera serait amusant et dans l'optique de ce qui avait été envisagé !
Elle y pensait donc, lorsque Mélisende arriva tout à coup avec Ascheriit, quelle surprise ! Esquissant un sourire, elle les salua donc tout les deux...

Bonjour, bonjour !
Plaisir partagé ! Cela fait tellement longtemps ma chère Méli !
Je vais bien, je vais bien, merci et vous deux ?!

Oui, c'est ce qui est prévu ce soir ! S'amuser !
Vous pouvez même allés écraser le raisin pour offrir la plus belle cuvée vous aussi !

Elle les laissa également un instant tout les deux, voir s'ils iraient aider tout ce petit monde, qui déjà s'affairait à écraser tout ce raisin.
Elle hésitait à aller patauger dans la cuve pleine de raisin avec tous le monde elle aussi... La Duchesse semblait s'amuser énormément, comme toutes les personnes qui l'avait rejointe, ça ne devait donc pas être désagréable !
Mais elle stoppa là ses pensées, la Mairesse joinvilloise arrivait, accompagnée de son petit mari de Cac municipal et de leur petit bout ! Laissant échapper un léger rire losqu'elle la prit dans ses bras, elle fit de même et déposa de bise légère sur ses joues, ainsi que sur celles de Kohlanta...

Bonjour, bonjour Ma Dodo !
Et oui, très très très longtemps !
Je rentre bientôt, normalement, nous pourrons donc nous voir plus souvent. Et Ascle, il doit être chez lui, toujours. Peut-être viendra-t-il et le verra tu, je ne sais pas...

Continuant leur discussion sur Joinville, les changement depuis ses longs mois d'absences, les nouveautés du moment, son poste de mairesse et toutes les petites choses de la vie courante, elle fut surprise de voir Enrick tout à coup s'accrocher à sa robe... Le laissant faire et écoutant également sa mère, elle finit par la rassure, tout en le prenant dans ses bras...

Cela ne me dérange pas, ne t'en fais pas !
Et je te le rendrais dès qu'il voudra sa mère...
Il a tellement grandit !

D'ailleurs, voulez-vous venir tous les deux patauger dans le raisin ?!
Méli nous rejoindra peut-être, qui sait...
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Asclepiade

[Chez Lui]

Asclépiade avait entendu raffut sous ses volets. Beaucoup de passage. Arf lui s'était couché fort tard et il avait martel sous crâne. Tout ça pour une soirée trop arrosée en la Pinte Dijonnaise. Il commençait à ne pas se faire tout jeune.

Il gardait le lit depuis la matinée puis comme cela allait mieux, il fit mander un de ses serviteurs pour savoir ce qu'il se passait pour qu'il y ait si grand bruit....

-Maistre Asclépiade, c'est la feste des Vendanges !! Vous n'étiez point au courant?

Sur son coude et dans son lit, il marmonna plus qu'il parla. Non..pas au courant... vais aller faire un tour alors...

-Merci. Puisque c'est jour de feste, allez tous vous m'amusez vous reviendrez le lendemain puisque je vais encore rentré fort tard. Laissez beaucoup de bois dans la cheminée.

Il se prépara donc et essaya de cacher la nuit agitée qu'il avait eu. Il sorti donc et se fondit dans la population. Pas besoin de carrosse, il était pas loin.

[Sur la place]

Il se promena et vit que de nombreuses personnes avaient pieds sur les raisons. Il en reconnu de nombreux qu'il salua. Il n'alla pas faire comme eux. Avec sa nuit, sentir l'odeur du raison serait de trop pour son estomac. Il prit le temps de discuter aussi avec les Dijonnais quand au détour d'un chemin il l'aperçut. Elle discutait avec l'Ex présidente de l'Assemblée puis vint arriver la bourgmestre de Joinville Dophin et son mari plus leur enfant et il l'entendit, de dos, parler de lui :

Citation:

Je rentre bientôt, normalement, nous pourrons donc nous voir plus souvent. Et Ascle, il doit être chez lui, toujours. Peut-être viendra-t-il et le verra tu, je ne sais pas...

S'approchant derrière elle tout en passant ses mains autour de sa taille, d'une voix grave et profonde :

Je suis là pourtant. J'avais oublié cette feste. Pardonnez mon retard.

Il deposa un léger baiser sur les levres de Robi puis bisouilla Do avant de serrer la main de Ko et passer sa main dans les cheveux du petit.

Alors pour une fois je viendrai vous voir sur Joinville mais pour le moment j'ai le baptesme d'une filleule qui commence dans quelques jours alors Robi prend les devants et je la rejoindrais.

Il la regarda :

Contente ma Robi qu'Asclé sorte un peu de Dijon??

Et il resta près d'elle pour suivre la feste à costé d'elle....
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Festoiement des mines et des vendanges de Bourgogne

Orantes

RP ouvert à tous pourvu que vous fassiez preuve d'un jour de minage pour votre perso dans les jours qui précèdent votre post.
Les fêtes donneront lieu notamment à un concours de perce de tonneaux à la pioche. Merci de m'envoyer un MP si vous souhaitez faire concourir votre marionnette. Pour le reste, lâchez-vous !

Citation:

Le comité minier, l’A.B.C. et la coopérative viticole de Bourgogne vous invitent à chanter la fin des vendanges et célébrer le retour prochain des bourguignons vers leurs mines.

Au programme des réjouissances :

Pressage des dernières grappes vendangées
Concours de perce de tonnelets
Dégustation de grands crus bourguignons
Grand bal à la bougie au fond de la mine d’or de Dijon, maquillage à la suie exigé.

Dans un souci de solidarité nous demanderons aux participants de bien vouloir faire preuve d’un jour de minage au cours de la semaine des festivités.

Date est prise pour le VIe jour d’octobre, Venez nombreux en gargote pour chanter la vigne et les mines !

Colin-le-Carrier, incarné par Orantes

[Entre Cosne et Dijon]

Ce jour, le dos de Colin ne courberait pas sous la lourde charge des blocs de pierre arrachés à la paroi rocheuse. Ce jour, il n’utiliserait ni pic, ni marteau et encore moins la brette pour égaliser les blocs poussiéreux de la carrière de Cosne. Son ciseau pour l’affinement et sa râpe pour le polissage resteraient rangés dans la petite cabane attenante à sa chaumière. Il ne graverait pas sa marque sur les quelques blocs qu’il avait travaillé comme à son habitude car, ce jour, il arpentait les chemins qui séparaient la cité cosnoise de la capitale du Duché.
Il y a peu, Carloman, son compagnon de labeur qui savait déchiffrer les écritures, lui avait lu le parchemin cloué à l’entrée de la mine. Ils étaient tous invités, eux qu’on n’entendait et qu’on ne voyait guère à l’accoutumé, à se rendre en la bonne ville de Dijon pour festoyer et célébrer dans le même temps la fin des vendanges. Carloman lui avait même parlé d’un bal, un vrai bal où peut-être il aurait la chance de rencontrer une donzelle que les carriers n’effrayaient point.
C’est donc vêtu de ses chausses les moins abîmées et de braies frottées ardemment au lavoir l’avant-veille qu’il traversait le magnifique paysage automnal de sa fière Bourgogne. La perspective de pictancher quelques bons godets du vin à peine mise en cuve lui donnait le cœur léger et lui faisait presser le pas. Et le carrier de chantonner à tue-tête cette petite ritournelle bien connue des gueules noires :

« Ah ! Voilà la raide mine,
Minez, minons, mignons le charbon,
Voilà le charbon
Dans mon chariot
Et avec ma pioche
De l’or dans ma sacoche
Minons les pierres
Pour nos belles carrières »

Alaric le vigneron, incarné par Lison..

On avait beau être en automne, il faisait chaud, enfin Alaric trouvait qu’il faisait chaud. Et quand il faisait chaud, il savait qu’il fallait boire, et cette règle, il mettait du cœur à l’ouvrage à la respecter à la lettre. Fallait prendre soin de sa santé !

Sans compter que tirer une charrette où s’amoncelait des tonnelets du plus doux nectar Bourguignon donnait encore plus soif.

Le voyage d’Autun à Dijon, pour se rendre au grand Festoiement des Mines et des Vendanges de Bourgogne fut donc ponctué de pauses désaltérantes, courtes, mais fort nombreuses….

C’est donc un vigneron chancelant, le nez rouge et la chemise débraillée, qui arriva aux abords de la capitale.

Entendant le carrier, il lui fit en grand geste de la main évitant la chute de justesse. Il fulmina seul contre un traitre caillou puis, ne se souvenant plus pourquoi il faisait se mit à son tour à chanter gaiement à tue tête

Chantons la vigne.
La voilà la jolie vigne,
Vigni, vignez, vignons le vin,
La voilà la jolie vigne au vin
La voilà la jolie vigne
De vigne en terre.
La voilà la jolie vigne,
Vigni, vignez, vignons le vin,
La voilà la jolie vigne au vin
La voilà la jolie vigne.
De terre en cep.
La voilà la jolie vigne,
Vigni, vignez, vignons le vin,
La voilà la jolie vigne au vin
La voilà la jolie vigne.

Mikhnienko

Mikhnienko, le CaM local, préparait avec une équipe de volontaires les différentes animations qui allaient se passer sur la grande place de Dijon.

Ils placèrent les grandes cuves en ligne, et à coté, les caisses de raisins à piétiner. Il y a avait de quoi faire, avec la bonne récolte qu'il y avait eu. Et entre les cuves et les caisses, ils y déposèrent des seaux d'eau, car oui, il ne fallait pas que les jus de raisin sente des pieds, sinon bonjour la vinasse. Quoique cela pourrait le rendre unique.

Une estrade était placé derrière pour les musiciens et les saltimbanques qui accompagneraient cette journée mémorable en l'honneur des vignerons et des mineurs.

L'endroit était encore désert mais bon, il était encore tôt. Il reluquait les bouteilles entreposées dans son bureau qui n'était pas très loin. Le chargement arrivait et il crevait de soif.

Il espérait tout de même voir des personnalités local pour boire un coup, sinon il serait déjà bourré seul avant les festivités.
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Orantes

C'est d'humeur joyeuse qu'arriva le CaM de Bourgogne sur la Grand-Place de Dijon. Les perspectives de festoyer en Bourgogne se faisaient si rare et celle de gobeloter quelques crus locaux ne chagriner pas le jeune Cosnois. En approchant le centre de la capitale bourguignonne, il eut la bonne surprise de voir que le CaM local, Messire Mikhnienko avait déjà bien avancer dans les préparatifs de cette belle journée. Une estrade avait été charpentée , de grandes cuves en vieux chênes avaient été acheminées jusque là et des hottes débordantes des dernières grappes vendangées donnaient au lieu un charmant côté bucolique.

Apercevant Mikhnienko de l'autre côté de la place, Orantes vint jusqu'à lui pour le saluer.
Et bien Messire Mikhnienko, c'est un bien beau travail que vous avez fait là ! Il ne nous reste plus qu'à réveiller les Bourguignons et à alerter notamment les mineurs que les festivités vont commencer très promptement.

Orantes fit alors signe à deux laquais armés de tambour et de saqueboute de battre le rappel. Lorsque le crincrin eut pris fin , un page vint se poster sur l'estrade afin de proclamer le programme des festivités.

Oyez ! Oyez !
Bourguignons et Bourguignonnes !

C'est céans que se déroulera le Grand festoiement en l'honneur des nos mines et de nos vignes !

Sa Grâce, Angélique de la Mirandole, Duchesse de Bourgogne nous fera l'honneur pour débuter cette journée de réjouissance de fouler de ces magnifiques extrémités les dernières grappes vendangées des vignes de notre beau duché.

Au terme de cet égaiement, un concours de perce de tonnelet sera lancé. Mineurs bourguignons à vos pioches !

Orantes, tout sourire, regarda Mikhnienko en lui glissant:
Eh bien maintenant nous sommes deux à attendre !
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Commissaire aux Mines de Bourgogne

Lison..

En retard… toujours en retard, aussi quelle idée d’être coquette…. Sur le chemin menant à Dijon, Lison croisa un couple étrange, Colin le Carrier, tentant comme il pouvait de faire avancer droit Alaric le Vigneron.

Elle sourit amusée, les entendant chanter en coeur, le Carrier apprenant au vigneron la chanson des mineurs, et le vignerons celle de la vigne au Carrier.

Souriante, la CaM d’Autun, regarda impressionnée le travail de Mikhnienko, le tout dans un roulement de tambours entrainant.

Voyant Orantes et Mikhnienko, elle vint à leur rencontre, et haussant la voix pour se faire entendre :

Le bonjour à vous deux !

Quelle belle journée pour s’amuser, si les Bourguignons ne se réveillent pas avec tout ça, je ne sais pas ce que je fais, mais je le fais !

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Mikhnienko

C'est avec plaisir que Mik vit arriver ses collègues de travail. Il serra le poignée d'Orantes pour lui souhaiter la bienvenue.

Bonjour chef, merci pour les félicitations, c'est si peu pour un grand jour de festoiement. Heureusement que je suis le premier, si cela aurait prouver ma mauvaise motivation. Comme vous voulez le voir, ca se prépare doucement. Le peuple Dijonnais est heureux de pouvoir accueillir cet événement.

Il se tourna en entendant les tambours frapper et écouta l'appelle du page. Il se remit face à Orantes et vit dame Lison arriver dans son dos. Même le CaM de Bourgogne entendit la forte voix de la dame. Il accueillit en s'inclinant puis lui prit la main pour la baiser.

Bonjour dame, heureux de vous voir enfin à Dijon, est ce que la route fut bonne ? Si les bourguignons ne viennent pas, nous avons un bon stock de bouteilles, et je crois que nous en aurions assez pour au moins deux vie.

Il sourit comme un âne. Puis se tut en regardant les ouvriers continuer leurs ouvrages.

J'ai refait un appelle devant la corporation des mineurs de Dijon aussi, nous verrons bien.
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Antonio

Ahhhhh l'automne ! Cette saison à la fois triste et monotone, mais aussi nostalgique et joyeuse. Les quelques derniers jours de beau temps tels des miettes de l'été, se consumaient au début de l'automne.
Qui dit automne, dit fin des vendanges bien évidement ! Une fois les dernières grappes de raisins cueillies, les viticulteurs allaient pouvoir les fermenter pour faire ce si bon vin bourguignon. Cela tombait bien, aujourd'hui avait lieu pour festoyer la fin de cette saison et le retour des mines, une grande dégustation des meilleurs crus bourguignons.
Mais qui dit automne, dit également retour aux mines pour les plus pauvres des bourguignons. Un travail pas toujours facile, risqué et d'autant plus peu valorisé... Mais bon, les mines étant des sources fondamentales de l'économie, il fallait des courageux et des bosseurs pour aller titiller la pioche !

Pour cette grande fête, le Porte-parole avait rejoint la Grande Place de Dijon, à seulement quelques pas de chez lui. - petit avantage d'habiter la Capitale -
Peu de monde était encore arrivé, différents CaM étaient présents, notamment celui du Duché. Il alla le saluer et au passage salua les autres personnes présentes.

Le bonjour. Comment allez vous ?
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Maistre Académique de l'Institut Royal de Politique
Ex-Procureur de Bourgogne ~ Ex-Maire de Dijon (4 mandats)

Alaine

Alaine arriva en place de Dijon, pour une fois, elle ne s'était égarée en cours de route

Elle avait rencontré Dame Angelyque en taverne de Cosne, cette dame lui avait plu de suite.
Mais voila, Alaine se demandait encore se qu'elle faisait là ? elle était toute jeune damoiselle, elle voulait s'amuser, participer, elle travaillait d'arrache petons tous les jours à la mine, ses pauvres mains en témoignaient, il lui faudrait certainement de l'aide, du soutien...
De belles personnes étaient déjà présentes sur la place, elle ne connaissait personne !!!
De toutes parts, elle entendait chanter les louanges de la vigne...
Alors une envie irrésistible la prit...
Elle s'inclina et soudain de chanter une ritournelle de son grand père :

Je chante la treille
Du vrai bourguignon
Ce vin qui réveille
Et donne le ton
A l'homme moro-o-se
Il sent la gaîté
On voit tout en ro-o-se
Dès qu'on l'a goûté

Versez, versez encore
Le bourguignon vermeil
Sa grappe se colore
Au rayon du soleil,
Versez, versez encore
Le bourguignon vermeil
Sa grappe se colore
Au rayon du soleil.

Par toute la terre
Il sera toujours
Le vin qu'on préfère
Pour boire aux amours.
Près de sa maîtresse
L'on devient brillant
Dès que l'on caresse
Ce vin pétillant.

Lorsque je m'amuse'
A faire un sonnet
Bien souvent la muse
Me cache son nez.
Mais j'emplis mon verre
Et le bois d'un trait
Aussitôt légère
Elle m'apparaît.

Il n'est pas de fête
Ni de réunion
Qui ne soit parfaite
Sans ce compagnon.
A bien des malades
Il rend la vigueur
Mieux que les eaux fades
Qui font mal au coeur.

Joyau de la France
Bourgogne vermeil
Source d'espérance
Enfant du soleil
Plus mâle d'audace
Et d'entrain plus grand
Par toi notre race
Brille au premier rang.

Puis soudain , Alaine se tut, tous la regardaient, elle rougit.

Orantes

désolé à Ljd Alaine on a du poster en même temps

Les quelques bourguignons matinaux arrivèrent à l'appel des tambours et du page. Ce fut d'abord Lison, CaM d'Autun qu'Orantes vint saluer.

Quelle belle journée pour s’amuser, si les Bourguignons ne se réveillent pas avec tout ça, je ne sais pas ce que je fais, mais je le fais !

En effet, nous avons mis les grand moyens, espérons seulement que les Bourguignons aient le coeur à festoyer...

Puis ce fut le Porte-parole du Duché qui pointa ses braies.

Le Bon Jour Messire Antonio, nous sommes ravis de vous voir déjà malgré cette heur bien matinale à nos côtés. Les Bourguignons devraient ne plus tarder... Sa Grâce la Duchesse ouvrira alors les festivités.
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Commissaire aux Mines de Bourgogne

Gargantua

Le bourgmestre de Dijon arriva dans son plus bel habit. il avait même essayé de s'accrocher une grappe de raisin sur la boutonnière de sa veste. La plupart des invités pourraient croire que c'est en fait un garde manger préparé pour attendre que la Duchesse vienne ouvrir les festivités.
il vit que Orantes, notre bon CaM avait réunit une bonne petite troupe de personnes qui lui étaient très familières.

bien le bonjour à vous! Orantes, Antonio, Mikhnienko! en prononçant le nom de son fils il ne pu s’empêcher de lui faire un clin d'oeil en guise de félicitations pour ce qu'il avait organisé avec les autres CaM de bourgogne.

puis il se présenta à la dame dont il ne connaissait ni le visage ni le nom et s'inclina devant elle.

bien le bonjour à vous aussi chère Dame.

il était allé à la mine de nombreuses fois cette semaine pour essayer de montrer l'exemple et de motiver les Dijonnais qui croupissent tous les jours pour extraire de l'or, mais cela l'avait tout de même bien fatigué. ne voulant pas admettre ce genre de chose, il se contenta d'aller s’asseoir sur une chaise et de grignoter quelques uns des raisins accrochés à sa boutonnière.
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Angelyque

Angelyque avait passé la matinée à se faire une beauté des pieds, elle les avait baignés, les avait poncés, les avaient parfumés à la fleur d'oranger, ce qui donnerait son petit goût fruité au vin, elle s'etait ensuite vêtue de jupons à la manière d'une paysanne, les dorures et pierreries ne convenaient pas à cette journée placée sous le signe de la détente et du rapprochement du conseil ducal avec le peuple bourguignon.

Elle arriva tant bien que mal sur la grand place de Dijon et salua toutes les personnes présentes.

Bonjour tout le monde!

Alors que se passe t'il? les bourguignons auraient ils peur de se salir les pieds? en foulant le noble raisin, fruit de notre terre et donnant du nectar divin?

Venez peuple Bourguignon!! venez participer à cette fête nous réunissant tous!!!

Le but est d'attirer du monde dans les mines!! source de richesse de notre Duché! plus les mines seront remplies, plus le Duché sera riche et prospère, ainsi plus de marchandises seront rachetées aux mairies, donc plus de marchandises VOUS seront rachetées!!!

Nous trinquerons ensuite ensemble!!! à la santé de a Bourgogne et de ses bourguignons!!!

je déclare cette cérémonie ouverte!

Vive le peuple bourguignon!! vive la Bourgogne!!
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Medusee

Le grand jour arrivée, elle s'était baigné longuement dans un bain qui sentait la rose. Elle avait lavé et coiffé ses long cheveux puis les avait remontés dans un chignon qui avait du mal a tenir et ou des boucles s’échappaient de façon rebelle.

Elle avait mis du doré sur ses paupières et coloré ses lèvres couleur cerise. Puis elle enfila sa robe de bal, rose parsemé de paillettes doré. Un dernier coup d'oeil dans la glace et elle enfila ses chaussures et pris sa jolie cape en fourrure.

Elle arriva au bal dans son carrosse, un page lui ouvrit la porte et l'aida a descendre. Mon dieu comme elle n'aimait pas arriver seule. Elle respira un grand coup et passa la porte.

Elle vit que les festivités avaient commencé, elle chercha des yeux pour voir si elle reconnaissait quelqu'un....
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Robinettedesbois

Elle était un peu en retard, comme à son habitude, plongée dans tout ce qu'elle avait raté depuis qu'elle était partie de chez elle... Une véritable horreur ! S'occuper de tout et tout et tout... Elle en perdrait la tête...
Mais elle n'aurait jamais du partir aussi tard pour la mine de Dijon, c'était sûr, maintenant elle arriverait en retard, oui !
Heureusement, elle n'avait pas l'air trop empoussiéré, il fallait bien qu'elle fasse un peu attention à ce qu'elle faisait...

Arrivant - finalement - au lieu dit, aussi simple à trouver que le nez au milieu du visage, étant donné que cela avait été indiqué partout. Elle entra, heureusement pour elle aussi, la Duchesse n'avait encore commencé à fouler de ses jolis petits pieds le raisin récolter... Même si cela ne tarderait pas !
Ce qui lui rappelait cette chanson, sur leur jolie vigne et de vigner vigner le vin, ils en auraient du bon vin !
Par ailleurs, esquissant un sourire en voyant la Duchesse, elle alla la saluer, comme toutes les personnes déjà présentes...

Le bonjour, le bonjour à tous !
Quelle journée pour organiser tout cela !
Voilà des festivités qui s'annoncent grandioses !

Du monde arriverait en plus c'était certains, il ne suffisait que d'attendre encore un petit peu...
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Melisende

Il est des temps de peine, il est des temps de joie. Pour Mélisende, les vendanges faisaient toujours partie de cette dernière catégorie. Tant qu'il y avait à boire, elle était toujours partante. Et puis c'était pour elle l'occasion de fêter divers événements, heureux ou malheureux, peu importait.

Elle portait pour l'occasion une houppelande que lui avait offerte son compagnon Ascheriit, "sa mie" comme dirait certaine... Ce n'était peut-être pas la plus belle mais la plus sombre, en effet, se disant qu'elle allait sûrement se salir, entre vin et mine.

Mélisende fit donc son apparition, au bras d'Ascheriit, sur la grande place. Il y avait dans l'air cette senteur de fête et d'ivresse qui lui plu immédiatement.
Passons par là, mon coeur... Allons directement au plus important et faisons fit de tous ces salamalecs bien inutiles.
Mélisende tira donc sur le bras d'Ascheriit pour l'emmener du côté des tonneaux de vin. Une fois sa coupe remplie, elle se retourna et fit machinalement le tour de place des yeux. Elle ne connaissait pas grand monde, mais c'était assez logique. Et puis le nombre n'importait peu par rapport à la qualité.
Robiiii ! Ravie de te voir ici marraine. comment vas-tu ? Je sens qu'onva bien s'amuser ce soir...
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Orantes

Commissaire aux Mines de Bourgogne

Sturn

Angelyque

Alaine

Gargantua

Aelith

Turinge

Mmmm ce gentil foulage de grappes donnait envie de se joindre à la noble duchesse qui donnait de sa personne.
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Aloe_sonia

Sonia arriva et salua toutes les personnes présentes.
Il y avait des visages qui lui étaient familliés et elle alla près d'eux.

- Bonjour tout le monde.

Lison..

Elyane

Orantes

Commissaire aux Mines de Bourgogne

Dophin

...Amitié...Retrouvailles...Nuages...Extase ....Amour...TOI&MOI

Lison..

Robinettedesbois

Asclepiade

Citation:

Je rentre bientôt, normalement, nous pourrons donc nous voir plus souvent. Et Ascle, il doit être chez lui, toujours. Peut-être viendra-t-il et le verra tu, je ne sais pas...

Orantes

Après ce petit bain de pieds au délicat jus de raisin de Bourgogne, le Commissaire aux mines essaya de reprendre son sérieux et monta sur l’estrade qui trônait sur la Grand-Place de Dijon. C’est les braies tâchées de rouge qu’il annonça la suite des festivités :

Bourguignons, Bourguignonnes, Après la cuve, la perce !!!
Il est temps de voir qui parmi vous sait jouer du piolet ! Voici ouvert à candidature le concours d’ouverture de tonneaux à la pioche, un vrai travail de mineur !

Puis désignant de la main un alignement de tonneaux en chêne

Qui parmi vous relèvera le défi ?

Se tournant vers un groupe de mineuses aux décolletés généreux : Jingle les filles !

Et les damoiselles pulpeuses d’enchaîner de leurs jolies voix harmonieuses après l’annonce du jeune cosnois :

De cave en perce.

La voilà la jolie vigne,
Vigni, vignez, vignons le vin,
La voilà la jolie vigne au vin
La voilà la jolie vigne.
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Commissaire aux Mines de Bourgogne

Mikhnienko

Mik enleva sa chemise laissant ses muscles déborder en tous sens, il était motivé à percer ce fichu fut qui lui faisait face. Il prit sa pioche qui ne la quittait guère en ces moments car il allait souvent à la mine.

Il passa devant la troupe de chanteuses avec l'outil sur l'épaule, s'arrêta devant le tonneau. Sans regarder les gens autour de lui, il écarta légèrement les jambes, posa la pioche contre lui et cracha dans ses mains. Il saisit ensuite le manche fermement et le leva au dessus de lui, et d'un mouvement rapide, abattit son arme sur le dessus du tonneau. La violence du choc le fit trembler un peu puis il recommença. Au bout du troisième coup, la pioche s'enfonça. Il le ressortit difficilement et redonna un dernier coup qui exposa le couvercle.

Il put enfin plongeait sa tête dedans pour de rafraichir. Il n'était l'homme le plus puissant de Bourgogne, mais il était assez content de lui. Il savait que certaines femmes étaient plus puissantes que lui aussi, il n'avait que 16 ans, sa croissance était encore loin d'être fini.

A vostre tour mes amis !! Que la force soit avec vous !

Il se remit à sa place pour voir qui allait le battre. Mais en fait, tous cela n'était qu'un échauffement, il était près pour le concours.
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Elyane

Elyane n'avait pas eu le temps de discuter avec son amie qu'elles s'étaient faites appeler pour participer à l'écrasement du raisin. Cette activité ne l'enchantait pas particulièrement, aillant les pieds délicats et surtout une robe propre et bien mise comme il fallait, aussi fit-elle la moue lorsque Lison se lança dans cet exercice avec motivation. Non, elle ne la suivrait pas, il en était hors de question. Oui mais voilà, elle se retrouvait toute seule à côté, comme une idiote, à les regarder patauger dans la masse dont on ne savait si elle était plus rouge que violette ou le contraire.

Fort heureusement, le jeune Commissaire aux mines sortit juste à ce moment là de l'étrange bain et annonça un tout autre genre de festivité. Ah! Comme c'était arrangeant!

Elyane regarda alors les hommes s'approcher des fûts et rit intérieurement en se demandant combien d'entre eux allaient être capable de les percer. Un jeune homme d'à peine plus de 15ans s'avança. Elle le trouva bien prétentieux de penser pouvoir arriver à bout des fûts, même s'il semblait très musclé et adroit pour son jeune âge. Et voilà qu'il frappait avec sa pioche. Une fois, deux fois. Mais c'est qu'il y croyait le bougre!

La troisième fois pourtant il réussit, et un autre coup seul suffit à faire exploser le couvercle! Sous le coup de l'étonnement, Elyane poussa un petit "oh!" et se mit à applaudir. Elle ne participait pas souvent à des fêtes et peu de choses lui faisait exprimer sa joie clairement, mais elle ne savait quelle force l'avait faite se concentrer soudain sur ce petit concours et applaudir ainsi les participants. Sûrement la recherche frénétique d'une occupation pour ne pas penser aux dames, et même toute Duchesse puissent-elles être, qui crapahutaient dans du raisin juste à côté d'elle...
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Lison..

Tout en essuyant le jus de raisin sur ses jambes, Lison observait son homologue de Dijon frapper de toutes ses forces sur le tonneau. Il était puissant et le battre serait difficile. Néanmoins, elle voulait tenter sa chance, et ce, avec ses forces… féminines.

Dans l’assistance se trouvait un homme fort grand et fort. Elle pouvait aller le voir, lui offrir un sourire à damner les saints tout en aiguisant son regard gris clair, et même jouer malicieusement de la cascade brune qui retombait sur ses épaules pour qu’il participe en son nom. Mais voilà, son ventre rebondi réduirait bien vite ses efforts à néant… Et jouer les faibles femmes ne lui convenait guère.

Aussi, elle s’approcha d’un tonneau, et l’examina consciencieusement et sourit en voyant un nœud dans le bois qui semblait bien fragile.

Elle prit sa pioche, et visa le point faible repéré. Trop de précipitation, son pire défaut, la pioche ripa, parvenant juste à entailler le bois à quelques centimètres de l’objectif. Déloger la pioche sans tomber à la renverse, difficile défit, dont elle parvint à se sortir bon gré mal gré.

Longue respiration, examen du bois.
Plus précise, sois plus fine !

Deuxième coup, en plein sur le nœud, le bois se fendilla, craquant mais sans se rompre…

Recommence, plus qu’un coup pour battre Mikhnienko !

Là, il faut que tu frappes là ! Juste là !

Dernier coup de pioche, le bois hésita puis dans un craquement adoré, offrit à tous la vue de son délicieux contenu !

Relevant son visage tout sourire elle lança un regard de défit autour d'elle, l'appuyant quelques instants sur son amie Elyane.
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[RP] Festoiement des mines et des vendanges de Bourgogne